Thursday, January 18, 2018

Trump deals Haiti another blow, ending participation in guest worker program

The Trump administration has slapped Haiti again.

         Haitians In Florida Protest Trump's 'Shithole' Comments

As of Thursday, Haitian farmers and other laborers seeking to come to the United States as temporary, seasonal workers under the federal H-2A and H-2B guest worker program, will no longer be eligible.

The temporary workers’ visa has for decades allowed hundreds of U.S. farmers, hoteliers and other business owners to hire thousands of foreign seasonal workers.

But citing Haitians’ “extremely high rates of refusal... high levels of fraud and abuse and a high rate of overstaying the terms of their H-2 admission,” the U.S. Department of Homeland Security said Haiti’s inclusion on the lists of eligible countries for 2018 “is no longer in the U.S. interest.” It also announced that the English-speaking Central American country of Belize will be banned, as well as Samoa in the central South Pacific Ocean.
“Eliminating this visa eliminates the only lawful channel some Haitians have to come temporarily work in the United States,” said Michael Clemens, an economist with the Center for Global Development, who has studied Haiti-U.S. labor migration since 2010. 
“That is not the way to address illegal migration. That is a way to encourage illegal migration.”

The decision, set to be published Thursday in the Federal Registrar, comes amid a push by the Trump administration to restrict immigration, and a public outcry over the president’s alleged characterization of Haiti and Haitians in recent weeks.

Source :Miami Herald

Tuesday, January 16, 2018

Un défi à relever...

A lire absolument!

par Georges J. Casimir

Je ne perdrai pas de temps à répéter tout ce qui a déjà été dit et écrit sur le sujet, qui est maintenant devenu trop familier au monde entier et qui représente un embarras pour les États Unis et la grande majorité des Américains.

Cependant, étant donné qu’Haïti a été nommément mentionné comme un trou de latrine ou en bon créole « yon twou pou kaka », j’écris simplement pour lancer un défi au Gouvernement et au Parlement haïtiens et aux élites économique et intellectuelle d’Haïti.

Messieurs le Président et le Premier Ministre d’Haïti,

●  Aurez-vous le courage et l’audace, après tout ce brouhaha, ce tohu-bohu, d’organiser le carnaval cette année, sans nettoyer toutes les grandes villes du pays ou au moins toutes les rues sur le parcours du carnaval ?

●  Aurez-vous le courage et l’audace d’offrir au monde entier le spectacle d’Haïtiens se déhanchant sur des immondices, des résidus et des déchets solides et liquides, des matières fécales qui se sont accumulées dans les rues du pays pendant plusieurs années ?

Elites économiques du pays,

●  Aurez-vous l’audace et le courage de financer ce spectacle aussi hideux avant de partir vers l’étranger pour un long weekend ?

Messieurs et Mesdames du Parlement,

●  Aurez-vous l’audace et le courage d’accepter les subventions du gouvernement et de demander à vos constituants de se défouler dans cette poudre fétide qui recouvre les chaussées ?

Messieurs le Ministre des Affaires étrangères et l’Ambassadeur d’Haïti auprès de l’Organisation des Nations Unies,

●  Aurez-vous l’audace et le courage de « regarder dans les yeux » les représentants des pays étrangers après avoir supporté un tel projet et après avoir exprimé votre indignation à ces représentants ?

Madame la Ministre de la Santé publique,

●  Aurez-vous l’audace et le courage d’autoriser le gouvernement à organiser le carnaval, cette année, dans des conditions qui faciliteront des contagions et des contaminations. ?

Madame la Ministre du Tourisme,

●  Aurez-vous l’audace et le courage d’inviter des étrangers et la diaspora haïtienne à venir fêter dans les conditions susmentionnées.

Si vous arrivez à relever le défi de nettoyer la ville de Port-au-Prince et toutes les villes de province avant d’organiser cet événement annuel dans lequel nous éprouvons tant de fierté, vous recevrez de tous les Haïtiens une confirmation qu’Haïti a été, est, et sera capable d’achever des épopées.  Si vous êtes dans l’impossibilité de relever ce défi, vous aurez confirmé au monde entier, qu’Haïti est en réalité un « shithole » et tous ceux qui devraient s’en soucier ne le font guère.

