Thursday, February 4, 2016

Haiti urgently needs international help overcoming its political crisis

A suporter of presidential candidate Jovenel Moise waves a Haitian
national flag during a march to demand elections be reinstated in
Port-au-Prince, Haiti, on Feb,2                                                    
 


AFTER MONTHS of mounting instability and political violence, Haiti now is days away from a full-bore leadership crisis. The way out of the impasse is unclear. What is clear is that the current, failed president, Michel Martelly, must go.
Under Haiti’s constitution, Mr. Martelly, who took office in 2011, must step down when his term ends Sunday. However, a runoff election to choose his successor was canceled amid street protests and political upheaval last month, leaving no alternate date for a vote and no plan for a democratic transition.
Now Mr. Martelly is suggesting that he may remain in office if there is no consensus on replacing him. That should be a non-starter, given his record of thuggish conduct, mismanagement and poor governance, his contempt for democratic processes, and his complicity in leading the country into its current dead end. Should Mr. Martelly be permitted to retain power, there is every reason to fear that Haiti, with its history of political turmoil, would be in danger of bloody upheaval. The international community cannot allow that to happen.
Demonstrators chant "Down with Martelly" as they
 protest against President Michel Martelly's gover
nment in Port-au-Prince, Haiti, on Jan. 24.          
 (Dieu Nalio Chery/Associated Press)      
There are a number of conceivable exits from the stalemate. None of them would be easily arranged in the absence of strong institutions and trusted legal bodies in Haiti. Any chance of a peaceful resolution will require timely and assertive diplomacy by the Organization of American States, the United States and other influential international actors.
One way forward would be the formation of an interim government — ideally chosen by the National Assembly, not by Mr. Martelly — charged with promptly overseeing new elections. Such a transition might be led by a Haitian Supreme Court justice, by Senate President Jocelerme Privert, by former president René Préval or by another respected figure, and would need to reorganize Haiti’s discredited electoral commission so the country can proceed to a new vote.
Granted, no such interim government would enjoy complete constitutional legitimacy, and there are precious few public figures in Haiti who enjoy broad public backing. Unfortunately, Mr. Martelly is not among them.
If an interim government is constituted, its sole task should be to organize elections as quickly as possible. That would be a difficult job given that six of Haiti’s nine electoral council members have resigned. Moreover, the country’s contentious political culture, poisoned by the autocratic Mr. Martelly, is ill-suited to compromise.
That’s why a strong international hand is required, one that can encourage or, if necessary, coerce the country’s political, civic and business leaders to come to terms on a Haitian resolution.
The history of international intervention in Haiti’s affairs is mixed, at best, and it is undeniable that many Haitians distrust outside meddling. Still, the uncomfortable truth is that Haiti, the hemisphere’s poorest and in some ways most dysfunctional nation, seems ill-equipped for now to manage a transparent democratic transition of leadership on its own. The risk of a vacuum of power is real, and the economy, beset by inflation and a weak currency, is teetering. The country desperately needs an effective government and international help in arranging elections that produce one.

Read more about this topic:

The Post’s View: After canceling its presidential election, Haiti heads toward chaos

The Post’s View: Haiti on the brink

The Post’s View: Haiti’s expiring democracy

Wednesday, February 3, 2016

Haïti Pour en finir avec l’arnaque

Par:Guy Taillefer Le Devoir 
Guy Taillefer
L’impasse électorale sans précédent dans laquelle se trouve Haïti découle du renversement de Jean-Bertrand Aristide, expulsé de la présidence en 2004 par la communauté internationale. Les Haïtiens réclament ici qu’on leur rende leur souveraineté et les rênes de leur développement démocratique. Leur exaspération n’exprime pas autre chose.


Il ne s’agit pas tant d’aider Haïti que « d’aider les Haïtiens à s’aider eux-mêmes parce que c’est à eux de choisir leur chemin »Dixit le Brésilien Celso Amorim, chef de la mission électorale de l’Organisation des États américains (OEA). On y croirait davantage si la communauté internationale (États-Unis, France et Canada, plus précisément) ne s’était pas employée depuis dix ans à coopter les élites nationales et à leur imposer ses desiderata. En fait, on y croirait davantage si les Haïtiens y croyaient, eux : il est au contraire devenu clair depuis des années qu’ils n’ont plus aucunement confiance dans le système électoral et les politiciens corrompus et corruptibles qui en émergent — ainsi qu’en témoignent les taux de participation proches de zéro qui caractérisent la tenue des scrutins. C’est qu’a succédé au renversement d’Aristide, chassé du pouvoir sous prétexte officiel qu’il souffrait de dérive autoritaire, une espèce de dictature internationale qui ne dit pas son nom.


