Friday, March 13, 2015

DÉCLARATION DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE DOMINICAINE


Cet entretien télévisé de Roberto Rodriguez Marchena, porte parole de la Présidence dominicaine avec  Huchi Lora et Amélie Deschamps de El Dia, est une traduction  de Ella Perrard. Voir la vidéo plus bas ...

M. Roberto Rodriguez, le Porte-parole de la Présidence de  la 
 République dominicaine                                                         

Le porte-parole de la Présidence de la République dominicaine, M. Roberto Rodriguez Marchena a déclaré qu'il existait différentes conceptions de la patrie. Ainsi il en va de celle du gouvernement qui ne correspond pas du tout à celle des extrémistes de droite qui accusent de traîtres à la patrie tous ceux qui ne pensent pas comme eux.

Face au phénomène migratoire et la situation complexe qu’il génère, il existe deux perceptions différentes en République dominicaine et même deux catégories différentes de Dominicains : il y a « les ultranationalistes, les racistes, les néonazis et autres xénophobes. Ils sont minoritaires. Ce sont eux qui pratiquent un anti-haïtianisme virulent, qui nourrissent des sentiments de haine à l’égard des membres de la communauté haïtienne vivant en République dominicaine, qui commettent les actes et actions horribles les plus répréhensibles.

Et ironie, ils n’ont de cesse de claironner « leur patriotisme » en ayant de tels agissements. Mais, fort heureusement, il reste la grande majorité des Dominicains et Dominicaines qui les désapprouvent, qui sont plus hospitaliers, qui voudraient que la situation soit gérée avec humanisme et qui souhaitent que l’amitié et la paix règnent entre les deux nations qui vivent sur l’île. Cette partie saine de la population, majoritaire, n'a rien à voir avec les barbares. Au gouvernement, « nous avons une conception de La Patrie différente de celle des racistes, des néonazis et autres xénophobes dominicains déclare le porte-parole de la Présidence de la République dominicaine » 

"Il peut y avoir diverses représentations de l’idée qu’on peut se faire de la patrie. Vous pouvez avoir un conception de patrie exclusive, c’est la vôtre, Messieurs les extrémistes. Votre idée de patrie peut être une patrie d’exclusion, un pays raciste, un pays xénophobe, un pays ... Nous, nous avons une conception très différente de La Patrie. Une patrie, celle où les patriotes ne sont pas morts, comme vous le claironnez. Tous ces gens qui travaillent, qui vivent dans les rues de notre pays, dans nos quartiers ... Ceux-là sont les vrais héros de la patrie, ce sont eux qui construisent le pays tous les jours. Nous sommes très clairs là-dessus : c’est par le travail que l’on construit La Patrie ", a indiqué Roberto Rodriguez Marchena, dans son entretien avec Lora y Amelia Huchi Deschamps.

Rodriguez Marchena a profité pour mentionner certains programmes gouvernementaux comme autant de types d’actions au travers desquelles ce pays se construit, comme : la constitution d’une équipe gouvernementale inclusive, des mesures inclusives, la construction ou des installations de garde d'enfants, l'élimination de quote-part dans les hôpitaux, ou la rénovation de certains établissements et autres constructions d’intérêt général.

« Il existe, comme je le disais, diverses conceptions de la notion de Patrie : les néonazis, les fascistes ont leur propre représentation de la notion de Patrie ; autre est celle des démocrates, des libéraux... il y a plusieurs conceptions différentes. Nous avons une nette opinion de l’idée de La Patrie à laquelle non seulement nous aspirons mais aussi de celle que rêvent les Dominicains et les Dominicaines. Elle est celle que nous sommes actuellement en train de construire ».

