Saturday, June 20, 2015

Point de presse de Samuel Madistin sur la conjoncture

Mesdames, messieurs de la presse,
Peuple haïtien,
Samuel Madistin
Notre pays vit aujourd’hui dans la perspective d’une opération d’expulsion massive en territoire voisin de citoyens et citoyennes mis en situation d’apatridie en raison d’objectifs inavoués. Cette action condamnable et totalement inacceptable qui défie toutes les règles de civilités qui doivent exister entre deux nations sœurs est un acte inamical rendu possible en raison de la faiblesse de notre Etat. Elle va aussi à l’encontre de tous les accords et conventions internationaux de respect des droits humains que les deux pays ont signés et jurés de respecter.

Nous comprenons bien qu’un pays souverain puisse vouloir contrôler les composantes et variantes de sa population mais en respectant les règles et principes éthiques de savoir-faire et de savoir-vivre qui sous-tendent ce monde que l’on voudrait global aujourd’hui.


Historiquement, les relations haitiano-dominicaines sont marquées par des crises. Et les racines de cette crise sont profondes et nombreuses. La conscience de crise semble être pourtant inégalement partagée au sein de la communauté nationale puisqu’ils ne sont pas nombreux ceux qui reconnaissent qu’il s’agit d’une crise pluridimensionnelle qui englobe, à la fois, des questions d’ordre politique, socio-économique et environnemental. De tous les problèmes qui mettent en péril l’amitié entre les deux peuples, la question migratoire demeure la plus actuelle, la plus complexe et la plus dramatique pour être restée sans solution durable depuis tantôt un siècle.

La gouvernance haïtienne de cette crise à multiples facettes a toujours laissé à désirer depuis le 20ème siècle. Mais on n’a jamais vu autant de laisser-faire de la part des autorités haïtiennes dans la gestion de la crise haïtiano-dominicaine que celui qui nous est offert aujourd’hui depuis la parution de l’arrêt 168/13 de la Cour Suprême de la République dominicaine. L’intégration à long terme dans la société haïtienne de centaines de milliers de rapatriés fait augmenter la vulnérabilité des vaillantes populations de nos sections communales, à un moment où la corruption des grands commis de l’Etat d’hier et d’aujourd’hui vient troubler la sérénité de la campagne électorale en cours et où la dépréciation de la gourde face au dollar américain a fini par ruiner les espoirs des sans-travail et des sans-logis, nos compatriotes ne voient pas très bien comment un gouvernement à bout de souffle puisse redonner la dignité à un peuple qu’il a, lui-même, plongé dans l’indignité la plus abjecte.


La République d’Haïti se retrouve dans une situation où elle serait obligée d’accueillir un nombre indéfini d’expatriés sans papier auxquels on reproche leur ascendance haïtienne. Les valeurs fondatrices de l’Etat Haïtien disent non à cette dérive historique. Malgré les protestations, manifestations et suggestions du peuple haïtien, tantôt en colère, tantôt en rogne, le Gouvernement Haïtien n’a pas fait grand-chose pour défendre l’honneur national et l’héritage de grandeur de nos ancêtres.


Il est urgent de prendre des mesures en vue de déterminer :

1) Qui recevrons-nous ? (haïtiens ? haïtiens d’origine ? afro-caribéens ? professionnels de tous calibres ? travailleurs agricoles ? Mineurs ? étudiants ? femmes séparées de leurs maris et/ou de leurs enfants, enfants séparés de leurs père et mère…) ;
2) Comment les recevoir ? (accueil à court terme – intégration à long terme dans la société haïtienne) ;
Mais que faire ?
Il nous faudra rechercher une solution durable à ce problème par :
- L’internationalisation de la crise (voie diplomatique). Cette question doit être soulevée et débattue au niveau de la CARICOM, du Cariforum, de l’Union africaine, de l’assemblée paritaire ACP/UE, de l’OEA et des Nations-Unies;
- Le renforcement des structures socio-économiques du pays ;
- Le choix d’un Etat fort pour Haïti conformément à l’idéal dessalinien


Sans m’ingérer dans les affaires internes des pays frères, je profite aussi de l’occasion pour déplorer ce grave crime à caractère raciste qui a eu lieu à Charleston en Caroline du Sud aux Etats-Unis d’Amérique qui a causé la mort de neuf (9) personnes dans une Eglise accueillant tous les fidèles, en particulier ceux de la communauté afro-américaine. Je le condamne et le déplore d’autant plus que cela ne constitue pas une première du genre dans ce pays qui a toujours prôné l’égalité de tous devant la loi, le respect des valeurs universelles de justice, de liberté et de démocratie.


