This magazine delivers in-depth coverage of Haiti, Caribbean and global affairs, as well as science and political developments. As an extension of Haïti Connexion Culture, it embraces a multilingual, transcultural, and trans-Caribbean perspective.
Multilingual and Transcaraibbean.
Ces parlementaires qui veulent imposer leur " président provisoire " au pays sont frappés d'hérésie. Laissons les fous de pouvoir à leur folie du pouvoir.
La solution par la Cour de Cassation relève de l'anachronisme constitutionnel. Laissons les nostalgiques du passé à leur nostalgie de l'ère des présidents provisoires "popetwèl". Surtout laissons nos vieux Juges à leur vieille justice.
Soyons sages. Et soyons raisonnables.
J'etais personnellement pour la solution intérimaire par le Conseil des Ministres et un Premier ministre de consensus désigné par Martelly, accepté par l'Opposition et ratifié par le Parlement. Mais hélas ! Martelly, Privert et l'opposition n'ont su se transcender. Ils ont tous "bêtisé" et raté l'opportunité de se faire raisonnables dans cette folle déraison de tous.
L'opposition a voulu le scalp de Martelly. Ils ont obtenu le scalp de la République. Martelly a voulu tout le pouvoir pour lui dans la continuité de la bamboche permanente. Il a laissé le pays sans pouvoir et en pleine déréliction.
Notre destin immédiat de peuple désormais entre les mains de véreux crétins profiteurs de République en panne de leadership éclairé et de vilains prestidigitateurs locaux et internationaux en mal de puissance et agents rédempteurs du "status quo ".
Dans le délire ambiant, j'en appelle à ce résidu de raison humaine et de vertu civique qui habite malgré tout le plus voyou d'entre nous. Par la raison, confions temporairement les rênes du pays aux doyens d'âge et aux sages reconnus de la Cité:
1. Constituons un Conseil Présidentiel Provisoire avec les 3 personnalités suivantes :
a. Gérard Gourgue
b. Odette Roy Fombrun
c. Franck Étienne
2) Formons un Gouvernement de Consensus avec Mirlande Manigat comme Premier ministre.
Le Conseil Présidentiel Provisoire et le Gouvernement de Consensus assureront le Pouvoir Exécutif dans toute sa plénitude pendant toute la période que durera la transition jusqu'à l'élection juste et honnête d'un président légitime au suffrage universel direct.
Ce dimanche 7 février 2016, au
terme de son mandat constitutionnel de 5 ans, le Président de la République,
Michel Joseph Martelly a délivré son dernier discours à la Nation avant de
quitter les commandes de la magistrature suprême de l'État, lequel discours que nous partageons avec vous.
Extraits du discours du
Président Michel Martelly : « [...]
Mes chers Compatriotes
Ce 7 février 2016, comme le veut la Constitution de 1987 amendée, mon mandat
touche à sa fin [...] s'il est vrai que mon mandat a commencé le 14 mai 2011 en
démocrate convaincu, respectueux des lois et de la Constitution de mon pays, je
laisse la magistrature suprême de l'État pour contribuer au retour à la
normalité constitutionnelle.
[...] me voilà rendu au terme de mon mandat [...] au terme de toutes les
batailles que j'ai menées sans merci pour vous peuple haïtien avec tout mon
cœur, avec toute ma bonne foi, avec tout ce que je peux porter de rêve de
grandeur pour mon pays.
Je voudrais d'abord vous remercier vous peuple haïtien, vous qui m'avez fait le
grand honneur de me confier la plus haute magistrature de l'État pour conduire
sa destinée, je veux vous exprimer toute ma reconnaissance et vous dire de
continuer de croire, croire au changement pour forcer le destin et remettre
Haïti à la place qui est la sienne dans le concert des Nations [...] ce travail
ne sera pas facile il sera de longue durée, il demande de l’intelligence de
l'esprit de sacrifice et d’abnégation, il suppose une grande ambition pour la
République [...]
