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Tuesday, September 6, 2016

Obama en Chine : le "scandale du tapis rouge"

Le président américain n'a pas eu droit à un tapis rouge à sa descente de l'avion. Un couac diplomatique qui a provoqué des tensions.
Ce week-end, la pression était au plus haut à Hangzhou, dans l'est de la Chine. Le pays a accueilli le G20, le plus important et prestigieux sommet international jamais organisé par Pékin. Mais le stress diplomatique a viré à l'incident protocolaire entre les Etats-Unis et la Chine. Surtout qu'il s'agit de la dernière visite internationale de Barack Obama en tant que président américain.
"Red carpet gate"
Avant le début du sommet du G20, l'avion présidentiel Air Force One a atterri à Hangzhou samedi 3 septembre à 14h18. Barack Obama était accueilli par la garde d'honneur chinoise. Sauf que le président américain n'a pas eu droit au traditionnel tapis rouge à sa descente de l'avion - ce qu'ont eu les autres chefs d'Etat.
Pis, Barack Obama a dû emprunter la porte basse et l'escalier court de l'avion, utilisés normalement uniquement lors des arrivées dans des pays à risques. Une erreur de protocole qualifiée de "red carpet gate" ("scandale du tapis rouge") par la presse, et révélatrice des frictions entre les Etats-Unis et la Chine.
Toutefois, selon le quotidien hongkongais "South China Morning Post", la faute incomberait aux Américains qui avaient exigé à l'aéroport un opérateur d'escalier mobile parlant anglais pour comprendre les consignes des agents américains. Sauf qu'aucun opérateur bilingue n'aurait pu être déniché à temps.Du coup, les responsables américains de la sécurité auraient préféré se passer des services chinois. Cela reste à démontrer...
Un officiel chinois crie au visage d'une attachée de Presse de la Maison Blanche
"Vous êtes en Chine, c'est notre aéroport"
Ce n'est pas tout. A sa descente, la délégation américaine a été traitée de manière "brutale" selon le journaliste Mark Landler du "New York Times", membre de la délégation.
Un officiel chinois a ainsi fait des remontrances à la conseillère à la sécurité nationale des Etats-Unis, Susan Rice, qui voulait rejoindre le président en passant sous le cordon qui délimitait l'espace réservé pour le passage de Barack Obama.
Juste avant, le même agent chinois avait empêché la presse américaine d'attendre la descente du président américain de l'avion sous l'une des ailes du Boeing 747. Une responsable presse de la Maison Blanche était alors intervenue, signifiant à l'agent qu'il s'agissait d'un avion américain et du président des Etats-Unis. Son interlocuteur chinois a aussitôt répliqué en hurlant en anglais : "Ici, c'est chez nous! C'est notre aéroport!".
Après cet échange de propos peu amènes, l'agence de renseignement du Pentagone, la Defense Intelligence Agency (DIA), a publié sur Twitter :
"La grande classe, la Chine, comme toujours."
Un message promptement supprimé, et la DIA s'est "excusée".
"Pas un hasard"
Les "surprises" ont continué après l'aéroport, raconte Mark Landler, accompagnant la délégation américaine pour le "New York Times" :
"Les conseillers de la Maison Blanche, les agents du protocole et les agents des services secrets ont entamé une série d'engueulades sur la façon dont les agents américains devaient pénétrer dans le bâtiment [à West Lake State House] avant l'arrivée de M. Obama [et sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping. On a même craint que la confrontation ne devienne physique."
Lors de sa conférence de presse, Barack Obama a recadré les autorités chinoises, rappelant qu'"il est important que la presse ait accès au travail que nous sommes en train de faire, qu'elle ait la possibilité de poser des questions".
Le président américain a toutefois tenté d'apaiser les choses, convenant que "l'empreinte sécuritaire" de ses déplacements peut parfois déconcerter. "Nous avons beaucoup d'avions, d'hélicoptères, de voitures, de personnel…", a-t-il expliqué, avant de chercher à rassurer sur la bonne santé des relations des Etats-Unis avec la Chine.
"Je ne donne pas trop d'importance" à ces tensions, a-t-il tranché.
Reste que l'ancien ambassadeur du Mexique en Chine, Jorge Guajardo, a estimé dans le "Guardian" que la mauvaise réception de la délégation américaine par les autorités chinoises n'était pas un hasard.
"Ces choses-là ne se produisent pas par erreur, pas avec les Chinois", a-t-il taclé.
Dans le "Wall Street Journal", l'expert de la Chine Bill Bishop confirme que l'accueil de Barack Obama était étrangement léger, et que c'était sûrement délibéré "pour faire paraître les Américains diminués et faibles". "Cela ressemble à un snobisme [du tapis rouge] pour appuyer l'idée locale : 'Regardez, nous pouvons faire que le président américain sorte de son avion par la petite porte'", ajoute-t-il.
B.M.
Source: L'OBS

