Tuesday, March 1, 2016

Clinton et Trump, grands gagnants du super mardi


En route vers la présidentielle américaine

Hillary Clinton et Donald Trump
Hillary Clinton et Donald Trump  Photo :  Reuters / Jonathan Ernst et Charlie Neibergall

Les deux favoris dans la course pour remplacer Barack Obama à la Maison-Blanche ont fait plusieurs gains mardi, alors qu'une douzaine d'élections primaires et de caucus étaient organisés aux États-Unis. La démocrate Hillary Clinton a remporté sept États, tout comme le républicain Donald Trump.
Le Texas, l'État le plus important en ce super mardi, a cependant échappé aux mains du controversé milliardaire. Le sénateur Ted Cruz a remporté le populeux État, ainsi que l'Oklahoma. Les militants républicains du Minnesota ont quant à eux préféré Marco Rubio.
Du côté démocrate, c'est Hillary Clinton qui a remporté le Texas. Son opposant Bernie Sanders a bien fait malgré tout grâce à des victoires au Vermont, où il est sénateur, ainsi qu'au Colorado, au Minnesota et en Oklahoma.
Vous vous demandez ce que signifient les termes caucus ou élection primaire? Consultez notre ABC de la politique américaine. Et pour savoir les dates à retenir durant l'élection présidentielle, c'est par ici.
UNIFIER LE PARTI RÉPUBLICAIN

Donald Trump  Photo :  Reuters / Scott Audette


Fort de ses victoires, Donald Trump a voulu se présenter en rassembleur lors d'une allocution aux allures de discours de victoire, à Palm Beach, en Floride. « Ce soir, nous commençons à rassembler le Parti républicain pour que nous soyons prêts en novembre », a-t-il dit. « Lorsque tout ceci sera terminé, je vais m'occuper d'une seule personne :Hillary Clinton ».
« Je suis un rassembleur. Je sais que les gens vont avoir du mal à le croire. »— Donald Trump
Peu de temps après ce discours, Ted Cruz, vainqueur au Texas, a soutenu être le seul à pouvoir battre Donald Trump. Le sénateur s'en est pris vigoureusement au milliardaire, appelant les autres candidats à se joindre à lui. Choisir Donald Trump comme candidat républicain serait une catastrophe à son avis.


« La seule façon de défaire Donald Trump est de vous unir à moi. »— Ted Cruz
Il reste cinq candidats dans la course à l'investiture républicaine.

RÉSULTATS CHEZ LES RÉPUBLICAINS

Donald Trump
  • Alabama
  • Arkansas
  • Georgie
  • Massachusetts
  • Tennessee
  • Vermont
  • Virginie


Ted Cruz
  • Oklahoma
  • Texas


Marco Rubio
  • Minnesota


À déterminer
  • Alaska

HILLARY CLINTON CREUSE SON AVANCE

Hillary Clinton
Hillary Clinton  Photo :  Reuters / Javier Galeano

L'ex-secrétaire d'État a solidifié son avance dans la course à l'investiture démocrate. Lors de son discours, elle a promis de poursuivre le travail amorcé par le président Obama afin d'améliorer les conditions de vie des Américains. « Ce pays nous appartient tous. Les États-Unis prospèrent quand nous prospérons tous », a-t-elle lancé devant ses partisans.

De son côté, le sénateur du Vermont, Bernie Sanders, ne semble pas vouloir abandonner la course malgré ses résultats.

RÉSULTATS CHEZ LES DÉMOCRATES

Hillary Clinton

  • Alabama
  • Arkansas
  • Georgie
  • Massachusetts
  • Tennessee
  • Texas
  • Virginie


Bernie Sanders

  • Colorado
  • Minnesota
  • Oklahoma
  • Vermont

Aux États-Unis, le super mardi est une journée cruciale pour les aspirants candidats à l'élection présidentielle américaine. La victoire n'est pas garantie pour celui ou celle qui gagne le plus grand nombre de délégués. Mais, il est difficile de remporter l'investiture de son parti sans y faire d'importants gains.

