Wednesday, July 15, 2015

Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes …? Par Mirlande Manigat


Mirlande Manigat
Ancien candidat à la présidence 
Il y a un peu plus de quatre ans, les compatriotes qui m’avaient soutenue dans le combat pour être élue à la Présidence de la République et moi-même, nous avions appris avec stupéfaction, incrédulité et colère que, contrairement à toutes les informations recueillies et  confirmées par de sérieux sondages effectués, ce n’est pas moi qui avais été élue, mais mon compétiteur. Les résultats complets, indiquant, comme il est d’usage et comme le commandent les normes, des éléments de calcul et d’appréciation tels que le nombre d’inscrits et de votants, des votes nuls et blancs n’ont pas été rendus disponibles, mais on a eu la trouble élégance, dans la précipitation du complot, de m’accorder le même nombre de voix que j’avais obtenu au premier tour.

Contre l’avis de mes collaborateurs, je n’avais pas contesté ce résultat, car j’estimais inutile d’essayer de changer une décision qu’une coalition entre des forces nationales et internationales avaient rendu telle. Telle elles la voulaient, telle elles l’ont eue. Ce n’est pas sans amertume que, sans accepter ce verdict, j’ai gardé le silence et, dans la discrétion de mes réflexions, j’ai estimé que je pouvais servir ma patrie sans être Présidente de la République.

Je savais que ces résultats annoncés avec une indécente fanfare de satisfaction aveugle et sourde étaient faux. J’étais tenue au courant des équipées nocturnes du Président du CEP au Centre de tabulation, mais je ne pouvais pas anticiper qu’une ultime visite qui a échappé à la vigilance d’observateurs indépendants, scellerait finalement  l’issue du scrutin. Je l’ai su le matin même, mais déjà les jeux étaient faits, le champagne chambré, les lampions allumés et la danse des satisfaits entamée, même avec  malaise chez certains. Ce tintamarre a étouffé les protestations car il y eut tout de même des patriotes pour refuser d’accepter cette évidente iniquité. Mais d’autres se sont empressés d’aller à la soupe  rapidement mijotée par le nouveau pouvoir.

La candidate malheureuse aux élections de 2010
Pendant quatre ans, j’ai assumé sérieusement mes responsabilités d’enseignante et de Secrétaire Générale de mon parti, le RDNP. Ces occupations ont représenté une espèce de catharsis qui m’a fortifiée. J’ai réussi, non sans peine, à ravaler mon amertume, transformant d’ailleurs ce sentiment normal en une sereine lucidité et à travers un comportement en accord avec mes principes. Entre-temps, j’avais accumulé des témoignages qui confirmaient ce que nous savions déjà, que les résultats représentaient une véritable arnaque effectuée non seulement contre moi, mais contre la démocratie et l’état de droit.

J’ai personnellement entendu comme bien de compatriotes, les aveux de Monsieur Pierre Louis Opont admettant publiquement, sur une station de radio, que les résultats qu’il avait réunis et soumis il y a quatre ans n’étaient pas ceux qui avaient été publiés. A la question du journaliste qui a cherché à savoir pourquoi, à ce moment là il n’avait pas protesté, au nom de la vérité, il a répondu qu’il était un fonctionnaire public à l’époque et donc soumis à un étrange devoir de réserve, qu’il craignait qu’un résultat contraire mais correspondant à la vérité des urnes, pût entraîner des troubles violents. Et poussant l’outrecuidance, il a  poursuivi, à la manière de Ponce Pilate, qu’il y avait une sorte de consensus entre le perdant et le gagnant ! Je ne sais ce qui m’a le plus renversée, l’aveu ou ce mensonge éhonté relatif à une quelconque entente entre compétiteurs. Comme quoi, j’aurais à l’avance accepté la défaite moyennant, sans doute dans son esprit, quelque compensation. C’est ajouter la calomnie au mensonge.

