This magazine delivers in-depth coverage of Haiti, Caribbean and global affairs, as well as science and political developments. As an extension of Haïti Connexion Culture, it embraces a multilingual, transcultural, and trans-Caribbean perspective.
Multilingual and Transcaraibbean.
La maitresse du sénateur Evalière Beauplan épinglée dans une affaire de vol et de détournement de fonds au Consulat de la République d'Haïti à Orlando.
Les communautés haïtiennes du centre de la Floride souffrent péniblement pour avoir accès aux différents services au consulat haïtien d'Orlando. Parmi les services disponibles au sein de cette institution il parait que le service d'extrait des archives ne fonctionne plus, car des citoyens viennent quotidiennement au consulat en vue de réclamer leur extrait pour des services qui l'exigent; mais sans succès. Hier, c'était un moment de choc pour l'institution avec un client qui criait au scandale en disant devant d'autres clients Enough is Enough! NOU MÈT REMÈT MWEN LAJAN' M PASKE MWEN MACHE ISIT LA TROP. D'après ses dires, il serait en attente du document au prix de $100 us depuis plus de 5 mois. Quel est le vrai problème?
D'après certains employés du consulat qui voulaient rester dans l'anonymat, ce n'est pas pour la première fois que cette terrible situation arrive au sein de l'institution; elle est monnaie courante et le problème est crucial. Selon l'un des responsables du service, la direction des archives en Haïti ne veut plus produire de documents légaux pour cette institution qui devrait payer plus de $ 15,000 us aux archives Nationales, un montant non-payé accumulé pour les services rendus au Consulat. Qui doit résoudre ce problème?
Bernadette Tulmé, la mère de deux enfants du sénateur Evalière Beauplan, est Consul-responsable des Archives depuis des années au Consulat n'est pas en mesure de faire jaillir la lumière pour trouver un moyen pour débloquer cette mauvaise situation à Orlando. Entretemps, les communautés revendiquent leur droit dans des émissions de libre tribune au centre de la Floride. Natalie Fourkand, le chef de poste n'est pas joignable au téléphone pour d'autres informations à ce sujet brulant, qui peut être assimilé à un détournement de fonds ou de vol.
A travers des émissions de grande écoute en Haïti, des journalistes donnaient des informations en ce qui concerne le mauvais fonctionnement de cette institution, mais rien n'est fait pour remédier à la situation. D'après cette même source, l'administration ne peut pas payer le loyer du Consulat depuis environ quatre mois, sans compter des employés qui ne reçoivent pas leur salaire depuis plus de 8 mois. Finalement, le Ministère des affaires étrangères et des Cultes doit rapidement dépecher une mission pour un audit sérieux au niveau du Consulat, afin de rendre fonctionnel cette institution qui devrait être capable de représenter valablement l'Etat Haïtien dans la zone.
Combattons le Choléra dans les zones affectées par Matthew... Fighting against Cholera in areas affected by Hurricane Matthew
L'accès à l'eau Potable est un droit sacré
Une délégation de la Fondation Dr Louis G. Lamothe, conduite par l'ancien Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe, s'est rendue le mardi 25 Octobre dans le département de la Grand'Anse pour continuer à manifester sa solidarité avec les habitants de cette région durement affectés suite au passage de l'ouragan Matthew sur le pays.
Cette délégation qui était composée aussi de Mme Stéphanie Balmir Villedroin, de personnalités du milieu médiatique telles Valério Saint-Louis de Télé Image, John Fritz Moreau de Junot 7 et de Amy Brown de Bobby Bones Show, s'est fait accompagner durant son passage par les Maires de Jérémie, M. Claude Harry Milord, et des Abricots, M. Jean Ricaldo Louis. La FLGL avait notamment pour mission de permettre aux populations victimes d'avoir accès à un filtre d'eau afin de les protéger contre les maladies hydro fécales, en particulier le Choléra.
L'ancien Premier ministre Lamothe, visiblement touché par l'ampleur de la catastrophe et la détresse des familles sinistrées, a procédé personnellement à Anse du Clerc à une démonstration au profit des bénéficiaires sur la façon d'utiliser les filtres d'eau pour combattre le choléra. La délégation a été chaleureusement accueillie à Anse du Clerc par le Révérend Père Joachin Samedi.
