Friday, June 21, 2013

SOS d'Ottawa pour l'hôpital Saint-Anto​ine


Salut les copains,
par:Eddy Cavé eddycave@hotmail.com
Donnant suite à une demande de Conceptia Pamphile qui, de concert avec la directrice médicale Lise-Marie Déjean, dont elle est la directrice adjointe,  veut célébrer avec éclat les 90 ans de l'Hôpital Saint-Antoine le 6 juillet prochain, j'ai commencé à rédiger un court texte qui doit paraître à cette date. Je leur ai toutefois proposé le projet de plus grande envergure d'un vrai livre qui pourrait avoir un titre du genre : L'hôpital de Jérémie, son histoire, ses visages, ses problèmes.


Je leur ai suggéré de désigner Année de l'hôpital de Jérémie la période de 12 mois commençant le 6 juillet 2013 et d'organiser pendant toute l'année des activités de collecte de fonds, de sensibilisation de l'opinion sur les questions de santé, de promotion d'un mode de vie sain, de mobilisation des ressources humaines et financières susceptibles de faire de cet hôpital un bien propre des Grand'Anselais. Nous ne pouvons pas laisser l'hôpital où nous sommes nés ou qui nous a vus naître à la charge de l'État qui, de toute façon, n'en a cure. C'est dans cet esprit que j'ai entrepris ces derniers jours l'initiative de constituer un noyau dur à partir duquel des Grand'Anselais qui ont fait la preuve de leur attachement à leur coin de pays pourront  contribuer au tournant que notre hôpital est en train de prendre avec sa nouvelle administration.

Pour l'instant, je vois ce livre comme un collectif dont je dirigerais la publication. Il comporterait un premier  texte rédigé par moi-même;  la contribution des divers auteurs disposés à participer au projet; une section de photographies illustrant l’histoire de l'institution; un chapitre de courts témoignages et anecdotiques d'anciens patients, membres du personnel ou de tiers ayant quelque chose d'intéressant ou d'utile à dire sur le sujet.

Étant donné qu'il n'y a aucun budget prévu à cette fin, le projet devra s'autofinancer. J'envisage pour cela une stratégie en quatre volets :
i)  la recherche de commanditaires qui recevront en contrepartie un encart publicitaire (carte d'affaires, demi-page, page complète ou une partie de la couverture arrière selon le montant versé). Naturellement, on ne mettra pas deux concurrents en présence et nous ne ferons la publicité d'aucun produit réputé nocif pour la santé (bière, rhum, cigarette, etc.)

ii) la recherche de partenaires (organismes privés, publics, internationaux; une banque, une compagnie de transport, de transfert de fonds, de téléphone, etc.);

iii) les sollicitations individuelles (il y aura une liste des donateurs ayant versé un minimum de 50 $ ou de 100 $ par exemple).

iv) des souscriptions avant-publication pour des exemplaires de luxe, qui seront numérotés.

L'idée est d'avoir tout de suite les fonds nécessaires pour commencer à engager et à mettre en branle les sous-traitants (concepteurs, graphistes, infographes, imprimeurs).

J'attends une procuration en bonne et due forme des dirigeants de l'Hôpital pour me mettre au travail. Dans l'intervalle,  je lance cette bouteille à la mer en sollicitant de vous des textes, des images et/ou la promesse d'une contribution financière.

Je tiens  précise que la présente note est un simple départ et qu'elle se veut très inclusive. Sauf qu'il faut commencer quelque part. Je souhaite créer en cours de rote une impulsion telle que tout le monde voudra sauter dans le train en marche et qu'arrivés à la destination finale, il ne restera plus un seul siège vide.

Merci de communiquer ce message aux éventuels collaborateurs et supporteurs que je n'ai pas encore dans mon carnet d'adresses. Je pense notamment à  mes amis Jean-Robert Charlot, Jean-Claude Tabuteau, Frantz Bazile, André Louis, Jean-Claude Bourdeau, Serge Bontemps, Jean-Claude Jacob, Yolaine Azor, Marie-Claude Saint-Jean, Dougé Barthelmy et aux autres membres de l'Association des médecins haïtiens de l’étranger qui, j'en suis certain, apporteront une participation intégrale au projet.