On m’a conseillé de réagir par la loi, comme c’est mon droit, de l’attaquer en diffamation, au mieux, d’engager une sommation pour exiger au moins la notification écrite de ces résultats falsifiés. Je dois dire que j’ai été tentée de le faire, pour la vérité et pour l’histoire, mais j’y ai renoncé, non par faiblesse car tous ceux qui me connaissent savent que je ne manque ni de courage ni de calme combativité, mais par une espèce de lassitude attristée non quant à l’issue d’une action judiciaire, mais à son inanité. Dans n’importe quel pays normal, et je ne pense pas seulement aux grandes puissances, mais par exemple, à nos voisins de la Caraïbe anglaise, ce Monsieur ne devrait pas se trouver actuellement à la tête du CEP et, de toute façon, après une telle déclaration, l’action publique aurait dû être mise en mouvement avec, comme conséquence, l’annulation purement et simplement des résultats publiés avec toutes leurs conséquences, sur la base des preuves imparables qu’il devrait fournir à une instance judiciaire.

Ma froide réaction devant la confirmation de ce que je savais déjà est le renforcement de ma lucidité en ce qui concerne le délabrement moral de notre pays. Il n’y a pas de nom pour qualifier un tel acte. Mais je voudrais demander à Monsieur Opont pourquoi il a décidé de dévoiler ce secret de polichinelle au lieu de l’emporter avec lui dans un au-delà que je lui souhaite rédempteur ? Je n’ose croire que c’est pour m’accorder une espèce de réparation morale rétrospective dont je n’ai guère besoin, à moins que ce ne soit l’effet d’un remords après coup ? En tout état de cause, mes principes ne me portent pas à tirer une quelconque satisfaction de cet aveu qui ne comportait d’ailleurs pas des accents de contrition. Une étrange banalité, comme une information sans conséquence.

Mais je m’adresse à tous ceux qui sont engagés, malgré tout, pour le meilleur et pour le pire, dans la compétition électorale à tous les niveaux, qui ressemble bien à "une chronique d’une mascarade annoncée".

Vous avez déjà constaté combien le CEP actuel se comporte avec un incroyable manque de sérieux et de professionnalisme dans la gestion des candidatures. Prenez garde : vous lui faites confiance si j’en crois des déclarations bien imprudentes. Tachez de prendre toutes sortes de précautions et il faudrait que celles-ci soient cohérentes et surtout coordonnées, car il n’est pas sûr que les résultats qu’on enfournera éventuellement dans votre conscience seront les vrais, authentiques et inattaquables.

Au moins, que la déclaration de Monsieur Pierre Louis Opont serve de leçon à la collectivité en général et aux candidats en particulier.

Mirlande Manigat
14 juillet 2015

Tuesday, July 14, 2015

L’ailier défensif du Giant de New York, l’haïtien-américain Jason Pierre-Paul perd un contrat de 60 millions de dollars.

par Herve Gilbert
Jason Pierre-Paul
La star du football américain, l’haïtien-américain Jason Pierre-Paul plus connu sous le sobriquet JPP  évoluant au “Giant de New York “aux Etats-Unis,  a eu l’index de la main droite amputée résultant d’une forte brûlure enregistrée lors de l'allumage d'un feu d’artifice chez lui le 4 juillet dernier au sud de la Floride (Jour de la commémoration de l'indépendance des Ettats-Unis d'Amérique).  Eh bien ! cet accident   a amené les Giants de New York à retirer l’offre de contrat de 60 millions de dollars avec lui, selon un  rapport  publié sur le site de: NFL.com.

Cet athlete de  26 ans  est actuellement hospitalisé au centre médical de North Broward à Deerfield Beach, en Floride, pour le traitement. Selon le New York Post, JPP  a subi  des brûlures dans  plusieurs doigts et dans la paume de la main, et un doigt peut avoir des lésions nerveuses soutenues.

JPP
Cet incident regrettable est aussi une  leçon pour les jeunes qui doivent faire attention  en allumant les feux d’artifice qui sont des activités dangereuses. En effet , les feux d’artifice peuvent être très dangereux s’ils ne sont pas utilisés correctement, parce que c’est un procédé pyrotehcnique utilisant des explosifs  déflagrants visant à produire du son, de la lumière et de la fumée. Il faut aussi faire attention aux lésions auditives. Un feu d’artifice est un explosif aussi mortel qu’une bombe, parfois  un mauvais emballage peut aussi entrainer une détonation avant le moment prévu.