La société haïtienne aura enduré le très mal élu président Michel Martelly, imposé en 2010 par les États-Unis au terme d’une présidentielle désertée par les électeurs et entachée par la fraude. Elle refuse aujourd’hui de se résigner à la mascarade électorale qui vise à porter non moins frauduleusement au pouvoir son successeur désigné, Jovenel Moïse. Ce qui est encourageant, c’est qu’une dizaine de candidats de l’opposition, à commencer par Jude Célestin, arrivé deuxième au premier tour tenu en octobre, se soient coalisés pour dénoncer les manipulations électorales. Et que, contre l’avis des donateurs internationaux exigeant que se tienne à tout prix le deuxième tour, le Conseil électoral provisoire (CEP) ait eu la lucidité, fût-elle momentanée, de suspendre, pour « des raisons évidentes de sécurité », la tenue du scrutin qui devait avoir lieu dimanche. Cela pourrait annoncer l’amorce d’une reconfiguration utile de la scène politique haïtienne.

Vrai qu’Haïti est à tous égards dans un état épouvantable. Reste que les événements des dernières semaines sont l’expression exceptionnelle de la colère et du désenchantement de la rue haïtienne face à une communauté internationale qui, sous le couvert d’assistance à personne en difficulté, a usurpé le pouvoir et disqualifié les tentatives de construction d’un État un tant soit peu indépendant. « C’est la première fois que les choses sont aussi nettes, disait l’écrivain Lyonel Trouillot la semaine dernière, en entrevue au quotidien LibérationUn conflit s’est installé entre la population haïtienne et “l’international”. C’est la première fois que les Haïtiens expriment un rejet massif de ce diktat sur la réalité haïtienne. »


Se présente ici une occasion pour les Haïtiens de faire un certain ménage. Encore faudra-t-il qu’ils soient entendus. Dans un premier temps, qu’on laisse retomber la poussière dans la mesure du possible. Et que le Canada, pour ne parler que de lui, aide vraiment les Haïtiens « à s’aider eux-mêmes ». Dans cette veine, il est impensable que Martelly soit autorisé à rester au pouvoir au-delà de la fin de son mandat, le 7 février prochain. Il faudra, en toute logique, qu’un gouvernement de transition consensuel soit mis sur pied et qu’un nouveau CEP, recrédibilisé, reprenne depuis le début le processus électoral afin que les électeurs puissent enfin se doter d’un président qui ne leur aura pas été imposé.

Tuesday, February 2, 2016

TÈT KALE: OU LA MACHINE DE GUERRE À L'ARGENT


L'avidité qui caractérise le Gouvernement Tèt Kale depuis 2011 jusqu'au moment où nous écrivons ce texte mérite d'être connue et analysée pour que les générations à venir soient bien informées de cette frénésie absolue en matière d'argent qui définit ce pouvoir. C'est un pouvoir né dans le mensonge et la corruption. (C'est connu de tous, la déclaration de Pierre Louis OPONT, l'actuel président du Conseil Électoral Provisoire (CEP) 2015 en a confirmé au micro de Valéry NUMA:" Rezilta eleksyon 2010 yo se pa yo ki te pibliye" Tout compte fait, Michel MARTELLY n'est pas à sa place, selon M. OPONT.)

Les actes de corruption orchestrés par le pouvoir Tèt Kale constituent le fort de ce papier.

Tout a commencé le 15 juin 2011 quand M. MARTELLY a décidé et ordonné, par une simple circulaire de la Banque de la République d'Haïti(BRH), de prélever $1.50 sur chaque transfert d'argents entrants et sortants.

Ces millions de dollars américains sont perçus pour le célèbre "Fonds national pour l'éducation (FNE), créé le 15 juin 2011." Voir Le Nouvelliste publié en date du 16 décembre 2011.


