Sunday, February 9, 2014

Nelson Mandela leaves $4 million estate to Family, Staff, ANC

The wife of South Africa's  first black president is entitled to half of his estate, with the rest shared out among various family members, personal staff, schools and the ruling ANC.The will was read out two months after the death in December of the anti-apartheid icon at the age of 95.
Executor Dikgang Moseneke, the deputy head of South Africa's Constitutional Court, said the reading had been "charged with emotion" but no one had yet contested it.

Lawyers for Mandela revealed that his third wife Graca Machel would likely waive her right to 50 percent of the estate, settling for four properties in her native Mozambique as well as cars, art work, jewellery and other assets.

WinnieMandela
His estranged second wife Winnie Madikizela–Mandela was not named as a beneficiary in a summary of the will.

Royalties from his books and other projects, as well as his homes, will be split between family members, who have long bickered over the spoils of his legacy.

Mandela's upscale home in Houghton, Johannesburg where he died on December 5 will be used by the family of his deceased son Makgatho -- including grandson and local clan chief Mandla Mandela.

Nelson Mandela with his third wife Graca Machel
"It is my wish that it should also serve as a place of gathering of the Mandela  and Machel family in order to maintain its unity long after death," the former elder statesman wrote.

Even before his death, Mandela's children and grandchildren frequently clashed over who leads the family and who should benefit from his investments.

Several have already put the Mandela brand behind commercial projects including wine, clothing, artwork, a social network and a reality television show.

Nelson Mandela surrounded by grandchildren 
According to the will, which was first written in 2004, Mandela's children each received $300,000 in loans during his lifetime and will have the debt scrapped if it has not been repaid.

Mandela's other bequests reflected his political life and his work championing education.

"He wanted to make it clear that what he believed in his life, or during his life, was transmitted to the country if not the world at large," said George Bizos, one of the executors who also represented Mandela at his treason trial.

Nelson Mandela surrounded by family
Mandela gave around $4,500 each to members of staff, including long-time personal aide Zelda la Grange.

The will also provides around $9,000 each for Wits and Fort Hare universities in South Africa, and the same amount to three other schools.

The African National Congress, which Mandela led to victory in the first democratic elections in 1994, could receive between 10 and 30 percent of his royalties.

The cash will be used specifically to promote "policies and principles of reconciliation amongst the people of South Africa".

The ANC -- which is struggling amid allegations of corruption and incompetence -- welcomed the news as a sign of Mandela's "unwavering love for his people and their organisation, the ANC".

It is unclear if the will can prevent battles over who controls the Mandela name, which have seen family remains exhumed and reinterred and exhumed and reinterred again.
Makaziwe Mandela
His eldest daughter Makaziwe reportedly had the locks changed on Mandela's rural home after his death to exclude his eldest grandson Mandla.

Makaziwe and Mandla both lay claim to lead the family as Mandela left no instructions in his will about who should take up his mantle.

Mandla Mandela
Three executors will now be tasked with winding up the estate and carrying out Mandela's wishes.

They are Bizos; Moseneke, the deputy head of the Constitutional Court who spent years with Mandela imprisoned on Robben Island; and Themba Sangoni, the head judge in Mandela's home province the Eastern Cape.

Mandela became South Africa's first black president after the first all-race elections in 1994 and his politics of forgiveness and reconciliation made him a global peace icon.

He died on December 5 and was buried 10 days later in his rural boyhood home of Qunu after a state memorial service  attended by dignitaries  from around the world.

An adaptation of HCC


Friday, February 7, 2014

Discours prononcés par les présidents Obama et Martelly avant leur réunion bilatérale.

Présidents Martelly et Obama à la Maison Blanche
Le Président Obama  salue les progrès de l’administration Martelly dans divers domaines et renouvelle son engagement à accompagner l’équipe au pouvoir dans ses actions visant le développement d’Haïti.
Obama a également souligné que Washington restait déterminé à aider Haïti sur son long chemin vers la reconstruction, quatre ans après le terrible séisme du 12 janvier 2010 qui avait fait plus de 250.000 morts. "Il s'agit d'un processus très lent et difficile, et tout le monde est d'accord pour dire qu'il y a encore beaucoup de travail à accomplir", a noté Obama. Près de 200.000 personnes sont toujours sans logement en Haïti après le séisme qui a ravagé le pays et détruit nombre de ses infrastructures.