Nombre de délégués en jeu lors du super mardi


  • Démocrates : 865 sur les 4763 qui choisiront le candidat
  • Républicains : 595 sur les 2472 qui choisiront le candidat

Source:Radio-Canada avec La Presse Canadienne et Agence France-Presse

Monday, February 29, 2016

Erick Charles, a great loss to the Haitian music!

Original text in french ...
By Herve Gilbert for HCN
Erick Charles
It is with great sadness that we learned  the news of the death of Erick Charles last Thursday,  following a cerebrovascular accident (CVA), according to what was reported. The news quickly went viral on Facebook and has thus spread like wildfire early in the morning. We did not want to believe from the first moments since the rumors  about the death of X or Y lately are frequent on the web, which often to be proven false later.

Finally, after confirmation we had to go to the evidence of this unexpected death that somehow had the effect of a bomb. Frankly, we did not expect a sudden death of this young artist so talented and promising. Someone we saw performing on stage not too long ago.

It was a drop of bitterness over the chalice, I would say ...

Unfortunately! Life is full of surprises, the years go by and then suddenly it is the death of someone we love...

The health status of Erick became from serious to critical condition after he experienced severe discomfort the day before his death, according to his brother Jean-Robert, which was a little devastated as  he reported it to the microphone of a reporter from the RC. He passed away last Thursday at the Bernard Mevs Hospital  on the airport road, following a cerebrovascular accident (CVA), confirmed the brother in a sobbing voice ...

Erick Charles, father of four daughters, composer, guitarist, singer of the Group Compas Mizik Mizik for more than 20 years, died at the age of 51.

Let's talk a little bit  about Erik Charles
Erick Charles Year (2000)
I remember having discovered this young  clear voice  in the DP Express album (DP Tounen) in 1991, a record in which he had shown a great vocal potential as lead singer of the musical group. Unfortunately this disc would also be the last of this group disintegrated thereafter.

It is, in fact, that through the group Mizik Mizik he would act out as a singer with a great talent, both vocally and artistically. Indeed, through the song "Blakawout" hit of 2000  which everyone was humming on the lips and loved, a song that he described a little bit the socio-political situation of the time. Banm Fè nwa mwen, Banm Blakawout mwen, Se la poum jete  Bilten mwen ... musical theme that also conveyed a leitmotif.
Let’s listen to this music "Blakawout" with Erick and Mizik Mizik
Since then, within this group and for over twenty years, this exceptional voice of Erick Charles that reminds us a little bit of  "Ti Manno",  has continued to excel throughout other musical hits such as "Ayizan", "Webert", "Plante", "Je vais " etc. Then,  he represented an expression of the voice of the forefront that touches and amuses and had became also one of the superstars of the new generation through his diverse compositions that appealed, charmed, finally he also marked  the great days of Mizik Mizik.
Haiti Twoubadou (Click to enlarge)
However, it should be noted also that this musical  band composed by Fabrice Rouzier, Keke Bélizaire and the late Charles Érick revitalized the "Twoubadou"  style, one of our folk styles ... Through their disk "Haiti Twoubadou" they were therefore somehow  the innovators of this musical style reserved only to the outskirts festival or party. They made everyone better appreciated this style, which has been imitated for some times by other musical groups.

Certainly, the rumor of his death had  previously rocked the Haitian community following his hospitalization in 2013 after he suffered from low blood sugars and heart complications including viral cardiomyopathy. Recently, his younger brother was murdered near his home in the neighborhood of Nazon in Port-au-Prince, which could have  a negative impact on his health status, according to some people. 

Erick Charles was also considered as a true humanist in the social environment; he created his own foundation to help the poor.

It is a great loss for the Mizik Mizik group and  the Haitian music industry. The team of Haiti Connexion Network send out his words of sympathy to relatives and friends of this great Haitian artists.

May his soul rest in peace !


