Saturday, July 20, 2013

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   Un génie musicien venu d'Haïti
 



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Friday, July 19, 2013

Nelson Mandela, Toussaint Louverture des temps modernes


Son héritage restera gravé dans la mémoire collective pour longtemps
English Version
Nelson Mandela
Nelson Mandela, cette icône de liberté  à travers le monde, est passé de vie à trépas ce jeudi 5 décembre 2013 en Afrique du Sud à l'âge de 95 ans. 
C'est le président sud-africain Jacob Zuma qui a annoncé ce décès survenu vers 20:50 ( heure locale).  La télévision aux Etats-Unis a vite fait d'honorer la vie de Mandela qui était devenu le premier président noir de l'Afrique du sud après qu'il eût passé 27 ans en prison pour avoir combattu l'apartheid, ce système politique de domination et de ségrégation de la minorité blanche  en ce même pays.

Haiti Connexion Network prend plaisir à publier l'article ci-dessous en guise d'hommage à un homme qui appartient maintenant à l'histoire mais qui restera pour toujours un symbole d'abnégation, d'amour, de pardon pour son pays et le monde entier.
 
Carl Gilbert cggilb@yahoo.com

 
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Nelson Mandela
Nous sommes au début de la deuxième moitié du 20e siècle. Un vent révolutionnaire souffle sur l’Afrique…1960, l’année des grands bouleversements. L’Afrique est en ébullition. Le courant indépendantiste traverse le continent et le mouvement prend de l’ampleur de jour en jour. Particulièrement les pays du Sud de l’Afrique, où l’apartheid fait des ravages, sont chauffés au blanc! Depuis quelques temps de jeunes leaders noirs sont projetés au-devant de la scène, à la faveur des événements.
Kwame N’Krumah
Parmi eux, Kwame N’Krumah au Ghana (indépendant en 1957), Se kou Toure en Guinée (indépendant en 1958), les hommes du Groupe « Conscience Africaine » et de l’ABAKO (l’association des Bakongo). D’un côté, l’Afrique du Sud est en première ligne, avec Walter Sisulu, Oliver Tambo et Nelson Mandela et de l’autre la colonie belge se fait entendre… 
Patrice Lumumba
Au Congo, la bataille entamée depuis 1958 se poursuit avec acharnement. Les hommes du MNC (Mouvement National Congolais) sont en première loge. Nous citons : Joseph Kasavubu, le fameux Patrice Lumumba auxquels se joindra Joseph Mobutu Sese Seko. Ils sont en plein dans cette bataille qui va les immortaliser, particulièrement Lumumba, avec beaucoup d’autres qui vont défier les belges qui n’entendent pas perdre leur pouvoir et surtout leurs privilèges et leurs intérêts. Le pays est transformé en un véritable champ de bataille où les indépendantistes affrontent les conservateurs belges  et leurs suppôts. Bientôt ça va commencer par mal tourner avec les Kantagais (Moïse Tschombé et Godefroid Mamongo). Et comme l’a dit Frantz Fanon : « En 1960, l’Afrique a la forme d’un pistolet dont le Congo est la gâchette ». 

En Afrique du Sud, les hommes de l’ANC (le Congrès National Africain) mènent la danse. Créé en 1912 pour combattre l’apartheid l’ANC est entré fort dans la lutte. Nelson Mandela est avec eux. Il s’active à combattre la ségrégation raciale sur tous les fronts. À l’instar de Toussaint Louverture qui était en guerre tantôt contre la France, tantôt contre l’Espagne, tantôt contre l’Angleterre, tantôt en accord avec eux pour obtenir la liberté des noirs, Nelson Mandela, tantôt s’approprie les revendications de la masse noire exploitée et humiliée (91 à 93% de la population). – Il incarne même la révolution puisqu’on le trouve à la tête de la lutte armée après l’interdiction de son mouvement en 1960, – tantôt il collabore avec les blancs selon les circonstances, toujours pour défendre les noirs. Mais il est d’abord un activiste. Arrêté en 1962 puis libéré, il est de nouveau arrêté puis condamné à perpétuité en 1964. De sa prison, il a continué à mener la lutte contre les Afrikaners, aves les hommes de l’ANC. 
Si l’Afrique du Sud s’est retirée de l’Union Sud Africaine, en 1961, et s’est transformée, par un référendum, en république indépendante, cela n’a pas mis fin pour autant à l’apartheid. Aussi la lutte s’est amplifiée avec l’arrestation et la condamnation de Mandela.