Le porte-parole du gouvernement a ajouté « qu’il est naturel que ceux qui ont une autre conception de La Patrie, ceux, par exemple qui croient que la pauvreté doit toujours exister, qu’il est normal que la misère sévisse, qu’il est normal pour des enfants d’aller à l'école le ventre creux , qu’une majorité de personnes soient au chômage , ceux qui croient dans cette notion de La Patrie sont mécontents de voir que nous sommes en train de construire un autre pays et que cela est possible comme nous sommes en train de le démontrer. »

« Ce sont des petits groupes minoritaires, on les retrouve également dans d'autres pays qui ont les mêmes caractéristiques que le nôtre, mais cela ne nous enlève pas le sommeil, pas du tout. »

Ainsi le porte-parole a répondu aux fanatiques nationalistes qui ont traité le président Danilo Medina ainsi que les défenseurs des droits humains, y compris les journalistes Juan Bolivar Diaz, Luis Eduardo Lora (Huchi), Marino Zapete, Edith Febles, Alicia Ortega, Fausto Rosario Adames , entre autres de traîtres à la patrie.

Sur les allégations de Vinicio Castillo

Rodríguez Marchena a déclaré que la Présidence n’accorde pas trop d'importance aux accusations de Vinicio Castillo (Vinicito) qui associent les partisans du président Danilo Medina à l'ancien trafiquant de drogue Quirino Paulino.

« Au gouvernement, nous n’y accordons pas beaucoup d'importance. C’est une autre facette du même discours et elle n’est pas vraiment adressée au gouvernement, mais à quelques dirigeants du PLD qui ont manifesté en faveur de la réélection du Président de la République. »

« Nous comprenons que ce sont là des expressions minoritaires. Nous, en tant que gouvernement démocratique, nous devons comprendre que ces prises de position sont permises dans notre société. Toutefois, ce que nous devons garder clairement à l’esprit, c’est le pays que nous voulons construire et que nous sommes en train de construire. C’est notre but ultime...

« Ces attaques ne visent pas le gouvernement, mais plutôt certains des dirigeants du Comité central du PLD qui à travers le pays expriment leur désir de voir convoquer le Comité politique pour déterminer la possibilité d’une réélection du président Danilo Medina. Et puis, cela fait aussi partie d'une lutte politique partisane. »

Sur l'immigration

Sur l'immigration, Roberto Rodriguez Marchena déclare que « c’est le premier gouvernement qui étudie la migration dans le pays comme un phénomène et non pas comme un problème, et qui essaie de trouver une solution conformément aux dispositions légales du pays « toujours en fonction de notre humanisme, mais autant comme gouvernement. »

« La pression vient de tous bords, vu qu’il y a une communauté nationale hétérogène et qui aborde la situation sous différents angles. Comme déjà mentionné ci-dessus, certains voudraient gérer cette situation avec un humanisme pur, sans ordre ni méthode et d'autres qui voudraient s’y attaquer avec ordre et méthode mais sans humanisme. »

Il indique que le président a été très clair et ferme dans ce processus, mais que le gouvernement comprend qu'il y a une préoccupation légitime dans chaque camp.

« La communauté internationale et le pays ont vu un gouvernement qui pour la première fois, d'une manière sérieuse et en conformité avec le système juridique, tente d’apporter une réponse à une situation qui est de plus en plus difficile, car le problème ne concerne pas seulement les Haïtiens qui sont sur notre territoire en situation irrégulière, mais encore ces nombreux citoyens d’Haïti qui quittent leur pays pour s’établir dans le nôtre, créant une situation de pression pour notre économie, pour notre société. »

Il a ajouté qu’avec l’épidémie de choléra, il se pose des problèmes de santé publique ; il y a en plus une crise alimentaire, une crise de l'emploi, une crise d’aménagement du territoire, une crise environnementale : autant dire que « nous avons un voisin qui a d'énormes difficultés et qui est évidemment sous pression. »

Porte-parole de la Présidence de la République dominicaine, M. Roberto Rodriguez Marchena répond aux secteurs qui les accusent de traîtres à la nation et alliés des narcotrafiquants                                                                                                                 





What is going on with the Secret Service? Seriously. What the HELL is going on?

If the Secret Service can’t even protect its own reputation, what chance does the President have?
By PIERS MORGAN FOR MAILONLINE

What is going on with the Secret Service? Seriously. What the HELL is going on?
Two agents - one of them Mark Connolly, the second-in-command on President Obama’s personal protective detail – are accused of getting drunk at a party, then running their car through security tape and into a barricade at an entrance to the White House.
Think about that for a moment.

