Sunday, March 6, 2016

Nancy Reagan meurt à l'âge de 94 ans

Nancy Reagan, épouse de l'ex-président des États-Unis Ronald Reagan dont elle fut aussi la conseillère et la protectrice, est morte dimanche à l'âge de 94 ans, a confirmé la Bibliothèque présidentielle Ronald Reagan. 
Nancy Reagan l'ex première dame des Etats-Unis est morte à
94 ans..                                                                                       
L'ex-première dame (1981-1989) vivait à Los Angeles. Elle s'est éteinte dans la matinée à son domicile des suites d'une crise cardiaque.
« Elle est de nouveau avec l'homme qu'elle aimait », a réagi sur Twitter Michael Reagan, fils adoptif de Ronald et de sa première femme, Jane Wyman.
Élu en 1980 à la Maison-Blanche avec l'investiture du Parti républicain, réélu quatre ans plus tard, Ronald Reagan s'est éteint en juin 2004 après un long combat contre la maladie d'Alzheimer.
Née Anne Frances Robbins en juillet 1921 à New York d'un père vendeur de voitures, qui n'allait pas tarder à déserter le foyer conjugal, et d'une mère actrice, elle fut sous le nom de Nancy Davis actrice à Hollywood de 1949 à 1957.
Après avoir épousé Ronald Reagan, lui aussi acteur, en 1952, et partagé avec lui l'affiche du filmCommando dans la mer du Japon (Hellcats of the Navy), elle l'accompagne et le conseille dans sa carrière politique, d'abord en Californie, dont il fut le gouverneur de 1967 à 1975, puis à la Maison-Blanche après sa victoire face au président démocrate sortant, Jimmy Carter.
Le couple a eu deux enfants, Patti Davis, elle aussi actrice, et Ron Jr., qui a fait carrière à la télévision et dans la danse.
Nancy Reagan est considérée comme l'une des premières dames les plus influentes de l'histoire du pays, à l'image d'Eleanor Roosevelt ou d'Hillary Clinton, même si l'influence exacte qu'elle a pu exercer sur son mari est sujette à débat.
À la Maison-Blanche, elle s'est notamment investie contre la toxicomanie, à la tête de la campagne « Just Say No », et avait porté son combat jusque devant l'Assemblée générale des Nations unies, en 1988, où elle avait enjoint à son pays de ne plus se contenter d'accuser les pays pauvres producteurs de narcotiques et d'en faire davantage sur son territoire en matière de répression et de prévention.
« Nous n'irons nulle part si nous faisons porter le fardeau le plus lourd aux gouvernements étrangers, plutôt qu'à nos propres maires, juges et parlementaires d'Amérique. Vous savez, le cartel de la cocaïne ne commence pas à Medellin, en Colombie, mais dans les rues de New York, de Miami, de Los Angeles et de chaque ville américaine où on achète et où on vend du crack », avait-elle dit.
Lorsque son mari fut diagnostiqué atteint par la maladie d'Alzheimer, elle a mis son nom et son image au service de la recherche médicale.
L'une des périodes les plus noires du couple suivit la tentative d'assassinat dont « Ronnie » fut la cible, le 30 mars 1981