Wednesday, July 27, 2016

Barack Obama passe le flambeau à Hillary Clinton à la convention démocrate

Obama considère Hillary comme la seule "qualifiée pour la présidence"
Le président américain Barack Obama s'est adressé aux délégués, réunis à Philadelphie pour la troisième soirée de la convention démocrate, afin de rallier les électeurs derrière Hillary Clinton, qu'il considère comme la seule « qualifiée pour la présidence ».

« Je peux dire en toute confiance que jamais un homme ou une femme n'a été aussi qualifié qu'Hillary Clinton pour la présidence des États-Unis d'Amérique », a affirmé Barack Obama après avoir vanté la carrière d'Hillary Clinton et son travail dans la vie politique fédérale. 

Président Barack Obama à la DNC
À l'avant-dernier jour de la convention démocrate, le 44e président américain a utilisé cette tribune pour faire valoir que le pays est prêt pour une femme présidente, et que cette femme est Hillary Clinton.

Accusant les républicains d'alimenter « la haine et la colère », le premier président afro-américain de l'histoire des États-Unis a dénoncé la vision sombre du pays promue par Donald Trump. À l'inverse, Barack Obama s'est dit « plus optimiste que jamais pour l'avenir de l'Amérique » et estime qu'Hillary Clinton est « la seule candidate de cette élection à croire en cet avenir. »

Le rêve américain n'est pas quelque chose qu'un mur peut arrêter.

À six mois de la fin de son mandat, Barack Obama a remercié les Américains pour leur confiance. Il les a appelés à rejeter « la peur et le cynisme » et à se joindre à lui afin de mener Hillary Clinton à la victoire.

Tim Kaine, colistier de Hillary Clinton
Plus tôt, les délégués réunis au Wells Fargo Center ont ratifié par acclamation le choix d'Hillary Clinton de prendre Tim Kaine comme colistier. Peu connu des Américains, le nouveau candidat démocrate à la vice-présidence a su faire bonne impression lors de sa première déclaration au côté d'Hillary Clinton, samedi dernier. Le sénateur de Virginie a accepté formellement sa nomination à la convention démocrate, avant le discours présidentiel.

Leon Panetta, ancien directeur de la CIA
Leon Panetta, ancien directeur de la CIA, n'a pas manqué lui non plus de vanter le travail de la candidate démocrate dans la lutte contre le terrorisme, soulignant le rôle qu'elle a joué dans le combat contre Al-Qaida. « Hillary Clinton est la seule à présenter un plan solide pour combattre [le groupe armé État islamique] et pour faire des États-Unis un lieu sûr », a-t-il déclaré.

À plusieurs reprises, les propos de l'ancien directeur de la CIA ont été recouverts par les huées de la foule, alors qu'il critiquait l'attitude de Donald Trump. M. Panetta a dénoncé la tendance du candidat républicain « à se ranger du côté de la Russie », faisant référence à la controverse des courriels internes du Parti démocrate révélés par WikiLeaks. 