PRÉSIDENT OBAMA  : C'est un grand plaisir d'accueillir le Président d'Haïti  Martelly dans le bureau ovale. Nos deux pays  ont réellement eu une grande aspiration vers l'indépendance dans l'hémisphère occidental, et nous sommes soudés par une relation de longue date pendant de nombreuses années. Les liens entre nos deux peuples sont très forts, y compris les contributions par les Américains-Haïtiens, qui dans tous les domaines de la vie ont apporté d'énormes contributions à notre pays .

De toute évidence, au cours des dernières années, notre relation a été façonnée en partie par notre désir d'aider Haïti à se reconstruire après le dévastateur tremblement de terre qui a eu lieu. Nous sommes maintenant au quatrième anniversaire de ce tragique événement qui non seulement a dévasté une partie si importante d’Haïti , mais a ruiné aussi  l'économie haïtienne. Les bonnes nouvelles ne proviennent pas du fait de la mobilisation de l'aide internationale, laquelle assistance que les Etats-Unis  ont aidé  à aboutir, mais grâce au remarquable leadership du peuple haïtien dans son entier et du Président Martelly, nous avons commencé à voir des progrès. L'économie est en croissance , la sécurité s'améliore; certaines infrastructures sont en train d’être reconstruites et les décombres ont été déblayées; des établissements des soins de  santé commencent à rouvrir leurs portes, les écoles commencent à se remettre en place , et les entreprises commencent à retourner en Haïti.

Il s’agit d’un processus très lent et difficile, et je pense que tout le monde  est d’accord pour dire que nous avons beaucoup de travail à faire. Mais mon principal message aujourd'hui au président et au peuple Haïtien est que le peuple américain s’engage fermement  avec vous dans ce processus. Nous voulons faire en sorte que tous les enfants d'Haïti puissent s'attendre à vivre d’autres opportunités dans la prospérité et la sécurité . Et je suis très satisfait de constater que Haïti a fait des progrès sur une loi électorale qui pourrait garantir la tenue d’élections cette année en vue d'aider à résoudre certains des obstacles politiques qui ont bloqué quelques progrès dans le pays. J'apprécie les efforts du Président dans ​​ce domaine.
J'anticipe le désir de vous accompagner dans d'autres réformes  qui vous préoccupent - tels que les droits de l'homme, la réforme des prisons, le pouvoir judiciaire, le traitement des questions de corruption qui sont des inhibiteurs de progrès dans n'importe quel pays, y compris le nôtre . Et nous allons continuer à accompagner la démocratie haïtienne, le leadership haïtien et le peuple haïtien dans cette progression lente et constante qui doit être matérialisée.
Alors , Monsieur le Président , bienvenue ! Nous sommes très fiers de nos relations avec Haïti et nous anticipons de l’ approfondir dans les années à venir .
Président Martelly : Je vous remercie, Monsieur le Président. Je voudrais d'abord remercier le peuple des États-Unis, son gouvernement , et vous , Monsieur le Président , toujours  debout à côté du  peuple haïtien. J’aimerais  également  souligner la présence de la Première Dame, Michelle Obama , pour sa visite en Haïti après le tremblement de terre . Je voudrais la remercier pour son soutien également.
A travers cette réunion , Monsieur le Président , j'espère que nous aurons l'occasion de discuter des questions relatives à la sécurité - sécurité en Haïti , la sécurité dans la région ,notre capacité à combattre ensemble le narcotrafic , et , bien sûr , parler aussi de mon engagement dans la construction d’un Etat fort et démocratique .
Je vous remercie de m'accueillir . C'est un honneur d'être ici .

PRÉSIDENT OBAMA :Merci beaucoup, tout le monde. Aplaudissement !!!