Avec un Gouvernement MOPOD, les traités de frontière seront revisités, la Commission Mixte Haïtiano-dominicaine réévaluée, les échanges commerciaux reconsidérés et la dignité nationale revigorée. En avant tous pour un Etat Fort, garant des valeurs démocratiques et des libertés citoyennes dans le respect de l’idéal dessalinien qui a fait la force des Haïtiens d’autrefois et qui fera le bonheur des Haïtiens de demain.


Port-au-Prince, le 19 juin 2015

Me Samuel MADISTIN
Candidat à la Présidence d’Haïti du MOPOD

Tuesday, June 16, 2015

Quand Martelly se confie

Laurent Lamothe, Sophia et Michel Martelly
De Jean-Bertrand Aristide à Michel Martelly, Le Nouvelliste a rencontré tous les présidents de la République de ces dernières années pour des entretiens. Les démocratiquement élus, comme ceux qui sont arrivés au pouvoir par un accident de l’histoire, ont tous ouvert un jour leur porte aux envoyés du vieux journal de la rue Centre. Michel Martelly, le lundi 15 juin,a lâché des confidences à deux journalistes.
« Depuis décembre 2014, j’avais dit à Laurent Lamothe qu’il ne serait pas mon candidat, qu’il n’était pas souhaitable qu’il soit candidat à la présidence. J’avais dit la même chose à Sophia Martelly, ma femme », nous a déclaré le chef de l’Etat. D'ailleurs Martelly avoue que Joseph Lambert, Youri Latortue, Mario Dupuis ou Sandra Honoré connaissaient tous sa position sur la question.
Continuant sur le ton de la confidence, il a poursuivi : « Le jour où le Conseil électoral a rejeté la candidature de Sophia au Sénat, je ne lui ai dit ni bonjour ni bonsoir. Cela ne veut pas dire que je ne souhaitais pas qu’elle soit élue, mais pour la bonne marche des élections que le président que je suis se doit de réaliser, il n’était pas souhaitable que Laurent ou Sophia soit candidat ».

« L'objectif de Laurent Lamothe, candidat, est de devenir président, le mien est la tenue de bonnes élections ». « Sa k tonbe, yo tonbe. Sa k pase, yo pase », prône le président.
Plus loin, lors de cet entretien réalisé en ses bureaux au palais national, le président est revenu sur deux succès diplomatiques qu’il a portés sur les fonts baptismaux : le rapprochement entre les Etats-Unis et Cuba et le dialogue en cours entre le Venezuela et les USA.

« La rue m’a porté au pouvoir, mais pas pour gérer les affaires de l’Etat dans la rue», a dit d’entrée de jeu Martelly quand on lui pose la question sur son rôle dans ces deux opérations de bons offices.

« Je n’ai jamais parlé de ces dossiers. C’est un sénateur américain qui a dévoilé que j’ai servi d’intermédiaire dans le dossier USA-Cuba et c’est la ministre des Affaires étrangères du Venezuela, puis les officiels américains qui ont fait savoir au monde qu’il y avait eu lieu des négociations en Haïti », précise le président haïtien. 
« Les pourparlers américano-vénézuéliens, je m’y suis impliqué en avertissant à l’avance les deux parties que je le faisais pour aboutir à des résultats et ce fut fait. Dans mes appartements au palais, samedi, il y a eu deux bilatérales et une trilatérale. A la fin, Haïti a pu aider au dialogue entre les USA et le Venezuela et obtenir que les US et le Venezuela coopèrent au service d’Haïti dans les domaines de l’éducation, des élections, de l’agriculture et de l’énergie », a confié l’ancien chanteur, non sans un peu de fierté dans la voix. 
Nous n’avons pas seulement donné un local et des facilités pour les négociations, nous les avons orchestrées », se félicite le président haïtien. Lors de cette entrevue, la huitième accordée au Nouvelliste depuis qu’il s’était porté candidat à la présidence, Michel Martelly a convenu que cela lui a pris trois ans pour devenir président et qu’il se rend compte chaque jour des limites de son pouvoir. L’ancien chanteur a aussi témoigné des difficultés qu’il rencontre pour faire passer ses points de vue, que ce soit pour dire non aux trois aéroports en construction actuellement dans le Sud du pays ou pour faire voter une résolution allouant les fonds PetroCaribe. 
« Cela m’a pris trois mois pour faire adopter la dernière résolution, car à chaque fois me retrouvais en conseil des ministres avec une liste de projets qui n’était pas celle sur laquelle nous nous étions entendus », explique celui qui préfère parler le moins souvent possible ces derniers temps où tout le monde autour de lui cherche un candidat à qui se raccrocher. 
En froid avec Le Nouvelliste depuis l’épisode TV5 en novembre dernier, c’est un président Michel Martelly disposé à se confier que deux journalistes ont pu rencontrer pendant une heure, ce lundi. Un président qui a beaucoup à dire. 

