This magazine delivers in-depth coverage of Haiti, Caribbean and global affairs, as well as science and political developments. As an extension of Haïti Connexion Culture, it embraces a multilingual, transcultural, and trans-Caribbean perspective.
Multilingual and Transcaraibbean.
La star du
football américain,
l’haïtien-américain Jason Pierre-Paulplus connu sous le sobriquet JPP évoluant au “Giant de New York “aux Etats-Unis,
a eu l’index de la main droite amputée résultant d’une forte brûlure enregistrée lors de l'allumage d'un feu d’artifice chez lui le 4 juillet dernier au sud de la Floride (Jour de la commémoration de l'indépendance des Ettats-Unis d'Amérique). Eh bien ! cet accident a amené les Giants de New York à retirer l’offre
de contrat de 60 millions de dollars avec lui, selon un rapport publié sur le site de: NFL.com.
Cet athlete
de 26 ans est actuellement hospitalisé au centre médical
de North Broward à Deerfield Beach, en Floride, pour le traitement. Selon le
New York Post, JPP a subi des brûlures dans plusieurs doigts et dans la paume de la main,
et un doigt peut avoir des lésions nerveuses soutenues.
JPP
Cet incident
regrettable est aussi une leçon pour les
jeunes qui doivent faire attention en
allumant les feux d’artifice qui sont des activités dangereuses. En effet , les
feux d’artifice peuvent être très dangereux s’ils ne sont pas utilisés
correctement, parce que c’est un procédé pyrotehcnique utilisant des
explosifs déflagrants visant à produire
du son, de la lumière et de la fumée. Il faut aussi faire attention aux lésions
auditives. Un feu d’artifice est un explosif aussi mortel qu’une bombe,
parfois un mauvais emballage peut aussi entrainer
une détonation avant le moment prévu.
Quand nous
considérons l’index de la main, il représente l’un des doigts le plus important,
il est le pointeur, c’est le doigt qui
montre, et représente aussi la jonction et le renfort des autres doigts de la main. par Herve Gilbert
Le magnat des affaires Donald Trump
lors de son allocution le 16 Juin depuis
son building office à Manhattan, NY.
Au cours de la déclaration de sa candidature à la
présidence des Etats-Unis, le mercredi 16 Juin 2015 à Trump Tower à New York,
le milliardaire américain Donald Trump a exprimé des propros désobligeants au sujet des immigrants
mexicains. Selon lui, ces derniers sont des criminels, des trafiquants de
drogue, des violeurs…, expédiés par le gouvernement du Mexique.
Cela va sans dire que ces déclarations ont provoqué un tollé et leurs retombées se font sentir chaque jour. C’est le cas de dire que la candidature de Trump a peut-être mal commencé quoique les sondages en disent autrement. En effet, dans certains sondages Donald Trump est en deuxième place ( et dans un sondage national, il est même en première place) après Jeb Bush en terme de personne favorite pour la présidence du côté des Républicains qui sont toutefois dans leurs petits souliers en face de ce personnage politique inattendu.
"En raison des
déclarations désobligeantes récentes de Donald Trump sur les immigrants, NBC met un terme à sa relation d'affaires avec M. Trump. Les concours
annuels de Miss USA et Miss Univers, qui font partie d'une entreprise commune
entre NBC et Trump, ne seront pas diffusés sur NBC. Et comme M. Trump l'a déjà
indiqué, il ne participera pas à (l'émission) The Apprentice", a déclaré
NBC Universal dans un communiqué. fin de citation
Univision, le premier réseau de chaînes hispaniques aux Etats-Unis, a annoncé jeudi dernier une mesure similaire, dénonçant des propos"insultants" lors de sa déclaration de candidature à la Maison Blanche le 16 juin dernier à New York. Peu après cette décision, la télévision mexicaine Televisa, la plus grande chaîne hispanophone au monde a elle aussi annoncé dans un communiqué qu'il lui semblait "inacceptable" de poursuivre ses relations commerciales avec Donald Trump, dont les déclarations ont "offensé tout le peuple mexicain". fin de citation
Donald Trump, un républicain, un personnage singulier qui ne mâche pas ses mots bien des fois, semble oublier que les Etats-unis est un pays d’immigrants. Ses propos étant perçus comme ayant des connotations anti-immigrantes ne vont pas plaire à beaucoup en général et aux Latinos en particulier, estiment les observateurs.