Une telle démarche est contraire à la loi car toutes taxes perçues doivent être l'apanage d'une loi. Selon l’article 218 de la Constitution haïtienne, nous lisons: « Aucun impôt au profit de l’Etat ne peut être établi que par une loi…. »


Par cet acte ignoble, qui osera passer outre de cet article pour défendre ce pouvoir viscéralement et originellement corrompu? Le Gouverneur de la Banque centrale l'avait compris quand il a eu à déclarer: "Charles Castel, gouverneur de la BRH, dit attendre une décision de l'Exécutif et du Législatif pour pouvoir transférer cette somme au FNE. Un cadre légal dudit fonds n'existe pas encore." (Source : op.ct.)
Un tel acte constitue une violation flagrante de la Constitution et les lois haïtiennes.


Seulement un mois au pouvoir.

Alors que, MARTELLY n'avait qu'un mois au pouvoir, sans aucune norme juridique, il percevait déjà des taxes à son gré. Il y a lieu de rappeler: Malgré les dénonciations et les alertes de certains acteurs dont parlementaires, citoyens avisés, hommes engagés et organisations de la société civile, le pouvoir Tèt Kale ne fait qu'enfoncer le grand trou déjà creusé par lui même. Têtu, il avance. Dans le même article précité, on peut lire: " Lors du lancement du FNE, le 26 mai 2011, des parlementaires avaient critiqué la façon par laquelle le président de la République, Michel MARTELLY, a procédé pour créer ce fonds qu'ils ont jugé illégal."


Et pourtant, ce n'était rien par rapport aux autres gabegies administratives succédantes, les unes plus graves, plus inconcevables que les autres.


À ce sujet brûlant et scandaleux, un rapport du Sénat de la République allait dévoiler une vaste activité de corruption relative à ce Fonds "perdu" et d'autres catastrophes planifiées par ce gouvernement à double vitesse en matière d'argent et de rente. Dans un long article publié par AlterPresse le 12 septembre 2013 titré: "Haiti: Quand les «bandits légaux» enlèvent aux Haïtiens toute dignité (1 de 2)" C'est un véritable scandale que les chercheurs,   étudiants et élèves haïtiens  doivent étudier comme cas particulier. Et les résultats de la Commission du Sénat...


 "La Commission d’Enquête du Sénat présidée par le Sénateur Willian Jeanty le 22 mai 2013 a fait le jour sur cette véritable bacchanale que les bandits légaux font dans les finances publiques. C’est encore plus grave que le scandale de la Consolidation sous le gouvernement de Nord Alexis en 1902. L’équipe actuelle a décidé d’augmenter de 5 centimes le prix de l’appel téléphonique entrant par une note circulaire du Conseil National des Télécommunications (CONATEL) suivi d’un Arrêté présidentiel en date du 9 septembre 2011 publié dans Le Moniteur du 14 septembre 2011. Ainsi la minute de communication est passée de 18 centimes américains à 23 centimes américains sous le gouvernement Martelly. Ceci a été fait avec toupet, en violation de l’article 218 de la Constitution qui dispose : « aucun impôt au profit de l’Etat ne peut être établi que par une loi…. » Défendre un tel groupe de malfaiteurs revient à perdre tout sens de la dignité humaine ou encore, comme on le dit en créole, « fok ou pa gen nen nan figi’w ».

Les gargotes financières révélées par la Commission d’Enquête donnent la nausée. Déjà en novembre dernier, le ministre des TPTC et le Directeur Général du CONATEL avaient révélé que 30 millions de dollars avaient été virés de manière irrégulière à un compte spécial du trésor public à partir des deux comptes courants de la Banque de la République d’Haïti (BRH# 1316066267) et de la Banque Nationale de Crédit (BNC# 1661017435). Alors, le CONATEL prétendait avoir collecté cinquante (50) millions de dollars américains sur les appels internationaux entrants. Or, selon Jocelerme Privert, président de la commission permanente de l’économie et des finances du Sénat, le montant collecté aurait du être 69 millions de dollars américains au lieu de 50 millions. Où sont passés les 19 millions manquants ?

Une entreprise de mystification et de corruption
Dénonçant la corruption dans la gestion des fonds collectés, le rapport de la Commission d’Enquête du Sénat indique que 50 millions de dollar ont été collectés par le CONATEL, du 15 juin 2011 au 16 avril 2013, des trois opérateurs DIGICEL, COMCEL/VOILA et NATCOM. De ces 50 millions, seulement 60% ou 30 million USD ont été transférés dans les deux comptes à la BNC et à la BRH. Le CONATEL a décidé d’utiliser $ 5 millions pour acheter des équipements anti-fraude et encore $4 millions pour passer un contrat avec la firme Suisse Société Générale de Surveillance S.A. (SGS) pour assurer la sécurité contre la fraude. Ces contrats ont été passés sans appel d’offres, en violation de la loi de passation des marchés publics. Il y a donc une tranche de 11 millions de dollars qui a disparu aussi dans la nature."(AlterPresse)
Ici, nous pouvons comprendre comment, malgré les alertes,  le pouvoir continue de prendre la pente de la corruption et comment l'argent des contribuables haïtiens se distribuent entre copains.


