Sunday, January 31, 2016

The International has created a monster in Haiti

 EDITORIAL HCN -  (OUR VIEW)
 Original French Version
When Pop Music & Politics Collide
Several experts on Haiti agree that the international community is largely responsible for what is happening now in Haiti, although the Haitians also bear some responsability in the crisis.

This crisis began when the  Foreign Minister or the Secretary of State  of the United States  then Hillary Clinton, asked and even ordered the Provisional Electoral Council or CEP to change the results of the 2010 elections. Her action, " helped by some street protesters ", propulsed  Michel Martelly to power. The losing candidate Jude Celestin has  swallowed his anger for 5 years and has remained silent while his political opponent Michel Martelly went on to rule the country under the watchful eyes of the international community.

Reports through  the grapevine said  Mrs. Clinton, while passing orders to the CEP, had also threatened the  former President Rene Preval of sending him into exile if he did not take steps to also change the results, she believed, were fraudulent. But we all knew that Préval has never thought to go into exile, since he does not like it. Who loves exile? So she knew which button to push to get result; she knew how to push someone to cry Uncle (or Aunt) this Madame , the Baroness. We were in October 2010?

So we believe this pressure from Clinton  prompted Haitian politicians, wounded in their dignity, to propably swear not to get caught  in the same situation a second time in 2016. Sweet revenge, with good reason! Thus, the fact remains that the interference of Hillary Clinton in Haiti's elections is the real cause that brought about the genesis of the monster that now roars through the streets, roads and trails  of Haiti.

Louis Opont
Président of CEP
Remaining as an embryonic creature during the controversial administration of Michel Martelly inducted May 14, 2011, the monster grew up and suddenly emerged out of the womb of that CEP (Photo: Louis Opont, president of the CEP,) which believed he could cheat the Haitian electorate once more.

Why  Hillary Clinton, John Kerry, Kenneth Merten and even Obama have not learned from their famous compatriot President Abraham Lincoln:

"You can fool some of the people all the time and all the people some of the time, but you can not fool all the people all the time."?


Painting symbolizing the war of Haitian independence
They did  think they  could fool the people of Haiti in less than 5 years with fake elections. A people that had overcome the experience and the ability of Europe's largest army of the colonial era, in this case Bonaparte's army, to gain its freedom and independence!

As suggested by an expert on Haiti, they do not take the time to understand the Haitian realities  they always scan through their racist and distorting prism, based on one of stereotypes repeated a thousand times : the poorest people in the Western Hemisphere.

Another said: the international community behaves like an elephant in a china shop. A truly exotic image,original, it seems, because there is no elephants in Haiti!

In other words, they do not take the time to become "haïtologists," we would say.

Protest against the recent elections.
This monstrous fury that now rumbles through Haiti, removing sleep to the faithful., killing the innocent, causing pain to the righteous,  and this angry storm that is blowing away everything in its path in Haiti, are largely the result of the foreign policy  of the international community vis-à vis Haiti, a policy designed by the Core Group that wants to deny to the utmost even the smallest piece of self-determination to Haiti.
This time the Haitian people have spoken: it does not want fake election or selection.
You said that the electoral process is the democratic way, perhaps; but not a process  the guidelines of which are already concocted or pulled out of the drawer of some bureaucrat living in Washington, New York, Paris, Madrid, etc., like,  ironically enough,  those ballots that are printed in Dubai ...

Haiti is willing to get rid of this monster "dropped" on its shore like the cholera. As a nation, it wants and needs to do it  itself, but not when the "laboratories" of each of the Core Group countries already ire using  chapters of their Cookbook to destabilize the Haitian nation to fit the interests of their countries of origin.

Painting symbolising David vs Goliath 
Is it not strange, wonders another expert on Haiti, that a Guy Philippe, who has to answer for his alleged crimes before an American court is now talking of launching an armed struggle in Haiti ? If it  has been any other member of the Haitian opposition, who is currently protesting the "electoral masquerade", the Core Group embassies in Haiti would already start  shouting loudly that so and so of the Haitian opposition is now advocating violence in Haiti. A violence that is however unacceptable for the good people of Haiti.