Ce qui sème
l'inquiétude au sein des officiels du Parti républicain quant aux
présidentielles américaines de 2016, car ils savent que les hispaniques
représentent une portion importante de l’électorat américain.
Par: Herve Gilbert
Vidéo
du milliardaire Donald Trump annonçant sa candidature à la présidentielle
républicaine de 2016 le 16 Juin dernier
à Trump Tower à New York . Il a été
introduit par sa fille, Ivanka Trump.
Chicago. 2 juillet 2015, 18:49.- Ces soldats de fortune de la MINUSTHA sont des parasites, des punaises, et pour la plupart, des sociopathes
qui vivent, luxueusement, du sang des Haïtiens. Qu’est-ce qu’ils ont stabilisé
en Haïti ? Sinon la présidence des traites au pouvoir et des vendeurs de patrie.
Leurs carnets de banque et la situation économique de leurs familles. Le statu
quo qui continue d’enrichir les riches et d’empirer les conditions de vie, la
misère et la pauvreté en Haïti.
Qui va oser me dire que 33 ans de cela (temps de mon exil
volontaire, aux Etats-Unis) qu’Haïti était dans cette misère chronique ? La
dictature prévalait. Les persécutions et emprisonnements politiques
empoisonnaient la vie des familles. Evidemment, ce n’était point l’enchantement
idéal et général. Mais ce n’était le chaos et la pagaille constatés, dans tous
les recoins du pays.
Certains diraient que l’on a acquis la liberté de l’expression
et des pensées libres. Liberté de la parole ! Pouah ! Quelle foutaise puante !
Parlons plutôt de libertinage crapuleux et irrespectueux du langage chaotique…
Dénué de tout sens de Raison et du respect d’autrui. Bourré d’impertinence et
d’insolence à l’intellectualisme.
De nos jours on dit quoi que ce soit, à n’importe qui, n’importe
où, quand et comment. Au nom de cette liberté d’expression, les gens
déblatèrent, « à l’aise, comme Blaise » la purulence de leur effronterie et
l’indécence de leur bêtise abjecte. Sans tenir compte de fouler aux pieds, la
dignité et la réputation d’autrui. Où est passé cet enseignement de la sagesse
de l’Instruction Civique d’Haïti qui stipulait que : « La liberté, c’est le
droit de faire ce qui ne nuit pas autres » ? On accule et accuse les autres, à
tort et à travers.
Si l’Etat Haïtien a fait faillite, c’est parce notre société
s’est enlisée dans les sables mouvants d’une banqueroute socio-économique et
culturelle. La nation haïtienne est en train de s’effondrer, vertigineusement,
dans l’abysse de l’imbécilité, de l’incohérence, de la pagaille et de
l’absurdité intellectuelle et mentale.
Lorsqu’un pays accuse autant de citoyens majoritairement à
faible capacité de compréhension, il est évident que le résultat des urnes
électorales soit le reflet et la résultante des aspirations, tendances et
décisions et choix piètres et ineptes. Les gens de peu de Raison avalent et
gobent tous charabias, bluffs, mensonges et discours pompeux qui reflètent leur
image, leur compétence/incompétence, leurs dimensions spirituelles et leur
appartenance sociale.
Certains membres de la
Minustha en Haïti ont été retrouvés
coupables dans des " transactions sexuelles" avec plus de 225
femmes
haïtiennes pour des besoins élémentaires
Comment ne peut-on pas comprendre et voir, clairement ce qui se
passe, en Haïti ? A moins que l’on soit frappé de cécité intellectuelle, pour
ne pas cerner la réalité dans le pays de Toussaint Louverture et de
Jean-Jacques Dessalines. La plupart de ces soldats de la force onusienne
d’occupation d’Haïti, sont des pauvres et des rejets sociaux dans leur propres
pays, en grandes difficultés économiques. Ils ne sont en Haïti que pour leurs
intérêts personnels et la stabilisation de la putréfaction au pouvoir.