At a time when the life of the President of the United States has never been in more danger from nefarious enemies around the world intent on killing him, one of his own chief bodyguards behaves like an out-of-control frat boy.

A more disgraceful breach of trust it would be hard to imagine.
Two agents - one of them Mark Connolly, the second-in-command on President Obama’s personal protective detail – are accused of getting drunk at a party, then running their car through security tape. Here the disgraced agent is at left on a trip to Ireland with the President in 2011                                                                                                                                  

Yet this is not a one-off incident.
It follows a series of scandals involving the Secret Service in recent years that have brought the reputation of this supposedly elite protective force into very serious disrepute.
Astonishingly, in the period from 2004 to early 2013, the Secret Service counted 824 cases where agents were cited for misconduct – according to an official Department of Homeland audit.

37 of these were for drug or alcohol related offenses, and in 26 of those cases suspensions of security clearance followed.
The litany of shame is long and shocking.

A dozen agents were exposed for taking prostitutes back to their hotel rooms in Colombia during an advance contingent visit in April, 2012, before a Presidential trip. Nine lost their jobs.

It then emerged that other agents had hired strippers and prostitutes prior to President Obama’s previous visit to El Salvador in 2011.
On yet another advance trip in March, 2014, three agents – part of the President’s counter-assault team - were sent home from the Netherlands for a heavy drinking session which led to one of them being found passed out in a hotel hallway.

From 2004 to early 2013, the Secret Service counted 824 cases where agents were cited for misconduct. 37 of these were for drug or alcohol related offenses, and in 26 of those cases suspensions of security clearance followed. In 2012 agents used prostitutes on an advance trip to Colombia. Here agents search the White House lawn in January 2015 after a unmanned aerial drone was found ON the lawn
In the same month, two counter-sniper agents were sent home from a Presidential trip to Florida after a late-night car accident involving alcohol.

But bad though these intoxicated escapades are, they pale by comparison to the major security breaches which have blighted the agency.

During a State dinner for the Indian Prime Minister in 2009, two reality TV stars Michaele and Tareq Salahi managed to gate-crash the event – passing through two security check points and even meeting President Obama.

In November, 2011, a man with a semi-automatic rifle parked in front of the White House and began firing at the building, with Sasha Obama inside and Malia Obama on her way home. A Secret Service supervisor, mistaking the shots for car backfire, ordered agents to stand down.

In May, 2013, a Secret Service supervisor left a bullet in a woman’s room at the Hay-Adams hotel overlooking the White House then tried to force his way back into the room to retrieve it. An investigation found that the supervisor and a colleague sent sexually suggestive emails to a woman subordinate.

Who can forget in 2013 when a fake sign language interpreter with bogus credentials stood signalling nonsense just feet away from Obama through the President's speech
Who can forget in 2013 when a fake sign language interpreter with bogus credentials stood signalling nonsense just feet away from Obama through the President's speech                                                                                                                                           

At Nelson Mandela’s funeral in December, 2013, a bogus sign language interpreter suffering from schizophrenia faked his credentials and ended up on stage three feet away from Obama throughout the President’s speech.

In September, 2014, a security contractor with an assault record, and armed with a gun, was allowed to get in an elevator with the President and even take video of him on his cellphone.
And later that month, a man armed with a knife jumped the White House fence and ran amok through the corridors.

After that last appalling episode a new boss was brought in to restore discipline to the Service.

Yet Joseph P. Clancy, the director of the Secret Service, has barely been in the job a few months and yet another incident has occurred.
It’s just not good enough.

Three years ago, I was in the bar of the Mandarin hotel in New York when I was introduced to an elderly man in his ‘80s.

He was silver-haired and walked slowly, but his handshake was iron firm.
His name was Clint Hill and he had been a Secret Service agent in Dallas when President John F Kennedy was assassinated in 1963.

Not just any agent, but the one seen in all the infamous news footage running to the President’s car after the first shot is fired and leaping onto the back trying to put himself in front of Kennedy.