Quand nous considérons l’index de la main, il représente l’un des doigts le plus important, il est le pointeur, c’est  le doigt qui montre, et représente aussi la jonction et le renfort des autres doigts  de la main.

par Herve Gilbert

Sunday, July 12, 2015

Donald Trump, un phénomène politique qui fait peur...

Par Herve Gilbert
Le magnat des affaires Donald Trump
lors de son allocution le 16 Juin depuis
son building office à Manhattan, NY. 
Au cours de la déclaration de sa candidature à la présidence des Etats-Unis, le mercredi 16 Juin 2015 à Trump Tower à New York, le milliardaire américain Donald Trump a exprimé des propros désobligeants au sujet des immigrants mexicains. Selon lui, ces derniers sont des criminels, des  trafiquants de drogue, des violeurs…, expédiés par le gouvernement du Mexique.

Cela va sans dire que ces déclarations ont provoqué un tollé et leurs retombées se font sentir chaque jour. C’est le cas de dire que la candidature de Trump a peut-être mal commencé quoique les sondages en disent autrement. En effet, dans certains sondages Donald Trump est en deuxième place ( et dans un sondage national, il est même en première place) après Jeb Bush en terme de personne favorite pour la présidence du côté des Républicains qui sont toutefois dans leurs petits souliers en face de ce personnage politique inattendu.
"En raison des déclarations désobligeantes récentes de Donald Trump sur les immigrants, NBC met un terme à sa relation d'affaires avec M. Trump. Les concours annuels de Miss USA et Miss Univers, qui font partie d'une entreprise commune entre NBC et Trump, ne seront pas diffusés sur NBC. Et comme M. Trump l'a déjà indiqué, il ne participera pas à (l'émission) The Apprentice", a déclaré NBC Universal dans un communiqué. fin de citation
Univision, le premier réseau de chaînes hispaniques aux Etats-Unis, a annoncé jeudi dernier une mesure similaire, dénonçant des propos"insultants" lors de sa déclaration de candidature à la Maison Blanche le 16 juin dernier à New York. Peu après cette décision, la télévision mexicaine Televisa,  la plus grande chaîne hispanophone au monde a elle aussi annoncé dans un communiqué qu'il lui semblait "inacceptable" de poursuivre ses relations commerciales avec Donald Trump, dont les déclarations ont "offensé tout le peuple mexicain". fin de citation

Donald Trump, un républicain, un personnage singulier qui ne mâche pas ses mots bien des fois, semble oublier que les Etats-unis est un pays d’immigrants.  Ses propos étant perçus comme ayant des connotations anti-immigrantes ne vont pas plaire à beaucoup en général et aux Latinos en particulier, estiment les observateurs.
Ce qui sème l'inquiétude au sein des officiels du Parti républicain quant aux présidentielles américaines de 2016, car ils savent que les hispaniques représentent une portion importante de l’électorat américain.

Par: Herve Gilbert

Vidéo du  milliardaire Donald Trump  annonçant  sa candidature à la présidentielle républicaine  de 2016 le 16 Juin dernier à Trump Tower à New York  . Il a été introduit par sa fille, Ivanka Trump.