Hervé Gilbert for HCN

Some pictures of Erick Charles Funeral at St. Peter's Church of Petionville (Haiti)

Saturday, February 27, 2016

Discours d'investiture du nouveau Premier ministre Fritz Alphonse Jean

Le nouveau Premier ministre veut «mettre tout le monde ensemble»
Fritz Alphonse Jean
Premier ministre haïtien
Dans son discours d'investiture au palais national ce vendredi 26 février, le nouveau Premier ministre Fritz Alphonse Jean a indiqué qu'il occupe la Primature « avec un esprit de dépassement, de concorde et de grande humilité ». Passant en revue divers problèmes auxquels le pays fait face, Fritz Jean estime que l'on doit « entreprendre des actions dans le très court terme qui, certes, aborderont les urgences, mais seront aussi structurantes de façon à poser des jalons pour le long terme ». Nous publions son discours dans son intégralité.



Mesdames, Messieurs
Monsieur le Président de la République, je vous remercie de la confiance placée en ma personne. Choisir a certainement été difficile dans le contexte actuel où tout le monde veut servir et proposer leur expertise.

Je me félicite néanmoins de cet engouement légitime et je tâcherai de mettre à contribution ce désir de chacun de servir son pays pour avancer et réussir avec plus de chance.

Monsieur le Président, je suis conscient que la principale mission que vous me confiez est de gagner la confiance de tous les acteurs, partie prenante de cette crise politique aiguë. J’accepte d’occuper la Primature avec un esprit de dépassement, de concorde et de grande humilité.

Chaque arrivée d’une nouvelle équipe au pouvoir, chaque ouverture d’une situation exceptionnelle suscite un ensemble d’espoirs de changement et au bout du compte, à la fin de l’expérience, à l’enchantement du début prennent place les déceptions et les désillusions.

Sur plusieurs décennies, notre pays a par conséquent cumulé un ensemble de frustrations dues à des promesses non tenues. Les progrès souhaités ne sont pas arrivés et les problèmes non résolus ont créé des paralysies et une situation de moins en moins gérable.

Trente années après l’ouverture de la transition démocratique, notre pays se trouve en face de gros défis issus de nos errements. Aujourd’hui, il s’agit de se mettre ensemble, de lier nos énergies pour faire naître la volonté de faire les choses autrement.

Il s’agit autant de sortir le pays de l’improvisation et le faire entrer dans une nouvelle ère de planification, de rendre fonctionnelles ses institutions pour réorganiser l’Etat, le réorienter en fonction des services à fournir à la population.

Prendre en compte les besoins de la femme et de l’homme haïtien, agir désormais en fonction de la quête du bonheur du peuple haïtien, voilà ce que doit être la mission principale de l’Etat. L’Etat de droit où chaque citoyen est égal devant la loi, où chacun est comptable de ses actes. Cet Etat qui inspire confiance où les entreprises prennent en compte leurs responsabilités sociales, le devoir de partage pour la restauration et le rapatriement de notre dignité tant individuelle que collective.

Avec le chef de l’Etat nous avons une mission courte, mettre tout le monde ensemble, faire participer tout le monde dans la construction de la base qui provoquera à plus long terme le miracle de la renaissance haïtienne !

Dans l’urgence, nous devons créer les conditions nécessaires à la réalisation d’élections crédibles, honnêtes et transparentes et, parallèlement, rétablir la stabilité macroéconomique en procédant au redressement des finances publiques.

Nous sommes venus pour permettre par des actes et des gestes citoyens le retour de la confiance entre nous, dans la divergence mais dans une finalité de concorde.

Les défis sont énormes, mais en regardant d’où nous sommes sortis, prenons comme modèle la mise en commun de nos ancêtres et leur leitmotiv « L’union fait la force » pour doper nos esprits et notre énergie, pour partir gagnants !