L'autre fait majeur qui doit être mentionné dans ce papier, c'est la fameuse question de Perdiem du Président. Tandis que le perdiem sous la présidence de René G. PRÉVAL était à 5 000 dollars américains par jour à chaque voyage à l'étranger. Une fois arrivé au pouvoir, MARTELLY fait passer cette somme de 5 000 à 20 000 dollars américains.

Haïti, est-t-elle devenue plus riche qu'avant? Telle sera la question de tout Haïtien conscient de ce phénomène-Martelly, le TGV en matière de gaspillage d'argents.

Et ce n'est pas fini. Sans vouloir nous répéter... Dans "Corruption et crise financière aux temps du choléra haïtien" publié par le journal Le National, on a eu peine d'apprendre que "Le président Martelly s’amuse à s’enfoncer irrémédiablement dans la bêtise. On se rappelle qu’en août 2013, il avait fait un voyage à l’étranger avec 84 courtisans pour la rondelette somme de 5 364 000 $US (5 millions trois cent soixante quatre mille dollars américain).


Trois millions huit cent vingt mille (3 820 000) dollars US de perdiem à Martelly
Le président Martelly récidive donc, persuadé qu’il peut tout se permettre, se disant en substance qu’il n’y aura aucune réaction, car le peuple est zombifié et n’osera pas prendre les moyens pour le renverser immédiatement du pouvoir. Depuis sa prise du pouvoir le 14 mai 2011, le président Martelly a effectué au moins quarante (40) voyages à l’étranger, totalisant 191 jours au perdiem de vingt mille (20 000) dollars par jour, soit un total de trois millions huit cent vingt mille (3 820 000) dollars américains. Comme l’a dénoncé le sénateur Moïse Jean-Charles en décembre 2011, le président Martelly a quadruplé le montant du perdiem alloué au Président qui était de cinq mille (5 000) dollars US par jour sous le gouvernement Préval..." (Le National).

Sommes-nous devenus réellement une République d'étonnement? À un moment où tous les pays utilisent leut budget de manière rationnelle, M. MARTELLY, de son côté, augmente son compte en banque en multipliant les voyages pour recueillir les perdiem.


Il faudra des tomes d'ouvrages, des licences et  des thèses de doctorat pour comprendre cette boulimie d'argent constituant la toile de fond de ce pouvoir inclassable au point de vue de détournement de fonds de l'État.


Il convient de citer, pour finir, des sommes annoncées et engagées lors des "Gouvènman lakay ou" sans pour autant que les réalisations aient eu lieu:


■ 5 millions pour l'aménagement de la ville de  Port-de-Paix. Annonce faite par le "Premier Ministre" Laurent LAMOTHE lors de la fameuse activité dénommée "Gouvènman lakay";

■ 45 millions de gourdes pour le Palais National" en vue de renforcer la sécurité du président" et que l'insécurité fait rage partout dans le pays;

■ 85 millions de gourdes pour le Ministère du Tourisme à seulement 4 mois de l'exercice fiscale (décembre 2015);
■Aéroport des Cayes (sud) projet raté/argent gaspillé: 26.5 millions de dollars(signalfmhaiti.com)
■ 50 millions pour Smartmatic;
Smartmatic s’est installée dans le pays à la suite d’un contrat entre le Venezuela, Haïti et SAM en 2010. Le projet est financé à hauteur de 48 millions de dollars et s’inscrit dans le cadre du programme PetroCaribe. (lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/123803/Smartmatic-Nous-ne-sommes-pas-impliques-dans-les-elections)
■ Un Hélicoptère loué et au service du Palais National pour un montant tiré du Fond Petro Caribe de 2 millions 40 milles dollars américains(Source: Laurent LAMOTHE, juin 2015)
■ " le pays avait bénéficié d’une annulation de la dette suite au séisme du 12 janvier 2010. La République bolivarienne avait annulé officiellement 395 millions de dollars américains pour le pays. « Par conséquent, la dette effective d'Haïti au 31 décembre 2014 est estimée à 1,588,193,029.66 US », affirme le BMPAD.
« A la Banque nationale de crédit (BNC), les fonds Petro Caribe accusent des soldes bancaires de 6,000,643,33 US sur un compte en dollars américains et de 3,543,723,032.62 de gourdes sur un compte en gourdes. À la Banque de la République d’Haïti (BRH), les fonds Petro Caribe accusent un solde bancaire de 176,953,772.63 gourdes », révèle le BMPAD."(radiotelevisioncaraibes.com)