À bientôt donc,

Eddy

 


Monday, April 8, 2013

HAITI CONNEXION CULTURE: Les Haïtiens et Le Salon du livre de Montréal

HAITI CONNEXION CULTURE: Les Haïtiens et Le Salon du livre de Montréal:
Dany Laferrière , l’auteur des 21 ouvrages, a ébloui  les téléspectateurs  par des citations, tirées de chaque livre mentionné, accompagnées de commentaires sur leur auteur  lors d’une émission de télé: «. C’est la minute du Quiz : «On lit quoi avec Dany» :
Doté d’une mémoire phénoménale, d’une simplicité désarmante, il a sa façon à lui d’expliquer la subtilité du rien, de l’invisible qui échappe au commun des mortels. A chaque fois qu’il ouvre la bouche, il surprend par des réponses étonnantes et intelligentes qui dépassent l’entendement.

Un reportage de Max Dorismond ,vous ne serez pas déçu.
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Tuesday, March 26, 2013

Président Obama rencontre la reine de Saba en Israël...


Président Obama rencontre la reine de Saba en Israël...
Yityish Aynaw, première Noire à être
 élue Miss de beauté de l'Etat Juif .
Une invité très spéciale s'est distinguée parmi les 120 invités au cocktail offert le jeudi soir par le président israélien Shimon Peres pour le président américain Barack Obama, à Jérusalem. Avec ses 1,82 m de hauteur, Miss Israël 2013, Aynaw Yityish, ou tout simplement Titi, a reçu des éloges particuliers de Obama, qui a insisté pour qu'on l'invite à la fête. Titi est la première Noire à être élue Reine au concours de Miss de beauté de l'Etat juif en 63 ans de concours.

Elle a été introduite à Obama par le président Shimon Peres:
- C'est notre reine (beauté). La tradition juive parle d'une reine qui venait d'Ethiopie et qui est notre reine de Saba moderne - a dit le président israélien.

- Tu es vraiment belle - a déclaré M. Obama. - Michelle est de haute taille aussi a plaisanté Obama en se référant à la première dame Michelle Obama, qui est également très haute.

Titi, 22 ans, est née à Aldeira, une région pauvre d'Ethiopie et a immigré à 12 ans en Israël. Son histoire de la lutte - contre la pauvreté et les préjugés concorde en résonance avec le représentant de la Maison Blanche. Elle répète, dans diverses interviews, qu'elle a été inspirée par la trajectoire du président Obama.

- J'ai été très inspirée par celui-ci et nous avons beaucoup en commun. J'ai aussi été élevé par mes grands-parents et j'ai toujours eu à me battre, malgré les difficultés et les obstacles contre l'adversité , par exemple, contre d'autres belles jeunes filles lors du concours à la chaîne de télévision en Israël. J’avais 10 ans, j'étais une jeune fille qui marchait encore pieds nus en Ethiopie. Je n'ai jamais rêvé , comme aujourd'hui de connaître l'homme le plus puissant du monde.
 
Voir la photo ci-jointe pour découvrir la beauté héllénique. Je comprends le roi Salomon, dans son choix. Il est de ces beautés qu'on rencontre seulement une fois par siècle. La Reine de Sabba s'est ressucitée. Même Obama est tombé dans les panneaux.
 
 

Saturday, March 23, 2013

Alexandre Dumas – Jérémie - Sous le soleil de la Floride

Alexandre Dumas – Jérémie - Sous le soleil de la Floride
par :Max Dorismond mx20005@yahoo.ca
Cette trilogie de titres suffisait à enflammer les cœurs et les esprits de cette jeunesse haïtienne nostalgique sous le chaud soleil du printemps de Palm Coast en Floride. Rien ne manquait, à part quelques cocotiers et des mangues juteuses d'Haïti. Le soleil ne se faisait pas prier, la chaleur excite. Les yachts et les voiliers démâtés dans la rade écoulaient paresseusement le temps aux caprices de l'onde. L'alcool coulait à flot, le rhum barbancourt avait droit de cité. Les filles étaient belles à croquer sous leur jupe moulante à damner un saint. Leur déhanchement s'harmonisait avec la lenteur des vaguelettes qui viennent mourir sur la plage non loin de la maison hôte en ce jour de grâce. Les garçons étaient aux anges et jouaient au paon de la bassecour, exposaient leur biceps et faisaient rugir les cylindrées de leurs voitures sports rutilantes, derniers modèles. Il y avait de la passion dans l'air.
Cliquez sur une photo pour l'aggrandir et presser la flêche retour pour retourner dans le texte.
 