This article can be reprinted and published, but its source as Haïti Network Connexion must be mentioned

HCN

Saturday, January 30, 2016

L'église catholique appelle à une solution négociée et acceptable avant le 7 février

Les évêques catholiques se montrent préoccupés face à l'ampleur et la gestion de la crise électorale. Dans une note, la Conférence des évêques catholiques d’Haïti (CEH) tire la sonnette d'alarme. Nous publions in extenso la note de la CEH. 

1- La Conférence des évêques catholiques d’Haïti (CEH), réunie en assemblée plénière extraordinaire en son siège salue le courage du peuple haïtien en ces jours si difficiles sur le plan social, politique et économique du pays.

2- La CEH avait sollicité, de manière informelle, pour faciliter les échanges et établir des passerelles de dialogue entre certains acteurs impliqués dans la crise actuelle. Elle l’avait fait pour débloquer les communications difficiles ou apparemment impossibles : d’autres instances ont fait de même. Ces citoyens haïtiens, qui ont œuvré pour une solution négociée de sortie de crise, ont fait de propositions qui ont été compilées dans un texte de base d’accord minimal à finaliser. Beaucoup d’autres propositions de sortie de crise en circulation expriment une grande préoccupation des uns et des autres quant à la gouvernabilité du pays après l’échéance constitutionnelle.

3- Nous le savons tous : 7 février 2016 met fin au mandat constitutionnel du président de la République. Il est grand temps que le peuple sache comment nous allons gérer le pays après cette date. Or, la CEH constate qu’aucun accord n’a été jusqu’à présent adopté en vue de résoudre de manière consensuelle la crise actuelle. Elle croit que tous les acteurs politiques et étatiques doivent travailler à trouver, avant ce 7 février 2016, une solution négociée et acceptable à la crise en faisant preuve de sagesse, de perspicacité, de modération et de patriotisme. Car il est impératif de préparer tout le peuple haïtien à gérer les jours qui viennent en citoyen responsable.

4- La CEH encourage instamment toutes les forces vives du pays à se mettre ensemble en vue d’arriver à un accord s’inspirant de la Constitution et de la sagesse haïtienne pour garantir la continuité de l’État et la stabilité politique du pays dans le respect des vies, des biens et des droits fondamentaux de la personne humaine.

5- En conséquence, la CEH exhorte tous les acteurs et le peuple haïtien tout entier à éviter des déclarations et des actes susceptibles d’attiser les tensions, d’inciter à la violence et d’aggraver ainsi la situation déjà très fragile du pays. La CEH les encourage fortement à trouver un consensus dans le plus bref délai pour la consolidation de l’unité nationale, la promotion de la culture démocratique et le bien supérieur de la nation.

6- La CEH renouvelle au peule haïtien sa détermination à l’accompagner sur le chemin du dialogue, de la paix et du développement, surtout en ces moments chargés d’incertitudes pour sa sécurité et son avenir.

7- Que, par l’intercession maternelle de Notre-Dame du Perpétuel Secours, Dieu bénisse et protège notre chère Haïti!

Fait, au siège de la CEH, le 28 janvier 2016, en la fête de Saint-Thomas d’Aquin.

S.Em Cardinal Chibly Langlois
Évêque du diocèse des Cayes
Président de la CEH S.E.

Mgr Max Leroy Mésidor
Archevêque métropolitain du Cap-Haïtien
Vice-président de la CEH

S.E. Mgr Joseph Gontrand Décoste SJ
Évêque du diocèse de Jérémie
 Secrétaire général de la CEH

S.E. Marie Erick G. Toussaint
Évêque auxiliaire de Port-au-Prince
Économe de la CEH

S.E. Mgr Guire Poulard
Archevêque métropolitain de Port-au-Prince

S.E. Mgr Pierre Antoine Paulo Omi
Évêque du diocèse de Port-de-Paix

S.E. Mgr Yves Marie Péan
CSC Évêque du diocèse des Gonaïves

S.E Mgr Pierre André Dumas
Évêque du diocèse d'Anse-à-Veau/ Miragoâne

S.E. Mgr Launay Saturné
Évêque du diocèse de Jacmel

S.E. Mgr Quesnel Alphonse
Évêque du diocèse de Fort-Liberté

Mgr Faubias Louis
Administrateur diocesain du diocèse de Hinche 

Friday, January 29, 2016

L'OEA vise à une prolongation du mandat de Martelly après le 7 février 2016

La Mission spéciale de l'Organisation des États américains (OEA) sera en Haïti dimanche, dirigée par le Président du Conseil permanent de l'OEA et Représentant d'Antigua-et-Barbuda, Ronald Sanders.