L'investiture de Ronald Reagan

                     
Femme d'influence ou épouse protectrice?
« Je conçois le rôle de première dame comme un moyen d'éviter l'isolement du président, disait-elle en 1985. Je parle aux gens. Ils me disent des choses. [...] Je suis une femme qui aime son mari et je n'ai pas à m'excuser de rechercher son bien-être personnel et politique. »
Dans À mon tour (My Turn), ses mémoires parus en 1989, elle ajoutait: « Dans la plupart des mariages solides que je connais, la femme est la plus proche amie et conseillère de son mari. »
Nancy Reagan s'était fréquemment opposée au secrétaire général de la Maison-Blanche, Donald Regan, qui avait fustigé son influence dans un livre-confession paru en 1988, un an après avoir été limogé dans le scandale des ventes d'armes à l'Iran pour financer les « Contras » du Nicaragua.
L'ex-secrétaire général affirmait notamment que Nancy Reagan utilisait l'astrologie pour décider du calendrier des discours et déplacements du président et même de la date de son intervention chirurgicale pour un cancer en 1985.
« Pratiquement toutes les initiatives et décisions que les époux Reagan ont prises durant mon service au poste de secrétaire général de la Maison-Blanche étaient validées au préalable par une femme de San Francisco qui s'appuyait sur les horoscopes pour s'assurer que les planètes étaient dans un alignement favorable », écrit-il dans ce livre.
James Baker, qui fut secrétaire général de la Maison-Blanche sous le premier mandat de Reagan, avait livré pour sa part une autre version, déclarant en 2011 à la chaîne PBS: « S'il y a une personne qui a été indispensable aux succès politiques de Ronald Reagan, c'est Nancy Reagan. »
Ronald Reagan lui-même avait tordu le cou aux spéculations sur son rôle politique. « L'idée qu'elle est impliquée dans des décisions gouvernementales, et toutes ces sortes de choses, cette prétendue "femme dragon", rien de tout cela n'est vrai », avait-il dit en 1987.
Elle sera inhumée à côté de lui sur le site de la Ronald Reagan Presidential Library à Simi Valley, en Californie.