Elites intellectuelles du pays,

Nous vous demandons d’agir en tant qu’observateurs locaux et de vous assurer que le travail soit accompli dans un délai nécessaire.  Sinon, vous n’aurez rien servi à la nation et au pays.

Nous devons tous relever ce défi.  Nous en sommes capables.

Trouver les moyens de financement d’un tel projet ne sera pas une tâche difficile, voire impossible.


Georges J. Casimir
Médecin/Psychiatre

Réflexions du Père Miguel sur les récentes déclarations du Président Américain Donald Trump sur Haïti et sur certains Pays Africains.

Rv Père Jean-Miguel Auguste
Par : Rev Père Jean-Miguel Auguste
Je veux croire que le Président Américain Donald Trump a probablement du visionner les dernières performances musicales de l'ex-Président Haïtien Joseph Michel Martelly pour oser penser que le pays est à l'image de ce Monsieur et de ses fanatiques. Ké moun ki pa jan ofiské lè tisimone ap sal Haïti ak...pa vini pran pôz vèksé yo la non. Tanpri

Comment alors réagir?
Que ces insultent nous réveillent et nous portent à contruire une meilleure Haïti développée, admirée, respectée de tous. Je les considère, d'où qu’elles viennent comme un leitmotiv,  une raison de plus, une motivation de plus à me battre pour un changement réel d'Haïti et de son image à l'intérieur comme à l'extérieur.
Ne pleurnichons pas, mettons nous au travail pour la renaissance de notre pays.
En effet, les récentes déclarations du Président Américain Donald Trump qualifiant Haïti de “pays de merde” m'insultent et me révoltent.
Mais, une fois les premiers moments d'émotion passés, je me retrouve confronté à la brutalité et à la cruauté de la réalité de la vie en Haïti. La misère et le dénuement sont partout. Comment en sommes-nous arrivés là ?
Je me plais à me rappeler les faits d'arme du passé. Cela me console psychologiquement mais ne change rien au vécu du peuple Haïtien.
Je suis tenté de donner à nos détracteurs des leçons d'histoire sur la contribution haïtienne à la Civilisation et à l'émancipation des peuples dans les Amériques,dans les Caraïbes et un peu partout dans le monde comme en Grèce par exemple. Mais cela ne transforme pas nos montagnes arides en végétation,ni nos sentiers en auto-routes,ni nos voleurs/bloffeurs en gens de bien,ni nos rues sales et en remplies de détritus en quartiers résidentiels,huppés et bien tenus...
Les propos racistes de Trump nous blessent profondément.Ils nous rabaissent et nous humilient comme ils peuvent aussi bien nous motiver, nous réveiller, nous révolter et nous porter à nous mettre ensemble pour construire, développer, moderniser ce pays que tous, nous prétendons aimer.
Oui,  c'est de la merde de vivre en Haïti où les soins médicaux sont précaires. C'est de la merde la vie dans les bidonvilles où règne une absence totale de sanitation, d'hygiène et de sécurité. C'est de la merde qui est enseignée dans nos écoles d'où sortent nos diplomés ne parlant aucune langue. C'est de la merde que notre Haïti soit classée parmi les pays les plus corrompus mais que personne ne se retrouve en prison. C'est de la merde que notre Cardinal soit apostrophé lors des funérailles du très regretté Père Joseph Simoly par des individus qui n'ont aucun sens du sacré et du respect du aux morts. C'est de la merde, le taux de chomage dans le pays. C'est de la merde le nombre des prostitués physiques et politiques et d'enfants non scolarisés en Haïti. C'est de la merde les Institutions de notre pays.