Complétant la mission, Leonidas Rosa Bautista, Représentant permanent de l'OEA, l'ancien ministre des Affaires étrangères et ancien procureur général du Honduras; Sonia Johnny, ancien Représentant permanent de Sainte-Lucie auprès de l'OEA; Gabriel Bidegain, Conseiller politique principal auprès du Secrétaire général de l'OEA; et Steven Griner, directeur du Département de la durabilité démocratique et des missions spéciales de l'OEA.

La Mission bénéficie également du soutien de Frédéric Bolduc, Représentant spécial du Secrétaire général de l'OEA en Haïti.

La mission, demandée par le Président d'Haïti, Michel Martelly, et mis en place par le Conseil permanent lors de sa réunion le jeudi 27 Janvier, vise à travailler ensemble pour parvenir à une compréhension chez les Haïtiens, après la suspension récente du second tour des élections présidentielles.

Pour ce faire, établir un dialogue avec les principaux représentants politiques et sociaux en Haïti. Le Secrétaire général de l'OEA, Luis Almagro, a déclaré la solution "doit être accepté par les Haïtiens", et a demandé au Président Martelly et le président du Sénat, Jocelerme Privert que le mécanisme de gouvernement soit adopté à la fin du mandat du Président Martelly le Février 7 être approuvé par la Cour suprême et qu'il demeure en place pour un temps aussi court que possible.

A l'issue de ses travaux à Port-au-Prince La mission rendra compte au Conseil permanent de l'OEA".

Source : OAS

Haïti-Elections: Mr. Pierre Louis Opont démissionne

Pierre Louis Opont
Le président du CEP, Pierre Louis Opont a enfin remis sa démission ce jeudi soir 27 Janvier, selon notre correspondant en Haïti qui nous a fait part également d'une copie de cette lettre de démission que nous annexons en bas Cette résignation était pressentie quand il déclarait que le CEP va liquider les affaires courantes, après qu'il eut annoncé officiellement l'annulation des élections du 24 Janvier 2016.




Thursday, January 28, 2016

Haïti : Une solution avec la participation de tous les secteurs!

Nous devons faire de cette crise la dernière!

27 Janvier 2016

      Par  Raphaël Paul Gustave Magloire
 Raphaël Paul Gustave Magloire
Ancien Ministre de l'Intérieur de la République d'Haïti

















Lança le programme de Déconcentration et de Décentralisation du pays
Conseiller Spécial du Gouvernement de Transition
Responsable pour la création de la Commission de dédommagement des anciens militaires
Responsable pour la création de la Commission de dédommagement des coopératives
Responsable pour la création de la Commission de dédommagement des victimes de la crise politique de 2004
Responsable pour la création de la Commission de garantie des élections de 2006
Responsable de la Commission d'évaluation des élections présidentielles de 2006