Je pars avec la conviction que les avatars de l’Histoire ne pourront pas avoir
raison de ces projets d’avenir.
La relève est partout dans le pays, les yeux grands ouverts, le front haut,
pour refuser le destin de fatalité dans lequel nos guerres fratricides pour le
pouvoir l'ont piégé. La relève est là, dans nos écoles, dans nos universités,
elle est partout dans nos montagnes, dans nos quartiers, dans nos villes, dans
la diaspora, prête à organiser la vigilance pour condamner sans l'ignorer, le
passé au passé et envisager l'avenir avec fougue, avec détermination, avec
dignité.
Je voudrais remercier tout celles et ceux qui avec moi, à côté de moi, en face
de moi parfois [...] se sont pendant ces 5 longues année impliqués pour Haïti,
parce qu'ils ont cru en Haïti, parce qu'ils ont choisi Haïti, parce qu'ils ont
aimé Haïti, parce qu’Haïti pour eux a été plus important qu'eux même. je
voudrais leur dire que leur investissement n'aura pas été vain.
[...]
Le 14 mai 2011 [...] J'ai fait face à tout les défis, face à l'impossible, face
au désespoir le plus total mais surtout face à celles et ceux que la mauvaise
foi n'a jamais cédé et ce cédera jamais, mais qu'importe, Haïti se souviendra
sur son long chemin vers la terre promise qu'un certain Michel Joseph Martelly,
Micky pour son peuple, avait aimé, avait donné, avait bâti peut être mieux que
ceux qui n'ont jamais pêché.
[...]
Aux amis d’Haïti, dont la compassion jamais démentie et la critique
constructive auront permis d'espérer : un Grand Merci !
[...]
À toute ma famille, particulièrement à toi, Sophia, mon épouse, merci. Que
serais-je sans toi qu’une corde brisée aux doigts du guitariste ?
[...]
Mes chers compatriotes au rendez-vous de l'histoire, l’histoire se rappellera
malgré vent et marées, bon gré mal gré, la pierre que j'aurai apporté à
l'édification d'une Haïti plus belle. Elle se rappellera aussi de mes échecs
que j'assume et que j'assume seul et parmi ceux-ci mon plus grand regret, celui
d'élections présidentielle différées.
Je voudrais vous dire à vous peuple haïtien que je vous aime et que je ne cesserais jamais de vous aimer et de vous accompagner, le Président sera
toujours là pour vous.
Mais je voudrais vous dire aussi que ce n'est qu'une bataille, une bataille de
perdue car la guerre, celle que j’aurais initié contre la pauvreté extrême,
contre l'ignorance [...] cette guerre là, sera gagnée. J’envoie déjà des obus
avec l'accord paraphé hier avec le parlement. Puisse les forces vives de la
Nation unies aux institutions Républicaines, travailler ensemble à parachever
le processus initié et éviter ainsi à notre pays de nouveaux traumatismes.
[...]
Aujourd'hui je suis prêt à répondre devant le tribunal de l'histoire. Parce que
même si c'est vrai que j'ai joué ma partition dans la musique qui m'a permis de
partir avec le sentiment d'un travail bien fait, je ne peux pas retirer de ma
bouche le goût d'une mission qui n'est pas encore finie et qui reste encore
beaucoup à faire.
[...]
Aujourd'hui est arrivé le jour pour dire qu'Haïti peut continuer à compter sur
moi, je ne vais pas la lâcher, je vais rester avec, ici, en face de tous ceux
qui détruisent l'histoire, la volonté, les rêves de tout un peuple.
[...]
J'invite chaque haïtien à comprendre que les idée et opinions différentes ce
n'est pas un mal, l'on peut ne pas être d'accord avec l'autre, mais l'on peut
réussir à s'entendre, à nous unir pour éclairer le chemin du développement du
pays.
[...]
Tous les citoyens qui ont choisi de servir le pays lors de ma présidence, je
vous dis merci [...] continuons à travailler et nous battre pour que nos
résultats puissent couvrir tous les bruits de propagandes et mal parlé qui sont
fait chaque jour.