La Fondation Dr Louis G. Lamothe renouvelle sa ferme disposition solidaire à accompagner les victimes de Matthew tout en respectant leur droit. Par : Roseanne Auguste
Geste symbolique de solidarité avec les victimes de Matthew à Panyol
Un bateau neerlandais chargé d'aide humanitaire fait demi tour : trop de monde, pas assesz de mesure de sécurité et aucune organisation pour distribuer l'aide.
Un peuple abandonné à lui-même. Aucune organisation civile. Aucun plan d'urgence. Et les malheureux de l'arrière-pays, quel est leur sort? Qui s'occupe d'eux? Un bateau neerlandais est arrivé au port. Les matelots effrayés face à ce déferlement humain sur le quai, ne prennent aucune chance. De crainte de se faire manger tout cru, par le peuple affamé, ils rebroussent chemin. Comme c’était noir de monde, ils croyaient accoster en enfer. Ils ont vu des cannibales partout.
Un bateau chargé d`aide fait demi-tour par crainte de se faire manger tout cru...
Le bateau a fait demi-tour en raison de cette cohue qui se précipitait.
Toutefois, au delà de ce chaos, je suis sûr que les dirigeants du pays ont un plan bien arrêté: créer une pagaille nationale pour effrayer l'international qui appréhende à tout moment un déferlement de réfugiés de la mer. Pour contrecarrer tout cela, ce dernier enverra de l'argent et des biens. Voilà ! Le rêve des « grands mangeurs » s’est concrétisé.
Oui, c’est fait
MD
Après le passage de l’ouragan Matthew dans Le Sud d'Haïti, plusieurs pays du monde ont exprimé, en paroles, leurs sympathies et manifesté, en actes, leur soutien à Haïti. Nous dressons une liste, non exhaustive, de ces pays qui participent à l’assistance humanitaire. Dans ce désordre planifié, grand-anselais, faîtes preuve de vigilance car, les prédateurs nationaux n’ont cure de votre bien-être. Tous ces dons peuvent s’envoler en fumée pour être vendus de l’autre côté de la frontière. Soyez prêts à demander des comptes. Suivez la liste ci-dessous des yeux. Ne vous laissez pas endormir par les sirènes de Jéricho. Prenez-vous en mains.
1. Le Venezuela
Une cargaison de 20 tonnes de produits alimentaires et d’équipements, à bord de deux avions, qui consistent en eau, draps, couvertures, tentes, ponchos et médicaments. Le Venezuela a donc été, selon les annonces, le premier pays à se manifester.
2. La Colombie
Un bateau, équipé d’un hélicoptère, qui restera au pays pendant un mois pour faciliter le transport des équipements et autre matériel vers les zones difficiles d’accès et distribuer de l’eau et autres traitements.
3. Les USA
Neuf hélicoptères militaires vers Haïti pour les opérations de secours, un porte-avions et deux autres navires pour des interventions. L’agence américaine pour le développement international (Usaid) a promis un montant d’un million de dollars américains comme aide humanitaire qui servira à distribuer des bons et des rations alimentaires, des transferts de fonds et des repas dans les abris d’évacuation. L’Usaid a aussi fourni une enveloppe de 500 mille dollars américains à des partenaires internationaux en Haïti en vue d’apporter un soutien logistique et de distribuer des fournitures de secours, y compris l’eau potable, des trousses d’hygiène, du matériel d’abri d’urgence, des couvertures et des articles ménagers.
4. Le Canada
Une cargaison de 67 tonnes d’articles d’urgence comprenant des bâches, trousses d’outils pour les abris, articles de cuisine, trousses d’hygiène et contenants pour eau potable). De plus, le gouvernement canadien a promis une enveloppe de 4,08 millions de dollars à Haïti.
5. La France
Envoi de 30 sapeurs sauveteurs de la sécurité civile français, puis de deux avions transportant une seconde équipe de 30 agents de la sécurité civile et 94 tonnes d’aide humanitaire, dont 2 stations de potabilisation, 6 unités d’assainissement, du matériel de première urgence, des médicaments et des kits contre le choléra. La France annonce également l’octroi d’une aide supplémentaire en espèces estimée à 150.000 euros.