Sekou Toure
Nous devons vous rappeler que les hommes de l’Afrique du Sud ont toujours été un peuple très combatif. Leurs ancêtres sont sans doute le seul peuple noir le plus cité dans les manuels d’histoire de l’Afrique, à cause du préjugé des blancs. Mais force était de reconnaitre l’ardeur guerrière  des Zoulous parce qu’ils imposèrent de dures combats à l’armé britannique lorsqu’elle était à la conquête de l’Afrique du Sud. Originaires du Congo, les Zoulous s’implantèrent en Afrique du Sud où ils régnaient en maitre. Ces combattants étaient menés, à l’apogée de leur puissance, par un véritable génie militaire appelé le Shaka Zoulou. On rapporte qu’il pouvait aligner jusqu’à cent mille hommes de troupe. Avec son ardeur guerrière, il devait s’imposer comme une force incontournable et indomptable. 
Il ne se fait pas de doute que Mandela est de la race des Zoulous. Il n’a jamais lâché prise même quand il a été laissé tomber par des partisans et même par sa femme. Quand, après 1966, Balthazar Johannes Vorster et Peter Botha poursuivent la politique d’apartheid, Nelson Mandela, qui est toujours en contact avec les militants de l’ANC, donne ses instructions et communique sa nouvelle stratégie pour des attaques en bonne et due forme. Ainsi, en 1976 de graves émeutes secouent SOWETO et vont se reproduire jusqu’en 1985-1986 quand les émeutes antiapartheid font de nombreuses victimes. Le gouvernement déclare alors l’État d’urgence et fait déchainer la violence de la répression. Ce qui est condamné par plusieurs pays du globe.  


Winnie Mandela
En 1988, l’Afrique du Sud conclut un accord avec l’Angola et Cuba qui entraîne un cessez-le-feu en Namibie. En 1989, Frédérick De Klerk succède à Peter Botha à la tête du pays. Il est plutôt un modéré. En 1990, il met en œuvre une politique d’ouverture vers la majorité noire : Il légalise les organisations antiapartheid, il libère enfin (après 27 ans de réclusion) Nelson Mandela, qui est accueilli comme un héros national.

Botha entame alors des négociations directes avec l’ANC et abolit la ségrégation raciale dans les lieux publics. Une victoire totale pour les combattants de la liberté et de l’égalité. En 1991, les trois dernières lois régissant l’apartheid sont abolies.
Nelson Mandela, devenu, à sa sortie de prison Vice-président de l’ANC, est élu Président de l’ANC (1991-1997). Il change de stratégie. Au terme des négociations difficiles engagées en 1990, une constitution intérimaire est adoptée en novembre 1993 sous l’impulsion conjointe de Frédérick De Klerk et de Nelson Mandela. La même année ils reçoivent, ex aequo, le prix Nobel de la paix, pour saluer leur courage et leur engagement en faveur de la paix… 

En 1994, la première élection multiraciale est organisée à l’issue de laquelle Nelson Mandela est élu Président de la République (1994-1999) et choisit De Klerk comme son vice-président. Un gouvernement d’Unité nationale est formé, ce qui a permis à l’Afrique du Sud de retrouver sa place dans  le concert des nations. Deux années après une nouvelle constitution est votée (1996). Alors, De Klerk et le parti National quittent le gouvernement… 


F. de Klerk
Le processus de démocratisation entamée avec De Klerk s’est approfondi avec le gouvernement de Mandela et continue encore son chemin en Afrique du Sud avec les gouvernements successifs…Si la vision de Toussaint Louverture était d’obtenir  la liberté des Noirs, Nelson Mandela, lui, sa vision  était d’abolir la ségrégation raciale et de conduire aussi son peuple à la liberté et à l’égalité. Deux hommes d’Afrique traversés par les mêmes sentiments et hantés par un même rêve, une même vision. Même s’ils ont empruntés des chemins différents : Toussaint, la diplomatie surtout – Mandela la lutte armée d’abord. Mais tous les deux connaissaient le maniement des armes. En demandant à De Klerk de rejoindre son gouvernement, Mandela s’est révélé aussi un fin stratège et un grand diplomate. Mandela s’est même converti plus tard en supporteur de l’équipe de rugby des blancs, le « Springbok » dont il portait le maillot le 24 juin 1995 lors de la finale de la Coupe du Monde avec la Nouvelle Zélande. Il voulait ainsi montrer aux noirs comme aux blancs que la réconciliation est obligatoire. C’était un coup de maitre, à la surprise générale, d’un dirigeant de consensus qui a su gagner le cœur de la minorité blanche tout en étant adulé par la masse noire. Donc, que ce soit l’arme de la dialectique, de la stratégie ou de la diplomatie, que ce soit, la dialectique des armes, ils étaient bien armés. Tous les deux, ils ont mené le même combat, avec les mêmes armes, pour atteindre le même but. Cependant si Toussaint a connu la prison, comme Mandela, il n’a pas eu sa chance d’en sortir vivant pour terminer son œuvre. Heureusement, Dessalines, Christophe, Cappoix et les autres étaient là pour le faire à sa place…

Aujourd’hui, l’Afrique du Sud est devenue une synthèse de mondes en partage. La nation devient un lien de rencontre pour l’intelligentsia, nous dit l’historien camerounais Achille Mbembe. « Et l’Afrique du Sud est comme un lieu ou s’invente un futur pour le continent, un futur « afropolitain ». Tout cela grâce à Nelson Mandela du haut de ses 95 ans, même si le pays souffre, comme Haïti, d’une panne de l’imagination.