[...]
Un gros merci à chaque haïtien, ceux qui étaient pour moi et ceux qui étaient
contre moi, je me suis toujours dit, il n'y a personne dans l’opposition ni dans
la presse qui haïssaient Michel Martelly, mais plutôt je pensais que certains
d'entre eux avaient des problèmes avec l'idéologie et la vision du Président
Martelly.
[...]
Je pense que ce 7 février est un jour spécial pour chaque haïtien, un jour qui
marquera l'histoire, je veux l'utiliser pour pardonner, pardonner chaque
personne, ceux qui se sont mis devant le développement d'Haïti, pardonner chaque
personne qui ont vu leur intérêt personnel au lieu de voir l’intérêt
d'Haïti, pardonner ceux qui ont pris plaisir à vendre une mauvaise
image de notre pays.
Je crois qu'il n'est pas trop tard, il n'est pas trop tard pour qu'il y ait une
prise de conscience générale, chez chaque haïtien.
[...]
Martelly passe, Haïti reste, lorsque vous pensez faire du mal à Martelly dans
le kraze brize, c'est à Haïti que vous faites mal.
[...]
Aujourd'hui le moment est arrivé pour dire au peuple haïtien merci, merci pour
votre patience et courage, merci beaucoup, merci pour votre confiance et
l'honneur que vous m'avez fait lorsque vous m'avez donné la chance de servir
mon pays.
Haïti Chérie, Haïti Maman, j'étais là, je suis là, et je serais toujours là
pour toi.
Que Dieu nous bénisse et protège Haïti
Ayibobo
Mèsi anpil »
Michel
Martelly: Discours d'adieu à la Nation [ 7 fevrier 2016 ]
Michel Martelly a officiellement quitté son poste de chef d'Etat, ici accompagné de sa femme Sophia, au Parlement, à Port-au -Prince,le 7 février 2016
Michel Martelly a achevé son mandat sans transmettre le pouvoir à un successeur à cause du report sine die des élections. En donnant hier son dernier discours à la nation, il a exprimé ses regrets face à cette situation inédite pour le pays.
Michel Martelly a expliqué qu'il assumait seul ses échecs et son plus grand regret a été « celui d'élections présidentielles différées ». Il n'a donc pas transmis son écharpe bicolore à son successeur, mais c'est le président de l'Assemblée nationale qui l'a reçue avant que ce symbole du pouvoir exécutif ne soit déposé au musée national, pour l'histoire.
Dans son discours écrit en français et en créole, Michel Martelly a été solennel, en appelant les Haïtiens à continuer à croire au changement, mais, fidèle à son fort tempérament, il a aussi taclé ses détracteurs, saluant au passage sa femme et son fils aîné, accusés par les opposants de détournements de fonds publics. Devant les députés, sénateurs, ambassadeurs étrangers et journalistes, Michel Martelly s'est dit lui prêt à répondre devant le tribunal de l'Histoire.
L'Histoire se rappellera, malgré vents et marées, bon gré, mal gré, la pierre que j'aurai apportée à l'édification d'une Haïti plus belle. Elle se rappellera aussi de mes échecs que j'assume, seul ! Je voudrais vous dire, vous, peuple haïtien, que je vous aime
Source : RFI via la correspondante à Port-au-Prince,Amélie Baron
US MARINES OFF SHORE – READY TO INTERVENE AT THE FIRST
SUGGESTION OF VIOLENCE, AS PRESIDENT MARTELLY LEAVES A POWER VACUUM, WITH HIS
DEPARTURE
Secretary of State John Kerry deployed Ambassador Kenneth
Merten to Haiti last night, for a meeting with outgoing President Martelly – to
ensure his safe departure is guaranteed Sunday Feb 7th.
As a precautionary measure, SOUTHCOM has ordered the
mobilization of a Strategic Amphibious Platoon, of the United States Marine
Corp, based at Camp Lejeune, North Carolina
A unit of this type is made up of 300 officers and men.