Quand allons-nous réaliser que si les représentants des nations
de l'ONU voulaient réellement stabiliser Haïti, les dépenses exagérées allouées
pour maintenir cette force d'occupation en Haïti, auraient servi à stabiliser
l'économie haïtienne. Ce qui amènerait à une certaine auto-dépendance
économique, et autosuffisance alimentaire au pays.
Les haïtiens n’auraient point la nécessité d’émigrer vers
d’autres cieux où les attendent l’humiliation abjecte, l’insolence de fils de
putains de merde et de xénophobes.
Le président américain Barack Obama, lors de son allocution à laMaison Blanche,1er juillet 2015
C'est un retour en grâce. Barack Obama a annoncé, mercredi 1er juillet, le rétablissement des relations diplomatiquesentre Cuba et les Etats-Unis, après plus d’un demi-siècle de tensions héritées de la guerre froide. Le président américain a évoqué« un nouveau chapitre »dans leurs relations.
Une nouvelle victoire politique pour le président américain, après l'adoption du mariage gay dans tout le pays, et la validation de sa réforme de l'assurance-maladie. De fait, était-ce la meilleure semaine de sa vie ? "Ma meilleure semaine, je vais vous dire, a été celle de mon mariage avec Michelle. Celles où Malia et Sasha sont nées ont été d'excellentes semaines aussi. Un jour, j'ai marqué 27 points dans un match de basket : j'ai passé une plutôt bonne semaine", relativise-t-il,cité parPolitico(en anglais), avec humour. N'empêche, Barack Obama a peut-être réussi son mandat sur ces sept derniers jours.
Il valide définitivement Obamacare
Barack Obama défend ce projet depuis sa première élection, en 2008. Jeudi 25 juin, la Cour suprême américaine confirme que sa réforme de l'assurance-maladie est conforme à la Constitution des Etats-Unis. La question était de savoir si les 6,4 millions d'Américains qui ont souscrit à une couverture santé sur le site internet du gouvernement avaient le droit ou non à un abattement fiscal de 250 euros mensuels. Réponse : oui. Une victoire majeure pour Barack Obama. En novembre 2014, il s'était inquiété que cette décision de la Cour suprême puisse mettre en péril l'application d'Obamacare", La réforme phare de ses huit années de présidence. Il n'en est rien, donc.
La procédure est engagée depuis plusieurs semaines, elle est désormais finalisée. Le président américain Barack Obama a annoncé le rétablissement officiel desrelations diplomatiques avec Cuba, mercredi 1er juillet. Elles étaient rompues depuis 1961.
Le drapeau américain flottera bientôt à la Havane
"Aujourd'hui, les Etats-Unis ont formellement accepté de rétablir les relations diplomatiques avec (...) Cuba pour rouvrir les ambassades dans nos pays respectifs",a déclaré Barack Obama depuis la Maison Blanche, ajoutant qu'il s'agissait d'une"étape historique"dans les relations américano-cubaines. "Il y a un an, il aurait pu paraître impossible que les Etats-Unis puissent à nouveau lever leurs couleurs (...) au-dessus d'une ambassade à La Havane", a souligné le président américain.
Kerry sera cet été à La Havane pour y lever le drapeau américain, Barack Obama demande aussi au Congrès américain, contrôlé par ses adversaires républicains, de lever l'embargo contre Cuba. Cette annonce concrétise l'annonce historique d'une normalisation des relations entre les deux pays lancée à la mi-décembre par Barack Obama et le dirigeant cubain Raul Castro, après plus d'un demi-siècle de tensions héritées de la Guerre froide .Le drapeau américain flottera bientôt à la Havane, tandis que le drapeau cubain sera déployé à Washington, devant les ambassades respectives des deux anciens ennemis, brouillé pendant plus d'un demi-siècle.