Candidat non-agréé à la présidence

Considérant que la crise politique créée par les élections législatives du 9 août 2015 et des élections présidentielles du 25 octobre 2015 a résulté en une situation où le Président de la République sortant, en la circonstance son Excellence Monsieur Michel J. Martelly, ne pourra pas être remplacé par un autre  Président élu, à la fin de son mandat, le 7 février 2016;
Considérant qu'il n'existe pas de solution institutionnelle, ayant une base légale, fournie par la Constitution de 1987 ou par celle amendée de 2011, pour obvier à ce problème;
Considérant qu'une solution exceptionnelle doit être trouvée immédiatement pour remédier à cette situation et éviter que ce vide ne devienne une source d'instabilité et que les fondements mêmes de l'État haïtien soient mis en question;
Considérant que donner une parcelle du pouvoir au plus grand nombre de secteurs politiques du pays est la meilleure façon d'assurer l'engagement de ces secteurs dans le processus et d'arriver à un consensus capable d'amener la paix des rues;
Considérant qu'il est nécessaire ainsi, une fois pour toute, de compléter les élections locales, les élections municipales et les élections législatives avant la rentrée en fonction d'un nouveau Président élu;
Considérant qu'il prendra un certain temps pour moderniser la machine électorale et rétablir la confiance des citoyens dans le Conseil Electoral Provisoire;
Nous proposons ce qui suit:
1- La Création d'un Conseil Exécutif de Gouvernement (CEG) avec une présidence tournante.  Ce Conseil Exécutif de Gouvernement à Présidence Tournante vise à remplacer, sur une base temporaire, la fonction du Chef de l'État par une structure participative susceptible de fournir beaucoup plus de légitimité, dans cette période d'incertitude, à ceux qui gouvernent le pays.
2- Le Conseil Exécutif de Gouvernement sera formé de 18 membres, avec une présidence tournante pour diriger le pays pendant une période de 18 mois. Les membres en question seront les 18 premiers candidats à la présidence sur la liste des résultats préliminaires du CEP.
3- Après concertation avec les autres secteurs du pays et les 18 candidats concernés, le Président Michel Joseph Martelly et son Premier Ministre Evans Paul nomment par arrêté le Conseil Exécutif de Gouvernement ou le CEG de 18 membres, qui sera installé au Palais National en charge de toutes les fonctions du Président de la République.
4- Le 7 février, le Président Martelly passera le pouvoir au Conseil Exécutif de Gouvernement.
5- Le CEG choisira 1 de ces 18 membres pour devenir le Président du CEG pour un mois et un autre membre le prochain mois, et ainsi de suite. Le choix se fera par ordre alphabétique. La liste des noms des 18 candidats par ordre alphabétique est la suivante:
1- André, Amos;
2- Andrésol, Mario;
3- Beauzile, Edmonde Supplice;
4- Benoit, Steven;
5- Céant, Jean Henry;
6- Célestin, Jude;
7- Etienne, Sauveur Pierre;
8- Fleurant, Aviol;
9- Jean-Baptiste, Eric;
10-Jean-Baptiste, Chavannes;
11-Jeune, Jean-Chavannes;
12-Joseph, Maxo;
13-Khawly, Steeve;
14-Madistin, Samuel;
15-Moise, Jean-Charles;
16-Moise, Jovenel;
17-Narcisse, Maryse;
18-Renois, Jean-Clarens