Frantz Duval 

Monday, June 15, 2015

Rencontres des Musiques du monde à Port-au-Prince


Du 17 au 27 juin 2015, « Tamise » en collaboration avec « Caracoli » proposeront un événement sans précédent en Haïti les « Rencontres des musiques du monde ». Cette manifestation réunira à Port-au-Prince aux côtés des musiciens haïtiens, des artistes en provenance de la Caraïbe, de l'Europe et d'Afrique. Pendant 10 jours : concerts, conférences, rencontres, ateliers et projections se succèderont autour du thème « les musiques traditionnelles et leurs traces dans les musiques actuelles ».

Pendant ces 10 jours, artistes et professionnels des musiques du monde se rencontreront dans différents lieux, partenaires du projet : la FOKAL, l'Institut Français en Haïti, Kay Mizik La et le Yanvalou. Musicologues, producteurs, diffuseurs, artistes régionaux et internationaux échangeront autour des musiques actuelles s'inspirant des rythmes traditionnels.

Parmis les artistes programmés citons : Follow Jah (Haïti), Kareyce Fotso (Cameroun), James Germain (Haïti), Gardy Girault (Haïti), Grupo vocal Desandann (Cuba), Lakou Mizik (Haïti), Emeline Michel (Haïti), T-K-Fe (Haïti), Trio ivoire (Allemagne-Mali-Côte d'Ivoire)

Notez que cet événement bénéficie du soutien du Ministère de la culture, de la Minustah, de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), des Ambassades de Suisse et d'Allemagne en Haïti, de Wallonie-Bruxelles International, de Institut Français en Haïti (FH), de la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), VDH et Air France.


Saturday, June 13, 2015

Haiti: Towards undemocratic elections, endless crisis. 3 things to know

by Samuel Maxime 

The most important thing you should know.
A ministerial certificat de décharge, a document which was made cause for the elimination of several heavily-favored candidates from the upcoming elections, has never been issued in the history of Haiti. Ever.
This ministerial-level décharge is required to be passed by a bicameral commission of the Haitian Parliament and the reason it has never, ever been issued is for one of two reasons: either the Parliament was non-existent, “non-functioning” or it was not issued for purely political reasons. For these upcoming 2015 elections, it is a little bit of the former but much more of the latter.
Even as the Haitian Constitution reads in Article 233 that décharges should be issued at the beginning of each regular session of Parliament (twice per year), one has still never been issued. Ever.
These are the candidates eliminated from presidential elections, purely, for this reason:
  • Brutus, Duly
  • Gauthier, Josefa
  • Joazile, Jean-Rodolphe
  • Lamothe, Laurent
  • Mayard-Paul, Thierry
  • Saint Lot, Danielle
The next thing you should know.
A number of candidates approved for elections were required to have a ‘certificat de décharge’ but did not have one.
What is most striking about these citizens approved to continue towards these presidential elections is that they did not need a ministerial-level décharge from Parliament, they only needed one from the Superior Court of Auditiors and Administrative Disputes, which is well-existent and proved to be well-functioning.
These candidates are, perhaps coincidentally, running on the parties of the three former presidents:
Lumarque Jacky, Moïse Jovenel, Narcisse Maryse  (From let to right) - 