6. L’Espagne
L’Espagne a promis à la Protection civile haïtienne un chargement contenant du matériel d’abri, de potabilisation et de stockage d’eau pour un coût total estimé à 150.000. Il a également euros a annoncé qu’il travaillera à la réparation des infrastructures d’eau que devra réaliser la DINEPA.
7. Cuba
Expédition de 38 professionnels de la santé, parmi eux trois médecins spécialistes, dix diplômés en hygiène et épidémiologie et dix techniciens de contrôle de vecteurs spécialistes en hygiène et épidémiologie. Cette brigade vient renforcer une équipe de 600 collaborateurs médicaux cubains qui fournissaient déjà leur service en Haïti.
8. Le Honduras
Une cargaison transportant de l’eau, de la nourriture sèche, des vêtements et des médicaments. Le Honduras propose aussi son expertise en reforestation de concert avec l’université de Recherche du Honduras. Des médicaments seront livrés au ministère de la Santé publique et d’autres produits seront disponibles pour l’agriculture.
9. La République Dominicaine
Un convoi de plusieurs centaines de véhicules contenant 25 000 au total rations alimentaires reparties en 600 000 bananes, 36 000 kilos de patates, 25 000 livres de fromage, 55 000 livres de poulet et 95 000 livres de riz, 30 000 unités de saucisses, 35 000 boîtes de pica, 3 000 boîtes de soda, 30 000 paquets de jus, 15 000 rations alimentaires et d'autres nécessités de base. De plus, la République voisine fait un don de 1 800 moustiquaires, 1000 matelas et 2000 feuilles de tôle, des matériels pour la réparation des maisons saccagées par l’ouragan, 36 000 plaques de zinc et 12 000.
10. L’Union Européenne
Déblocage d’une enveloppe de 255 mille euros.
Source: Credit photo: Page Facebook Ambassade des États-Unis, Port-au-Prince (Haïti)
La saga du plus célèbre chef kidnappeur de l’histoire nationale Clifford Brand s’est terminée avec un verdict exemplaire du juge Joseph Jeudilien Fanfan qui n’a pas mordu à l’hameçon de la stratégie des avocats, de l’ancien vendeur de voitures, qui présentaient leur client comme un malade mentale qui méritait plutôt de se faire traiter dans un centre spécialisé au lieu d’être condamné à une lourde peine de prison.
Le juge a donc condamné au nom de la république Clifford Brand et Ricot Pierval à une peine de 18 ans de travaux forcés et un autre complice Carlo Bendel Saint-Fort à 19 ans de réclusion. D’un autre côté, les accusés Sawadyenne Jean, Carline Richema et Evens Larrieux ont été renvoyés hors des liens de la détention pour absence de preuve de leur participation présumée dans les activités de kidnapping de Clifford Brandt et de ses complices maintenant officiellement des criminels condamnés.
Nous rappelons que Clifford Brandt et ses complices ont été jugés sous l'accusation d'avoir enlevé le 16 Octobre 2012 Nicolas et Coralie Moscoso fils et fille d'un important homme d'affaire de la place qui a avait, d'après des informations en circulation à l'époque, reçu l'aide d'une certaine ambassade pour forcer le pouvoir Martelly à livrer Clifford Brand qui était d'après certaines sources un protégé du régime des bandits légaux.
Juge Joseph Jeudilien Fanfan
En dépit des lacunes dans l’ensemble du processus ayant abouti à la condamnation de Clifford Brandt nous devons applaudir le courage du Juge Fanfan car c’est l’un des rares cas ou l’un des membres de l’Elite et surtout mulâtre a été condamné par la justice criminelle haïtienne. Ceci est quand même un pas petit soit-il dans la quête contre l’impunité dans ce pays pourri jusqu’à l’os a déclaré une victime du phénomène de kidnapping qui a voulu conservé l’anonymat.
Aux dernieres nouvelles, le condamné Clifford Brandt promet de faire appel du verdict en ne disant qu'aucune preuve convaincante n'a été présentée au tribunal.
Le président américain n'a pas eu droit à un tapis rouge à sa
descente de l'avion. Un couac diplomatique qui a provoqué des tensions.