Monsieur le Président, en concertation avec vous et l’ensemble des secteurs concernés, et particulièrement le Parlement, nous ne tarirons pas d’efforts pour adresser les préoccupations de la population, et nous assurer que la paix et la stabilité, garantes de son mieux-être, règne. Les choix sont difficiles, et nous aurons à agir avec intelligence, discernement, mais aussi avec fermeté et rigueur.

Il nous appartient d’entreprendre des actions dans le très court terme, qui certes, adresseront les urgences, mais seront aussi structurantes de façon à poser des jalons pour le long terme.

Merci.
Fritz Alphonse Jean,
Premier ministre Palais national,
le 26 Février 2016 


Cérémonie d’installation du Premier ministre Fritz Jean

Une courtoisie de Tele Guinen

Wednesday, February 24, 2016

La diaspora demande des comptes - Par Leslie Péan

23 février 2016,
Par Leslie Péan
La raison semble refuser de rentrer dans certains esprits même sous ses formes les plus simples. Pour ces obscurantistes, il faut continuer à nager dans le surnaturel et l’irrationnel ! Haïti est comme un navire en perdition et qui va de Charybde en Scylla. Telles sont les conclusions à tirer des déclarations de certains idéologues du PHTK. Ces derniers refusent de se soumettre à la volonté populaire de transparence et déclarent à la radio qu’ils sont contre toute enquête sur les pratiques financières du gouvernement Martelly.
Ils évoquent les prétextes ridicules que les enquêtes ne font pas partie de l’Accord publié le 6 février 2016 et que si enquête il y a, elle doit porter sur toutes les administrations passées de 1986 à nos jours. Quels maléfices ont subi ces Haïtiens pour sombrer dans des approches aussi scabreuses ?  Il faut avoir un esprit desséché de toute rationalité pour soutenir de telles aberrations. Cette résistance des théoriciens du PHTK ne peut se justifier que par la peur d’un dévoilement au grand jour des malversations commises. Les dispositifs d’extorsion mis en place par le PHTK pour soutirer de l’argent des Haïtiens vivant en Haïti et à l’extérieur étaient complètement inconnus en Haïti jusqu’à l’arrivée du gouvernement Martelly au pouvoir.  
Soulignons que nous n’avons rien contre de telles enquêtes surtout quand on sait que le produit intérieur brut par habitant a baissé d’une moyenne de 2 % par an au cours des 30 dernières années. Mais nous disons que les taxes collectées par le gouvernement Martelly sur la diaspora méritent une attention spéciale. Une firme internationale d’audit doit être recrutée le plus tôt possible pour dire la vérité sur l’utilisation de ces fonds collectés par le gouvernement Martelly. C’est la seule manière de passer du flou au clair dans la gestion des finances publiques.
Taxation sans représentation
La censure que voudrait imposer le PHTK, en refoulant tout ce qui ne participe pas à leur système de vol et de pillage, constitue une déclaration de guerre contre la société. Le déblocage doit se faire dans les esprits que le temps est venu pour Haïti de passer de l’ambigu au précis. C’est le prix à payer pour une vraie réconciliation des Haïtiens avec eux-mêmes. Martelly avait à peine un mois au pouvoir qu’il a décidé de taxer la diaspora. En effet, dès le 15 juin 2011, il instituait par décret un prélèvement de 5 centimes par minute sur chaque appel international et 1,50 dollar sur chaque transfert de la diaspora. Ceci en violation de l’article 218 de la Constitution qui dispose : «  aucun impôt au profit de l’Etat ne peut être établi que par une loi…. »
Avec des transferts totalisant 2 milliards par an, à raison d’une moyenne mensuelle de 50 dollars par transfert, cela fait 30 millions de dollars par an collectés par le gouvernement Martelly, soit 150 millions de dollars au cours des cinq dernières années.  De l’aveu même de ce gouvernement, les taxes colletées sur les appels téléphoniques entrants représentent un minimum de 8.5 millions de dollars par mois, soit un total de 510 millions de dollars sur 5 ans. Le PHTK a ainsi enfoui dans son sac la rondelette somme de 660 millions de dollars américains. Un vrai pactole ! Un saccage d’autant plus fracassant que cette taxation a lieu sans représentation au parlement des Haïtiens de la diaspora. De retour en grand à la pratique des comptes non fiscaux créée par le dictateur François Duvalier.