6- Si pour une raison ou une autre un des membres de cette liste ne serait pas disponible, il sera remplacé par le dix-neuvième nom sur la liste des 54 candidats qui ont concouru dans la course présidentielle du 25 octobre 2015, et à défaut de celui-ci, celui qui vient après, et ainsi de suite.
7- La structure de la présidence du CEG pourrait être organisée entre 1 membre, 2 membres ou 3 membres pour permettre au gouvernement temporaire de durer entre 18 mois, 9 mois ou 6 mois, respectivement, selon les besoins.
8- Chaque membre du CEG aura la charge de superviser un ministère du gouvernement et aura son bureau de travail à ce ministère. Chaque membre du CEG choisira le Ministère à superviser en suivant tout aussi bien l'ordre alphabétique.
9-Le gouvernement sera formé d'un Premier Ministre et de 18 Ministères d'État. Chaque Ministère sera dirigé par un Ministre assisté de Secrétaires d'État, s'il y a lieu. Le Premier Ministre et les Ministres forment le Cabinet Ministériel du Gouvernement. Le cabinet sera orienté, coordonné et évalué par le Premier Ministre qui donnera un rapport de son travail, tous les mois, au Conseil Exécutif de Gouvernement.
10- Le CEG nomme un Premier Ministre qui sera choisi parmi les personnalités politiques du pays. Le Premier Ministre forme son gouvernement, et en solidarité avec le cabinet du gouvernement, présente au CEG son programme de gouvernement et un budget rectificatif pour compléter l'année fiscale en cours. Le gouvernement et le budget rectificatif devront être ratifié par le Parlement.
11-Parmi les dispositions du budget rectificatif, les fonds alloués à la Présidence et à la Primature seront réduits de 50%. Les fonds économisés sur les dépenses de la Présidence et de la Primature seront alloués à 3 postes spécifiques qui sont les suivants:
a) Un tiers sera alloué à fournir de l'eau potable aux quartiers populaires et aux zones qui sont les plus touchées par l'épidémie de choléra.
b) Un autre tiers sera alloué pour améliorer l'accueil donné aux rapatriés et assurer leur insertion dans la société.
c) Le troisième tiers sera consacré à créer du travail dans les villes de province et dans les zones rurales afin de réduire la misère et l'émigration vers la capitale.
12-Le CEG aura pour responsabilité de créer une commission d'enquête indépendante pour vérifier la viabilité des élections et des élus de 2015, et garantir l'existence d'un Parlement crédible et d'Édiles qui ne sont pas contestés.
13-Le CEG demandera au Premier Ministre de mettre en place les infrastructures devant permettre que les prochaines élections se déroulent électroniquement, afin de réduire la tendance aux fraudes et aux irrégularités dans les votes et dans le décompte des résultats.
14-Le CEG travaillera avec le Parlement et le Pouvoir Judiciaire afin de prendre toutes les dispositions pour stabiliser le pays durant et après cette période temporaire.
15-La création d'un Conseil Consultatif
Le CEG formera un Conseil Consultatif de Gouvernement, (CCG). Ce Conseil sera constitué des autres 36 candidats à la présidence qui ont participé aux élections de 2015. Parmi ces candidats, on trouve des femmes et des hommes très formés et des talents qui peuvent contribuer, même à titre de conseillers, à la gestion de l'Etat Haïtien qui, comme on le sait, manque de cadres.
15-Le CEG fera appel au sens patriotique de tous les Haïtiens vivant dans le pays et dans la diaspora et les encouragera à s'impliquer dans cet effort citoyen pour sauver Haïti, notre nation, notre patrie, notre terre, le patrimoine que nous ont légué nos aïeux de 1804. Ainsi, faisons taire nos angoisses, nos querelles intestines, nos petites divisions mesquines, pour le bien-être de notre peuple, qui croupit dans une misère abjecte. Nous avons encore la chance d'amener ce beau pays vers une ère de paix et de prospérité, et laisser aux générations futures une terre où elles pourront vivre libres et fières. Nous devons le vouloir. Mais vouloir ne suffit pas. Nous devons agir. Il n'est pas trop tard!
L’Union fait la Force ! Que Dieu bénisse Haïti!
Par Raphaël Paul Gustave Magloire
Port-au-Prince, Haïti.
Le 27 janvier 2016
Vous pouvez envoyer vos suggestions et commentaires à l'email suivant:
paulgmagloire@gmail.com

Wednesday, January 27, 2016

L'OEA approuve la demande du président haïtien d'envoyer une mission de médiation en urgence dans le pays

                       
L'Organisation des Etats Américains vient tout juste d'approuver la demande du président haïtien Michel Martelly d'envoyer une mission spéciale en Haïti en urgence pour superviser un dialogue entre les partis politiques concernés, de sorte que le processus électoral pourrait être récupéré et empêcher au pays de plonger"dans le vide institutionnel et dans une situation de chaos" le 7 février si un président n'est pas élu.

L'ambassadeur haïtien à l'OEA Bocchit Edmond a clairement fait savoir qu'Haïti ne demande que de la médiation.

"Ce n'est pas une invitation pour vous mêler dans nos affaires; c'est une invitation à observer les Haïtiens trouvant une solution haïtienne." réitère fermement l'ambassadeur tout au long de son intervention.

Alors que le Secrétaire général proposait un vote sur la demande de l'Etat haïtien, les représentants du Venezuela et du Nicaragua ont exprimé des préoccupations de la vitesse du processus et ont appelé les autres membres d'attendre une déclaration de la CELAC, dont Haïti est partie.         

Préoccupé par un possible vote contradictoire. Les ambassadeurs ont dit que les présidents de tous les pays autour de la table sauf ceux des États-Unis et du Canada, étaient à Quito, au Pérou, discutant des élections en Haïti.


L'ambassadeur du gouvernement d'Haïti a répondu en époussetant les préoccupations et demande à l'OEA de procéder au vote, citant le manque de temps devant eux.     

Comme l'ambassadeur du Nicaragua avait demandé, le Secrétaire général de l'OEA a approuvé un évidement de 10 minutes, avant de pouvoir revenir et de prendre des voix. Mais 30 minutes se sont écoulées, et un vote ne pouvaient être tenus;  la plupart des Etats membres n'étaient pas revenus à temps.