Source :White House
Traduction française :Hervé Gilbert



Vidéo de la rencontre  Obama- Martelly du 6 Février 2014 


Autres photos de la visite du président Martelly et de sa délégation  aux Etats-Unis
 Président Martelly à l'Université Howard
le couple Martelly au Département d'Etat
 Président Martelly posant pour une photo avec les responsables de Howard University
Pose de photo avec les membres deu Black Caucus au Congrés 
 Président Martelly lors de son arrivée au Département d'Etat Américain
 Président Martelly posant avec le Secrétaire d'Etat John Kerry
 Les présidents Martelly et Obama posant pour une photo à la fin de leur remarque
Président Martelly répondant aux questions de Arise TV
Président Martelly posant avec le Congresman Charles Rangel




Le chef de l’Etat posant avec le  Secrétaire Général Adjoint de l’OEA, M. Albert Ramdin




Tuesday, February 4, 2014

La traversée de la Rivière Glace n’est plus un cauchemar…

Un  pont sur la rivière glace...
Un solide pont construit en alliage métallique/béton est dressé sur la rivière glace qui traverse la route de la Grand’Anse au niveau de la commune de Dichiti. Cette infrastructure a été mise en place dans le cadre de la construction de la route qui relie les départements du Sud et de la Grand'Anse , a constaté Haiti Press Network. 
Désormais, plus de passage à gué ni de tracasserie sur cette rivière tristement historique, où périrent de nombreuses personnes dans des camions de transport public.
Un alliage métallique/béton
Nombreux sont ceux qui gardent encore en mémoire ces événements tragiques en série. Pas mal de camions assurant le transport public en provenance ou à destination de Jérémie et d’autres communes de la Grand’Anse, furent tombés dans les eaux, au moment où des conducteurs imprudents tentaient de traverser cette rivière. 
Aujourd’hui, plus de peur en allant ou en revenant de Jérémie, quoique la route soit encore un peu fatigante par endroit. Ce, grâce à ce pont érigé sur la rivière glace par la firme de construction dominicaine Estrella, chargée de construire la route Cayes/Jérémie, considérée autrefois comme la «route de la honte», compte tenu de son état lamentable.
Bien qu’il reste encore beaucoup à faire pour avoir définitivement une route digne de son nom conduisant dans la Grand’Anse, les travaux qui ont été stoppés à un certain moment et repris sous protestation populaire, avancent à grand pas, a constaté un reporter de Haiti Press Network.

Habitants de la région et passagers s’en réjouissent. Les voyageurs particulièrement espèrent ne plus avoir l’âme et le corps complètement fourbus dans les mois à venir, à cause des chocs subis par les véhicules dans cette voie rocailleuse, cahoteuse et bondée de nids de poule.

Un texte de : Alix Laroche alix.l@hpnhaiti.com 




Quelques tristes images de la rivière glace en furie où périrent de nombreuses vies durant la traversée... Haïti Connexion Archives 
  
 


Wednesday, January 29, 2014

Obama promet d'agir seul sur l'économie, lors de son adresse sur l'Etat de l' Union

 Par Herve Gilbert herve.gilbert@gmail.com
"Je suis impatient de travailler avec vous tous ", a déclaré M. Obama sur un ton  rassurant aux législateurs des deux parties dans  son discours télévisé de 65 minutes  à l'échelle nationale depuis la chambre de Représentants du Congrès. " Mais l'Amérique ne se tient pas encore debout – point de volonté non plus. Alors, n’importe où,  n’importe quand, je peux prendre des mesures pour étendre de l'opportunité à plus de familles américaines, et c'est ce que je vais faire.


Après cinq ans de combat politique tumultueux avec le Congrès, le président Obama a déclaré, lors de son adresse annuelle  sur l’Etat de l’Union, son indépendance vis-à-vis du Congrès, lorsqu’ il a promis de s'attaquer à la disparité économique avec une série d'initiatives limitées sur l'emploi, tels que les salaires et la retraite qu'il va promulguer sans approbation législative .

Promettant une année d'actions, comme pour  tenter  de rajeunir sa présidence embourbée dans de faibles taux d'approbation entravés par des impasses partisanes, M. Obama a utilisé son discours annuel sur l’État de l’Union  hier soir au Capitole pour tracer une nouvelle voie à suivre en s'appuyant sur son propre pouvoir exécutif. Mais son approche "avec ou sans l’approbation du Congrès" paraissait plus affirmée par rapport aux autres points  qu'il a avancés.