Dominican Judges (Left
to Right) Milton Ray Guevara,
Pedro Castellanos Khouly and Rafael Diaz Philip
SAN JUAN, Puerto Rico - Religious, civil, women and human rights organizations in Puerto Rico filed a complaint with the territory's Secretary of Justice, Cesar Miranda Rodriguez, to investigate alleged crimes against humanity by the Dominican Republic's Constitutional Court president and two other justices of that body.
The submission is based on the Penal Code of Puerto Rico and takes advantage of the presence of the Dominican Judges, Milton Ray Guevara, Pedro Castellanos Khouly and Rafael Diaz Philip, who are currently on the island. It asks that they are prevented from leaving the Puerto Rican territory before the end of the investigation.
The request to the Attorney General seeks to enforce extraterritorial jurisdiction with Puerto Rico to prosecute persons responsible for crimes that offend the conscience of humanity (crimes against humanity), according to a note published in the newspaper Accento.
The suit requests that the necessary precautionary measures for the three Dominicans judges do not leave the jurisdiction of Puerto Rico until the criminal investigation is concluded are taken.
"This action sends a message that they will not go unpunished those who violate human rights. Can not hide in their titles, they were reported and answer for their crimes against humanity, "the plaintiffs.
The lawsuit stems from the Dominican government has announced restart deportations of immigrants, once concluded the whole process of the National Plan of regularization of undocumented migrants in condition.
According to the complainants these measures under a Constitutional Court ruling, presiding Ray Guevara (CT 168-13) affects thousands of Dominicans of Haitian descent, and causes severe suffering, separation of families and forced displacement.
"This persecution and the threat of mass expulsions people because of their Haitian ancestry has been condemned by various international and regional bodies. The Inter-American Court of Human Rights ordered the Dominican government and noted that the ruling 168-13 is contrary to international human rights law, "the organizations said that sued the three Dominicans judges in Puerto Rico.
They argue that through the Judgment 168-13, issued by the Dominican Constitutional Court retroactively denationalized thousands of Dominicans born in the Dominican Republic since 1929.
"The discriminatory and xenophobic statement, generated the persecution of a group of Dominicans because of their race and ethnicity, leaving them stateless or at risk of being forcibly expelled from the Dominican Republic, where they were born and have all their family, cultural links and social ", they said.
The acting entities demand the defendants argue that judges issued an unlawful decision, which violates human rights and impugns the legal, physical and mental safety of thousands of Dominicans of Haitian descent.
"Its effects are a crime against humanity must not go unpunished. We urge the Attorney General to fulfill its duty to guarantee a criminal investigation into the acts committed by the Dominicans denounce judges who are now in Puerto Rico. We join international organizations such as the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR) and the states of the Caribbean Community (CARICOM) have pointed out that the actions of the Constitutional Court Dominican and the Dominican State is an attack on our sense of humanity and they can result in a large-scale crisis, "they said.
The organizations hope that the Secretary of Justice immediately open a criminal investigation into this matter and take measures for the three Dominicans judges, accusing them of violating human rights and not to leave the jurisdiction of Puerto Rico.
"The struggle for human rights in Santo Domingo becomes a fight against impunity," they argue.
Among the applicants include Caribbean Community, Caribbean Institute for Human Rights, Committee in Solidarity with the People of Haiti, Puerto Rican Organization of Working Women, Hope and Solidarity Network-Diocese of Caguas, Puerto Rican Civil Rights Institute, Committee for Latin America and the Caribbean for the Defense of the Rights of Women, Women Broad Movement of Puerto Rico, National Lawyers Guild and International Lawyers Guild. Al Momento
Washington, le 25 Juin 2015- (AHP)- Les États-Unis ont dénoncé des "mesures discriminatoires " contre les immigrants haïtiens et et leurs descendants en République dominicaine comme une violation très grave des droits de l'homme selon le rapport annuel du Departemen d'Etat americain sur les droits humains publié ce jeudi .
Le document note la décision controversée de la Cour constitutionnelle dominicaine de Septembre 2013, qui fixe les paramètres d'acquisition de la citoyenneté.