Enfin, un vote a eu lieu, 35 pays ont voté en faveur de l'envoi d'une mission de médiation électorale, sauf le Venezuela et le Nicaragua. Citant la vitesse de la décision, l'absence d'un clair mandat et la portée de la mission. L'ambassadeur du Venezuela a dit, qu'il souhaite vraiment que la crise en Haïti soit résolue, mais le Venezuela ne peut pas prendre une position à ce moment ".
(sic)

Source :  Hougansydney.com





Tuesday, January 26, 2016

Haiti's Martelly and His Henchman Set the Stage for Tragedy

Georgianne Nienaber


President Michel Martelly
Let's think about the evil absurdity of the crisis playing out in Haiti, and the complicity of international forces that set the stage for this looming tragedy five years ago.
President Michel Martelly of Haiti is refusing to leave office on February 7 when his term is up. The former musician was installed by voter fraud perpetrated by the U.S. in late 2010. The fraud was condoned and executed by a "core group" of U.S. and other foreign observers who engaged in creative manipulating of vote tallies to ensure that Martelly was in the run-off.
Pierre-Louis Opont
Pierre-Louis Opont, the president of Haiti's Election Commission (CEP), admitted as much in July 2015 when he confirmed the accusations of Former OAS Ambassador Ricardo Seitenfus about vote fixing. Last July Opont accused the OAS, the United States, and specifically Cheryl Mills, the Chief of State for Secretary of State Hillary Clinton in the fraud. Opont says he gave the official vote count to the group of OAS international observers and the group then gave results different than what were passed to them.
In an interview with Radio Television Caraibes this week Seitenfus was blunt. "Since Mrs. Clinton was well involved in the 2010-2011 decisions, if we started badly, we must end well. That is to say, February 7 President Michel Martelly must leave, and (Haiti) should have a new president," he said.
the Banana Man, Jovenel Moise. 
Martelly has such a strong-hold on the country that the current election process was co-opted by real and perceived voter fraud, causing candidate Jude Celestin to refuse to participate in a runoff against Martelly's hand picked successor, the Banana Man, Jovenel Moise. Celestin is standing firm and is encouraging civil society, including business and church leaders, to conclude a vote postponement is in the best interests of Haiti. The Senate also supported a non-binding motion to postpone.
Martelly's henchman and right hand guy, Guy Philippe, a Haitian Senate candidate whose runoff was also delayed, is calling for an uprising if Martelly is forced out. Elections are in chaos and Haiti stands on the brink of civil war.
Here is the kicker, the denouement, and the culmination of this centuries old tragedy.

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DEA Source
Philippe is a fugitive wanted by the United States Drug Enforcement Administration (DEA). He was also among the leaders of a 2004 coup that led to the ouster of President Jean-Bertrand Aristide. The New York Times finally reported Philippe's background yesterday. Haitian activists have been saying this for years, but have been ignored.
The strands of this dangerous farce are being drawn together and it is anyone's guess whether Haiti can survive this very real crisis, which has echoes in history.
In a 2004 Human Rights Watch communiqué, HRW called on the international community to assert control over Philippe when he took control over government buildings and declared himself the "military chief" of the country.
"The rebel forces entered Port-au-Prince on Monday and immediately took over government buildings, including the former headquarters of the Haitian army," HRW reported. Read this carefully. It happened in 2004!
Can anyone truly believe that the DEA cannot apprehend Philippe when the drug lord was openly running for a seat on the Haitian Senate and was often seen campaigning, arm in arm, with "Sweet Mickey" Martelly?
The DEA was certainly capable of apprehending relatives of Venezuelan President Nicolás Maduro on charges of cocaine smuggling in November 2105. The arrests, conducted by local police, took place in Port-au-Prince, so the argument that the DEA cannot coordinate actions in Haiti certainly falls apart. The same day, thesuspects were flown to New York on a DEA jet.
As Philippe is organizing what could amount to a civil war, the U.S. Department of State is offering a boilerplate presser from Mark Toner, John Kerry's assistant. "The United States supports all efforts aimed at finding consensual and constructive solutions that will conclude the electoral process expeditiously with an outcome that reflects the will of the Haitian people, consistent with Haitian law and the Haitian constitution."
There is no mention of the roots cause of this crisis by Kerry, Toner, or anyone in the U.S. government. Secretary Kerry is in Laos, attending a meet and greet with staff at the U.S. Embassy in Vientiane. Ironic, considering what the U.S. did to Viet Nam from its launching pad in Laos a generation ago.
A half a world away, Haiti could be on the brink of civil war. "We are ready for war,"Philippe is saying. "We will divide the country."
The truth is out there. The truth is staring everyone in the face. We are proving ourselves cowards by averting our eyes and pretending we do not see.
Georgianne Nienaber

