Monday, June 29, 2015

Les États-Unis ont dénoncé des "mesures discriminatoires " contre les immigrants haïtiens et et leurs descendants en République dominicaine comme une violation très grave des droits de l'homme

Written by Staff Writer on 
Washington, le 25 Juin 2015- (AHP)- Les États-Unis ont dénoncé des "mesures discriminatoires " contre les immigrants haïtiens et et leurs descendants en République dominicaine comme une violation très grave des droits de l'homme selon le rapport annuel du Departemen d'Etat americain sur les droits humains publié ce jeudi .
Le document note la décision controversée de la Cour constitutionnelle dominicaine de Septembre 2013, qui fixe les paramètres d'acquisition de la citoyenneté.
"Cette décision stipule que les descendants de personnes considérées comme illégales dans le pays, dont beaucoup sont d'origine haïtienne, n'ont pas droit à la nationalité dominicaine», a déploré le rapport qui sert de guide au Congrès pour décider de l'octroi de l'aide exterieure à chaque pays"
Ce rapport examine le comportement des gouvernements dans le monde entier (sauf les États-Unis) sur les droits humains.
Lundi, environ 200 personnes s'étaient rassemblées devant l'ambassade de la République dominicaine à Washington pour presser ce pays d'arrêter le processus de «déportation» de plus de 200.000 personnes, y compris des Haïtiens et des Domincains d'origine haïtienne devenus apatrides, qui pourraient être expulsés vers Haïti.
La principale crainte des ONG et des organisations internationales est non seulement le risque de déportations massives, mais encore l'expulsion de personnes nées dans le pays, parqu'elles sont des filles et des fils de sans-papiers haïtiens, en depit du fait qu'elles ont joué un rôle important dans la vie sociale, économique et politique du pays, ayant pu ainsi voter lors de la dernière presidentielle qui a amené le président Medina au pouvoir.
Le président Michel Martelly et le premier ministre Evans Paul renouvellent leur soutien au CEP et se disent confiants que les elections prevues avant la fin de l'année auront bien lieu, cependant que des secteurs dont les candidats ont été évincés célebraient au même moment les funérailles symboliques de l'organisme électoral

Port-au-Prince, le 25 juin 2015 – (AHP) – Le président Michel Martelly a une nouvelle fois ce jeudi fait la promesse de continuer à favoriser la création d’un climat favorable à la tenue de bonnes élections, cette année dans le pays.
Michel Martelly réaffirme également son soutien au conseil électoral provisoire et estime que, pour ne pas avoir jusqu’ici été sollicité par l’institution électorale, cela prouve que le CEP maitrise la situation.
"Nous allons continuer à appuyer toutes les institutions notamment le CEP pour que les élections puissent, comme prévu, avoir lieu cette année dans le pays, a dit Michel Martelly.
Le premier ministre Evans Paul s’est lui aussi montré confiant que les élections auront lieu cette année et assure qu’Haïti n’a pas le droit de ne pas organiser le scrutin.
Le chef du gouvernement a rappelé que le calendrier électoral qui a été proposé par le CEP a été adopté tant par les partis politiques que par les candidats.
Beaucoup d’efforts ont été consentis pour que ces élections aient lieu, a fait savoir le premier ministre Paul qui ajoute que, pour ce qui est du conseil supérieur de la police nationale dont il a la charge, tout sera fait pour renforcer sa capacité d’action afin qu’elle soit plus performante pendant la période électorale.
Alors que les deux chefs du gouvernement s’exprimaient en marge d’une cérémonie à Pétion-Ville, le collectif des candidats non agréés organisaient à quelques centaines de mètres, devant le siège du CEP, un sit-in pour demander le renvoi des membres du conseil électoral accusés entre autres de partisannerie.
Ils ont même célébré de manière symbolique, une messe pour les funérailles du CEP tout en demandant à ce même conseil d’accepter tous les candidats n’ayant pas de décharge ou de les accepter tous.
Le candidat non agréé à la députation pour la circonscription de Pétion-Ville, Phélito Dorant ancien minisre du gouvernement Martelly Lamothe, a été très virulent à l'égard des membres du conseil électoral provisoire qui cherchent, a-t-il dit, à exclure ou à marginaliser des citoyens qui veulent participer à la gestion de la chose publique.
Il a aussi dénoncé ce qu'il appelle l’incompétence des membres du CEP et le manque de transparence qui, selon lui, entoure le processus électoral.
Pour sa part, lun autre ancien ministre chargé des relations avec le parlement Ralph Théano, écarté pour défaut de décharge de la course au sénat dans le département de la Grande-Anse, conteste lui aussi la décision du conseil de le mettre à l’écart et exige sa dislocation.
Il est allé jusqu’à qualifier d’incapables les conseillers électoraux qu'il accuse d'association de malfaiteurs. Pour lui, c’est un conseil déjà mort dont la caducité doit être prononcée.
Ralph Théano s’insurge également contre le conseil qui, selon lui, a engagé sans appel d’offre, une firme étrangère (de Dubaï) pour réaliser les bulletins de vote.
L’ex-ministre a aussi indiqué être en consultation avec une vingtaine de partis politiques pour se désolidariser du processus électoral.
Dans le même registre, la plateforme PITIT Dessalines a dénoncé un complot qui serait fomenté par des proches de l’Exécutif en vue de porter atteinte à la vie de son candidat à la présidence, l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles.
Le coordonnateur adjoint de la plateforme politique, Assad Volcy et le militant Biron Odigé membre de son directoire, dénoncent également les velléités d’une frange de la communauté internationale de manœuvrer pour porter le CEP à écarter l’ex-parlementaire de la course électorale.
Ils ont aussi évoqué une distribution d’armes à certains évadés de prison pour mettre à exécution le plan qui viserait à assassiner le leader de PITIT Dessalines, Moïse Jean-Charles.
Cependant, le vice-président du CEP , Pierre Manigat Junior a assuré que l'organisme électoral ne cèdera pas aux pressions, de ceux qui pourraient tenter de l'empêcher de faire son travail. Il n'a pas exclu qu'il puisse y avoir de nouvelles évictions de candidats, s'il y a des evidences qu'ils ne remplissent pas toutes conditions pour participer aux prochaines élections. Il a assuré que le CEP fait tout ce qui est en son pouvoir pour que le calendrier électoral soit respecté.


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