He was too late. A second bullet crashed into JFK’s head.
Hill, who was in fact First Lady Jackie Kennedy’s personal bodyguard in the Presidential detail, became emotional as we spoke.


Clint Hill seen here recentlyHill leaped on the back of JFK's motorcade to try and throw himself in front of more bullets

Today's Secret Service could learn a lot from Clint Hill, pictured left in recent years. He calls the day Kennedy was assassinated the worst day of his life. As seen right, he instinctively ran onto the President's car after the first shot was fired, climbed up and wanted to block any more shots to save the President
‘That must have been a terrible day for you,’ I said.
‘It was the worst day of my life.’
‘Do you feel guilty?’
‘The President died on my watch. Of course I feel guilty.’
‘How often do you think about it?’
‘Every day.’
‘Could you have saved him?’
‘If I had got there a second before, maybe.’
Tears rolled down his cheeks.
If I were Barack Obama, I would get every single one of his Secret Service agents to meet Clint Hill.
Then they might understand exactly what it means to guard the President of the United States. And how it feels when you fail.
Because right now, it seems they’d rather get drunk and cavort with hookers than worry about their President getting shot dead.



Thursday, February 26, 2015

Une marche historique pour dire non à la barbarie et au racisme contre nos compatriotes en Dominicanie

Des avocats en toge participant à la marche du 25 Février
Plusieurs  milliers de personnes, issus de secteurs divers  ont participé ce mercredi 25 Février 2015 à une  marche pour la dignité organisée à l’initiative de différentes associations de la société civile dont le collectif du 4 décembre.

Cette marche visait particulièrement à dénoncer la barbarie des ultranationalistes dominicains contre des ressortissants haïtiens vivant de l’autre côté de la frontière.

La marche silencieuse avait débuté sur la  place Dessalines au Champ-de-Mars en présence de nombreux dirigeants politiques, entre autres Charles Henry Baker, Maryse Narcisse et Myrlande Manigat, des parlementaires et anciens parlementaires, des avocats en toge, des musiciens et de nombreux autres citoyens.


Vue partielle de la marche 

Ils ont tous dénoncé les traitements inhumains infligés aux Haïtiens en République dominicaine et appelé le gouvernement haïtien à prendre des dispositions de nature à mieux défendre les intérêts des expatriés.



La marche s’est d’abord dirigée vers le ministère des affaires étrangères où les organisateurs ont remis au chancelier Duly Brutus, une déclaration signée par de nombreux citoyens dénonçant les violations des droits des Haïtiens en République dominicaine.

C’est le directeur de l’ISC, Rosny Desroches, également membre du collectif du 4 décembre qui a lu la déclaration. Elle met en évidence le fait que les gouvernements des deux pays aient minimisé l’ampleur du crime commis contre Heny Claude Jean  et la campagne anti-haïtienne qui s’est renforcée ces derniers temps de l’autre côté de la frontière.

Une attitude de nature à encourager la perpétration d'actes xénophobes contre les ressortissants haïtiens en république voisine.
Le ministre Duly Brutus a salué la solidarité des Haïtiens notamment après les évènements de Santiago (meurtre suivi de  pendaison de Henry Jean Claude Jean ) et d’Elias Piña (assassinat de Louis Jose dont le cadavre a été brûlé.

Une solidarité indispensable à la construction de la nouvelle Haïti, a souligné le chancelier plaidant en faveur de la paix sociale et de l’unité nationale.

Plusieurs des participants dont le sénateur Steven Benoit et  l'ancien sénateur Moïse Jean-Charles ont souligné la nécessité que l'Etat  haïtien assume ses responsablités en créant les conditions susceptibles d'encourager les Haïtiens à rester dans leur pays. Moïse Jean-Charles a surtout insisté sur la nécessité de la poursuite de la lutte visant à écarter le président Martelly du pouvoir , en vue d'un changement des conditions de vie de la population.
Un groupe a descendu et brulé le 
drapeau dominicain à P-Villle   

Puis la marche  s’est dirigée vers l’ambassade de la république dominicaine à Pétion-Ville où un groupe a descendu et brûlé le drapeau dominicain.

Cependant, une délégation a été reçue par l’ambassadeur dominicain en Haïti Ruben Silie Valdez. 