La merde et les merdes sont partout. On le retrouve dans tous les coins de rues...dans nos Palais et dans nos ministères, dans nos services publiques et privés, dans nos campagnes et dans nos villes, dans nos Églises et nos péristyles. À vivre si longtemps dans la merde on s'y habitude, on s'accomode et on l'accepte comme un genre de vie. Ainsi, elle ne dérange plus, ne répugne plus, ne salit plus !
Nous payons, nous achetons, nous mangeons, nous dansons, nous acclamons, nous chantons,nous votons la merde comme si c'était la seule chose que nous connaissions et que nous pouvions faire.
La liste de nos merdes est interminable...
Cependant, j'estime que le Président Américain Donald Trump n'aurait jamais du prononcer ces paroles incendières et infamantes envers le peuple Haïtien et envers les pays de nos ancêtres, spécialement à la veille de l'anniversaire douloureux de la catastrophe du 12 Janvier 2010.
Prézidan Trump ou méchan anpil. Ou bann kou, é kou-a fé nou mal.
Le pays pleure encore la mort de  milliers de victimes du tremblement de terre.
You gave us a low blow!But it must be also for the Haïtian people a waking call...
Le Président Américain Donald Trump nous doit réparation et des excuses ou embarrassé il jugera sur la tête de ses ancêtres Allemands n'avoir jamais prononcé de pareils propos.Mensonge odieux et rabaissant diront certains! Mais n'est-il pas le propre des politiciens de mentir et de se dédire?Ecoutons les nôtres!De vrais pros.
Quant à nous mes frères Haïtiens an nou sispann grennen... pou yo pa pasé-l nan figi nou. Nou tout véksé nou tout faché men an nou pa fé wônt sévi  kôlè.
Regardons notre réalité en face .
Eskanp figi-nou ak tout pa Peyi-a pou nou genbe. La vérité blesse mais elle s'impose à nous. Elle peut aussi bien nous libérer. Aujourd'hui nous sommes un peuple humilié, misérable et miséreux. Partout on nous considère comme des parias. Soyons humbles et relevons le défi...
Et je viens de craquer par la remarque innocente de cette petite fille de 7 ans de mon école qui m'a dit "Fr Miguel I am sorry for your country. Don't go back there" Là, j'ai pleuré...The damage is done Les dommages sont déjà faits... Sont-ils Irréparables ???

Il nous faut construire une autre Haïti prospère et belle, juste et développée, moderne et équitable, débarrassée de ses merdes. À chacun d'y apporter sa contribution selon ses compétences et ses talents. Unissons-nous pour un nouveau départ... Ainsi aurons-nous un jour un beau et vrai pays où il fera bon vivre, visiter et mourir!JE SUIS FIER D'ÊTRE HAÏTIEN!Je réside et je travaille depuis tantôt 30 ans aux États-Unis et pas une seconde je n'ai pensé ni voulu me naturaliser Américain...Haïtien je suis né, Haitien je mourrai. Je ne rêve que d'une chose maintenant RENTRER CHEZ MOI,retourner en Haïti.Merci Président Trump vous ne faites qu'augmenter et justifier ma détermination  à continuer ce travail de conscientisation pour un Éveil national qui aboutira inévitablement à la transformation de la société haïtienne avec moins de merde et de pourriture.Un jour Président Trump de la merde et des pèpè,il te faudra aller ailleurs les chercher car tu n'en trouveras plus en Haïti.Elle aurait redevenu La Perle des Antilles!
C'en est trop! Peuple Haïtien 1804 est à réfaire!
Une prière pour les morts du 12 Janvier 2010
Que les âmes des fidèles trépassés le 12 Janvier 2010, spécialement celle de mon bien-aimé parrain, le Dr Hubert de Ronceray, reposent en paix par la Miséricorde de Dieu.

Amen !
Père Jean-Miguel Auguste

Wednesday, January 3, 2018

Charles Aznavour en concert pour l'élite économique d'Haïti


Le chanteur quoique très populaire en Haïti, son premier tour de chants à Port-au-Prince depuis le 9 novembre 1974 au Ciné  Théâtre Triomphe, a soulevé des grognes car la compagnie qui organisait le spectacle de vendredi soir, avait fixé les tarifs à des prix inabordables. « L’élite haïtienne est riche de la misère des autres« , dixit Lyonel Trouillot.