Président Obama place l'emploi au coeur de l'action de son gouvernement, lors de son discours annuel sur l'état de l'Union, des mesures pour réduire les inégalités, dont une hausse du salaire minimum… 

Discours sur l'état de l'Union :

Les  points saillants de son discours  sur l'état de l'Union: 
" REBOND ECONOMIQUE
"Pour la première fois en plus d'une décennie, les hommes d'affaires dans le monde affirment que la Chine n'est plus le meilleur endroit au monde pour investir. C'est l'Amérique. C'est pourquoi je crois que cette année peut représenter une percée pour l'Amérique. Après cinq ans d'efforts déterminés, les Etats-Unis sont mieux placés pour le XXIe siècle que n'importe quel autre pays sur terre".
" SALAIRE MINIMUM
"Dans les prochaines semaines, je prendrai un décret ordonnant les entreprises bénéficiant de contrats publics d'accorder un salaire juste d'au moins 10,10 dollars de l'heure à leurs employés, parce que si vous cuisinez pour nos troupes, si vous lavez leur vaisselle, vous ne devriez pas être contraint de vivre dans la pauvreté".
" CHANGEMENT CLIMATIQUE
"Nous devons agir avec davantage le sens de l'urgence, parce que le changement climatique frappe déjà dans nos contrées de l'Ouest avec la sécheresse et les cités côtières avec les inondations (...). Passer à une économie s'appuyant sur des énergies plus propres ne se fera pas en un jour, et il faudra faire des choix difficiles en chemin. Mais le débat est posé. Le changement climatique est un fait".
" IMMIGRATION
"Il est temps (...) de réparer notre système d'immigration qui ne fonctionne pas. Républicains et démocrates au Sénat ont agi. Je sais que les membres des deux partis à la Chambre (des représentants) veulent faire de même. Les économistes indépendants affirment que la réforme de l'immigration fera croître notre économie et réduira les déficits de près de mille milliards de dollars au cours des deux prochaines décennies".
" AL-QAIDA
"Le fait est que le danger demeure. Si nous avons mis le "coeur" d'Al-Qaïda sur le chemin de la défaite, la menace a évolué à mesure que des groupes affiliés à Al-Qaïda et d'autres extrémistes s'enracinent dans différentes parties du monde".
"Au Yémen, en Somalie, en Irak et au Mali, nous devons continuer à travailler avec nos partenaires pour affaiblir ces réseaux et les rendre inopérants. En Syrie, nous soutiendrons l'opposition qui rejette le programme des réseaux terroristes".
" AFGHANISTAN
"Ensemble avec nos alliés, nous auront terminé notre mission d'ici la fin de l'année et la plus longue guerre de l'Amérique sera enfin terminée. Après 2014, nous soutiendrons un Afghanistan uni qui prend en charge son propre avenir".
"Si le gouvernement afghan signe l'accord de sécurité que nous avons négocié, un petit contingent d?Américains pourrait rester en Afghanistan avec les alliés de l'Otan pour mener deux missions: former et assister les forces afghanes, et des opérations antiterroristes pour traquer les vestiges d?Al-Qaïda".
" GUANTANAMO
"Avec la fin de la guerre en Afghanistan, cette année doit être celle où le Congrès lève les restrictions restantes sur les transfèrements de détenus et où nous fermons la prison de Guantanamo Bay (...)".
" IRAN
"Avec nos alliés et partenaires, nous sommes impliqués dans des négociations pour voir si nous pouvons parvenir à l'objectif que nous partageons tous: empêcher l'Iran d'avoir une arme nucléaire (...). Ces négociations seront difficiles, elles peuvent ne pas réussir".
"Les sanctions que nous avons instaurées ont rendu cette situation possible. Mais que ce soit clair: si le Congrès m'envoie maintenant une nouvelle loi de sanctions qui menace de faire dérailler ces pourparlers, j'y mettrai mon veto".
+ UKRAINE
"En Ukraine, nous défendons le principe selon lequel le peuple a le droit de s'exprimer librement et pacifiquement et doit avoir son mot à dire pour l'avenir du pays".

Les premières retombées du discours d’Obama:

USA Today se réjouit pour sa part de voir un président "plus combatif", qui "a adopté un 'agenda' plus marqué à gauche et un style plus agressif". Cette nouvelle stratégie à double-tranchant sera "testée presque immédiatement" avec l'arrivée imminente du "mur budgétaire", c'est-à-dire le déclenchement de coupes budgétaires automatiques dès le 1er mars, si un accord sur le budget n'était pas trouvé d'ici là.

Il a promis beaucoup. Dans son discours sur l'état de l'Union, prononcé mardi 12 février à Washington, Barack Obama a voulu séduire les classes moyennes, qu'il considère comme "le véritable moteur de la croissance économique américaine".