"Cette décision stipule que les descendants de personnes considérées comme illégales dans le pays, dont beaucoup sont d'origine haïtienne, n'ont pas droit à la nationalité dominicaine», a déploré le rapport qui sert de guide au Congrès pour décider de l'octroi de l'aide exterieure à chaque pays"
Ce rapport examine le comportement des gouvernements dans le monde entier (sauf les États-Unis) sur les droits humains.
Lundi, environ 200 personnes s'étaient rassemblées devant l'ambassade de la République dominicaine à Washington pour presser ce pays d'arrêter le processus de «déportation» de plus de 200.000 personnes, y compris des Haïtiens et des Domincains d'origine haïtienne devenus apatrides, qui pourraient être expulsés vers Haïti.
La principale crainte des ONG et des organisations internationales est non seulement le risque de déportations massives, mais encore l'expulsion de personnes nées dans le pays, parqu'elles sont des filles et des fils de sans-papiers haïtiens, en depit du fait qu'elles ont joué un rôle important dans la vie sociale, économique et politique du pays, ayant pu ainsi voter lors de la dernière presidentielle qui a amené le président Medina au pouvoir.
Le président Michel Martelly et le premier ministre Evans Paul renouvellent leur soutien au CEP et se disent confiants que les elections prevues avant la fin de l'année auront bien lieu, cependant que des secteurs dont les candidats ont été évincés célebraient au même moment les funérailles symboliques de l'organisme électoral
Port-au-Prince, le 25 juin 2015 – (AHP) – Le président Michel Martelly a une nouvelle fois ce jeudi fait la promesse de continuer à favoriser la création d’un climat favorable à la tenue de bonnes élections, cette année dans le pays.
Michel Martelly réaffirme également son soutien au conseil électoral provisoire et estime que, pour ne pas avoir jusqu’ici été sollicité par l’institution électorale, cela prouve que le CEP maitrise la situation.
"Nous allons continuer à appuyer toutes les institutions notamment le CEP pour que les élections puissent, comme prévu, avoir lieu cette année dans le pays, a dit Michel Martelly.
Le premier ministre Evans Paul s’est lui aussi montré confiant que les élections auront lieu cette année et assure qu’Haïti n’a pas le droit de ne pas organiser le scrutin.
Le chef du gouvernement a rappelé que le calendrier électoral qui a été proposé par le CEP a été adopté tant par les partis politiques que par les candidats.
Beaucoup d’efforts ont été consentis pour que ces élections aient lieu, a fait savoir le premier ministre Paul qui ajoute que, pour ce qui est du conseil supérieur de la police nationale dont il a la charge, tout sera fait pour renforcer sa capacité d’action afin qu’elle soit plus performante pendant la période électorale.
Alors que les deux chefs du gouvernement s’exprimaient en marge d’une cérémonie à Pétion-Ville, le collectif des candidats non agréés organisaient à quelques centaines de mètres, devant le siège du CEP, un sit-in pour demander le renvoi des membres du conseil électoral accusés entre autres de partisannerie.
Ils ont même célébré de manière symbolique, une messe pour les funérailles du CEP tout en demandant à ce même conseil d’accepter tous les candidats n’ayant pas de décharge ou de les accepter tous.
Le candidat non agréé à la députation pour la circonscription de Pétion-Ville, Phélito Dorant ancien minisre du gouvernement Martelly Lamothe, a été très virulent à l'égard des membres du conseil électoral provisoire qui cherchent, a-t-il dit, à exclure ou à marginaliser des citoyens qui veulent participer à la gestion de la chose publique.
Il a aussi dénoncé ce qu'il appelle l’incompétence des membres du CEP et le manque de transparence qui, selon lui, entoure le processus électoral.
Pour sa part, lun autre ancien ministre chargé des relations avec le parlement Ralph Théano, écarté pour défaut de décharge de la course au sénat dans le département de la Grande-Anse, conteste lui aussi la décision du conseil de le mettre à l’écart et exige sa dislocation.