Port-au-Prince, samedi 30 décembre 2017. « Les billets échelonnés entre 100 et 250 dollars US, dépassent le salaire mensuel de la plupart des haïtiens « , commente France Info citant l’écrivain haïtien Lionel Trouillot qui a vivement dénoncé la méthode.

Pour « RFI Amériques », vendredi soir, Charles Aznavour était en concert pour l’élite économique d’Haïti, un pays plongé dans la misère, la corruption, le chômage avec un taux d’inflation très élevé en cette fin d’année 2017.

« La compagnie qui a invité Charles Aznavour à Port-au-Prince, est dirigée par le fils de l’ancien président de la République. La gestion des affaires publiques est questionnée sans cesse » a révélé Lionel Trouillot sans préciser lequel des fils d’ancien chef d’Etat du pays.

Néanmoins, tout porterait à croire que M. Trouillot fait allusion à Olivier Martelly qui gérait en partie, par arrêté présidentiel en 2012, selon Maître Newton Saint-Juste et André Michel, les fonds de Petro Caribe avec les constructions et ou réparations de nombreux centres sportifs à travers le pays. Les coûts de réparations pour certains seraient majorés ou surfacturés, avaient dénoncé des membres de l’opposition en mars 2016 dernier. D’autant plus, de nouveaux stades construits par M. Martelly, sont mal positionnés par rapport au coucher du soleil ou au soleil levant, avait critiqué l’ancien colonel Himler Rébu.
Il faudrait, a poursuivi Lionel Trouillot, rappeler aux gens de cette élite haïtienne, qu‘ils sont riches de la misère des autres » et il aimerait bien « qu’Aznavour chante quelques chansons à caractère social qu’il a pu écrire ou chanter ».

« Deux cent cinquante dollars, c’est plus que mon salaire mensuel à l’université d’Etat d’Haïti. Et puis le lieu choisi, on a l’impression que cela rappelle les années Duvalier où vous aviez les riches qui allaient faire étalage de leur argent dans le mépris le plus total des conditions de vie de la majorité de la population. » a stigmatisé l’écrivain Trouillot sur RFI Amériques, tout en fustigeant les agissements des « bourgeois » haïtiens fréquentant au quotidien la zone puante et nauséabonde de la Croix-des-Bossales.

Sources combinées y compris RFI



Monday, November 20, 2017

Trump met fin au programme de statut temporaire pour quelque 60 000 Haïtiens


Le gouvernement Trump met fin à un programme temporaire de résidence ayant permis à quelque 60 000 Haïtiens de résider et de travailler aux États-Unis depuis le puissant séisme de 2010 en Haïti. En fait, le programme sera prolongé une dernière fois jusqu’en juillet 2019 afin de donner aux Haïtiens du temps pour préparer leur retour dans leur pays natal, selon l’annonce faite ce lundi par le département de la Sécurité intérieure.

Après avoir « passé en revue les conditions dans lesquelles [les ressortissants haïtiens avaient] initialement obtenu » ce statut de protection temporaire, la ministre par intérim du département de la Sécurité intérieure (DHS), Elaine Duke, a établi que ces « conditions extraordinaires mais temporaires […] n’existaient plus », a expliqué le DHS dans un communiqué.

Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a tué des dizaines de milliers de personnes, détruit une grande partie de la capitale de Haïti, Port-au-Prince, et déplacé plus d’un million de Haïtiens. C’est ce contexte qui avait justifié la mise en place d’un statut de protection temporaire dont 58 700 Haïtiens bénéficient aux États-Unis, selon le DHS, et qui leur permet de rester sur le sol américain après l’expiration de leurs visas et de travailler légalement.

Une annonce plus tôt cette année indiquant que le statut était réexaminé a entraîné un afflux de milliers de demandeurs d’asile à la frontière entre les États-Unis et le Canada, particulièrement au Québec, prenant au dépourvu le gouvernement libéral de Justin Trudeau.