Dans la presse américaine, le constat est mitigé : pour le Washington Post, le problème est qu'il a trop promis, beaucoup trop, à la fois du "politiquement possible et du politiquement invraisemblable". Pour d'autres, au contraire, à l'instar de USA Today, le président a prouvé qu'il était "prêt à se battre".
A suivre …

Par: Herve Gilbert herve.gilbert@gmail.com


Sunday, January 26, 2014

Le processus du dialogue est enclenché en Haïti...

par:Herve Gilbert herve.gilbert@gmail.com
Président  Michel Martelly (G) et
 Cardinal Chibly Langlois (D) se serrent
la main avant  la séance.              
Pendant quelques heures ce vendredi  24 Janvier 2014, dans une salle de conférence, à l’hôtel El Rancho de Pétion Ville, s’est débutée  le lancement officiel du dialogue et de la concertation entre les partis politiques, le Parlement et l'Exécutif sous les auspices de la Conférence Episcopale d’Haïti, dans le but de trouver un compromis sur des sujets d’intérêt général, pour le bien-être d'Haïti.
En présence du Président de la République d’Haïti Michel Martelly, du Président de la Conférence des Evêques d'Haïti, Son Eminence le Cardinal Chibly Langlois, de différents membres de partis et regroupements de partis politiques, de parlementaires, de membres de la Société civile, de la Conférence des Evêques d'Haïti (CEH) et d’observateurs indépendants, le Chef de l'Etat a remercié les membres du comité de médiation de la CEH et l'ensemble des acteurs impliqués dans le processus.
Vue  des  participants lors de la séance. Vous pouvez élargir la photo en cliquant dessus.
Le président Michel Martelly a proné pour une participation plus active et profonde  des acteurs politiques  dans le processus des discussions et de concertation qui sont enclenchées et qui s’en découleront.

Président Michel Martelly
«L’essentiel pour nous, maintenant,  c’est notre capacité à nous parler, à résoudre nos différends et réfléchir pour le plus grand bien de la Nation haïtienne », a déclaré le Chef de l’Etat tout en rappelant  à la classe politique haïtienne l'urgence d'agir aujourd'hui, en vue de proposer à tous les échelons de la machine de l’Etat un personnel politique qualifié.
Cardinal Chibly Langlois 
Le nouveau Cardinal haïtien,  Son Eminence Chibly Langlois, a, pour sa part, mis l’accent sur le changement et non le status quo ante qui est l'objectif principal des discussions, la recherche  collective de solutions pérennes. « Cette quête de solutions doit se faire dans la vérité », a fait savoir le prélat.
Mme Edmonde Supplice Beauzil
Quant à l'ancienne sénatrice du Centre, Mme Edmonde Supplice Beauzil, intervénant  au nom des partis politiques, salue le fait que l'initiative de  ce dialogue soit l'œuvre des Haïtiens eux-mêmes. Elle a par ailleurs rappelé que les acteurs n'ont pas droit à l'erreur, car la nation attend de ces discussions un engagement qui doit conduire Haïti vers la voie du changement.
le Sénateur de l'Ouest,
M. Steeven Benoit
le Sénateur de l'Ouest, M. Steeven Benoit,de son côté, intervenant au nom des parlementaires, a salué les initiateurs du dialogue et demandé au MOPOD et à FanmiLavalas de prendre part aux discussions en vue de donner une chance au pays.
La fin de la première séance de cette rencontre, entre les membres sus-cités, s’est terminée par la signature d’un protocole de médiation  par les représentants de chaque parti et certifié par un notaire.

La jeune élève représentant les enfants
lors de son intervention.            
Nous ne pouvons que féliciter cette louable initiative de la Conférence Epicospale dans cette démarche délicate et difficile  en vue d’essayer d’améliorer le paysage politique d’Haïti.  Nous gardons l’espoir que l’aboutissement de cette réincarnation  ne sera pas comme des voeux pieux ou  la résultante d’un dialogue de sourds…

Haiti Connexion, croyant dans la bonne foi des acteurs souhaite que tout un chacun oublie leur nombrilisme pour penser pays, une Haïti nouvelle. Sur ce, nous leur souhaitons bonne chance pour ce premier pas, Ils sont condamnés au succès.


par:Herve Gilbert herve.gilbert@gmail.com


Quelques photos en vrac de l'assemblée
Une courtoisie du site du Président Martelly
 

Mgr Joseph Lafontant

Evans Paul conversant au Président