Il est allé jusqu’à qualifier d’incapables les conseillers électoraux qu'il accuse d'association de malfaiteurs. Pour lui, c’est un conseil déjà mort dont la caducité doit être prononcée.
Ralph Théano s’insurge également contre le conseil qui, selon lui, a engagé sans appel d’offre, une firme étrangère (de Dubaï) pour réaliser les bulletins de vote.
L’ex-ministre a aussi indiqué être en consultation avec une vingtaine de partis politiques pour se désolidariser du processus électoral.
Dans le même registre, la plateforme PITIT Dessalines a dénoncé un complot qui serait fomenté par des proches de l’Exécutif en vue de porter atteinte à la vie de son candidat à la présidence, l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles.
Le coordonnateur adjoint de la plateforme politique, Assad Volcy et le militant Biron Odigé membre de son directoire, dénoncent également les velléités d’une frange de la communauté internationale de manœuvrer pour porter le CEP à écarter l’ex-parlementaire de la course électorale.
Ils ont aussi évoqué une distribution d’armes à certains évadés de prison pour mettre à exécution le plan qui viserait à assassiner le leader de PITIT Dessalines, Moïse Jean-Charles.
Cependant, le vice-président du CEP , Pierre Manigat Junior a assuré que l'organisme électoral ne cèdera pas aux pressions, de ceux qui pourraient tenter de l'empêcher de faire son travail. Il n'a pas exclu qu'il puisse y avoir de nouvelles évictions de candidats, s'il y a des evidences qu'ils ne remplissent pas toutes conditions pour participer aux prochaines élections. Il a assuré que le CEP fait tout ce qui est en son pouvoir pour que le calendrier électoral soit respecté.
La Cour suprême américaine reconnaît la légalité du mariage homosexuel dans tout le pays.
La Cour suprême des États-Unis
La plus haute juridiction des Etats-Unis a jugé vendredi, par cinq voix contre, que la constitution accordait aux couples du même sexe le droit de se marier, marquant une victoire historique pour le mouvement homosexuel du pays
La
Constitution américaine donne le droit aux personnes du même sexe de se
marier. C'est ce qu'a jugé vendredi 26 juin laCour suprême américaine, par cinq voix contre quatre. Cette
décision marque une victoire historique pourle mouvement homosexuel américaindevant la plus haute juridiction du
pays.
Au nom de l'égalité de tous devant la loi,
"le 14e Amendement requiert d'un État qu'il célèbre un mariage entre deux
personnes de même sexe", a écrit le juge Anthony Kennedy, s'exprimant au
nom de la majorité de la Cour suprême. "Le droit au mariage est
fondamental", a-t-il indiqué.
Les juges siégeant à la Cour suprême des Etats-Unis
Le juge conservateur a ajouté son vote à
celui des quatre juges progressistes qui composent la juridiction, pour
permettre aux gays et lesbiennes de se marier dans n'importe quel État
américain. Le président de la haute Cour, John Roberts, s'y est opposé, ainsi
que les trois autres juges conservateurs.
Jusqu'à
présent,37 États et le district de Columbia, où se trouve Washington,
reconnaissaient le mariage entre personnes du même sexe. Seulement deux ans
après avoir décrété que le mariage n'était pas réservé aux couples
hétérosexuels, la haute Cour a donc jugé que les 14 États américains qui
refusent aujourd'hui d'unir deux personnes de même sexe devaient non seulement
les marier mais en plus reconnaître leur mariage lorsqu'il a été célébré
ailleurs.
Le président américain Barack Obama a salué
cette décision historique, évoquant une "grande étape" vers
l'égalité.
Washington,DC: La
"coalition" des lumières de la Maison Blanche célébrant la victoire décernée ce 26 juin 2015 par la Cour suprême des Etats-Unis en rapport avec la
légalisation des mariages entre homosexuels
"Aujourd'hui
c'est une grande étape dans notre marche vers l'égalité. Les couples gays et
lesbiens ont maintenant le droit de se marier, comme tous les autres",a tweeté le président Obama, qui doit s'exprimer à 11 heures
(15 heures GMT) depuis la Maison Blanche.