Les représentants des organisations haïtiennes ont exprimé leur désapprobation des actes xénophobes contre les ressortissants haïtiens vivant en république dominicaine.
Ils ont aussi prôné le respect et la paix entre les deux peuples, rappelant qu’Haïti représente un partenaire économique important pour la république dominicaine.



De son côté, l’ambassadeur Ruben Silie a reconnu qu’il s’agissait d’une marche pour la paix  sur l’île et soutient que son gouvernement est conscient des efforts à accomplir pour favoriser une cohabitation harmonieuse des deux peuples.



Des milliers de personnes ont défilé mercredi dans les rues de Port-au-Prince 
pour dire non au racisme et à l’antihaïtianisme en République dominicaine



Autres photos de la marche 



Les enfants de plusieurs écoles ont participé à cette marche historique

Wednesday, February 25, 2015

Inauguration de l’Hôtel Marriott de Port-au-Prince

Hôtel Marriott d'Haïti
La Digicel a reçu les clés mardi du tout nouveau Marriott de Turgeau (Port-au-Prince). Cet établissement de standard international de 175 chambres devrait permettre au secteur touristique de changer la donne au terme d'accueil au centre-ville de la capitale. Des personnalités évoluant dans le secteur touristique commentent un tel évènement qui a eu lieu en présence du président de la République, Michel Martelly, du Premier ministre, Evans Paul, de l’ancien Premier ministre, Laurent Lamothe et d’autres personnalités, haïtiennes et étrangères.

Hôtel Marriott présente une vue dominante de la baie de
Port-au-Prince.                        
                           
Exactement 45 millions de dollars américains ont été déboursés par le groupe Digicel pour la construction de Marriott qui est un hôtel de standard mondial. Cet hôtel, qui créera 200 emplois directs, se trouve à 10, 5 kilomètres de l’aéroport international et offrira ses services à ses premiers clients à la deuxième quinzaine du mois. Situé à Turgeau, l’hôtel Marriott présente une vue dominante de la baie de Port-au-Prince et entend changer la donne dans le secteur touristique à Port-au-Prince. Peu de temps après l’inauguration de cet hôtel, des personnalités du secteur touristique et hôtelier n’ont pas tardé à réagir concernant cet établissement qui place Haïti sur la carte d’un grand groupe mondial de l’hôtellerie.

Pierre Chauvet
Responsable de l'agence citadelle
Pour le responsable de l’agence Citadelle, M. Pierre Chauvet, l’ouverture de cet hôtel ne peut que faire du bien au pays. « Avoir de nouvelles chambres d’hôtels dans le pays est toujours une bonne chose et aura à coup sûr des retombées positives pour ce secteur, a-t-il dit. Nous ne pouvons que féliciter une telle construction qui créera de nouveaux emplois dans le secteur hôtelier et donnera aux touristes des chambres qui n'ont rien à envier aux autres hôtels situés dans les meilleures adresses du monde.» Chauvet a en outre précisé que l’ouverture de cet hôtel, surtout dans la commune de Port-au-Prince, est on ne peut plus importante. « La commune de Pétion-Ville a bénéficié de la majorité des investissements dans le secteur hôtelier ces dernières années, a-t-il argué.

Président de l'Hotel Marriott
L’ouverture de Marriott dans la commune de Port-au-Prince est non seulement une bonne chose pour la région métropolitaine, mais surtout une bonne opportunité pour la commune de Port-au-Prince qui pourra profiter de cet investissement pour mieux se développer. » Même son de cloche pour le président de l’Association touristique d’Haïti, Richard Buteau, qui croit aussi que cet hôtel va vendre une meilleure image d’Haïti sur la scène internationale. « L’ouverture de Marriott est une bonne chose pour Haïti, pour le secteur touristique et pour l’industrie hôtelière qui compte maintenant un autre hôtel de classe mondiale, a-t-il dit.