Ce week-end, la pression était au plus haut à
Hangzhou, dans l'est de la Chine. Le pays a accueilli le G20, le plus important
et prestigieux sommet international jamais organisé par Pékin. Mais le stress
diplomatique a viré à l'incident protocolaire entre les Etats-Unis et la Chine.
Surtout qu'il s'agit de la dernière visite internationale de Barack Obama en
tant que président américain.
"Red carpet gate"
Avant le début du sommet du G20, l'avion
présidentiel Air Force One a atterri à Hangzhou samedi 3 septembre à 14h18.
Barack Obama était accueilli par la garde d'honneur chinoise. Sauf que le
président américain n'a pas eu droit au traditionnel tapis rouge à sa descente
de l'avion - ce qu'ont eu les autres chefs d'Etat.
Pis, Barack Obama a dû emprunter la porte basse
et l'escalier court de l'avion, utilisés normalement uniquement lors des
arrivées dans des pays à risques. Une erreur de protocole qualifiée de
"red carpet gate" ("scandale du tapis rouge") par la
presse, et révélatrice des frictions entre les Etats-Unis et la Chine.
Toutefois, selon le quotidien hongkongais "South China Morning Post",
la faute incomberait aux Américains qui avaient exigé à l'aéroport un opérateur d'escalier mobile parlant anglais pour comprendre les consignes des agents
américains. Sauf qu'aucun opérateur bilingue n'aurait pu être déniché à temps.Du coup, les responsables américains de la sécurité auraient préféré se passer
des services chinois. Cela reste à démontrer...
Un officiel chinois crie au visage d'une attachée de Presse de la Maison Blanche
"Vous êtes en Chine, c'est notre aéroport"
Ce
n'est pas tout. A sa descente, la délégation américaine a été traitée de
manière "brutale" selon le journaliste Mark Landler du "New York Times",
membre de la délégation.
Un
officiel chinois a ainsi fait des remontrances à la conseillère à la sécurité
nationale des Etats-Unis, Susan Rice, qui voulait rejoindre le président en
passant sous le cordon qui délimitait l'espace réservé pour le passage de
Barack Obama.
Juste
avant, le même agent chinois avait empêché la presse américaine d'attendre la
descente du président américain de l'avion sous l'une des ailes du Boeing 747.
Une responsable presse de la Maison Blanche était alors intervenue, signifiant
à l'agent qu'il s'agissait d'un avion américain et du président des Etats-Unis.
Son interlocuteur chinois a aussitôt répliqué en hurlant en anglais :
"Ici, c'est chez nous! C'est notre aéroport!".
Après cet échange de propos peu amènes,
l'agence de renseignement du Pentagone, la Defense Intelligence Agency (DIA), a
publié sur Twitter :
"La grande classe, la Chine, comme toujours."
Un message promptement supprimé, et la DIA s'est
"excusée".
"Pas un hasard"
Les "surprises" ont continué après
l'aéroport, raconte Mark Landler, accompagnant la délégation américaine pour le
"New York Times" :
"Les conseillers de la Maison Blanche, les agents du
protocole et les agents des services secrets ont entamé une série d'engueulades
sur la façon dont les agents américains devaient pénétrer dans le bâtiment [à
West Lake State House] avant l'arrivée de M. Obama [et sa rencontre avec le
président chinois Xi Jinping. On a même craint que la confrontation ne devienne
physique."
Lors de sa conférence de presse, Barack Obama a
recadré les autorités chinoises, rappelant qu'"il est important que la
presse ait accès au travail que nous sommes en train de faire, qu'elle ait la
possibilité de poser des questions".
Le président américain a toutefois tenté
d'apaiser les choses, convenant que "l'empreinte sécuritaire" de ses
déplacements peut parfois déconcerter. "Nous avons beaucoup d'avions,
d'hélicoptères, de voitures, de personnel…", a-t-il expliqué, avant de
chercher à rassurer sur la bonne santé des relations des Etats-Unis avec la
Chine.
"Je ne donne pas trop d'importance" à ces tensions,
a-t-il tranché.
Reste que l'ancien ambassadeur du Mexique en
Chine, Jorge Guajardo, a estimé dans le "Guardian" que la
mauvaise réception de la délégation américaine par les autorités chinoises
n'était pas un hasard.