This is a precautionary measure, in case of civil unrest in
Haiti where over 25,000 United States Citizens reside. The so-called political
opposition has promised violence, starting Sunday afternoon.
SOUTHCOM is planning this contingency to protect American
lives against any violent acts.
Troops can be launched off a Tarawa Class assault vessel,
probably holding off the coast of Haiti, at this time.
Le G8 s’est prononcé contre la signature de l’accord entre l’Exécutif et le Législatif ce samedi 6 février 2016. Le Groupe des 8 candidats qui a tenu tête jusqu’ici au Président Martelly et au Core Group a dénoncé le caractère anti-peuple et antidémocratique de l’accord
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le G-8 condamne le caractère anti-peuple et antidémocratique du prétendu accord intervenu entre le président Michel Joseph Martelly et certains parlementaires.Le groupe des candidats à la Présidence engagés dans le processus électoral communément appelé Groupe des 8 (G-8), a pris connaissance, par voie de presse, de la signature d’un prétendu accord intervenu entre le président Michel Joseph Martelly, les sénateur et député Jocelerme Privert et Cholzer Chancy agissant au nom du Parlement, lequel est partie du problème.
Le G-8 note que ce prétendu accord tente de valider les élections de 2015 comme si elles étaient régulières, sans tenir compte des contestations populaires ayant entraîné de nombreuses victimes au sein du peuple revendicatif et des casses au niveau de la société. Il s’agit là d’une provocation, d’un mépris inacceptable par les signataires du prétendu accord pour les masses populaires et paysannes ainsi que les classes moyennes.
Le G-8 condamne les manœuvres grossières de certains acteurs qui, pour tenter de se justifier, entreprennent, de manière malsaine et éhontée, une campagne de désinformation contre le G-8 prétextant qu’une rencontre aurait eu lieu entre le G-8 et le président Michel Joseph Martelly en vue de dissoudre le parlement. Le G-8 n’est pas un groupe clandestin : toutes ses positions sont publiques.Les détracteurs du G-8 laissent aussi entendre que le G-8 supporte le Président de la Cour de Cassation, Me Jules Cantave, dont le mandat serait arrivé à terme en décembre 2015. En plus que c’est faux, le G-8 n’a jamais cité le nom d’un juge dans sa proposition, mais a toujours souhaité que ce soit : « le président de la Cour de Cassation à défaut le vice-président ou le juge le plus ancien ». Quel juge de la Cour de Cassation dont le mandat serait arrivé à terme pourrait continuer à siéger, à rendre des décisions au nom de la République, la loi et la justice ? Quel serait le sort des décisions rendues par ce Magistrat de la Cour? Quelle absurdité !
Ces gens prétendent aussi que les juges de la Cour de Cassation qui siègent depuis six, sept ans ou plus étaient mal nommés. Pourtant les partisans de cette thèse font promotion pour l’élection comme président de la République d’un sénateur frappé d’inéligibilité absolue parce qu’il est entré au Sénat sans la décharge obligatoire de sa fonction, un responsable de la falsification de la constitution amendée. Quelle imposture !