Alors qu’une échéance sur le sort du programme arrivait jeudi, le ministre fédéral de la Sécurité publique, Ralph Goodale, disait croire plus tôt que le Canada serait averti si les États-Unis décidaient de retirer le statut de protection temporaire pour quelque 60 000 Haïtiens habitant aux États-Unis.

M. Goodale soutenait que les ressources nécessaires à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et aux agents frontaliers pour gérer un afflux de demandeurs d’asile étaient en place, de même que des plans d’urgence pour divers scénarios.

L’afflux de demandeurs d’asile avait mené à une campagne canadienne auprès des communautés haïtiennes aux États-Unis, et deux députés libéraux fédéraux se sont rendus à Miami et à New York à la fin de la semaine dernière et au cours du week-end pour relancer ces efforts. Un troisième député, le Canadien d’origine haïtienne Emmanuel Dubourg, doit se rendre à New York mardi et s’entretenir avec des membres du bureau du maire et des groupes de la diaspora.

M. Dubourg a affirmé que l’annonce récente que le Canada acceptera près d’un million d’immigrants au cours des trois prochaines années a été présentée dans un média haïtien comme si le pays ouvrait ses portes à un million d’immigrants cette année. Elle a aussi été relayée comme une preuve de l’accueil des Haïtiens.

M. Dubourg a dit avoir joint par téléphone la rédaction du journal en question il y a deux semaines pour clarifier les choses, après avoir réalisé que l’article avait été partagé des centaines de fois sur Facebook.

« J’y serai pour les informer : soyez prudents avant de prendre une décision », disait-il en entrevue, lundi, avant l’annonce du gouvernement Trump.


Le maire de New York, Bill de Blasio, a vivement critiqué cette décision « cruelle » du département de la Sécurité intérieure, qui affectera de « nombreuses familles » dans la grande ville. « Nous devons nous battre contre cette décision sans coeur », a-t-il écrit sur Twitter.

Sources combinées y compris Le DEvoir

Friday, August 4, 2017

Les réfugiés du TPS: présence solidaire du Canada


Les réfugiés du TPS, en majorité des Haïtiens, qui ont investi la frontière américano-canadienne, en quête d’asile dans le pays voisin, sont favorablement recus à Montréal , dans plusieurs sites d’hébergement. Le maire de cette ville francophone du Québec, M. Denis Coderre, n’a pas mâché ses mots sur les réseaux sociaux pour dénoncer les «menaces à peine voilées du locataire de la Maison Blanche», à l’encontre de ces nombreux réfugiés, arrivés par centaines sur l’ile de Montréal.

Famille en visite aux réfugiés
Plusieurs sites d’hébergement gérés par le Centre des réfugiés PRAIDA-YMCA, étant pleins à craquer, rapporte le porte-parole de la Régie des installations olympiques, M. Cédric Essiminy (photo ci-dessus), l’administration du Stade a ouvert ses portes à un premier groupe de 150 réfugiés, en attendant d’atteindre le nombre de 400, en rapport avec la capacité de l’espace prévu à cet effet. Toute la coordination de cette opération est assurée par la Croix Rouge Canadienne et le Centre intégré universitaire de santé et des services sociaux du Centre-Sud de l’Ile de Montréal. Selon le président national du Syndicat des douanes et de l’immigration canadienne, M. Jean-Pierre Fortin, pour la seule journée du mardi 1er août 2017, environ 500 réfugiés ont été répertoriés et accueillis à la frontière de Lacolle. Dans une déclaration faite au journal Métro de Montréal, il dit ne pas être surpris que le Stade olympique soit converti en centre de réfugiés.