Il faut ajouter à cela la fameuse question de contrats sans appel d’offres négociés avec les firmes étrangères au détriment des firmes locales..." nou fè lot peyi, lòt antrepriz rich sou nou ak fon Petro Caribe".

Ces faits avancés ne sont qu'une partie d'une tonne de gabegies entrant dans l'actif du pouvoir Tèt Kale.  Nous ne saurions, dans un seul article,  reveler toutes les malversations de la bande à MARTELLY. Il est connu des plus avisés, le pouvoir Tèt Kale, c'est l'incarnation absolue de la corruption et de l'argent facile. Jusqu'à ce qu'une étude vienne prouver le contraire, au regard des documents, articles, contrats "anba tab", rapports, dénonciations, analyses et fonctionnement de ce pouvoir, nous sommes en mesure d'avancer que le Gouvernement Tèt Kale reste jusque-là,  le plus corrompu, le plus scandaleux, le plus pillard, le plus comprador de toute l'histoire politique d'Haïti. Nous avons un devoir de dire la vérité. Il faut dire quelque chose quand ça va mal car demain, les enfants nous demanderont: "Qu'aviez-vous fait face à ces hommes d'État destructeurs et prédateurs de la République?




Quelques sources utilisées pour réaliser ce papier:
1- lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/100551/48-millions-de-dollars-preleves-sur-les-transferts

2. www.alterpresse.org/spip.php?article15108#.VnnOSDPCq20
B
3. lenational.ht/corruption-et-crise-financiere-aux-temps-du-cholera-haitien/

4. www.signalfmhaiti.com/gouvernement/188-haiti-pose-de-la-premiere-pierre-de-l-aeroport-des-cayes.html

5. radiotelevisioncaraibes.com/mobile/nouvelles/haiti/le_fonds_petro_caribe_en_chiffres.html

6. Certaines émissions à caractère socio politique


Iléus PAPILLON
Haïtien engagé

Sunday, January 31, 2016

The International has created a monster in Haiti

 EDITORIAL HCN -  (OUR VIEW)
 Original French Version
When Pop Music & Politics Collide
Several experts on Haiti agree that the international community is largely responsible for what is happening now in Haiti, although the Haitians also bear some responsability in the crisis.

This crisis began when the  Foreign Minister or the Secretary of State  of the United States  then Hillary Clinton, asked and even ordered the Provisional Electoral Council or CEP to change the results of the 2010 elections. Her action, " helped by some street protesters ", propulsed  Michel Martelly to power. The losing candidate Jude Celestin has  swallowed his anger for 5 years and has remained silent while his political opponent Michel Martelly went on to rule the country under the watchful eyes of the international community.

Reports through  the grapevine said  Mrs. Clinton, while passing orders to the CEP, had also threatened the  former President Rene Preval of sending him into exile if he did not take steps to also change the results, she believed, were fraudulent. But we all knew that Préval has never thought to go into exile, since he does not like it. Who loves exile? So she knew which button to push to get result; she knew how to push someone to cry Uncle (or Aunt) this Madame , the Baroness. We were in October 2010?

So we believe this pressure from Clinton  prompted Haitian politicians, wounded in their dignity, to propably swear not to get caught  in the same situation a second time in 2016. Sweet revenge, with good reason! Thus, the fact remains that the interference of Hillary Clinton in Haiti's elections is the real cause that brought about the genesis of the monster that now roars through the streets, roads and trails  of Haiti.

Louis Opont
Président of CEP
Remaining as an embryonic creature during the controversial administration of Michel Martelly inducted May 14, 2011, the monster grew up and suddenly emerged out of the womb of that CEP (Photo: Louis Opont, president of the CEP,) which believed he could cheat the Haitian electorate once more.

Why  Hillary Clinton, John Kerry, Kenneth Merten and even Obama have not learned from their famous compatriot President Abraham Lincoln:

"You can fool some of the people all the time and all the people some of the time, but you can not fool all the people all the time."?