Monday, January 25, 2016

Les aveux de Martelly provoquent des poursuites judiciaires contre Carl Braun et la UNIBANK

Michel Martelly au milieu, Carl Braun à droite
Suite aux aveux de Michel Martelly relatifs à la provenance des millions de dollars américains  ayant permis la construction de sa luxueuse villa au bord de la mer à Montrouis, Jean L. Théagène, Jacques Sampeur, Dr. Marie Antoinette Gautier, Varnel Durandisse, Luckner Désir, Nelson Flecourt, Membres de la Coordination du G30 et Alliés ont sommé   Carl Braun, Président du Conseil d’Administration de la UNIBANK de FAIRE DANS LE DELAI D’UN (1) JOUR FRANC la déclaration de soupçon exigée par les articles 3.1.1 à 3.1.7 de la loi du 3 décembre 2001 sur le blanchiment des avoirs provenant du trafic illicite de la drogue et d’autres infractions graves concernant le prêt fait à Michel Martelly et de communiquer dans le même délai, la copie de l’avis de réception au Parquet de Port-au-Prince.
Dans cette sommation il est porté  à l’attention du Conseil d’Administration de la UNIBANK et du Parquet de Port-au-Prince : 

Que le Sénateur Edwin Zenny a déclaré sur les ondes de Radio Télé Zénith que le Président Michel Martelly a construit sa luxueuse villa au bord de la mer à Montrouis grâce à un prêt de DEUX MILLIONS de dollars américains ($ 2, 000,000.00 US) contracté à la UNIBANK ;
Que selon d’autres sources, cette luxueuse villa aurait coûté NEUF MILLIONS de dollars américains ($ 9, 000,000.00 US) ;
Que le salaire du Président haïtien ne dépasse pas TROIS CENTS CINQUANTE MILLE dollars américains ($ 350,000.00 US) sur 5 ans ;
 
Conseil d'administration de la UNIBANK 
Qu’au cours de sa participation à l’émission Le Point sur Radio Télé Métropole le jeudi 21 janvier 2016 le Président Michel Martelly a avoué avoir construit sa luxueuse villa à l’aide d’un prêt bancaire ; 
  
Qu’à titre de rappel, la journaliste dominicaine Nuria PERIA a déclaré le 31 mars 2012 que le Président Michel Martelly a reçu des pots-de-vin estimés à  plus de 2.5 millions de dollars américains de Félix Bautista en novembre 2011, soit 5 mois après son investiture.
Que ces pots-de-vin proviennent des contrats estimés à plusieurs centaines de millions de dollars américains conclus en dehors des normes de passation des Marchés Publics entre l’Etat Haïtien et les entreprises de Félix BAUTISA HADOM, DOCE et ROFI ;

Que selon la journaliste dominicaine Nuria PERIA, ces transactions ont été réalisées entre la Banco Reservas, la Banco Popular en République Dominicaine et la UNIBANK. Ce, en violation de l’article 2.1.2 de la loi 7 avril 2001 réprimant le blanchiment des avoirs provenant de la drogue et d’autres infractions graves qui précise : « « Tout paiement en espèces ou par titres au porteur d’une somme globalement supérieure ou égale à deux cent mille (200,000) Gourdes ou l’équivalent en monnaie étrangère est interdit » ». 
Enfin,  selon l’avocat Newton Louis St Juste, passé ce délai, une plainte formelle sera déposée contre Carl Braun et consorts pour blanchiment d’argent, complicité de corruption et de détournement de fonds publics.


Lettre responsive de la UNIBANK à la sommation...