Ce montant que le PHTK a fourré dans sa poche n’est qu’un minimum. Il faudra un audit technique pour déterminer si la diminution des minutes sur les cartes d’appel téléphonique  correspond à ce qui a été prévu par la loi. Des plaintes ont été enregistrées sur ce plan. Des cartes d’appel de 22 minutes ne durent plus que 6 minutes et d’autres 4 minutes.  Il est nécessaire de réaliser l’audit  des fonds collectés sur les appels internationaux entrants par le Gouvernement et provenant des opérateurs Natcom et Digicel et déposés à la Banque de la République d’Haïti (BRH) et à la Banque Nationale de Crédit (BNC). Cet audit s ‘appliquera aussi au CONATEL et à la Commission Nationale des Marchés Publics (CNMP) ainsi qu’au Ministère des Finances.
Cet audit doit procéder à la conciliation des comptes du « Rapport Fonds National Pour l’Education »  et ceux du «  Rapport des Opérations Financières » dans les états financiers audités de la CONATEL. Des coïncidences troublantes ont déjà été révélées dans les soldes de ces deux entités d’une année fiscale à l’autre.  Pour cela, ces comptes doivent être défalqués de tous les montants provenant des montants collectés par le CONATEL au titre de numérotation, concession, frais de dédouanement, frais d’inspection, frais de procédures, fréquences, etc. C’est la seule manière d’avoir une vision claire des sommes collectées en provenance des appels internationaux entrants et de leur affectation.
Quand la contribution de la diaspora qui progresse ne rimera plus avec tristesse.
L’argument appelant à des audits des appels internationaux entrants et des transferts est d’une logique imparable. Cet argument sort de la politique d’envoûtement et d’ensorcellement qui est l’hypothèse de travail des charlatans du PHTK refusant les audits et vérifications. Les faits sont irréfutables. La « situation financière chaotique » dont parle le président Privert doit être déchiffrée et décryptée. Il faut déterminer les pistes parcourues par les bandi légal. Les origines du désastre pour une remise en cause effective.  
C’est le cas aussi pour la liste des suspects et leurs mobiles internes. Pour une fois, Haïti doit mettre la main sur les coupables et les sanctionner en ne disant plus avec aura « l’enquête se poursuit ». Les démocrates se doivent de trouver une réponse logique à la situation d’absurdité qui prévaut en Haïti. À mille lieux de toute discussion stupide et fastidieuse. On ne peut pas continuer à faire la politique en prêtant à des individus des facultés et compétences qu’ils n’ont pas. L’extorsion n’est pas seulement mauvaise en soi, elle affaiblit surtout la capacité des gouvernements futurs à faire appel à l’épargne de la diaspora pour aider Haïti à se relever.
Si un exemple n’est pas tracé une fois pour toutes, l’impunité va bloquer les possibilités de mobilisation des fonds des Haïtiens de la diaspora qui se verront simplement considérés comme les vaches à lait  des bandits  au pouvoir en Haïti. Ce n’est donc pas le moment à faire dans le flou. Les signes des prochains jours seront interprétés dans un sens ou dans un autre. Loin du sur-mesure et du fait à la main, la loi doit être appliquée.
L’histoire d’Haïti se résume à celle d’une personne qui a perdu une pièce de monnaie dans l’obscurité et qui la cherche sous un lampadaire. Un ami qui passe lui demande où il pense qu'elle est tombée, il désigne un coin à dix mètres dans l'obscurité.
-Mais pourquoi cherches-tu ici ?
-Parce qu'il y a de la lumière ici.
Haïti pourra toujours continuer à se faire des illusions et à chercher sa voie de développement pendant une éternité, si elle continue d’appliquer la politique coloniale esclavagiste de l’impunité et son pendant local du marronnage. Le colon pouvait toujours faire du mal à l’esclave sans avoir de comptes à rendre. Un fonds de ténèbres qui emprisonne notre inconscient collectif de peuple et maintient Haïti dans la nuit des temps. Le système de pensée qui fait la promotion de l’impuissance devant la bêtise doit cesser. La rupture est irrévocable. L’écheveau du chaos financier doit être démêlé. La diaspora demande des comptes. Sa passion pour Haïti sera encore plus confiante quand sa contribution qui progresse au fil des ans ne rimera plus avec tristesse. 

