Thursday, January 28, 2016

Haïti : Une solution avec la participation de tous les secteurs!

Nous devons faire de cette crise la dernière!

27 Janvier 2016

      Par  Raphaël Paul Gustave Magloire
 Raphaël Paul Gustave Magloire
Ancien Ministre de l'Intérieur de la République d'Haïti

















Lança le programme de Déconcentration et de Décentralisation du pays
Conseiller Spécial du Gouvernement de Transition
Responsable pour la création de la Commission de dédommagement des anciens militaires
Responsable pour la création de la Commission de dédommagement des coopératives
Responsable pour la création de la Commission de dédommagement des victimes de la crise politique de 2004
Responsable pour la création de la Commission de garantie des élections de 2006
Responsable de la Commission d'évaluation des élections présidentielles de 2006

Candidat non-agréé à la présidence

Considérant que la crise politique créée par les élections législatives du 9 août 2015 et des élections présidentielles du 25 octobre 2015 a résulté en une situation où le Président de la République sortant, en la circonstance son Excellence Monsieur Michel J. Martelly, ne pourra pas être remplacé par un autre  Président élu, à la fin de son mandat, le 7 février 2016;
Considérant qu'il n'existe pas de solution institutionnelle, ayant une base légale, fournie par la Constitution de 1987 ou par celle amendée de 2011, pour obvier à ce problème;
Considérant qu'une solution exceptionnelle doit être trouvée immédiatement pour remédier à cette situation et éviter que ce vide ne devienne une source d'instabilité et que les fondements mêmes de l'État haïtien soient mis en question;
Considérant que donner une parcelle du pouvoir au plus grand nombre de secteurs politiques du pays est la meilleure façon d'assurer l'engagement de ces secteurs dans le processus et d'arriver à un consensus capable d'amener la paix des rues;
Considérant qu'il est nécessaire ainsi, une fois pour toute, de compléter les élections locales, les élections municipales et les élections législatives avant la rentrée en fonction d'un nouveau Président élu;
Considérant qu'il prendra un certain temps pour moderniser la machine électorale et rétablir la confiance des citoyens dans le Conseil Electoral Provisoire;
Nous proposons ce qui suit:
1- La Création d'un Conseil Exécutif de Gouvernement (CEG) avec une présidence tournante.  Ce Conseil Exécutif de Gouvernement à Présidence Tournante vise à remplacer, sur une base temporaire, la fonction du Chef de l'État par une structure participative susceptible de fournir beaucoup plus de légitimité, dans cette période d'incertitude, à ceux qui gouvernent le pays.
2- Le Conseil Exécutif de Gouvernement sera formé de 18 membres, avec une présidence tournante pour diriger le pays pendant une période de 18 mois. Les membres en question seront les 18 premiers candidats à la présidence sur la liste des résultats préliminaires du CEP.
3- Après concertation avec les autres secteurs du pays et les 18 candidats concernés, le Président Michel Joseph Martelly et son Premier Ministre Evans Paul nomment par arrêté le Conseil Exécutif de Gouvernement ou le CEG de 18 membres, qui sera installé au Palais National en charge de toutes les fonctions du Président de la République.
4- Le 7 février, le Président Martelly passera le pouvoir au Conseil Exécutif de Gouvernement.
5- Le CEG choisira 1 de ces 18 membres pour devenir le Président du CEG pour un mois et un autre membre le prochain mois, et ainsi de suite. Le choix se fera par ordre alphabétique. La liste des noms des 18 candidats par ordre alphabétique est la suivante:
1- André, Amos;
2- Andrésol, Mario;
3- Beauzile, Edmonde Supplice;
4- Benoit, Steven;
5- Céant, Jean Henry;
6- Célestin, Jude;
7- Etienne, Sauveur Pierre;
8- Fleurant, Aviol;
9- Jean-Baptiste, Eric;
10-Jean-Baptiste, Chavannes;
11-Jeune, Jean-Chavannes;
12-Joseph, Maxo;
13-Khawly, Steeve;
14-Madistin, Samuel;
15-Moise, Jean-Charles;
16-Moise, Jovenel;
17-Narcisse, Maryse;
18-Renois, Jean-Clarens