  • Lumarque, Jacky – Verite of Rene Preval
  • Moïse, Jovenel – PHTK of Michel Martelly
  • Narcisse, Maryse – Fanmi Lavalas of Jean-Bertrand Aristide
  • The third thing you should know.
  • Two of the councilors sitting on the nine-member electoral council, one of which is the council’s president, are required to have certificate de décharge to be members of the council but do not have one.
    For CEP member Marie Paul Austin, she needed a ministerial-level décharge for her service as Minister of Education from 2004-06. As stated in the “most important thing you should know”, a ministerial level décharge has never been issued.
    For the CEP President, Pierre Louis Opont, he needed a regular décharge for his service as Director General of the last electoral council in 2010-11. The CSCCA is well and functioning, he has no excuse for having not obtained this document.
    In the interest of full disclosure.
    Former Prime Minister Laurent Lamothe is among those disqualified from elections and I should disclose that he is someone who has been a friend since before the inauguration of President Michel Martelly in May of 2011. None the less, his case is not my motivation. In fact, I have not decided on who I will cast my vote for this fall. I have several I consider friends, already approved for elections. One approved candidate for the presidency helped me build this news agency.
    My motivation is that Haiti ends the endless crisis which has at its root, undemocratic, unfair, exclusive and corrupt elections. It rises illegitimate governments that do not have the true will of the Haitian people. These illegitimate governments are susceptible to blackmail from international institutions, diplomats et al who hold that illegitimacy over their heads.
    The office of the president, unlike any other seat in the state, embodies the will of the people. It must. I am advocating for an election in which all candidates are fairly admitted and political, institutional voids (which are political), do not disenfranchise the Haitian people from voting on who they want to be their leader.
    Article 233: For the purpose of maintaining constant and careful supervision over Government expenditures, a fifteen-ember Parliamentary Committee with nine (9) Deputies and six (6) Senators shall be elected by secret ballot at the beginning of each regular session, to report on the management Ministers, in order to enable the two (2) Assemblies to give them discharge.This Committee may engage the services of specialists to assist it with its monitoring functions.
  • Source : Haiti Sentinel

Rubio under fire for jumping into Haiti political fray

Republican presidential candidate Sen.
Marco Rubio, Republican Florida.        
Republican presidential candidate and Florida Sen. Marco Rubio isn’t necessarily known for carrying the Haiti agenda in Congress.
But he stepped out on a limb this week as Haitians waited to learn which candidates would make the final cut for the country’s Oct. 25 presidential ballot.
His actions came Tuesday in the form of several Haiti election-related amendments that unanimously passed the Senate Foreign Relations Committee. Rubio’s action left some wondering whether the senator was trying to help candidates or if he was trying to bolster his Haiti expertise.
“Sen. Rubio believes that it is important that the Haitian people have the opportunity to freely and fairly choose their leaders,” said Rubio spokeswoman Brooke Sammon. “The Senator is pleased that the State Department will now be required to continue to update Congress on the status of Haiti’s elections to help ensure that the Haitian government is responsive to the needs of its citizens.”
U.S Sen. Marco Rubio meets with Haitian President Michel
Martelly.                                                                               
The Rubio-sponsored amendments conditions the release of U.S. funds to Haiti on the State Department’s reporting of whether the upcoming Haitian elections are free, fair and responsive to the people of Haiti, and on descriptions of “attempts to disqualify candidates” from office for “political reasons.”
It didn’t take long for Haitians to begin discussing whether Rubio’s amendment was meant to save the candidacy of former Prime Minister Laurant Lamothe, whose supporters have lobbied members of Congress.
“Broadly speaking, the United States would not want to be in a position of being perceived to be taking sides in national elections in Haiti or anywhere across the hemisphere,” Eric Farnsworth, vice president of the Council of the Americas and Americas Society, said about the amendment. “The main interest is in ensuring a process which allows Haitians themselves to choose their leadership freely and fairly.”
Damian Merlo, senior adviser to Lamothe, said his camp didn’t lobby Rubio for the language. Still, they welcome it.
“The State Department does not seem to realize the gravity of the situation and we are glad that Sen. Rubio stepped in to ensure the State Department pays the attention to this urgent matter that it deserves,” Merlo said.
U.S Sen. Marco Rubio Rep-Fla meets with  Haiti First Lady
Sophia Martelly.                                                                   
The State Department, Merlo said, “cannot just stand on the sidelines and claim this is a ‘Haitian issue.’ Free and fair elections do not seem to be shaping up in Haiti if Lamothe is left out of race, and U.S. interests are also at stake.”
Roger Noriega, former assistant secretary of state for Western Hemisphere, who was in the room when the bill was approved, said he’s impressed people on the Hill are paying such close attention to what’s happening in Haiti.
Given the “considerable investment” the U.S. has made in Haiti and “the implications of a political meltdown,” Noriega said, it’s a good thing that Congress is insisting that the State Department ensures the very best elections.
“The predominate impression is that certain candidates are being excluded for political reasons. I’ve had people say, ‘Let everybody run and see how it works out,’ ” he added. “The staffers and the people who follow Haiti closely, they smell a rat and I am sure that’s what’s driving this language.”
Lamothe has said his exclusion from the ballot “is political.” After Haiti’s Provisional Electoral Council (CEP) published the final list of 58 candidates Friday, confirming his disqualification because he lacked proper legal clearance.
Lamothe tweeted: “The Decision of CEP to exclude candidates from ELECTION is undemocratic, ARBITRARY and POLITICALLY MOTIVATED. Main Victim is: DEMOCRACY.”
His 81,000 Twitter followers had mixed reactions.
“Relax! Relax! Relax!,” Carmel Baptiste responded. “It’s just the beginning Laurent … Stay Tune. I will not let them Crucified you ... I’s On!!!”
Another follower, Ceant, responded in Creole that “elections don’t have superstars” then he paid homage to former President René Préval.
Two days earlier, Lamothe and his supporters tweeted the Rubio amendment, with one Haitian journalist going as far as to announce that the U.S. Senate was preparing to “punish the electoral coup in Haiti.”
Jake Johnston, a research associate with the Washington-based Center for Economic and Policy Research, said in general, getting the U.S. to report on whether elections are free, fair and transparent is a great precedent to set in Haiti, which has had fraudulent elections.