"Ces choses-là ne se produisent pas par erreur, pas avec les
Chinois", a-t-il taclé.
Dans le "Wall Street Journal",
l'expert de la Chine Bill
Bishop confirme que l'accueil de Barack Obama était
étrangement léger, et que c'était sûrement délibéré "pour faire paraître
les Américains diminués et faibles". "Cela ressemble à un snobisme
[du tapis rouge] pour appuyer l'idée locale : 'Regardez, nous pouvons faire que
le président américain sorte de son avion par la petite porte'",
ajoute-t-il.
Sœur Isabel Sola Matas assassinée le 2 septembre 2016 en Haïti
Par: Herve Gilbert
La religieuse espagnole Isabel Sola Matas, 51 ans, est
morte assassinée dans un “hold-up” (braquage) à Port-au-Prince, tout près de l’emplacement de la cathédrale de
Port-au-Prince, Haïti, le vendredi 2 septembre 2016. La victime appartenait à la congrégation
religieuse de Jésus et de Marie, une organisation fonctionnant en Haïti depuis 1997.
À noter aussi
que cette organisation caritative, dont le siège social est à Rome, est
aussi présente dans 13 autres
provinces de l’Amérique latine ainsi que
dans 28 autres pays à travers le monde.
Cette missionnaire originaire d'Espagne, qui a consacré sa vie à aider les pauvres en
Haïti, a été tuée, selon les premières
constatations, par balle dans la capitale haïtienne par deux hommes circulant à
moto. Un autre passager, une femme haïtienne, se trouvant dans la même voiture
au moment du meurtre a, quant à elle, reçu deux projectiles. Elle a
été transportée elle aussi à l’hôpital, mais on ne sait rien de son état
de santé jusqu’à présent.
Le corps de Sœur Sola gisant dans une mare de sang aprés avoir été abattue en pleine rue au volant de sa voiture.
Ce assassinat a causé une grande tristesse.
À l’église Sacré-Cœur
de Turgeau, le révérend père Hans
Alexandre, lors d’une déclaration à la presse,
décrit Sœur Sola comme une «servante infatigable» de Dieu
qui a notamment aidé à construire plusieurs
maisons. Elle travaillait comme
infirmière, nourrissait les affamés et avait créé un atelier de
fabrication de prothèses pour les handicapés
et autres amputés après
le tremblement de terre dévastateur de 2010 en Haïti.
«La perte est
immense… On n’a pas tué seulement une personne, ils ont tué les espoirs de
beaucoup de gens", a ajouté le
père Alexandre…»
Le prélat a
aussi souligné que Sœur Sola l’avait hébergé ainsi que quatre autres prêtres dans sa maison de deux étages pendant plus d’un an, après
l’effondrement de l’ église et le
presbytère de sa congrégation durant cette même catastrophe : « Elle a permis aussi de collecter des dizaines de milliers de dollars pour
construire une école professionnelle
dans ma paroisse où les Haïtiens peuvent maintenant tout apprendre, comme par
exemple: la restauration des câblages électriques, la musique etc… » .
Une femme qui
se trouvait au rez-de-chaussée de la maison de Sœur Sola s’est effondrée de
tout son poids en apprenant la nouvelle de l’assassinat. Dans sa détresse
et sa colère, elle s’est exclamée : « Quel
pays! Elle a beaucoup fait pour les
gens d’ici et voilà ce qui lui est arrivé…» Cette femme, du nom de
Suzie Mathieu se recouvre le visage de ses mains et se met à rouler par terre…
Isabel Sola Matas posant avec les enfants d'Haïti
Derrière la grille métallique de la maison de la
religieuse Sola, un homme échevelé avec
des vêtements en lambeaux, les yeux
tournés vers le sol se met lui aussi à
crier : « Elle était la personne qui
prenait soin des gens comme moi.
« Elle me donnait de la
nourriture et plusieurs autres choses, aujourd’hui, je suis très triste.»«dit-il».
À l’issue de la messe de ce dimanche 4 septembre au
Vatican dans laquelle Mère Teresa de Calcutta a été canonisée, le pape François
a dirigé des prières pour Sœur Isabel Sola Matas assassinée la semaine dernière
en Haïti.