Queques photos de Nancy Reagan, l'ex premiède dame des Etats-Unis





Friday, March 4, 2016

Un pays dans les limbes


Par Jude Simon
3 mars 2016

Ce qui semble caractériser les Haïtiens c'est l'art de faire les choses comme ils veulent. Sans se plier aux exigences de la Constitution, sans tenir compte des lois, des règlements, des engagements, de la parole donnée et souvent, sinon toujours, sans même se soucier du bon sens. Cette manière de faire nous a conduit et nous conduit immanquablement à des crises politiques, des remous sociaux et au ridicule. Depuis la signature de l'accord politique du 5 février, la situation confirme ces prémisses.
Le président du Sénat taille un accord à sa mesure, le signe et en est le premier bénéficiaire, devenant président de la République. Sens de l’éthique, gêne morale, rien  ne l’empêche de prêter serment, de se pavaner gonflé comme un paon, de sourire  aux uns et aux autres, de taper sur les dos, d’étreindre  par-ci par-là. Il se prend au sérieux et agit comme un président qui a gagné haut la main des élections. Ce n’est pas un fonctionnaire, ni un serviteur de l’État, c’est un monarque qui évolue et qui jouit d’être admiré.
Il s'installe, tout sourire, dans ses pouvoirs aux contours définis mais ne fait rien pour accomplir la seule mission qui lui a été confiée, poursuivre le processus électoral. Il parle de tout, sauf de cela. Il fait semblant de piétiner face à une situation difficile et compliquée, jouant au plus fin, mais tout le pays sait qu'il ne fait que dessiner les lignes d'une transition allongée. Mais, pour faire quoi ?
On le comprend déjà puisqu’au Palais sont déjà accourus ceux de la clique qui avait été au pouvoir sous Préval et qui avait malmené ce pays financièrement et a contribué au vide institutionnel dans lequel nous nous vautrons.  Cette clique qui ne peut présenter aucun bilan sérieux de ses dix années de pouvoir. Parmi ces têtes, on voit Jean Max Bellerive qui devient chef de cabinet du Président. Malgré toutes les malversations qui lui sont attribuées, malgré l'aide internationale volée, privant le peuple de médicaments, de nourritures après le tremblement de terre de 2010, malgré les magouilles avec les compagnies dominicaines et les pots de vin juteux, il est revenu pour continuer à diriger le ballet des billets tout verts.
La femme du président, première dame par accident, se prenant aussi au sérieux, décide d'aller visiter la faculté de médecine en construction. Pour faire quoi ? Pour voir comment marche l'exécution d’un plan dont elle ne sait rien ?  Elle n'a vraiment aucun sens du ridicule.  Elle exigera peut être un budget pour les interventions sociales et les petits projets. Qui sait ?
Le président de facto Privert signe un décret nommant un citoyen Premier ministre sans avoir l'aval du Parlement. Récemment Sénateur de la République, il a créé, sans état d'âme, un  précédent pour les autres présidents à venir, en court-circuitant un pouvoir de la République qui a son mot incontournable à dire au sujet de la nomination du Premier ministre. Il fait pire que les autres auxquels il reprochait, quand il était Sénateur, de violer la Constitution.
Un citoyen se prête à cet acte inconstitutionnel, circule dans la voiture officielle bourrée d'agents de sécurité, suivie d'autres véhicules tout aussi bien pourvus en armes et agents de l'ordre public. Fritz Jean est un Premier ministre auquel on ne peut associer aucun qualificatif. Il n'est ni pressenti, ni désigné, ni choisi. Il n'est même pas nommé puisque après la publication du décret inconstitutionnel le confirmant dans ses fonctions, il ne peut assumer son rôle. Avec de nombreux conseillers, il prend pourtant logement à la résidence de la Primature et engage l'état en faisant changer les meubles, tous les meubles, même le lit (Tiens, un lit pour quoi faire ? Il bénéficie d’une garde officielle, il occupe une installation officielle, il prend des mesures administratives. Et pourtant c'est un simple citoyen. Envers quel organe de la République est-il  redevable ?
Pour comble d'irrégularité, la primature qu'il dirige sans vraiment diriger émet des communiqués jusqu'au moment où, guéri de son amnésie, il se rend compte que la Constitution désigne  celui qui doit liquider les affaires courantes. Ce n'est autre qu’Evans Paul qui, le 3 mars 2016, demande aux ministres de maintenir l’administration à flot, ce que le vrai-faux Premier ministre  Fritz Jean avait déjà fait et qui était resté sans effet puisque Premier ministre sans qualité, sans qualificatif sauf celui de "dasomann" que lui a collé le sénateur de la Grand'Anse. On se demande où Evans Paul a-t-il signé son communiqué, puisque la place est occupée manu militari par un autre vrai-faux Premier ministre.
Sans vouloir changer de sujet, on se demande si Privert a vérifié que la vente de notre réserve d'or par le gouverneur de la banque centrale d'alors, Fritz Jean, était régulière et couverte par toutes les dispositions légales nécessaires ? Le parlement doit s'en assurer et le cas échéant demander des comptes.
Pour revenir à nos limbes, nous disons qu’Evans Paul s'était retiré, laissant sa place à Fritz Jean. De qui dépendait alors le gouvernement sans chef de gouvernement ? Une île flottante, une entité dérivant sur les nuages de l'absurde ? Nous ne sommes pas un pays sérieux, ni responsable, ni même logique. Evans Paul revient comme par magie et émet des communiqués effaçant d'un trait de plume les communiqués de Fritz Jean. Mais Fritz Jean garde ses gardes du corps, son bureau, admire ses nouveaux meubles, étrenne le nouveau lit.
C'est un parfait imbroglio administratif, juridique et légal où prime la déraison. Heureux celui qui s'y retrouve et qui essaie de démêler cet écheveau de bêtises et de non-sens qui ne font qu'accentuer la descente du pays vers l'enfer. C'est bien l'enfer, l'église catholique avait fini par dire que les limbes n'existaient plus.
Entretemps, les citoyens doivent se taire. Il ne faut pas oser en parler. Libre à ceux qui veulent le tenter. Ils s'exposent à subir le sort d'Auguste D'Meza, professeur d'université et journaliste, qui, après son entrevue du 2 mars 2016 à Radio Métropole, fut agressé et battu sévèrement en regagnant son foyer.  
Le pouvoir central ne condamne pas le fait et pour cause. Ni les organismes de droits humains, ni Métropole dont il était l'invité, ni les autres médias, ni les grands journalistes ou icônes de notre presse, ni le président de l'association nationale des médias (celui-ci n'existe que pour s'exciter sur des histoires carnavalesques banales et sans intérêt pour le pays). Ces donneurs impénitents de leçons ne parlent de cette atteinte à la liberté d'expression,  ni le dénoncent. Ils observent tous un pieux silence, les uns par peur, pour ne pas affronter le monstre au faciès grimaçant,  les autres par intérêt pour ne pas gêner le pouvoir dont ils font désormais partie. La parole libre est défendable quand on n'a pas d'intérêts en jeu. N'est ce pas messieurs de la presse, défenseurs des grands principes de liberté, de démocratie et de la liberté d'expression.
Craignez de faire partie de ceux qui maintiennent Haïti dans les limbes ou en enfer.