Par Leslie Péan



Monday, February 15, 2016

Le président provisoire Jocelerme Privert entend s’ériger en rassembleur en vue d’une issue à la crise


Président Jocelerme Privert 
Le président provisoire Jocelerme Privert dit vouloir travailler avec tous les Haïtiens et Haïtiennes en vue de dénouer la crise politique actuelle, lors de son investiture au palais national, le dimanche 14 février.

Il appelle tous les secteurs de la classe politique, souvent opposés sur des choix et des lignes d’engagements politiques, à rester des frères et des sœurs appartenant à une même patrie.

Mildred Aristide et Maryse Narcisse
   du parti Fanmi Lavalas.                       
L’investiture a eu lieu en présence de plusieurs personnalités, comme Mildred Aristide, épouse de l’ancien président Jean Bertrand Aristide du parti Fanmi lavalas, la coordonnatrice du parti, Dr. Maryse Narcisse, l’ancien sénateur et ex-candidat à la présidence, Simon Dieuseul Desras.

Discours d’investiture du Président Provisoire Jocelerme le 14 Février 2016.
Une courtoisie du Palais National

Étaient également présents le porte-parole du Mouvement national de l’opposition populaire (Monop), André Fardot, l’avocat et ancien candidat à la présidence, Newton Saint-Juste et Mathias Pierre de « Pitit Desalin », membre du Groupe des huit (8) candidats à la présidence, hostile au départ à l’accord de sortie de crise à l’origine de l’élection de Privert.

Le Premier ministre Evans Paul et son cabinet ministériel
Le premier ministre Evans Paul, d’autres officiels du gouvernement ainsi que plusieurs personnalités de la communauté internationale comme l’ambassadeur Bocchit Edmond, représentant permanent d’Haïti auprès de l’Organisation des Etats Américains (Oea), ont été remarqués, lors de cette cérémonie qui symboliserait, pour plus d’un, un retour aux affaires de Fanmi Lavalas.

Certains représentants du secteur des affaires, de la chambre de commerce et de la société civile y ont aussi pris part.

L'ambassadeur américain Kenneth Merten ,au centre,
parmi les autres membres  du corps diplomatique pré
sents lors de l'investiture du président Privert.           
Cette entrée en fonction du nouveau locataire du palais national est arrivée dans un contexte où divers secteurs politiques critiquaient la formule de transition prônée par le parlement à travers l’accord de sortie de crise, signé par celui-ci et l’exécutif pour résoudre la crise politique qui secoue le pays depuis plusieurs mois.

Privert a remporté, suite à un second vote, l’élection pour un nouveau président provisoire face à son rival, l’ancien sénateur Edgard Leblanc Fils, lors d’une séance marathon en assemblée nationale, débutée dans l’après-midi du samedi 13 pour finir dans la matinée du dimanche 14 février 2016.

Président Jocelerme Privert et son épouse recevant
les honneurs militaires sur la pelouse du P. N.       
« La politique vise certes la prise du pouvoir et sa conservation, mais la morale nous commande d’être mus essentiellement et uniquement par le souci d’une gestion saine et rigoureuse, impartiale et transparente des affaires de l’Etat pour le bien-être de chacun et de tous », déclare-t-il.

Jurant de respecter la constitution haïtienne sur laquelle il a prêté serment, il a aussi mis l’accent, dans son discours, sur le dialogue et la transparence.