Tout compte fait, Nelson Mandela  l’icône mondiale de la réconciliation raciale, le Madiba du clan royal des Thembus, de la tribu des Xhosas, et le Premier des Africains -, s’est révélé le Toussaint Louverture des temps modernes. Raison de plus pour avoir une pensée spéciale pour lui dans nos prières.

Article soumis par Le Novateur.

Une adaptation de Hervé Gilbert, pour Haiti Connexion Network. Cet article peut-être reproduit  mais crédit doit être donné en plein comme indiqué ici

Thursday, July 4, 2013

GOOD MORNING AMERICA !

Par: Jean L. Théagène  jeanlt212@yahoo.com
Le 4 Juillet 1776, il y a quelque 237 ans, une déclaration solennelle était adoptée par le Congrès Continental réuni à Philadelphie. Rédigée par Thomas Jefferson, cette déclaration proclamait l’indépendance des treize colonies vis-à-vis de l’Angleterre, au nom des «  droits naturels ». Ainsi naquit la Fédération américaine avec un destin politique commun liant entre eux les Etats de l’Amérique du Nord. Et ce fut la Guerre de sécession (1861-1865) qui, à propos de la suppression de l’esclavage des noirs aux Etats-Unis opposa les Etats esclavagistes du Sud érigés en confédération  à Richmond aux Etats abolitionnistes du Nord, dits fédéraux. L’Histoire rapporte que ceux-ci triomphèrent après une longue lutte qui fit plus de 600.000 morts.
Au terme de fortunes diverses, ce grand pays de 9.364.000 kilomètres carrés sans les territoires extérieurs et d’une population  de plus de 260 millions d’habitants, a fini par s’imposer comme la plus grande puissance du monde. La disparition du bloc de l’Est confronté à des problèmes primaires de survie accrut à travers le monde l’influence américaine déjà très forte. A présent, les Etats-Unis n’ont en face d’eux que les tentatives timides de la Communauté Economique Européenne et la démarche claudicante de pays du Tiers-Monde dans un non-alignement qui ne peut être que suicidaire s’il va à l’encontre des contraintes du nouveau concept désigné sous le vocable d’interdépendance. Désormais, les Américains ne peuvent être contrariés dans leur projet d’hégémonie, en dépit des problèmes internes : diminution annoncée des soins de santé et autres avantages sociaux, chômage, drogue, criminalité, délinquance, ils parviennent à se maintenir au plus haut niveau des succès politiques, technologiques et économiques.
Cependant, ceci ne va pas sans quelques inconvénients majeurs pour cette immense nation qui est devenue la cible de tous les terroristes du monde. En dehors des installations militaires et autres structures américaines de l’extérieur, ces derniers portent leurs coups au cœur même de l’Amérique surprotégée. Dès lors, le talon d’Achille des USA apparaît dans toute sa faiblesse. Grande autant par sa culture multiforme que par sa puissance de feu et ses performances économiques, l’Amérique accuse des déficiences étonnantes, incompatibles avec  sa prestation générale. C’est que le nationalisme qui couve sous certaines formes de militantisme ne s’accommode pas toujours de certaines dérives ou bavures imposées à la culture de la résignation ou de la coexistence pacifique. En effet, les Tiers-mondistes ont fini par découvrir les mensonges de la démocratie en les comparant aux vertus  de l’égalitarisme  international.
La super-grande puissance que sont les Etats-Unis n’en finira pas de faire parler de sa générosité. C’est son rôle et son destin. Que de nations, petites ou grandes, ne reçoivent l’aide au développement de ce pays ! Générosité proverbiale mais parfois mesquinerie et vénalité de certains dirigeants de cette grande nation dont la population est devenue une mosaïque mondiale. Aux lendemains de la victoire des Alliés sur Adolphe Hitler, les Etats-Unis se sont découvert une vocation de gendarmes de la Planète. Et de cette date à nos jours, on peut compter sur les doigts de la main les rares pays où ils n’ont pas eu, pour une raison ou une autre, à intervenir. Sans y être invités, ils prennent position dans les conflits internes des peuples de la Terre, tuant les plus récalcitrants, les plus belliqueux et méprisant les plus dociles, les plus facilement apprivoisables. Ils créent de ce fait une situation ambigüe où le choix s’avère difficile quand il s’agit de s’investir sentimentalement dans la trajectoire de son  destin. Comme pour parodier l’autre :
« Il m’a fait trop de bien pour en dire du mal