Tuesday, March 1, 2016

Clinton et Trump, grands gagnants du super mardi


En route vers la présidentielle américaine

Hillary Clinton et Donald Trump
Hillary Clinton et Donald Trump  Photo :  Reuters / Jonathan Ernst et Charlie Neibergall

Les deux favoris dans la course pour remplacer Barack Obama à la Maison-Blanche ont fait plusieurs gains mardi, alors qu'une douzaine d'élections primaires et de caucus étaient organisés aux États-Unis. La démocrate Hillary Clinton a remporté sept États, tout comme le républicain Donald Trump.
Le Texas, l'État le plus important en ce super mardi, a cependant échappé aux mains du controversé milliardaire. Le sénateur Ted Cruz a remporté le populeux État, ainsi que l'Oklahoma. Les militants républicains du Minnesota ont quant à eux préféré Marco Rubio.
Du côté démocrate, c'est Hillary Clinton qui a remporté le Texas. Son opposant Bernie Sanders a bien fait malgré tout grâce à des victoires au Vermont, où il est sénateur, ainsi qu'au Colorado, au Minnesota et en Oklahoma.
Vous vous demandez ce que signifient les termes caucus ou élection primaire? Consultez notre ABC de la politique américaine. Et pour savoir les dates à retenir durant l'élection présidentielle, c'est par ici.
UNIFIER LE PARTI RÉPUBLICAIN

Donald Trump  Photo :  Reuters / Scott Audette


Fort de ses victoires, Donald Trump a voulu se présenter en rassembleur lors d'une allocution aux allures de discours de victoire, à Palm Beach, en Floride. « Ce soir, nous commençons à rassembler le Parti républicain pour que nous soyons prêts en novembre », a-t-il dit. « Lorsque tout ceci sera terminé, je vais m'occuper d'une seule personne :Hillary Clinton ».
« Je suis un rassembleur. Je sais que les gens vont avoir du mal à le croire. »— Donald Trump
Peu de temps après ce discours, Ted Cruz, vainqueur au Texas, a soutenu être le seul à pouvoir battre Donald Trump. Le sénateur s'en est pris vigoureusement au milliardaire, appelant les autres candidats à se joindre à lui. Choisir Donald Trump comme candidat républicain serait une catastrophe à son avis.


« La seule façon de défaire Donald Trump est de vous unir à moi. »— Ted Cruz
Il reste cinq candidats dans la course à l'investiture républicaine.

RÉSULTATS CHEZ LES RÉPUBLICAINS

Donald Trump
  • Alabama
  • Arkansas
  • Georgie
  • Massachusetts
  • Tennessee
  • Vermont
  • Virginie


Ted Cruz
  • Oklahoma
  • Texas


Marco Rubio
  • Minnesota


À déterminer
  • Alaska

HILLARY CLINTON CREUSE SON AVANCE

Hillary Clinton
Hillary Clinton  Photo :  Reuters / Javier Galeano

L'ex-secrétaire d'État a solidifié son avance dans la course à l'investiture démocrate. Lors de son discours, elle a promis de poursuivre le travail amorcé par le président Obama afin d'améliorer les conditions de vie des Américains. « Ce pays nous appartient tous. Les États-Unis prospèrent quand nous prospérons tous », a-t-elle lancé devant ses partisans.

De son côté, le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, ne semble pas vouloir abandonner la course malgré ses résultats.

RÉSULTATS CHEZ LES DÉMOCRATES

Hillary Clinton

  • Alabama
  • Arkansas
  • Georgie
  • Massachusetts
  • Tennessee
  • Texas
  • Virginie


Bernie Sanders

  • Colorado
  • Minnesota
  • Oklahoma
  • Vermont

Aux États-Unis, le super mardi est une journée cruciale pour les aspirants candidats à l'élection présidentielle américaine. La victoire n'est pas garantie pour celui ou celle qui gagne le plus grand nombre de délégués. Mais, il est difficile de remporter l'investiture de son parti sans y faire d'importants gains.