6- Si pour une raison ou une autre un des membres de cette liste ne serait pas disponible, il sera remplacé par le dix-neuvième nom sur la liste des 54 candidats qui ont concouru dans la course présidentielle du 25 octobre 2015, et à défaut de celui-ci, celui qui vient après, et ainsi de suite.
7- La structure de la présidence du CEG pourrait être organisée entre 1 membre, 2 membres ou 3 membres pour permettre au gouvernement temporaire de durer entre 18 mois, 9 mois ou 6 mois, respectivement, selon les besoins.
8- Chaque membre du CEG aura la charge de superviser un ministère du gouvernement et aura son bureau de travail à ce ministère. Chaque membre du CEG choisira le Ministère à superviser en suivant tout aussi bien l'ordre alphabétique.
9-Le gouvernement sera formé d'un Premier Ministre et de 18 Ministères d'État. Chaque Ministère sera dirigé par un Ministre assisté de Secrétaires d'État, s'il y a lieu. Le Premier Ministre et les Ministres forment le Cabinet Ministériel du Gouvernement. Le cabinet sera orienté, coordonné et évalué par le Premier Ministre qui donnera un rapport de son travail, tous les mois, au Conseil Exécutif de Gouvernement.
10- Le CEG nomme un Premier Ministre qui sera choisi parmi les personnalités politiques du pays. Le Premier Ministre forme son gouvernement, et en solidarité avec le cabinet du gouvernement, présente au CEG son programme de gouvernement et un budget rectificatif pour compléter l'année fiscale en cours. Le gouvernement et le budget rectificatif devront être ratifié par le Parlement.
11-Parmi les dispositions du budget rectificatif, les fonds alloués à la Présidence et à la Primature seront réduits de 50%. Les fonds économisés sur les dépenses de la Présidence et de la Primature seront alloués à 3 postes spécifiques qui sont les suivants:
a) Un tiers sera alloué à fournir de l'eau potable aux quartiers populaires et aux zones qui sont les plus touchées par l'épidémie de choléra.
b) Un autre tiers sera alloué pour améliorer l'accueil donné aux rapatriés et assurer leur insertion dans la société.
c) Le troisième tiers sera consacré à créer du travail dans les villes de province et dans les zones rurales afin de réduire la misère et l'émigration vers la capitale.
12-Le CEG aura pour responsabilité de créer une commission d'enquête indépendante pour vérifier la viabilité des élections et des élus de 2015, et garantir l'existence d'un Parlement crédible et d'Édiles qui ne sont pas contestés.
13-Le CEG demandera au Premier Ministre de mettre en place les infrastructures devant permettre que les prochaines élections se déroulent électroniquement, afin de réduire la tendance aux fraudes et aux irrégularités dans les votes et dans le décompte des résultats.
14-Le CEG travaillera avec le Parlement et le Pouvoir Judiciaire afin de prendre toutes les dispositions pour stabiliser le pays durant et après cette période temporaire.
15-La création d'un Conseil Consultatif
Le CEG formera un Conseil Consultatif de Gouvernement, (CCG). Ce Conseil sera constitué des autres 36 candidats à la présidence qui ont participé aux élections de 2015. Parmi ces candidats, on trouve des femmes et des hommes très formés et des talents qui peuvent contribuer, même à titre de conseillers, à la gestion de l'Etat Haïtien qui, comme on le sait, manque de cadres.
15-Le CEG fera appel au sens patriotique de tous les Haïtiens vivant dans le pays et dans la diaspora et les encouragera à s'impliquer dans cet effort citoyen pour sauver Haïti, notre nation, notre patrie, notre terre, le patrimoine que nous ont légué nos aïeux de 1804. Ainsi, faisons taire nos angoisses, nos querelles intestines, nos petites divisions mesquines, pour le bien-être de notre peuple, qui croupit dans une misère abjecte. Nous avons encore la chance d'amener ce beau pays vers une ère de paix et de prospérité, et laisser aux générations futures une terre où elles pourront vivre libres et fières. Nous devons le vouloir. Mais vouloir ne suffit pas. Nous devons agir. Il n'est pas trop tard!
L’Union fait la Force ! Que Dieu bénisse Haïti!
Par Raphaël Paul Gustave Magloire
Port-au-Prince, Haïti.
Le 27 janvier 2016
Vous pouvez envoyer vos suggestions et commentaires à l'email suivant:
paulgmagloire@gmail.com