Painting symbolizing the war of Haitian independence
They did  think they  could fool the people of Haiti in less than 5 years with fake elections. A people that had overcome the experience and the ability of Europe's largest army of the colonial era, in this case Bonaparte's army, to gain its freedom and independence!

As suggested by an expert on Haiti, they do not take the time to understand the Haitian realities  they always scan through their racist and distorting prism, based on one of stereotypes repeated a thousand times : the poorest people in the Western Hemisphere.

Another said: the international community behaves like an elephant in a china shop. A truly exotic image,original, it seems, because there is no elephants in Haiti!

In other words, they do not take the time to become "haïtologists," we would say.

Protest against the recent elections.
This monstrous fury that now rumbles through Haiti, removing sleep to the faithful., killing the innocent, causing pain to the righteous,  and this angry storm that is blowing away everything in its path in Haiti, are largely the result of the foreign policy  of the international community vis-à vis Haiti, a policy designed by the Core Group that wants to deny to the utmost even the smallest piece of self-determination to Haiti.
This time the Haitian people have spoken: it does not want fake election or selection.
You said that the electoral process is the democratic way, perhaps; but not a process  the guidelines of which are already concocted or pulled out of the drawer of some bureaucrat living in Washington, New York, Paris, Madrid, etc., like,  ironically enough,  those ballots that are printed in Dubai ...

Haiti is willing to get rid of this monster "dropped" on its shore like the cholera. As a nation, it wants and needs to do it  itself, but not when the "laboratories" of each of the Core Group countries already ire using  chapters of their Cookbook to destabilize the Haitian nation to fit the interests of their countries of origin.

Painting symbolising David vs Goliath 
Is it not strange, wonders another expert on Haiti, that a Guy Philippe, who has to answer for his alleged crimes before an American court is now talking of launching an armed struggle in Haiti ? If it  has been any other member of the Haitian opposition, who is currently protesting the "electoral masquerade", the Core Group embassies in Haiti would already start  shouting loudly that so and so of the Haitian opposition is now advocating violence in Haiti. A violence that is however unacceptable for the good people of Haiti.

This article can be reprinted and published, but its source as Haïti Network Connexion must be mentioned

HCN

Saturday, January 30, 2016

L'église catholique appelle à une solution négociée et acceptable avant le 7 février

Les évêques catholiques se montrent préoccupés face à l'ampleur et la gestion de la crise électorale. Dans une note, la Conférence des évêques catholiques d’Haïti (CEH) tire la sonnette d'alarme. Nous publions in extenso la note de la CEH. 

1- La Conférence des évêques catholiques d’Haïti (CEH), réunie en assemblée plénière extraordinaire en son siège salue le courage du peuple haïtien en ces jours si difficiles sur le plan social, politique et économique du pays.

2- La CEH avait sollicité, de manière informelle, pour faciliter les échanges et établir des passerelles de dialogue entre certains acteurs impliqués dans la crise actuelle. Elle l’avait fait pour débloquer les communications difficiles ou apparemment impossibles : d’autres instances ont fait de même. Ces citoyens haïtiens, qui ont œuvré pour une solution négociée de sortie de crise, ont fait de propositions qui ont été compilées dans un texte de base d’accord minimal à finaliser. Beaucoup d’autres propositions de sortie de crise en circulation expriment une grande préoccupation des uns et des autres quant à la gouvernabilité du pays après l’échéance constitutionnelle.

3- Nous le savons tous : 7 février 2016 met fin au mandat constitutionnel du président de la République. Il est grand temps que le peuple sache comment nous allons gérer le pays après cette date. Or, la CEH constate qu’aucun accord n’a été jusqu’à présent adopté en vue de résoudre de manière consensuelle la crise actuelle. Elle croit que tous les acteurs politiques et étatiques doivent travailler à trouver, avant ce 7 février 2016, une solution négociée et acceptable à la crise en faisant preuve de sagesse, de perspicacité, de modération et de patriotisme. Car il est impératif de préparer tout le peuple haïtien à gérer les jours qui viennent en citoyen responsable.

4- La CEH encourage instamment toutes les forces vives du pays à se mettre ensemble en vue d’arriver à un accord s’inspirant de la Constitution et de la sagesse haïtienne pour garantir la continuité de l’État et la stabilité politique du pays dans le respect des vies, des biens et des droits fondamentaux de la personne humaine.