Vue de l'intérieur
Cet établissement va participer à replacer Haïti sur la carte touristique via sa machine commerciale qui va présenter le pays comme une bonne destination touristique. C’est un progrès et c’est vraiment un pas en avant.» Il a par ailleurs précisé que le pays a bénéficié, depuis le séisme, d'investissements énormes dans le secteur hôtelier et que c’est une bonne chose pour l’économie nationale. « Beaucoup d’emplois ont été crées et le pays dispose de plus de chambres d’hôtel qu’il n’a jamais eu de son histoire », a souligné le président de l’Association touristique d’Haïti.


Vue de l'intérieur
Cependant, Richard Buteau a précisé qu’il ne suffit pas seulement d’avoir des hôtels dans le pays, il faut, selon lui, former les ressources humaines qui vont travailler dans ce secteur. « Les écoles hôtelières ne sont pas à niveau et les formations en hôtellerie ne sont pas de standard international. 

C’est pour cela que nous demandons aux dirigeants de Marriott de nous rejoindre en vue de mieux développer ce secteur qui peut jouer un rôle important dans la reconstruction du pays», a-t-il indiqué. Si la région métropolitaine contient, après le séisme, plusieurs hôtels de standard international comme Oasis, le Best Western, le nouveau Kinam à Pétion-Ville, d’autres zones touristiques du pays n’ont encore bénéficié d’aucune infrastructure hôtelière.


L'ex  Premier ministre Laurent Lamothe à l'inau
guration                                                
                                                                                      
Buteau croit qu’il faut, en ce sens, penser à construire des hôtels dans ce qu’’on appelle « le pays en dehors » qui, contrairement à Port-au-Prince, est encore vierge. « Le Nord, le Sud et plusieurs autres départements du pays ont de vrais pôles d’attraction. 

Il faut construire des hôtels dans ces départements pour attirer beaucoup plus de touristes. Avec une telle politique, on pourra non seulement vendre une autre image d’Haïti, mais aussi participer à la déconcentration de tous les services de " République de Port-au-Prince" qui est presque saturée», a-t-il conclu. 

Source :Jocelyn Belfort jbelfort@lenouvelliste.com

Vidéo de l'inauguration de l'Hotel Marriott de Port-au-Prince
Une courtoisie de Télé Guinen


 

Mois de l'histoire des Noirs - La ministre Kathleen Weil récompense trois personnalités du Québec



Mme Kathleen Weil posant avec les 3  récipiendaires
 
Benoit Songa, Fabienne Colas et Noël Alexander.    
 
                                                                     
La ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, Mme Kathleen Weil, a récompensé le lundi 23 Février 2015 trois personnalités du Québec en leur décernant une médaille de l'Assemblée nationale. Au cours de cette cérémonie publique tenue durant le Mois del'histoire des Noirs, la ministre a souligné l'engagement de Mme Fabienne Colas et de MM. Noël Alexander et Benoît Songa à faire avancer et reconnaître la contribution des personnes et des communautés noires au développement du Québec.

« Avec le Mois de l'histoire des Noirs, je devais saisir l'occasion de reconnaître le remarquable travail réalisé au quotidien par ces personnes. Mme Colas, M. Alexander et M. Songa contribuent à faire avancer la lutte contre le racisme et la discrimination au Québec et à resserrer les liens de solidarité qui unissent les Québécoises et Québécois de toutes origines. Ce type d'engagement mérite d'être souligné, car il change le monde », a déclaré la ministre.

Récipiendaires de la Médaille de l'Assemblée nationale
La Médaille de l'Assemblée nationale du Québec est remise par les députés à titre de reconnaissance à des personnes de leur choix. Les trois personnalités honorées par la ministre Kathleen Weil sont représentatives de la diversité des communautés noires au Québec.
Fabienne Colas 
Mme Fabienne Colas, d'origine haïtienne, est arrivée au Québec en 2003. Actrice, réalisatrice et productrice, elle dirige la Fondation Fabienne Colas, un organisme qui fait la promotion du cinéma, des arts et de la culture, ainsi que sa propre maison de production, Zaza Production. En 2005, Mme Colas a organisé le Festival international du Film Black de Montréal, le premier événement culturel voué à la promotion de la culture et des talents des communautés noires. Mme Colas a aussi joué dans plusieurs productions québécoises diffusées tant au cinéma qu'à la télévision. En 2008, elle a réalisé son tout premier film, Minuit, où elle tenait le rôle principal. Conférencière, consultante et mentore auprès des jeunes entrepreneurs, Mme Colas a été lauréate du Mois de l'histoire des Noirs en 2010 dans la catégorie « Événements culturels ».