L’ex-directeur général de la Direction générale des impôts (Dgi) invite le secteur privé des affaires à mieux soutenir l’Etat à s’acquitter de ses redevances fiscales afin que la Nation soit mieux fortifiée.

Il juge prioritaire le rétablissement d’un l’Etat de droit et le renforcement du processus électoral sans pourtant ignorer la situation financière et catastrophique du pays.

Le président Privert a un mandat de 120 jours 
Jocelerme Privert est la deuxième personnalité à occuper le poste président provisoire en 12 ans, après Me Boniface Alexandre qui a conduit une transition démocratique de 2004 à 2006, période pendant laquelle Privert a passé deux ans en prison, pour son implication présumée, comme ancien ministre de l’Intérieur, dans le massacre de la Scierie (Saint-Marc), le 11 février 2004.

A Saint-Marc, des dizaines d’opposants à l’ancien président Jean Bertrand Aristide ont été tués et une soixantaine de maisons ont été incendiées, deux semaines avant son départ le 29 février 2004.

Source [AlterPresse]

Sunday, February 14, 2016

Jocelerme Privert est le nouveau Président Provisoire d’Haïti

Jocelerme Privert
Président provisoire d'Haïti
Le Parlement haïtien a élu Jocelerme Privert président provisoire d’Haïti, après la vacance présidentielle  créée par l’expiration du mandat de Michel Martelly le 7 février dernier sans qu'un successeur ne soit désigné en raison du report  sine die du second tour de la présidentielle, après des contestations de l’opposition suivies de manifestations populaires à travers les rues.

Jocelerne Privert succède à Michel Martelly  comme président provisoire de la république d’Haïti pour les prochains 120 jours, conformément au terme de l’accord signé entre l’Exécutif et le Législatif,  quelques heures avant la fin du mandat de Michel Martelly. Le Parlement avait reçu pour mission d'élire pour un mandat limité à 120 jours, un président provisoire.
Les 3 candidats à la Présidence provisoire
Déjean, Privert et Leblanc Fils (de G à D )
Jocelerme Privert, qui était jusqu'ici président du Sénat, est élu le président provisoire, au deuxième tour du scrutin après une longue séance dans la nuit de samedi à dimanche retransmise en direct par la télévision nationale d’Haïti. Au cours de cette longue séance débutée au cours de la matinée du samedi, les deux candidats à la présidence provisoire, Jocelerme Privert  et Edgard Leblanc Fils, un ancien président du Sénat, n'ont pas pu être départagés à l'issue du premier tour. Mais le second vote, tenu après 3 heures du matin, a offert à Jocelerme Privert une large majorité sur son concurrent, avec les votes favorables de 64 députés sur 92 et de 13 des 22 sénateurs présents à la séance marathon. 

Le nouveau président portant son écharpe présidentielle après
avoir prêté  son serment devant l'Assemblée nationale              
Jocelerme Privert est né à Petit Trou de Nippes le 1er février 1953. Il a été tour à tour directeur général de la DGI (Direction Générale des Impôts), Secrétaire d’État aux Finances, Ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales. C’est en 1979 qu’il a fait ses débuts dans l’administration publique, année où il est entré à la DGI en tant qu’inspecteur comptable affecté au service de la vérification des états financiers, il avait alors 23 ans. Arrêté le 4 avril 2004 pour sa participation présumée au massacre de La Scierie à Saint-Marc, il sera libéré le 16 juin 2006 après environ 26 mois.

Selon les termes de l’accord du 6 février 2016, le nouveau Président provisoire devra dans le plus bref délai entrer en consultation avec les principaux partis politiques représentés au Parlement, des groupes politiques non représentés au Parlement et les acteurs de la société civile afin de recueillir des propositions de noms de personnalités ayant les compétences et les qualités pour exercer la fonction de Premier Ministre.


C'est la première fois depuis 1946 qu'un chef de l'État haïtien est désigné via un scrutin indirect.