Regardez l'intégralité du discours du président Barack Obama
 à la Convention nationale démocratique 2016

Dans la même lignée que le président Barack Obama, M. Panetta a conclu en déclarant qu'Hillary Clinton était la seule candidate réellement prête à prendre les rênes du pays.
L'actuel vice-président Joe Biden a pour sa part exprimé la confiance qu'il avait envers la candidate démocrate et son colistier. « Hillary Clinton est la seule personne à avoir toujours été là pour vous. Elle a toujours été là et le sera toujours. Tout comme Tim Kaine. »

Michael Bloomberg qualifie Donald Trump de
charlatan à la convention démocrate.                
Michael Bloomberg, ancien maire de New York, est à son tour venu donner son appui officiel à Hillary Clinton, en écorchant au passage le candidat républicain.

Je suis de New York, et les New-Yorkais savent reconnaître un escroc lorsqu'ils en voient un!

Républicain devenu indépendant, avant d'envisager de briguer lui-même la présidence américaine, M. Bloomberg devrait attirer les républicains plus modérés, frileux devant le controversé Donald Trump. C'est du moins ce qu'espère l'équipe de la candidate démocrate.

Lors de la dernière soirée de la convention, jeudi, Hillary Clinton acceptera formellement sa nomination en tant que candidate démocrate à la présidence.


Sources : Radio Canada / AGENCE FRANCE-PRESSE


Tuesday, March 29, 2016

Fidel Castro: «Cuba n'a pas besoin de cadeau des Etats-Unis»

VISITE HISTORIQUE

L'ex-président cubain a affirmé lundi que malgré la récente visite historique de Barack Obama, Cuba n'oublierait pas ses confrontations passées avec les Etats-Unis.
L'ex-président cubain Fidel Castro
Dans une longue lettre portant le titre «Le frère Obama», Fidel Castro, qui s'est retiré du pouvoir depuis 2006, ironise sur «les paroles sirupeuses» prononcées par Barack Obama 
«Nous sommes capables de produire des aliments et les richesses matérielles dont nous avons besoin grâce aux efforts et à l'intelligence de notre peuple. Nous n'avons pas besoin que l'empire nous fasse cadeau de quoi que ce soit», a écrit le père de la révolution cubaine, 89 ans, dans un texte publié une semaine après la visite du président américain.
«On était censés courir le risque d'un infarctus en écoutant ces paroles du président américain», poursuit dans la même veine l'ex-Lider Maximo, avant de rappeler une longue liste de contentieux passés et persistants entre les deux pays malgré le rapprochement spectaculaire entamé fin 2014 entre Barack Obama et Raul Castro.
Plus apparu depuis juillet 2015
Lors d'un discours retransmis par les médias cubains la semaine dernière, le président américain avait appelé La Havane «à enterrer le dernier vestige de la Guerre froide» avant de se lancer dans un plaidoyer en faveur des libertés publiques et la démocratie sur l'île, tout en se défendant de vouloir «imposer des changements à Cuba».
«Ma modeste suggestion est qu'il réfléchisse et qu'il n'essaie pas d'élaborer les théories sur la politique cubaine», a répondu Fidel Castro rappelant la jeunesse de Barack Obama, né en 1961, soit au plus fort des tensions entre La Havane et Washington.
«Que personne ne se fasse d'illusions sur le fait que le peuple de ce pays noble et désintéressé renoncera à la gloire et aux droits, à la richesse spirituelle acquise par le développement de l'éducation, la science et la culture», a encore prévenu l'ex-président dans cette lettre publié par le quotidien d'Etat Granma.
Fidel Castro, qui aura 90 ans le 13 août, n'a plus fait d'apparition publique depuis juillet 2015, mais les médias officiels publient régulièrement des photos de l'ex-chef d'Etat recevant à son domicile personnalités et chefs d'Etat amis.
L'ex-président ne s'est jamais ouvertement opposé au rapprochement avec l'ancien ennemi conduit par son frère Raul, mais après l'annonce du rapprochement fin 2014, il avait attendu un mois et demi pour approuver mollement cette initiative, tout en réaffirmant sa méfiance à l'égard de son vieil ennemi de la Guerre froide.