5- En conséquence, la CEH exhorte tous les acteurs et le peuple haïtien tout entier à éviter des déclarations et des actes susceptibles d’attiser les tensions, d’inciter à la violence et d’aggraver ainsi la situation déjà très fragile du pays. La CEH les encourage fortement à trouver un consensus dans le plus bref délai pour la consolidation de l’unité nationale, la promotion de la culture démocratique et le bien supérieur de la nation.

6- La CEH renouvelle au peule haïtien sa détermination à l’accompagner sur le chemin du dialogue, de la paix et du développement, surtout en ces moments chargés d’incertitudes pour sa sécurité et son avenir.

7- Que, par l’intercession maternelle de Notre-Dame du Perpétuel Secours, Dieu bénisse et protège notre chère Haïti!

Fait, au siège de la CEH, le 28 janvier 2016, en la fête de Saint-Thomas d’Aquin.

S.Em Cardinal Chibly Langlois
Évêque du diocèse des Cayes
Président de la CEH S.E.

Mgr Max Leroy Mésidor
Archevêque métropolitain du Cap-Haïtien
Vice-président de la CEH

S.E. Mgr Joseph Gontrand Décoste SJ
Évêque du diocèse de Jérémie
 Secrétaire général de la CEH

S.E. Marie Erick G. Toussaint
Évêque auxiliaire de Port-au-Prince
Économe de la CEH

S.E. Mgr Guire Poulard
Archevêque métropolitain de Port-au-Prince

S.E. Mgr Pierre Antoine Paulo Omi
Évêque du diocèse de Port-de-Paix

S.E. Mgr Yves Marie Péan
CSC Évêque du diocèse des Gonaïves

S.E Mgr Pierre André Dumas
Évêque du diocèse d'Anse-à-Veau/ Miragoâne

S.E. Mgr Launay Saturné
Évêque du diocèse de Jacmel

S.E. Mgr Quesnel Alphonse
Évêque du diocèse de Fort-Liberté

Mgr Faubias Louis
Administrateur diocesain du diocèse de Hinche 

Friday, January 29, 2016

L'OEA vise à une prolongation du mandat de Martelly après le 7 février 2016

La Mission spéciale de l'Organisation des États américains (OEA) sera en Haïti dimanche, dirigée par le Président du Conseil permanent de l'OEA et Représentant d'Antigua-et-Barbuda, Ronald Sanders.

Complétant la mission, Leonidas Rosa Bautista, Représentant permanent de l'OEA, l'ancien ministre des Affaires étrangères et ancien procureur général du Honduras; Sonia Johnny, ancien Représentant permanent de Sainte-Lucie auprès de l'OEA; Gabriel Bidegain, Conseiller politique principal auprès du Secrétaire général de l'OEA; et Steven Griner, directeur du Département de la durabilité démocratique et des missions spéciales de l'OEA.

La Mission bénéficie également du soutien de Frédéric Bolduc, Représentant spécial du Secrétaire général de l'OEA en Haïti.

La mission, demandée par le Président d'Haïti, Michel Martelly, et mis en place par le Conseil permanent lors de sa réunion le jeudi 27 Janvier, vise à travailler ensemble pour parvenir à une compréhension chez les Haïtiens, après la suspension récente du second tour des élections présidentielles.

Pour ce faire, établir un dialogue avec les principaux représentants politiques et sociaux en Haïti. Le Secrétaire général de l'OEA, Luis Almagro, a déclaré la solution "doit être accepté par les Haïtiens", et a demandé au Président Martelly et le président du Sénat, Jocelerme Privert que le mécanisme de gouvernement soit adopté à la fin du mandat du Président Martelly le Février 7 être approuvé par la Cour suprême et qu'il demeure en place pour un temps aussi court que possible.

A l'issue de ses travaux à Port-au-Prince La mission rendra compte au Conseil permanent de l'OEA".

Source : OAS

Haïti-Elections: Mr. Pierre Louis Opont démissionne

Pierre Louis Opont
Le président du CEP, Pierre Louis Opont a enfin remis sa démission ce jeudi soir 27 Janvier, selon notre correspondant en Haïti qui nous a fait part également d'une copie de cette lettre de démission que nous annexons en bas Cette résignation était pressentie quand il déclarait que le CEP va liquider les affaires courantes, après qu'il eut annoncé officiellement l'annulation des élections du 24 Janvier 2016.