Par Herve Gilbert


Discours d'investiture du Président Jocelerme Privert 
Une courtoisie du Palais National d'Haïti


Jacqueline Charles of the Miami Herald scorns Haitian journalists in an email to Hillary Clinton’s assistant.

  Original French Version  is available
Jacquelines Charles
It is true that many Haitians take the title of journalist for nothing more than a passing moment when they find themselves behind a microphone.

But when Jacqueline Charles speaks with disdain in a manner generalizing Haitian journalists, that’s the limit.


In an e-mail addressed to Cheryl Mills, assistant to Hillary Clinton, Charles writes in a sarcastic tone to the recipient, "these so called - journalists” including journalist Kim Yves who is closely associated with JBA....

Despite her degree in Journalism from the University of North Carolina -- of which a member of Haiti Connexion is also a graduate in addition to having a master degree from Syracuse University*-- it seems Charles does not understand the term “journalist.”

For her personal knowledge, we offer to teach her that the profession of a journalist consists of gathering information to write an article or put together a report in order  to present facts that contribute to the news and public information. "

Thus, ""The work of a journalist is primarily to gather information and write articles or publish written reports (articles, audio, photo or video), by consulting  news agencies, gathering documentation and  interviewing experts or witnesses by protecting the sources who provide information to the journalists.”

We use the term reporter when he is placed at the scene, chronicler or columnist when their articles are specialized in a particular genre and even critiques for some of them: literary, dramatic, film, music, art gourmet. He or she is an editorialist or ticket agent, when he/she puts forward an opinion, usually that of his/her company. When the reporter conducts long and thorough investigations on difficult subjects, he is an investigative journalist.

Sub-editors, who provide editing work by rereading and rewriting as needed, also have the status of professional journalist, like their counterparts in broadcasting, publishing leaders and presenters, press photographers, designers, iconographers, photojournalists and press librarians ... "
At ease with her limited definition that she certainly did not learn from  the University of North Carolina-Chapel Hill, a school renowned for its academic standards in journalism, Jacqueline Charles does not hesitate to put  Haitian journalists in a "basket”, which only the check she receives from Miami Herald allows her to do so.

Indeed this check that she receives from Miami Herald does not give her the right to redefine the concept of universal journalism as she so despicably talked about Haitian journalists because they are simply Haitians.

Did you know that in countries like Haiti where freedom of the press has not existed "no degree is required to practice the profession of journalism? An internship in one or two news media may however be required." Because the human rights activists understand that where repression exists, people do not need a person with a "degree" from a US university to denounce to the world the violations they suffer.

While Kim Ives can independently inform the public about what is really happening in Haiti, we can bet that Charles is limited, as a simple reporter at Miami Herald, in her stories  because the board of directors of that newspaper are looking closely at what  she can write without damaging the interests of the newspaper. As Kim Ives is a journalist, chronicler, editorialist, investigative reporter, and columnist. Jacqueline Charles is to the contrary a simple reporter for the Miami Herald that holds her with a rope that she can’t detach herself from because she is afraid of losing the monthly check: A mandatory requirement of the major medias in the mainstream.

We hope that Charles has not lost all learning of her Journalism classes but at least she must know that JOURNALISM,  as known in the United States or Haiti, comes in many facets:


billetiste

•Literary criticism

• corresponding

• war correspondent

• cartoonist

• columnist

• feuilletonist

• fixer

• video journalism

• photojournalist

• Editor

• editorial secretary

It is not enough to be an employed reporter of an American newspaper to exclusively grab the title of "journalist" and belittle others working in the fields mentioned above.
Charles has prided herself on blaming "those alleged journalists including Kim Yves" to be affiliated with JBA "in one of the emails published by the US State Department.

Journalist Kim Ives of Haiti Liberté, DN 1/20/2010 (1/2)


Perhaps is it also fair to conclude that she is working or  collaborating closely with the clique of Hillary Clinton as she has promised to keep in touch and "update them"


*School also famous for its Journalism program

HCN
Carl Gilbert,MD

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