Saturday, March 26, 2016

Cuba, Argentine, Obama boucle un voyage historique

Les Présidents Obama et Macri échangent une poignée de mains

Buenos Aires - Le président américain Barack Obama a achevé jeudi un voyage historique en Amérique latine: à Cuba en étant le premier président américain à séjourner dans l'île communiste puis en Argentine, en rendant hommage aux victimes de la dictature.

La famille Obama lors de son arrivée à Buenos Aires
A Cuba, M. Obama a appelé le Congrès américain, dominé par les républicains, à lever l'embargo contre La Havane, en vigueur depuis 1962, "un poids pour le peuple cubain" et "un poids pour les Américains qui veulent travailler et investir à Cuba". 
Dans l'île gouvernée par les frères Fidel et Raul Castro depuis 1959, Obama voulait "enterrer le dernier vestige de la Guerre froide dans les Amériques". 
La présence d'un président américain à Cuba voici deux ans semblait impossible. L'annonce surprise d'un rapprochement en décembre 2014 et la reprise des relations diplomatiques en 2015 ont fait souffler un vent d'espoir sur l'île. 
Les présidents Obama et Macri durant leur point de presse
Le changement est possible sur l'île, a-t-il souligné. "Je pense que les citoyens devraient être libres d'exprimer leurs opinions sans peur, de critiquer leur gouvernement et manifester de manière pacifique". "Je fais confiance au peuple cubain", a dit Obama, se défendant de vouloir "imposer des changements à Cuba".  
Aux Etats-Unis, la main tendue à Cuba rencontre des résistances chez les adversaires républicains qui ont dénoncé une "erreur historique". 

- 'Plus jamais ça' -

Les présidents américain Barack Obama et argentin Mauricio Macri
 jettent des fleurs blanches dans River Plate en hommage aux victimes
 de la dictature le 24 mars 2016/                                                                   


En Argentine, le président américain a fait un geste historique. Au Parc de la Mémoire de Buenos Aires, il a lancé un symbolique "plus jamais ça" le jour des commémorations des 40 ans d'un coup d'Etat du 24 mars 1976. 
En Argentine, "plus jamais ça" est un slogan répété depuis les années 1980 par les familles de victimes qui demandent des comptes aux militaires et à ceux qu'ils jugent complices, l'Eglise et les Etats-Unis. 
Il a aussi annoncé officiellement l'ouverture d'archives militaires et de la CIA sur la dictature la plus sanglante de l'histoire de l'Argentine. 
Michelle et Barack Obama lors du diner
offert en leur honneur en Argentine.      
Dans un discours qui fera date, M. Obama a loué "le courage, la ténacité, des familles, des épouses, des frères, des enfants qui ont refusé d'abandonner leur lutte pour la justice et la vérité", citant notamment les Mères et les Grands-Mères de la Place de Mai, symboles de la lutte contre la dictature. 
Pensant que les militaires étaient le meilleur rempart contre l'avancée de mouvements de gauche ayant souvent fait le choix de la lutte armée, Washington a soutenu de nombreuses dictatures en Amérique latine. 
Dans la foulée de Washington, un porte-parole du Vatican a assuré que l'ouverture des archives de l'Eglise était proche. 
Les associations des Mères et Grands-Mères de la Place de Mai, qui avaient boudé la cérémonie au Parc de la Mémoire, ont jugé insuffisants les propos d'Obama. "L'autocritique était totalement light", a déclaré l'une de ses Mères, Taty Almeida.  
En revanche, elle attend beaucoup de l'ouverture des archives, estimant qu'elles permettront sans doute d'identifier des enfants volés durant la dictature. 
En Argentine, après douze années d'une présidence qu'il a jugée "anti-américaine", Barack Obama s'est réjoui de l'arrivée au pouvoir fin 2015 du président de centre-droit Mauricio Macri, qui a déjà remis son pays sur les rails de l'économie internationale. 
Pour le président américain, ces mesures vont permettre à la 3e économie d'Amérique latine de retrouver la croissance, après deux ans de stagnation et il voit en Macri, un futur leader de l'Amérique latine.
Quelques photos de la visite du président Obama en Argentine
 
De la gauche (Michelle Obama. président argentin Mauricio Macri,Juliana Awada et président Obama
Obama a prouvé qu'il peut tourner sa main à presque rien
aprèsavoir dansé le tango argentin lors d'un dîner d'État.