Nombre de délégués en jeu lors du super mardi


  • Démocrates : 865 sur les 4763 qui choisiront le candidat
  • Républicains : 595 sur les 2472 qui choisiront le candidat

Source:Radio-Canada avec La Presse Canadienne et Agence France-Presse

Monday, February 29, 2016

Erick Charles, a great loss to the Haitian music!

Original text in french ...
By Herve Gilbert for HCN
Erick Charles
It is with great sadness that we learned  the news of the death of Erick Charles last Thursday,  following a cerebrovascular accident (CVA), according to what was reported. The news quickly went viral on Facebook and has thus spread like wildfire early in the morning. We did not want to believe from the first moments since the rumors  about the death of X or Y lately are frequent on the web, which often to be proven false later.

Finally, after confirmation we had to go to the evidence of this unexpected death that somehow had the effect of a bomb. Frankly, we did not expect a sudden death of this young artist so talented and promising. Someone we saw performing on stage not too long ago.

It was a drop of bitterness over the chalice, I would say ...

Unfortunately! Life is full of surprises, the years go by and then suddenly it is the death of someone we love...

The health status of Erick became from serious to critical condition after he experienced severe discomfort the day before his death, according to his brother Jean-Robert, which was a little devastated as  he reported it to the microphone of a reporter from the RC. He passed away last Thursday at the Bernard Mevs Hospital  on the airport road, following a cerebrovascular accident (CVA), confirmed the brother in a sobbing voice ...

Erick Charles, father of four daughters, composer, guitarist, singer of the Group Compas Mizik Mizik for more than 20 years, died at the age of 51.

Let's talk a little bit  about Erik Charles
Erick Charles Year (2000)
I remember having discovered this young  clear voice  in the DP Express album (DP Tounen) in 1991, a record in which he had shown a great vocal potential as lead singer of the musical group. Unfortunately this disc would also be the last of this group disintegrated thereafter.

It is, in fact, that through the group Mizik Mizik he would act out as a singer with a great talent, both vocally and artistically. Indeed, through the song "Blakawout" hit of 2000  which everyone was humming on the lips and loved, a song that he described a little bit the socio-political situation of the time. Banm Fè nwa mwen, Banm Blakawout mwen, Se la poum jete  Bilten mwen ... musical theme that also conveyed a leitmotif.
Let’s listen to this music "Blakawout" with Erick and Mizik Mizik
Since then, within this group and for over twenty years, this exceptional voice of Erick Charles that reminds us a little bit of  "Ti Manno",  has continued to excel throughout other musical hits such as "Ayizan", "Webert", "Plante", "Je vais " etc. Then,  he represented an expression of the voice of the forefront that touches and amuses and had became also one of the superstars of the new generation through his diverse compositions that appealed, charmed, finally he also marked  the great days of Mizik Mizik.
Haiti Twoubadou (Click to enlarge)
However, it should be noted also that this musical  band composed by Fabrice Rouzier, Keke Bélizaire and the late Charles Érick revitalized the "Twoubadou"  style, one of our folk styles ... Through their disk "Haiti Twoubadou" they were therefore somehow  the innovators of this musical style reserved only to the outskirts festival or party. They made everyone better appreciated this style, which has been imitated for some times by other musical groups.

Certainly, the rumor of his death had  previously rocked the Haitian community following his hospitalization in 2013 after he suffered from low blood sugars and heart complications including viral cardiomyopathy. Recently, his younger brother was murdered near his home in the neighborhood of Nazon in Port-au-Prince, which could have  a negative impact on his health status, according to some people. 

Erick Charles was also considered as a true humanist in the social environment; he created his own foundation to help the poor.

It is a great loss for the Mizik Mizik group and  the Haitian music industry. The team of Haiti Connexion Network send out his words of sympathy to relatives and friends of this great Haitian artists.

May his soul rest in peace !