Noël Alexander
M. Noël Alexander, d'origine jamaïcaine, est arrivé au Québec en 1974. Peu de temps après son arrivée, il s'engage, dans l'Association jamaïcaine de Montréal et en devient le président en 1980. Il a occupé cette fonction pendant presque 35 ans. Important porte-parole de la communauté noire anglophone, M. Alexander s'est également fait connaître par son engagement à défendre la cause des jeunes et à encourager l'intégration des personnes des communautés noires anglophones à la société québécoise. M. Alexander a reçu récemment le Dr Clarence Bayne Community Service Award, lors du Gala Vision Célébration qui récompense la contribution à la vie culturelle montréalaise.

Benoît Songa
M. Benoît Songa, d'origine congolaise, est arrivé au Québec en 1988. Il est devenu directeur général du Centre RIRE 2000 de Québec en 1996. Souvent cité comme un modèle de réussite, il fut l'un des lauréats du Top 20 des Personnalités de la Diversité de l'année 2012, décerné par Médiamosaïque. En plus de recevoir le prix Anne-Greenup en 2004 pour la lutte contre le racisme et pour la promotion de la participation civique, le quotidien Le Soleil lui a décerné le prix Olivier-Lejeune en 2008 pour souligner sa contribution à l'intégration des personnes de la communauté noire à Québec. Le Centre RIRE 2000 est un partenaire du ministère de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion qui œuvre à l'intégration professionnelle des personnes immigrantes. Il est l'organisme mandataire de la campagne Du monde à connaître, à Québec. Le Centre RIRE 2000 a reçu le Prix de l'organisme de l'année 2013 décerné par la Caisse Desjardins de Québec en reconnaissance de son soutien aux personnes immigrantes nouvellement arrivées, en particulier pour son projet de conversation française.

La ministre Kathleen Weil a souligné l'importance de se rappeler que les Québécoises et les Québécois des communautés noires sont au Québec depuis plus de quatre siècles et qu'ils participent depuis ce temps à son histoire et à son développement. « La diversité est indissociable de l'histoire du Québec et de son évolution. Nous devons non seulement nous souvenir des événements marquants de notre histoire mais aussi de ses protagonistes, parmi lesquels figurent de nombreuses personnes des communautés noires. Certaines ont réalisé de grandes choses dans leur sphère d'activité. D'autres ont marqué l'histoire des collectivités par leur engagement social et communautaire. Toutes ces personnes ont pris part à l'essor du Québec et à son rayonnement dans le monde », a conclu la ministre.

Source :  CNW Telbec

Monday, February 23, 2015

Funérailles officielles des 17 victimes du carnaval en Haïti sur fond de messages d’union et de polémique

Par Emmanuel Marino Bruno
Le président Martelly, sa femme et
le Premier ministre Paul sont présents
Des centaines de personnes dont des sympathisants et opposants au gouvernement ont pris part, ce 21 février au Champ de Mars, aux funérailles officielles des 17 personnes décédées dans un accident lors du carnaval national à Port-au-Prince, le mardi 17 février dernier, constate AlterPresse.

Ces funérailles ont été chantées sur les lieux où s’est produit le drame en présence du président Michel Martelly, son épouse, le premier ministre Evans Paul et de nombreux officiels du gouvernement dont le ministre de l’éducation nationale, Nesmy Manigat, et le secrétaire d’Etat à l’Intégration des personnes handicapés, Gérald Oriol.

Vue partielle de l'assistance
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Des sénateurs, dont le président de la chambre haute, Andris Riché, des diplomates, des artistes comme Izolan, rappeur du groupe Baricad Crew et l’ex-deputé chanteur Gracia Delva ainsi que des personnalités diverses ont assisté à la cérémonie, aux cotés des parents et amis éplorés.Des gerbes de fleurs ont été déposées devant les 17 cercueils installés sur l’estrade, recouverts du drapeau national et accompagnés de photos des défunts et défuntes.