Une fois de plus, nous condamnons fermement ces
atrocités qui ternissent l’image d’Haïti. Nos pensées vont à la congrégation de Jésus et de Marie qui a perdu une religieuse de grand cœur en la personne
de Sœur Sola et à l’autre victime qui l’accompagnait et à qui
nous souhaitons un prompt rétablissement. Qui seront les autres victimes dans
les prochains jours ? L’enquête se « poursuivra »certainement
comme à l’ordinaire… Et les impunis continueront leurs actes criminels…
Jean Bertrand Aristide campaign in the streets with Maryse Narcisse
Former Haitian President Jean-Bertrand Aristide made a rare public appearance on the streets of Haiti Monday, hailing streets merchants, greeting hotel workers and calling on Haitians to help him bring dignity back to the country.
Thousands of supporters followed Aristide, sitting inside a heavily guarded gray SUV with his longtime spokeswoman and pick for the Haitian presidency, Maryse Narcisse. As they made their way to Pétionville, a tony suburb, supporters beat drums and sang in Creole, “We all need to become one, our blood is Aristide’s blood, that’s what Aristide asked for.”
It was Aristide’s fifth public outing since returning to Haiti from South Africa in 2011, where he spent seven years in his second political exile.
“It’s not money, it’s dignity,” said Aristide, sitting alongside Narcisse, who is running under his Fanmi Lavalas political party banner. “The rendezvous with dignity is Feb.7, 2017.”
That’s the date a newly elected Haitian president is supposed to take office if all goes well with the country’s scheduled Oct. 9 presidential rerun. The balloting is taking place almost a year after allegations of fraud and street protests plunged a poverty-stricken Haiti into a messy transitional period run by a caretaker government.
Most in the international community, including the United States, opposed the rerun and wanted the runoff to take place between Jovenel Moïse and Jude Célestin, who were named the top two finishers in a field of 54 candidates by Haiti’s elections body. But Célestin, an engineer and opposition leader, refused to participate in a runoff until the fraud allegations were addressed and measures were put in place to ensure the integrity of a second round.
Earlier this year, after a second evaluation of the votes, the elections body agreed to annul the results and rerun the first round. Last week, it officially opened the 45-day campaigning period.
For weeks, there had been rumors that Aristide, who rarely leaves his Tabarre home since returning to Haiti five years ago, would take to the campaign trail in support of Narcisse.
During a short press conference Monday, Aristide didn’t take any questions, and Narcisse avoided the question of whether Aristide would be joining her as she criss-crosses the country in search of voter support.
Her campaign manager and Aristide’s former minister for Haitians Living Abroad, Leslie Voltaire, however, said Monday’s outing the was first of many in the coming weeks.
“While Jovenel Moïse is campaigning with Guy Philippe in the Grand Anse, Aristide will be campaigning with Maryse,” Voltaire said.
Philippe is a former top Haitian National Police official who is in a runoff for the Senate. He’s also wanted by the U.S. Drug Enforcement Agency for drug trafficking and has been accused of attacking a police station in the city of Les Cayes earlier this year.
On Sunday, Moïse visited with Philippe in the Grand Anse and the two walked the campaign trail together.
Voltaire said he hopes that former president Michel Martelly, who picked Moïse, joins the campaign as well as former President René Préval.
“We would like for Préval to choose a candidate, and also campaign for that candidate,” Voltaire said. “This is the first time you have three ex-presidents in the country; no one is in exile. Democracy has started to take root. We’ve started to be tolerant in the country.”
Both Narcisse and Aristide said the country, however, remains troubled.
“The country is sick; the ailments are grave, socially, politically,” Narcisse said. “I am here to assemble everybody in the country, so that together we can help the country advance.”
Aristide said: “Hand in hand, we will walk for a general mobilization. Hand in hand, we will walk to save the [country’s] dignity.”
Robert Fatton, a Haiti expert at the University of Virginia, said Aristide’s decision to campaign nationally for Narcisse “will test whether he still has the massive popularity he once enjoyed and whether that popularity will translate into votes for Narcisse.”
“This is a gamble that may well transform the current electoral calculus,” he said. “If Aristide is successful, the election would offer a clear choice between his Lavalas movement and anti-Lavalas bloc.”