Hervé Gilbert for HCN

Some pictures of Erick Charles Funeral at St. Peter's Church of Petionville (Haiti)

Saturday, February 27, 2016

Discours d'investiture du nouveau Premier ministre Fritz Alphonse Jean

Le nouveau Premier ministre veut «mettre tout le monde ensemble»
Fritz Alphonse Jean
Premier ministre haïtien
Dans son discours d'investiture au palais national ce vendredi 26 février, le nouveau Premier ministre Fritz Alphonse Jean a indiqué qu'il occupe la Primature « avec un esprit de dépassement, de concorde et de grande humilité ». Passant en revue divers problèmes auxquels le pays fait face, Fritz Jean estime que l'on doit « entreprendre des actions dans le très court terme qui, certes, aborderont les urgences, mais seront aussi structurantes de façon à poser des jalons pour le long terme ». Nous publions son discours dans son intégralité.



Mesdames, Messieurs
Monsieur le Président de la République, je vous remercie de la confiance placée en ma personne. Choisir a certainement été difficile dans le contexte actuel où tout le monde veut servir et proposer leur expertise.

Je me félicite néanmoins de cet engouement légitime et je tâcherai de mettre à contribution ce désir de chacun de servir son pays pour avancer et réussir avec plus de chance.

Monsieur le Président, je suis conscient que la principale mission que vous me confiez est de gagner la confiance de tous les acteurs, partie prenante de cette crise politique aiguë. J’accepte d’occuper la Primature avec un esprit de dépassement, de concorde et de grande humilité.

Chaque arrivée d’une nouvelle équipe au pouvoir, chaque ouverture d’une situation exceptionnelle suscite un ensemble d’espoirs de changement et au bout du compte, à la fin de l’expérience, à l’enchantement du début prennent place les déceptions et les désillusions.

Sur plusieurs décennies, notre pays a par conséquent cumulé un ensemble de frustrations dues à des promesses non tenues. Les progrès souhaités ne sont pas arrivés et les problèmes non résolus ont créé des paralysies et une situation de moins en moins gérable.

Trente années après l’ouverture de la transition démocratique, notre pays se trouve en face de gros défis issus de nos errements. Aujourd’hui, il s’agit de se mettre ensemble, de lier nos énergies pour faire naître la volonté de faire les choses autrement.

Il s’agit autant de sortir le pays de l’improvisation et le faire entrer dans une nouvelle ère de planification, de rendre fonctionnelles ses institutions pour réorganiser l’Etat, le réorienter en fonction des services à fournir à la population.

Prendre en compte les besoins de la femme et de l’homme haïtien, agir désormais en fonction de la quête du bonheur du peuple haïtien, voilà ce que doit être la mission principale de l’Etat. L’Etat de droit où chaque citoyen est égal devant la loi, où chacun est comptable de ses actes. Cet Etat qui inspire confiance où les entreprises prennent en compte leurs responsabilités sociales, le devoir de partage pour la restauration et le rapatriement de notre dignité tant individuelle que collective.

Avec le chef de l’Etat nous avons une mission courte, mettre tout le monde ensemble, faire participer tout le monde dans la construction de la base qui provoquera à plus long terme le miracle de la renaissance haïtienne !

Dans l’urgence, nous devons créer les conditions nécessaires à la réalisation d’élections crédibles, honnêtes et transparentes et, parallèlement, rétablir la stabilité macroéconomique en procédant au redressement des finances publiques.

Nous sommes venus pour permettre par des actes et des gestes citoyens le retour de la confiance entre nous, dans la divergence mais dans une finalité de concorde.

Les défis sont énormes, mais en regardant d’où nous sommes sortis, prenons comme modèle la mise en commun de nos ancêtres et leur leitmotiv « L’union fait la force » pour doper nos esprits et notre énergie, pour partir gagnants !

Monsieur le Président, en concertation avec vous et l’ensemble des secteurs concernés, et particulièrement le Parlement, nous ne tarirons pas d’efforts pour adresser les préoccupations de la population, et nous assurer que la paix et la stabilité, garantes de son mieux-être, règne. Les choix sont difficiles, et nous aurons à agir avec intelligence, discernement, mais aussi avec fermeté et rigueur.

Il nous appartient d’entreprendre des actions dans le très court terme, qui certes, adresseront les urgences, mais seront aussi structurantes de façon à poser des jalons pour le long terme.

Merci.
Fritz Alphonse Jean,
Premier ministre Palais national,
le 26 Février 2016 


Cérémonie d’installation du Premier ministre Fritz Jean

Une courtoisie de Tele Guinen