Les funérailles ont été chantées à l'emplacement de la tragédie
Plusieurs proches des victimes ont eu des moments de dépression et sont tombés en syncope durant le déroulement des obsèques.Un important dispositif de sécurité a été mis en place sur les lieux et dans le périmètre de la cérémonie.La veille, un communiqué officiel avait interdit toute manifestation parallèle aux funérailles officielles, un avertissement à toute entité qui s’aviserait de troubler le déroulement de l’activité.« Dans le bonheur comme dans le malheur, nous sommes tous et toutes Haïti », pouvait-on lire sur des banderoles accrochées à la tribune.
Premier ministre Paul dans
son discours de circonstance
Ces funérailles sont l’occasion de rendre « un hommage national » aux victimes décédées dans une circonstance non souhaitable, souligne le premier ministre dans son discours de circonstance.Le fait que la vie des 4 personnes blessées encore hospitalisées sur les 78 recensées n’est pas en danger constitue un soulagement pour le gouvernement, déclare t-il, réaffirmant la volonté du gouvernement de prendre toutes les dispositions pour accompagner les familles des victimes et les personnes blessées.


Un discours polémique par moments   
Le premier ministre a profité de cet espace de deuil pour répondre à un secteur de l’opposition qui a exigé du gouvernement la non tenue des funérailles avant une autopsie des cadavres.La Plateforme Pitit Desalin a en effet sommé le gouvernement, à travers plusieurs officiels, de surseoir à tout enterrement des victimes du 17 février avant l’autopsie de tous les cadavres.Dans son discours, le premier ministre a relevé que cette sommation accuse un déficit juridique et est « incorrecte ».

Les autorités lors de la marche raccompagnant les familles
des victimes.                                                             
Une sommation n’implique pas la personne du premier ministre encore moins du ministre de l’intérieur et le comité du carnaval, mais l’Etat haïtien, a-t-il polémiqué, alors que des propos hostiles au gouvernement ont été proférés par des personnes faisant partie de l’assistance.L’autopsie de tous les cadavres a été réalisée après concertation avec les familles des victimes, rappelle-t-il.Une cérémonie œcuménique conduite par des représentants de diverses confessions religieuses a suivi l’intervention du premier ministre.

Un message d’espérance et d’union
Mgr Pierre André Dumas
Soulignant le caractère particulier de l’événement, le représentant de l’église catholique, Mgr Pierre André Dumas, a appelé tout un chacun à vivre dans l’espérance et à penser que la vie n’est pas terminée après la mort.« Nous sommes unis malgré nos différences et divergences », affirme t-il, encourageant la nation hattienne à se mettre debout comme un seul homme pour dire non à la division.La résurrection d’Haïti est possible, assure-t-il. 

Les représentants de l'Eglise
Pour sa part, le représentant de l’église protestante d’Haiti, le pasteur Joseph Clément, a souligné l’importance pour tout un chacun d’utiliser chaque moment de la vie comme un don céleste, car demain, selon lui, n’appartient à personne« Vous n’êtes pas seuls », déclare t-il, à l’endroit des familles des personnes décédées.

Ti Djo de Kreyol la intervenant au nom
de tous les artistes.                          
« Les grands perdants de ce drame sont les familles, les musiciens et le pays », fait remarquer l’artiste Joseph (Ti Djo) Zenny de Kreyòl La. Il appelle à suivre l’exemple d’union affichée par les artistes.La seule solution pour le pays réside dans l’union malgré l’indifférence des uns à l’égard des autres, lance-t-il. 


Source: Alter Presse 

Les autorités du pays et des artistes ont rendu hommage  aux victimes sur les lieux où s'est produit le drame  du carnaval qui a été annulé au  troisième jour gras.


(Vidéo) Funérailles nationales pour les victimes du carnaval 2015
Le Nouvelliste Haiti a partagé ce contenu.
Les photos sont une courtoisie du Ministère de la Communication et de la Présidence