   Il m’a fait trop de mal pour en dire du bien »
Toutefois, le drame Américain est plus profond que les jeux de mots des psychodrames cornéliens. Pays riche et chanceux, labouré par la force multiethnique qu’il abrite et   qui extrait de son sol les plus grandes richesses dont un peuple peut rêver, les Etats-Unis restent une Nation, malgré la juxtaposition géographique de ses solitudes ethniques et en dépit des soubresauts du racisme dans le fonctionnement des membres de la société Américaine, à l’opposé des nations Africaines toujours en butte aux tracasseries du tribalisme, des pays hispanophones ou lusophones qui tiennent en laisse leurs minorités ethniques, les USA ont su créer chez leurs minorités visibles les conditions de cette émotion supra-sensorielle qui les rend solidaires et cimente leurs élans quand il s’agit pour tous de défendre les idéaux de la Patrie. Ce sont là des arguments irréfragables auxquels on ne peut rien opposer.
Quoiqu’on puisse penser des USA, une réalité demeure : c’est le pays des contradictions. Et ce sont justement ces contradictions qui accélèrent la croissance de l’ensemble en permettant tant soit peu à chaque solitude de développer ses aptitudes de façon parallèle  et verticale. On aura beau dire : les Michael Jackson, les Tyson, les Oprah, les Jordan, les Magic Johnson, et j’en passe, et des meilleurs, ne sauraient atteindre les sommets de leur art et de leurs talents dans un milieu autre que les USA. On comprend dès lors qu’entre autres ethnies, l’importante minorité noire se batte extérieurement avec autant d’enthousiasme pour un pays où les blancs la traitent avec tant de morgue, de hauteur et de racisme. C’est là un paramètre difficilement compréhensible que le rêve du Dr King sacrifié sur l’autel du racisme aura fini peut-être par estomper. « Chaque Nation porte en elle-même les germes de sa puissance et de sa dégénérescence ».Ce mot de Montesquieu tend de plus en plus à s’éloigner des rives du Potomac. Au contraire, l’administration américaine enregistre des victoires à droite comme à gauche. Le bloc Soviétique  s’est désagrégé au profit du G7. Et, n’étaient la résistance de Cuba et les réticences de la Chine Populaire, la victoire américaine serait totale.
Malheureusement, tant qu’il y aura, des personnages à exacerber les instincts de domination des grandes puissances, à apprécier leur beurre sur le dos des petites nations, il y aura toujours des désespérés, des kamikazes Moyens-Orientaux pour rappeler aux puissants qu’ils ne peuvent pas se permettre de juger les conflits qui interviennent dans quelques coins de la Planète à la seule aune de leurs intérêts et de leurs propensions anthropo-sentimentales. Dès lors, il n’est pas question de mettre bas les armes devant les promoteurs de la violence. Mais il n’est pas question non plus de substituer au terrorisme individuel ou groupusculaire un terrorisme systématique d’Etat. Et c’est là une stratégie boiteuse à laquelle les grandes démocraties devraient se garder de souscrire pour ne pas réveiller la bête qui sommeille dans chaque être humain.
En ce 4 Juillet 2013, notre vœu le plus cher est que cet immense pays, berceau d’une des plus généreuses constitutions que l’homme se fût donnée, réservoir de compétences et surtout point de chute de l’immigration mondiale continue à jouer son véritable rôle dans le leadership planétaire. Qu’il ne se laisse pas prendre dans le jeu scabreux des leaders sans dimension prêts à sacrifier une position de prépondérance collective à quelques mièvres prestations individuelles. Si l’histoire au quotidien ovationne les électoralistes, l’histoire intemporelle rabaisse toujours la faune politique sans éclat à des proportions d’insignifiance. Ce qui manque à ce pays pour planer définitivement sur ces sommets non atteints, c’est l’humanisation pure et simple d’attitudes mêmes dictées par l’intérêt. « Omnia vincit amor » ! L’amour triomphe de tout : de l’arrogance, de l’inhumanité, de la mesquinerie, de la vénalité.
Good Morning America !...La voix des Petits s’élève aujourd’hui pour te dire que désormais ton succès est lié à ton maintien sur la voie lumineuse  de la solidarité dans la paix et à la remontée fulgurante de l’humanisme de tes fondateurs et de leurs succès.
                                                       Miami, le 3 Juillet 2013
                                                        Dr Jean L. Théagène