Contrairement à d’autres pays, le Canada traite honorablement les réfugiés qui frappent à sa porte, car s’adressant à Harold Isaac de Radio-Télé Quisqueya et moi du Quotidien Le National , le porte-parole de la Régie des installations olympiques, M. Cédric Essiminy, nous a fait savoir qu’ils sont « bien logés et nourris, et ils pourront trouver un logement plus durable et voir leur situation se régulariser avec l’aide des services sociaux». Fait remarquable, c’est qu’ils ne sont pas exposés à la curiosité publique; il faut coûte que coûte passer par le service de communication pour s’enquérir de tout type d’information les concernant. Ils ne seront pas vus en masse par la presse à sensation. En attendant d’obtenir de plus amples informations auprès des personnalités, telles que Mme Emmanuelle Pacciullo, une des responsables du programme d’hébergement, ainsi que la ministre de l’Immigration, Mme Kathleen Weil, nous avons déjà l’assurance que les différentes demandes d’asile seront reçues avec tout le respect du à l’etre humain.

Mérès M. Weche

Tuesday, May 23, 2017

Haiti Travel Warning

May 22, 2017

The Department of State warns U.S. citizens to carefully consider the risks of traveling to Haiti due to its current security environment and lack of adequate medical facilities and response, especially in the areas of Petionville and the storm-damaged southern peninsula departments of Grand Anse and Sud. This replaces the Travel Warning dated November 4, 2016.
Rates of kidnapping, murder, and rape rose in 2016. While there is no indication that U. S. citizens are specifically targeted, kidnapping for ransom can affect anyone in Haiti, particularly long-term residents. Armed robberies and violent assaults reported by U.S. citizens have risen in recent years. Do not share specific travel plans with strangers. Be aware that newly arrived travelers are targeted. Arrange to have your host or organization meet you at the airport upon arrival or pre-arranged airport to hotel transfers. Be cautious when visiting banks and ATMs, which are often targeted by criminals. Fewer incidents of crime are reported outside of Port-au-Prince, but Haitian authorities' ability to respond to emergencies is limited and in some areas nonexistent. U.S. Embassy employees are discouraged from walking in city neighborhoods, including in Petionville. Visit only establishments with secured parking lots. U.S. Embassy personnel are under a curfew from 1:00 a.m. to 5:00 a.m. Embassy personnel must receive permission from the Embassy security officer to travel to some areas of Port-au-Prince and some regions of the country, thus limiting the Embassy's ability to provide emergency services to U.S. citizens.

Protests, including tire burning and road blockages are frequent and often spontaneous. Avoid all demonstrations. The Haitian National Police's ability to assist U.S. citizens during disturbances is limited. Have your own plans for quickly exiting the country if necessary.

The U.S. Embassy remains concerned about the security situation in the southern peninsula departments of Grand Anse and Sud following the devastation of Hurricane Matthew. Embassy employees are not permitted to travel to those departments without special approval for and official trips only.

Medical care infrastructure, ambulances, and other emergency services are limited throughout Haiti.Check that your organization has reliable infrastructure, evacuation, and medical support in place. Comprehensive medical evacuation insurance is strongly advised for all travelers.

For further information:

See the State Department's travel website for the Worldwide Caution, Travel Warnings, Travel Alerts, and Haiti's Country Specific Information.
Enroll in the Smart Traveler Enrollment Program (STEP) to receive security messages and make it easier to locate you in an emergency.
Contact the U.S. Embassy in Port-au-Prince, located at Boulevard du October, Route de Tabarre telephone: 509-2229-8000; after hours emergency telephone: 509-2229-8000;fax: 509-2229-8027; e-mail: acspap@state.gov; web page: http://haiti.usembassy.gov.
Anyone who missed a scheduled American Citizen Services appointment at the U.S. Embassy due to Hurricane Matthew is welcome to call 509-2229-8000, 509-2229-8900 or send us an email at the acspap@state.gov to reschedule your appointment. For Immigrant or nonimmigrant visa cases, please contact the call center at 509-2819-2929 or by email at support-Haiti@ustraveldocs.com.
Call 1-888-407-4747 toll-free in the United States and Canada or 1-202-501-4444 from other countries from 8:00 a.m. to 8:00 p.m. Eastern Standard Time, Monday through Friday (except U.S. federal holidays).
Follow us on Twitter and Facebook.