 

C'était ça, l'ambiance Des Amis de la place Dumas de Jérémie  , concoctée par les nostalgiques  Garry Florestal et Alou Appolon  . Pour égayer ce moment de rêve, ils ont fait appelle à une coqueluche jérémienne, leur chanteur fétiche Parnel Clédanor, mieux connu sous le pseudonyme de Malou. Ils l'ont fait venir de New-York pour la circonstance. De sa voix sirupeuse, rappelant celle d'Elvis Presley ou de Frank Sinatra, Malou, en duo avec un karaoké ou quelques rares guitaristes de passage, a entraîné les invités vers des sommets insoupçonnés. Son talent leur a permis de s'évader dans des excursions exotiques où la mélancolie a été détrônée, la tristesse désarçonnée. Dans les quatre langues, français, anglais, espagnole et créole, Malou enclenchaient tubes après tubes autour de la piscine des Appolon.



Le sentiment privilégié de se sentir à bord de son propre yacht ... Max Dorismond naviguait à proximité des côtes


   

Malou est un chansonnier surdoué. Les structures musicales de ses poèmes sont d'une inventivité efficace chargée de rythme et de tendresse. On écoute ses premières chansons les yeux embués et les secondes, un peu éberlué, la tête dans les nuages, à la recherche d'un premier amour perdu, d'un premier rêve laissé sur le contrefort du Versailles Night-club, là-bas à Jérémie. A l'entendre dans la chanson éponyme, «A Versailles ce soir», on ne cesse de retourner à ce rendez-vous manqué d'un amour imaginaire pour un premier slow. Des voisins américains de la zone contigüe, attirés par la voix suave de ce troubadour exotique, s'approchèrent des clôtures. On leur servit une rasade de rhum en plus de quelques croustillants griots entre deux bananes pesées.
  

Ce fut l'apothéose….Sapoti bon nan bouch blan. Les convives étaient à leur aise. Les éclats de rires fusaient en cascade. En fermant les yeux, on se croirait vraiment sur la Place Dumas. Il n'en fallait pas plus pour drainer tous les Jérémiens de partout des États-Unis et du Canada durant les trois jours qu'a duré cette agape. Ce fut l'occasion de rencontres de plusieurs amis de la diaspora éparpillés aux quatre coins de l'Amérique du nord. Les souvenirs de quartiers, d'école, de football, des tours de la Place étaient énumérés et ressassés par ceux que le temps et l'espace avaient séparés. Toutes les femmes étaient belles. Certaines d'entre-elles avaient bien traversé le temps. Sous un maquillage savant elles respirent le bonheur de leur jeunesse évaporée dans la brume floridienne. Pour une partie des hommes, les moins jeunes, le voyage a été effectué à l'envers du rêve : Quelques cheveux blancs épars et en bataille, la tête dénudée comme le dos d'une guitare, le ventre rond ou gondolé nous offrent en projection le calendrier de leur parcours dans le temps. Un peu mal à l'aise dans ce bain de jouvence, ils ont perdu de leur superbe. Faut comprendre qu'à vingt ans le jeune homme se découvre et pavoise; après quarante ans il se recouvre, se voile et se dérobe.

Le menu du terroir était à l'honneur : Acra croustillant, lame véritable craquante, piskette, comparett, pain patate, poisson frit, griot, cassave…. Tous les parfums culinaires d'Haïti y prêtaient leur essence pour le plaisir des sens.


Gérard Phillipe (à droite) vient de nous quitter (Paix à son âme)
Cliquez sur la photo pour l'agrandir

Sous la houlette de l'animateur Georges Laforêt, les convives avaient retrouvé le style bon enfant des kermesses Jérémiennes. Des jeux de société y étaient admis, dominos, cartes…blagues, etc. Plusieurs rivalisaient d'adresse sous les yeux coquins des filles qui se déhanchaient autour de la piscine intérieure. Herve Gilbert de Haiti Connexion Network était de la partie pour croquer sur le vif cet épisode du printemps floridien très prometteur qui risque d'être réitéré l'année prochaine à la demande des convives. Les vidéos et les diapos sont disponibles en guise de souvenirs de ce moment de répit volé au flanc du temps.