Friday, July 3, 2015

CES PARASITES DE L’OCCUPATION HAITIENNE

Par Jacques Saint-Surin
Chicago. 2 juillet 2015, 18:49.- Ces soldats de fortune de la MINUSTHA sont des parasites, des punaises, et pour la plupart, des sociopathes qui vivent, luxueusement, du sang des Haïtiens. Qu’est-ce qu’ils ont stabilisé en Haïti ? Sinon la présidence des traites au pouvoir et des vendeurs de patrie. Leurs carnets de banque et la situation économique de leurs familles. Le statu quo qui continue d’enrichir les riches et d’empirer les conditions de vie, la misère et la pauvreté en Haïti.
Qui va oser me dire que 33 ans de cela (temps de mon exil volontaire, aux Etats-Unis) qu’Haïti était dans cette misère chronique ? La dictature prévalait. Les persécutions et emprisonnements politiques empoisonnaient la vie des familles. Evidemment, ce n’était point l’enchantement idéal et général. Mais ce n’était le chaos et la pagaille constatés, dans tous les recoins du pays.
Certains diraient que l’on a acquis la liberté de l’expression et des pensées libres. Liberté de la parole ! Pouah ! Quelle foutaise puante ! Parlons plutôt de libertinage crapuleux et irrespectueux du langage chaotique… Dénué de tout sens de Raison et du respect d’autrui. Bourré d’impertinence et d’insolence à l’intellectualisme.
De nos jours on dit quoi que ce soit, à n’importe qui, n’importe où, quand et comment. Au nom de cette liberté d’expression, les gens déblatèrent, « à l’aise, comme Blaise » la purulence de leur effronterie et l’indécence de leur bêtise abjecte. Sans tenir compte de fouler aux pieds, la dignité et la réputation d’autrui. Où est passé cet enseignement de la sagesse de l’Instruction Civique d’Haïti qui stipulait que : « La liberté, c’est le droit de faire ce qui ne nuit pas autres » ? On accule et accuse les autres, à tort et à travers.
Si l’Etat Haïtien a fait faillite, c’est parce notre société s’est enlisée dans les sables mouvants d’une banqueroute socio-économique et culturelle. La nation haïtienne est en train de s’effondrer, vertigineusement, dans l’abysse de l’imbécilité, de l’incohérence, de la pagaille et de l’absurdité intellectuelle et mentale.
Lorsqu’un pays accuse autant de citoyens majoritairement à faible capacité de compréhension, il est évident que le résultat des urnes électorales soit le reflet et la résultante des aspirations, tendances et décisions et choix piètres et ineptes. Les gens de peu de Raison avalent et gobent tous charabias, bluffs, mensonges et discours pompeux qui reflètent leur image, leur compétence/incompétence, leurs dimensions spirituelles et leur appartenance sociale.
Certains membres  de la Minustha en Haïti ont été  retrouvés 
coupables dans des " transactions sexuelles" avec plus de 225
 femmes haïtiennes pour des besoins élémentaires               
Comment ne peut-on pas comprendre et voir, clairement ce qui se passe, en Haïti ? A moins que l’on soit frappé de cécité intellectuelle, pour ne pas cerner la réalité dans le pays de Toussaint Louverture et de Jean-Jacques Dessalines. La plupart de ces soldats de la force onusienne d’occupation d’Haïti, sont des pauvres et des rejets sociaux dans leur propres pays, en grandes difficultés économiques. Ils ne sont en Haïti que pour leurs intérêts personnels et la stabilisation de la putréfaction au pouvoir.
Quand allons-nous réaliser que si les représentants des nations de l'ONU voulaient réellement stabiliser Haïti, les dépenses exagérées allouées pour maintenir cette force d'occupation en Haïti, auraient servi à stabiliser l'économie haïtienne. Ce qui amènerait à une certaine auto-dépendance économique, et autosuffisance alimentaire au pays.
Les haïtiens n’auraient point la nécessité d’émigrer vers d’autres cieux où les attendent l’humiliation abjecte, l’insolence de fils de putains de merde et de xénophobes.

Jacques Saint-Surin © 
jacquessaint_surin@hotmail.com
Chicago, le 2 juillet 2015

Thursday, July 2, 2015

Barack Obama annonce le rétablissement officiel des relations diplomatiques avec Cuba

Le président américain Barack Obama, lors de son
 allocution à laMaison Blanche,1er juillet 2015        
C'est un retour en grâce. Barack Obama a annoncé, mercredi 1er juillet,  le rétablissement des relations diplomatiques   entre Cuba et les Etats-Unis,  après plus d’un demi-siècle de tensions héritées de la guerre froide. Le président américain a évoqué « un nouveau chapitre » dans leurs relations.