Le G-8 renouvelle sa proposition de sortie de crise passant par la Cour de Cassation et conteste la proposition du président Michel Joseph Martelly, du sénateur Jocelerme Privert et de Cholzer Chancy pour les raisons suivantes :
1.- Le Parlement fait partie de la crise et ne peut pas, par voie de conséquence, décider de la solution ; 2.- Ce prétendu accord est la position d’une frange de l’International supportée par les classes dominantes et leurs serviteurs ; 3.- Ce prétendu accord tente de valider en douceur les élections de 2015 sans aucun égard pour le peuple revendicatif ; 4.- Ce prétendu accord ne symbolise aucun espoir pour les masses populaires et paysannes ni pour les classes moyennes ; 5.- Ce prétendu accord ne prend pas en compte le consensus général intervenu dans la société pour confier le pouvoir à la Cour de Cassation qui a toujours fait preuve de désintérêt pour les fonctions politiques et qui a toujours joué un rôle positif en matière de résolution de crise politique ; 6.- Ce prétendu accord vise à différer une crise qu’il faut plutôt résoudre ; 7.- Ce prétendu accord est intervenu au moment où des anciens militaires sont déployés par le pouvoir pour bloquer les élans démocratiques du peuple haïtien. Les signataires de ce prétendu accord approuvent cette tactique en passant sous silence dans leur proposition un événement si grave intervenu justement le jour de leur accord ; 8.- Ce prétendu accord tend à récompenser le gouvernement en place coupable de détournements de fonds publics en faveur des candidats du pouvoir au cours de ces élections ; 9. Les présidents des deux chambres ne peuvent engager les assemblées sans un vote majoritaire préalable ; 10. Les accords politiques entre les pouvoirs exécutif et législatif ne sont pas prévus par la Constitution. Le G-8 renouvelle son engagement à rechercher avec le peuple revendicatif une solution consensuelle capable de faire renaître l’espoir et d’arriver à la tranquillité des rues. Le G-8 renouvelle, une fois de plus, sa volonté ferme et inébranlable de continuer à accompagner le peuple haïtien dans la défense de ses justes revendications. Le G-8 appuie les manifestations populaires pacifiques organisées un peu partout à travers le pays en vue de forcer les responsables de l’Etat à respecter le verdict des urnes. Plus que jamais Uni et Solidaire, le G-8 renouvelle sa volonté de tout entreprendre, dans le cadre de la loi, pour faire respecter la volonté populaire.
Less than 48 hours before he vacates the presidency, the Haitian president embarks upon a mission to win security guarantee from his adversaries. He wants to make sure that all prospective charges against him be kept at bay and that he be allowed to roam freely like his predecessor René Préval. In a desperate attempt to reclaim the initiative, Martelly has called for an OAS mission which has been completely shunned. Then he tried to negotiate his exit, dumping his Congo Sapeur Jovenel Moise in exchange for names like Deeb and others—people whose records are dubious at best. So far, all has failed. Like a trapped bobcat in the Florida Everglades, his political faith has been sealed. He can only run, but the swamp is too shallow for him to hide.
As a man who suffers from obsessive compulsive disorder (OCD), Martelly can’t imagine himself benched on a docket while waiting to be sentenced for crime against the State—for pillaging the State treasury, for embezzling millions of dollars, for abandonment of an endangered people and for degrading the Office of the presidency to which he had sworn to upload to the highest standard.
Instead of building democracy, he fomented a kleptocracy and morphed its members into international panhandlers like a parasitic drain, using Haiti’s misery as their best public relation scheme to raise money for themselves and their close associates.
Martelly’s vulgarism reigns supreme to the very last minutes of his term in office. He is now using bribery and intimidation to win concessions. The problem with that is there is no one in Haiti who can deliver such immunity he is seeking. As it stands now, no Haitian has neither the moral nor the political authority to provide the safe haven he is dying for. Consequently, he has been using scare tactic to force the hands of his enemies. He has activated his wild dogs headed by death squad leader Guy Phillipe, unleashing them to take on unarmed demonstrators who are demanding that he be trialed for treason.
Conceding defeat, he wants to make Haiti pay for her temerity. He has ordered his henchmen to create a bloodbath in order to provoke a US military intervention in the hope that his estranged master would come to the rescue or at the very least would provide him the elusive security he is looking for. In a stunning reversal of fortune, Michel Martelly is learning the harsh reality of those who live at the receiving end of insults, humiliation and starvation. Rolling in the deep was never meant for only those who live in the outer boundaries of society.
Michel Martelly aka Sweet Micky goes down in history as the most grotesque, queered, indecent, indelicate, offensive, coarse, crude, distasteful, bawdy, pornographic and ultimately X-rated head of state Haiti has ever known. He will not be allowed to shoot his way out of this spider web. The Duvaliers were sadistic, but Micky’s regime, which operated in the narrowest sphere of dictatorship, was never allowed to spoil the show. As an apprentice proxy, he was in constant containment.