“Given past exclusion of not just candidates, but political parties, on dubious grounds, requiring the U.S. to report on such exclusions could be a positive step towards greater accountability,” Johnston said. “That said, ‘political reasons’ is a pretty subjective thing, and my concern would be how that is applied in practice.”

Friday, June 12, 2015

La liste finale des candidats à la présidence

Le Conseil Electoral Provisoire vient de publier la liste définitive des candidats agrées et habilités à participer aux prochaines élections présidentielles. Ils sont au nombre de Cinquante huit (58). Douze (12) autres candidatures ont été rejetées (définitivement). C’est le cas de celle de l’ancien Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe et de l’homme d’Affaires Anthony Benneth.



Raoul Lorfils. Jr. a retransmis cette liste à HCN:

Thursday, June 11, 2015

Dr Guerda Massillon, une chercheure haitienne distinguée en physique médicale

Mardi 9 juin, le Dr Guerda Massillon, d’origine haïtienne a reçu à Toronto, en marge de la conférence mondiale de physique médicale le Prix « 2015 IUPAP Young Scientist Award in Medical Physics ».
Le Dr Guerda Massillon  est née à Bassin-Bleu, (Nord Ouest d’Haïti), elle a obtenu un Baccalauréat en physique (B.Sc ) à l’École Normale Supérieure de l’Université d’État d’Haiti (1993-1996). Elle a déménagé à Mexico City en 1998 où elle a obtenu une maîtrise en physique médicale (M.Sc. 1998-2001, thèse « Quality Control in Stereotactic Radiosurgery » et un doctorat (Ph.D. 2001-2006, thèse « Thermoluminescent efficiency and glow curve of LiF:Mg,Ti exposed to intermediate energy ions ») de l'Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM).


En février 2007, elle a été nommée par l'Institut de Physique de l’UNAM comme associée de recherche pour travailler sur les propriétés dosimétriques des matériaux exposés à des champs de rayonnement d'ionisation à haute densité. Simultanément, on lui a accordé la permission d'entreprendre deux années post-doctorale à l'Institut National des Standards and Technology (NIST), Gaithersburg, MD USA où elle a dirigé une partie du projet de recherche « La mesure de la dose absorbée pour les sources de faible énergie de photons brachythérapie » en collaboration avec les Drs Christopher G Soares, Michael G Mitch et Ronaldo Minniti. 

Après son retour à l'UNAM en 2010, elle a été promue professeure adjointe. Depuis, elle se concentre sur deux projets de recherche « Réponse de matériaux dosimétriques exposés à des photons de basse énergie » et « Dosimétrie de référence pour de petits champs de radiothérapie ».

Depuis 2009, Guerda Massillon donne des conférence dans le programme d'études supérieures en sciences physiques de l’UNAM, et a supervisé plusieurs étudiants de troisième cycle en physique médicale. Elle a été invitée comme professeur au NIST, États-Unis et à l'Université Carleton (Ottawa, Canada) collaborant avec le professeur David W O Rogers sur les Applications Monte Carlo à la dosimétrie des rayonnements.


Guerda Massillon a publié 20 articles revus par ses pairs et est une critique régulière pour de nombreuses revues scientifiques.

En 2011, Guerda Massillon a été récompensé en tant que boursière du Réseau interaméricain des académies des sciences (IANAS) pour sa recherche et sa compétence scientifique ainsi que son potentiel pour aider à renforcer les capacités scientifiques et la technologie dans les Amériques et la coopération entre les chercheurs et les institutions dans son domaine d'études. Au Mexique, elle a été reconnue comme chercheur national Niveau II du Système National Mexicain de Chercheurs (SNI) en Janvier 2014.

Source :Haiti Libre