Une nouvelle victoire politique pour le président américain, après l'adoption du mariage gay dans tout le pays, et la validation de sa réforme de l'assurance-maladie. De fait, était-ce la meilleure semaine de sa vie ? "Ma meilleure semaine, je vais vous dire, a été celle de mon mariage avec Michelle. Celles où Malia et Sasha sont nées ont été d'excellentes semaines aussi. Un jour, j'ai marqué 27 points dans un match de basket : j'ai passé une plutôt bonne semaine", relativise-t-il, cité par Politico (en anglais), avec humour. N'empêche, Barack Obama a peut-être réussi son mandat sur ces sept derniers jours.
Il valide définitivement Obamacare
Barack Obama défend ce projet depuis sa première élection, en 2008. Jeudi 25 juin, la Cour suprême américaine confirme que sa réforme de l'assurance-maladie est conforme à la Constitution des Etats-Unis. La question était de savoir si les 6,4 millions d'Américains qui ont souscrit à une couverture santé sur le site internet du gouvernement avaient le droit ou non à un abattement fiscal de 250 euros mensuels. Réponse : oui. Une victoire majeure pour Barack Obama. En novembre 2014, il s'était inquiété que cette décision de la Cour suprême puisse mettre en péril l'application d'Obamacare", La réforme phare de ses huit années de présidence. Il n'en est rien, donc.

La procédure est engagée depuis plusieurs semaines, elle est désormais finalisée. Le président américain Barack Obama a annoncé le rétablissement officiel desrelations diplomatiques avec Cuba, mercredi 1er juillet. Elles étaient rompues depuis 1961.
Le drapeau américain flottera bientôt à la Havane
"Aujourd'hui, les Etats-Unis ont formellement accepté de rétablir les relations diplomatiques avec (...) Cuba pour rouvrir les ambassades dans nos pays respectifs", a déclaré Barack Obama depuis la Maison Blanche, ajoutant qu'il s'agissait d'une "étape historique" dans les relations américano-cubaines. "Il y a un an, il aurait pu paraître impossible que les Etats-Unis puissent à nouveau lever leurs couleurs (...) au-dessus d'une ambassade à La Havane", a souligné le président américain. 

Kerry sera  cet été à La Havane pour y lever le drapeau américain, Barack Obama demande aussi au Congrès américain, contrôlé par ses adversaires républicains, de lever l'embargo contre Cuba. Cette annonce concrétise l'annonce historique d'une normalisation des relations entre les deux pays lancée à la mi-décembre par Barack Obama et le dirigeant cubain Raul Castro, après plus d'un demi-siècle de tensions héritées de la Guerre froide .Le drapeau américain flottera bientôt à la Havane, tandis que le drapeau cubain sera déployé à Washington, devant les ambassades respectives des deux anciens ennemis, brouillé pendant plus d'un demi-siècle. 

Monday, June 29, 2015

Puerto Ricans call for investigation of Dominican judges for "crimes against humanity"