Wednesday, January 27, 2016

L'OEA approuve la demande du président haïtien d'envoyer une mission de médiation en urgence dans le pays

                       
L'Organisation des Etats Américains vient tout juste d'approuver la demande du président haïtien Michel Martelly d'envoyer une mission spéciale en Haïti en urgence pour superviser un dialogue entre les partis politiques concernés, de sorte que le processus électoral pourrait être récupéré et empêcher au pays de plonger"dans le vide institutionnel et dans une situation de chaos" le 7 février si un président n'est pas élu.

L'ambassadeur haïtien à l'OEA Bocchit Edmond a clairement fait savoir qu'Haïti ne demande que de la médiation.

"Ce n'est pas une invitation pour vous mêler dans nos affaires; c'est une invitation à observer les Haïtiens trouvant une solution haïtienne." réitère fermement l'ambassadeur tout au long de son intervention.

Alors que le Secrétaire général proposait un vote sur la demande de l'Etat haïtien, les représentants du Venezuela et du Nicaragua ont exprimé des préoccupations de la vitesse du processus et ont appelé les autres membres d'attendre une déclaration de la CELAC, dont Haïti est partie.         

Préoccupé par un possible vote contradictoire. Les ambassadeurs ont dit que les présidents de tous les pays autour de la table sauf ceux des États-Unis et du Canada, étaient à Quito, au Pérou, discutant des élections en Haïti.


L'ambassadeur du gouvernement d'Haïti a répondu en époussetant les préoccupations et demande à l'OEA de procéder au vote, citant le manque de temps devant eux.     

Comme l'ambassadeur du Nicaragua avait demandé, le Secrétaire général de l'OEA a approuvé un évidement de 10 minutes, avant de pouvoir revenir et de prendre des voix. Mais 30 minutes se sont écoulées, et un vote ne pouvaient être tenus;  la plupart des Etats membres n'étaient pas revenus à temps.


Enfin, un vote a eu lieu, 35 pays ont voté en faveur de l'envoi d'une mission de médiation électorale, sauf le Venezuela et le Nicaragua. Citant la vitesse de la décision, l'absence d'un clair mandat et la portée de la mission. L'ambassadeur du Venezuela a dit, qu'il souhaite vraiment que la crise en Haïti soit résolue, mais le Venezuela ne peut pas prendre une position à ce moment ".
(sic)

Source :  Hougansydney.com





Tuesday, January 26, 2016

Haiti's Martelly and His Henchman Set the Stage for Tragedy

Georgianne Nienaber


President Michel Martelly
Let's think about the evil absurdity of the crisis playing out in Haiti, and the complicity of international forces that set the stage for this looming tragedy five years ago.
President Michel Martelly of Haiti is refusing to leave office on February 7 when his term is up. The former musician was installed by voter fraud perpetrated by the U.S. in late 2010. The fraud was condoned and executed by a "core group" of U.S. and other foreign observers who engaged in creative manipulating of vote tallies to ensure that Martelly was in the run-off.
Pierre-Louis Opont
Pierre-Louis Opont, the president of Haiti's Election Commission (CEP), admitted as much in July 2015 when he confirmed the accusations of Former OAS Ambassador Ricardo Seitenfus about vote fixing. Last July Opont accused the OAS, the United States, and specifically Cheryl Mills, the Chief of State for Secretary of State Hillary Clinton in the fraud. Opont says he gave the official vote count to the group of OAS international observers and the group then gave results different than what were passed to them.
In an interview with Radio Television Caraibes this week Seitenfus was blunt. "Since Mrs. Clinton was well involved in the 2010-2011 decisions, if we started badly, we must end well. That is to say, February 7 President Michel Martelly must leave, and (Haiti) should have a new president," he said.
the Banana Man, Jovenel Moise. 
Martelly has such a strong-hold on the country that the current election process was co-opted by real and perceived voter fraud, causing candidate Jude Celestin to refuse to participate in a runoff against Martelly's hand picked successor, the Banana Man, Jovenel Moise. Celestin is standing firm and is encouraging civil society, including business and church leaders, to conclude a vote postponement is in the best interests of Haiti. The Senate also supported a non-binding motion to postpone.
Martelly's henchman and right hand guy, Guy Philippe, a Haitian Senate candidate whose runoff was also delayed, is calling for an uprising if Martelly is forced out. Elections are in chaos and Haiti stands on the brink of civil war.
Here is the kicker, the denouement, and the culmination of this centuries old tragedy.