Sunday, April 12, 2015

Entretien "historique" Obama-Castro au sommet des Amériques

Version Anglaise
 Le président américain Barack Obama et son homologue cubain
 Raùl Castro au Sommet des Amériques , le 11 avril 2015.         
Barack Obama a eu un entretien qu'il a qualifié d'"historique" avec son homologue cubain, Raùl Castro, en marge du sommet des Amériques à Panama ce samedi 11 Avril 2015, moins de quatre mois après le début du processus de normalisation entre les  Etats-Unis et Cuba annoncé conjointement le 17 décembre.
Le président américain a jugé le moment venu de tourner la page de la Guerre froide, sans renoncer à insister sur le respect des droits de l'homme et de la démocratie.
"Nous sommes maintenant en mesure de tracer un chemin vers l'avenir", a-t-il déclaré à son interlocuteur avant d'entamer cet entretien sans précédent depuis près de 60 ans qui, selon lui, ne mettra toutefois pas fin aux divergences entre Washington et La Havane.
"Nous avons des points de vue différents sur l'organisation de la société et je lui ai dit de façon très directe que nous n'allions pas cesser de parler de sujets tels que la démocratie, la liberté de la presse et la liberté de réunion", a ensuite souligné Barack Obama, lors de la conférence de presse qui a suivi.
L'hostilité et les sanctions économiques n'ont pas entraîné de changement majeur, il était donc temps d'adopter une nouvelle approche, a-t-il expliqué, justifiant le tournant annoncé en décembre, qui doit conduire au rétablissement des liens diplomatiques rompus en 1961, deux ans après la prise du pouvoir par les "barbudos" de Fidel Castro.
Des dispositions limitant les déplacements et les échanges commerciaux entre les deux pays ont d'ores et déjà été levées. "La guerre froide est terminée", a insisté Barack Obama, ajoutant qu'une majorité d'Américains le soutenait dans sa démarche de rapprochement.
"NOUS DEVONS ÊTRE PATIENTS, TRÈS PATIENTS"


Vidéo de la rencontre historique Obama-Castro au Panama.

Le tête-à-tête, cordial mais franc, s'est déroulé dans une petite salle de conférence où les deux hommes étaient assis face à face. Il a duré 01h20.
"Nous sommes disposés à discuter de tout, mais nous devons être patients, très patients. Nous nous entendrons sur certains points, mais nous divergerons sur d'autres", avait auparavant averti Raùl Castro.
Il a par ailleurs condamné les tentatives américaines de renversement du régime communiste mais a salué en Barack Obama un "honnête homme".
"Je m'excuse auprès du président Obama, car il n'est en rien responsable de cela", a-t-il ajouté.


Le président cubain, qui est âgé de 83 ans, a entamé de timides réformes économiques, mais a exclu de renoncer aux principes de la révolution de 1959 qui a porté son frère Fidel au pouvoir. Ce dernier lui a cédé la place en 2008 pour raisons de santé.
La dernier sommet américano-cubain, qui avait réuni Dwight Eisenhower et Fulgencio Batista, remontait à 1956. Il s'était également déroulé au Panama.
Au-delà des gestes symboliques, Cuba attend avec impatience d'être rayé de la liste américaine des Etats promoteurs du terrorisme. Barack Obama prendra sa décision dans les jours à venir, a promis samedi un membre de la délégation américaine, ajoutant que la Maison blanche avait achevé sa réflexion sur le sujet.
"Nous devons dire très clairement que Cuba n'est pas une menace pour les Etats-Unis", a quant à lui estimé le chef de la Maison blanche lors de sa conférence de presse.
Cuba figure sur cette liste depuis 1982. La Havane soutenait alors des rebellions marxistes en Amérique latine. L'Iran, la Syrie et le Soudan s'y trouvent également.
(Jean-Philippe Lefief pour le service français)

Source Reuters : Matt Spetalnick et Daniel Trotta