Dominican Judges (Left to Right) Milton Ray Guevara,
 Pedro Castellanos Khouly and Rafael Diaz Philip        
SAN JUAN, Puerto Rico - Religious, civil, women and human rights organizations in Puerto Rico filed a complaint with the territory's Secretary of Justice, Cesar Miranda Rodriguez, to investigate alleged crimes against humanity by the Dominican Republic's Constitutional Court president and two other justices of that body.
The submission is based on the Penal Code of Puerto Rico and takes advantage of the presence of the Dominican Judges, Milton Ray Guevara, Pedro Castellanos Khouly and Rafael Diaz Philip, who are currently on the island. It asks that they are prevented from leaving the Puerto Rican territory before the end of the investigation.
The request to the Attorney General seeks to enforce extraterritorial jurisdiction with Puerto Rico to prosecute persons responsible for crimes that offend the conscience of humanity (crimes against humanity), according to a note published in the newspaper Accento.
The suit requests that the necessary precautionary measures for the three Dominicans judges do not leave the jurisdiction of Puerto Rico until the criminal investigation is concluded are taken.
"This action sends a message that they will not go unpunished those who violate human rights. Can not hide in their titles, they were reported and answer for their crimes against humanity, "the plaintiffs.
The lawsuit stems from the Dominican government has announced restart deportations of immigrants, once concluded the whole process of the National Plan of regularization of undocumented migrants in condition.
According to the complainants these measures under a Constitutional Court ruling, presiding Ray Guevara (CT 168-13) affects thousands of Dominicans of Haitian descent, and causes severe suffering, separation of families and forced displacement.
"This persecution and the threat of mass expulsions people because of their Haitian ancestry has been condemned by various international and regional bodies. The Inter-American Court of Human Rights ordered the Dominican government and noted that the ruling 168-13 is contrary to international human rights law, "the organizations said that sued the three Dominicans judges in Puerto Rico.
They argue that through the Judgment 168-13, issued by the Dominican Constitutional Court retroactively denationalized thousands of Dominicans born in the Dominican Republic since 1929.
"The discriminatory and xenophobic statement, generated the persecution of a group of Dominicans because of their race and ethnicity, leaving them stateless or at risk of being forcibly expelled from the Dominican Republic, where they were born and have all their family, cultural links and social ", they said.
The acting entities demand the defendants argue that judges issued an unlawful decision, which violates human rights and impugns the legal, physical and mental safety of thousands of Dominicans of Haitian descent.
"Its effects are a crime against humanity must not go unpunished. We urge the Attorney General to fulfill its duty to guarantee a criminal investigation into the acts committed by the Dominicans denounce judges who are now in Puerto Rico. We join international organizations such as the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR) and the states of the Caribbean Community (CARICOM) have pointed out that the actions of the Constitutional Court Dominican and the Dominican State is an attack on our sense of humanity and they can result in a large-scale crisis, "they said.
The organizations hope that the Secretary of Justice immediately open a criminal investigation into this matter and take measures for the three Dominicans judges, accusing them of violating human rights and not to leave the jurisdiction of Puerto Rico.
"The struggle for human rights in Santo Domingo becomes a fight against impunity," they argue.
Among the applicants include Caribbean Community, Caribbean Institute for Human Rights, Committee in Solidarity with the People of Haiti, Puerto Rican Organization of Working Women, Hope and Solidarity Network-Diocese of Caguas, Puerto Rican Civil Rights Institute, Committee for Latin America and the Caribbean for the Defense of the Rights of Women, Women Broad Movement of Puerto Rico, National Lawyers Guild and International Lawyers Guild. Al Momento
 Source: Haiti Sentinel

Les États-Unis ont dénoncé des "mesures discriminatoires " contre les immigrants haïtiens et et leurs descendants en République dominicaine comme une violation très grave des droits de l'homme

Written by Staff Writer on 
Washington, le 25 Juin 2015- (AHP)- Les États-Unis ont dénoncé des "mesures discriminatoires " contre les immigrants haïtiens et et leurs descendants en République dominicaine comme une violation très grave des droits de l'homme selon le rapport annuel du Departemen d'Etat americain sur les droits humains publié ce jeudi .
Le document note la décision controversée de la Cour constitutionnelle dominicaine de Septembre 2013, qui fixe les paramètres d'acquisition de la citoyenneté.
"Cette décision stipule que les descendants de personnes considérées comme illégales dans le pays, dont beaucoup sont d'origine haïtienne, n'ont pas droit à la nationalité dominicaine», a déploré le rapport qui sert de guide au Congrès pour décider de l'octroi de l'aide exterieure à chaque pays"
Ce rapport examine le comportement des gouvernements dans le monde entier (sauf les États-Unis) sur les droits humains.
Lundi, environ 200 personnes s'étaient rassemblées devant l'ambassade de la République dominicaine à Washington pour presser ce pays d'arrêter le processus de «déportation» de plus de 200.000 personnes, y compris des Haïtiens et des Domincains d'origine haïtienne devenus apatrides, qui pourraient être expulsés vers Haïti.
La principale crainte des ONG et des organisations internationales est non seulement le risque de déportations massives, mais encore l'expulsion de personnes nées dans le pays, parqu'elles sont des filles et des fils de sans-papiers haïtiens, en depit du fait qu'elles ont joué un rôle important dans la vie sociale, économique et politique du pays, ayant pu ainsi voter lors de la dernière presidentielle qui a amené le président Medina au pouvoir.
Le président Michel Martelly et le premier ministre Evans Paul renouvellent leur soutien au CEP et se disent confiants que les elections prevues avant la fin de l'année auront bien lieu, cependant que des secteurs dont les candidats ont été évincés célebraient au même moment les funérailles symboliques de l'organisme électoral