This week, his vulgarism reaches a new high when, in a released soundtrack, he took aim at flamboyant and prolific journalist Lilianne Piere-Paul, throwing all kinds of insults—sexually charged. Indignation has poured in from all corners of Haiti. This also shows an urgency for responsible Haitians to start getting involved in politics. They can’t sit idle and let dirty-foot vagabonds, eccentric charlatans, imbeciles and arrivistes to rule their lives. In the absence of responsible individuals, the boogeymen will fill the void.
So ill-mannered, Martelly never understood the power that was bestowed in him. As a crack-headed stooge who only bows and wags his tail before his white masters, he could only foresee the presidency as nothing but an opportunity to steal and squander lavishly while millions of his fellow countrymen have resorted to selling their pride, their dignity just to make it through the day.
The next few hours are critical. Haitian compatriots, do not play in the enemy’s own game. Martelly’s provocation must be met with the strongest show of unity. Haiti will live through the dark tunnel to see the better days that lie ahead. Hold firm!Kenbe djanm!
Le président haïtien Michel Martelly Photo: HECTOR RETAMAL, AFP
Le président
haïtien Michel Martelly, sans successeur suite au report des élections, a
déclaré jeudi qu'il ne «regrette pas un jour» des cinq années passées à la tête
de l'État dans un discours prononcé à 48 heures de la fin de son mandat.
«Je dis merci à tous ceux qui m'ont permis de servir mon pays. C'était un honneur pour moi. Je ne regrette pas un jour, je ne sens pas que j'ai failli une journée», a déclaré ému le président lors de l'inauguration d'un bâtiment du ministère de l'Intérieur, détruit lors du séisme de 2010.
Devant les contestations de l'opposition dénonçant un «coup d'État électoral» fomenté par l'exécutif, le processus électoral a été stoppé, le second tour de la présidentielle reporté sine die.
Levant les doutes sur son éventuel maintien au pouvoir au-delà du 7 février, date fixée par la constitution pour la fin de son mandat, Michel Martelly a confirmé qu'il allait quitter son poste dimanche.
Michel Martelly, dans l'édifice
flambant neuf du M.I.C.T
«Je ne veux pas garder le pouvoir un jour supplémentaire, rien ne m'en donne l'envie, je n'ai peur de rien», a-t-il déclaré d'une voix faible en ajoutant qu'il partait «sans regret, sans envie, sans attache. Au contraire je me sentirai plus libre, car les problèmes que je gérais ne seront plus de ma responsabilité».
Dans l'édifice ministériel flambant neuf construit grâce à l'aide internationale, Michel Martelly a fustigé les accusations d'ingérence de pays étrangers.
«On parle de l'ingérence des pays amis avec des termes qui ne sont pas toujours gentils. Moi je dis un gros merci à la coopération parce que je pourrais citer un tas de choses qu'on a réalisé grâce à la coopération», a salué le président devant quelques ambassadeurs étrangers.
Prés. Martelly découvrant la plaque
inaugurale du nouveau bâtiment.
Alors qu'il était toujours en fonction, le président, vedette de la chanson avant son entrée en politique, a sorti dimanche dernier un tube carnavalesque dans lequel il attaque ses détracteurs dans des paroles à fortes connotations sexuelles, dirigées notamment contre une célèbre journaliste.
Michel Martelly a assumé pleinement la polémique tout en déclarant être «d'accord pour qu'il y en ait qui soient contre». Connu pour son fort caractère, c'est tout de même en murmurant qu'il a avoué: «je voulais le faire, je l'ai fait».
Michel Martelly a versé quelques larmes en embrassant ses ministres avant de quitter les lieux à pied en refusant toute question des journalistes, saluant la foule de curieux gardés à distance par des rangées de policiers lourdement armés.