Port-au-Prince, le 25 juin 2015 – (AHP) – Le président Michel Martelly a une nouvelle fois ce jeudi fait la promesse de continuer à favoriser la création d’un climat favorable à la tenue de bonnes élections, cette année dans le pays.
Michel Martelly réaffirme également son soutien au conseil électoral provisoire et estime que, pour ne pas avoir jusqu’ici été sollicité par l’institution électorale, cela prouve que le CEP maitrise la situation.
"Nous allons continuer à appuyer toutes les institutions notamment le CEP pour que les élections puissent, comme prévu, avoir lieu cette année dans le pays, a dit Michel Martelly.
Le premier ministre Evans Paul s’est lui aussi montré confiant que les élections auront lieu cette année et assure qu’Haïti n’a pas le droit de ne pas organiser le scrutin.
Le chef du gouvernement a rappelé que le calendrier électoral qui a été proposé par le CEP a été adopté tant par les partis politiques que par les candidats.
Beaucoup d’efforts ont été consentis pour que ces élections aient lieu, a fait savoir le premier ministre Paul qui ajoute que, pour ce qui est du conseil supérieur de la police nationale dont il a la charge, tout sera fait pour renforcer sa capacité d’action afin qu’elle soit plus performante pendant la période électorale.
Alors que les deux chefs du gouvernement s’exprimaient en marge d’une cérémonie à Pétion-Ville, le collectif des candidats non agréés organisaient à quelques centaines de mètres, devant le siège du CEP, un sit-in pour demander le renvoi des membres du conseil électoral accusés entre autres de partisannerie.
Ils ont même célébré de manière symbolique, une messe pour les funérailles du CEP tout en demandant à ce même conseil d’accepter tous les candidats n’ayant pas de décharge ou de les accepter tous.
Le candidat non agréé à la députation pour la circonscription de Pétion-Ville, Phélito Dorant ancien minisre du gouvernement Martelly Lamothe, a été très virulent à l'égard des membres du conseil électoral provisoire qui cherchent, a-t-il dit, à exclure ou à marginaliser des citoyens qui veulent participer à la gestion de la chose publique.
Il a aussi dénoncé ce qu'il appelle l’incompétence des membres du CEP et le manque de transparence qui, selon lui, entoure le processus électoral.
Pour sa part, lun autre ancien ministre chargé des relations avec le parlement Ralph Théano, écarté pour défaut de décharge de la course au sénat dans le département de la Grande-Anse, conteste lui aussi la décision du conseil de le mettre à l’écart et exige sa dislocation.
Il est allé jusqu’à qualifier d’incapables les conseillers électoraux qu'il accuse d'association de malfaiteurs. Pour lui, c’est un conseil déjà mort dont la caducité doit être prononcée.
Ralph Théano s’insurge également contre le conseil qui, selon lui, a engagé sans appel d’offre, une firme étrangère (de Dubaï) pour réaliser les bulletins de vote.
L’ex-ministre a aussi indiqué être en consultation avec une vingtaine de partis politiques pour se désolidariser du processus électoral.
Dans le même registre, la plateforme PITIT Dessalines a dénoncé un complot qui serait fomenté par des proches de l’Exécutif en vue de porter atteinte à la vie de son candidat à la présidence, l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles.
Le coordonnateur adjoint de la plateforme politique, Assad Volcy et le militant Biron Odigé membre de son directoire, dénoncent également les velléités d’une frange de la communauté internationale de manœuvrer pour porter le CEP à écarter l’ex-parlementaire de la course électorale.
Ils ont aussi évoqué une distribution d’armes à certains évadés de prison pour mettre à exécution le plan qui viserait à assassiner le leader de PITIT Dessalines, Moïse Jean-Charles.
Cependant, le vice-président du CEP , Pierre Manigat Junior a assuré que l'organisme électoral ne cèdera pas aux pressions, de ceux qui pourraient tenter de l'empêcher de faire son travail. Il n'a pas exclu qu'il puisse y avoir de nouvelles évictions de candidats, s'il y a des evidences qu'ils ne remplissent pas toutes conditions pour participer aux prochaines élections. Il a assuré que le CEP fait tout ce qui est en son pouvoir pour que le calendrier électoral soit respecté.