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DEA Source
Philippe is a fugitive wanted by the United States Drug Enforcement Administration (DEA). He was also among the leaders of a 2004 coup that led to the ouster of President Jean-Bertrand Aristide. The New York Times finally reported Philippe's background yesterday. Haitian activists have been saying this for years, but have been ignored.
The strands of this dangerous farce are being drawn together and it is anyone's guess whether Haiti can survive this very real crisis, which has echoes in history.
In a 2004 Human Rights Watch communiqué, HRW called on the international community to assert control over Philippe when he took control over government buildings and declared himself the "military chief" of the country.
"The rebel forces entered Port-au-Prince on Monday and immediately took over government buildings, including the former headquarters of the Haitian army," HRW reported. Read this carefully. It happened in 2004!
Can anyone truly believe that the DEA cannot apprehend Philippe when the drug lord was openly running for a seat on the Haitian Senate and was often seen campaigning, arm in arm, with "Sweet Mickey" Martelly?
The DEA was certainly capable of apprehending relatives of Venezuelan President Nicolás Maduro on charges of cocaine smuggling in November 2105. The arrests, conducted by local police, took place in Port-au-Prince, so the argument that the DEA cannot coordinate actions in Haiti certainly falls apart. The same day, thesuspects were flown to New York on a DEA jet.
As Philippe is organizing what could amount to a civil war, the U.S. Department of State is offering a boilerplate presser from Mark Toner, John Kerry's assistant. "The United States supports all efforts aimed at finding consensual and constructive solutions that will conclude the electoral process expeditiously with an outcome that reflects the will of the Haitian people, consistent with Haitian law and the Haitian constitution."
There is no mention of the roots cause of this crisis by Kerry, Toner, or anyone in the U.S. government. Secretary Kerry is in Laos, attending a meet and greet with staff at the U.S. Embassy in Vientiane. Ironic, considering what the U.S. did to Viet Nam from its launching pad in Laos a generation ago.
A half a world away, Haiti could be on the brink of civil war. "We are ready for war,"Philippe is saying. "We will divide the country."
The truth is out there. The truth is staring everyone in the face. We are proving ourselves cowards by averting our eyes and pretending we do not see.
Georgianne Nienaber

Monday, January 25, 2016

Les aveux de Martelly provoquent des poursuites judiciaires contre Carl Braun et la UNIBANK

Michel Martelly au milieu, Carl Braun à droite
Suite aux aveux de Michel Martelly relatifs à la provenance des millions de dollars américains  ayant permis la construction de sa luxueuse villa au bord de la mer à Montrouis, Jean L. Théagène, Jacques Sampeur, Dr. Marie Antoinette Gautier, Varnel Durandisse, Luckner Désir, Nelson Flecourt, Membres de la Coordination du G30 et Alliés ont sommé   Carl Braun, Président du Conseil d’Administration de la UNIBANK de FAIRE DANS LE DELAI D’UN (1) JOUR FRANC la déclaration de soupçon exigée par les articles 3.1.1 à 3.1.7 de la loi du 3 décembre 2001 sur le blanchiment des avoirs provenant du trafic illicite de la drogue et d’autres infractions graves concernant le prêt fait à Michel Martelly et de communiquer dans le même délai, la copie de l’avis de réception au Parquet de Port-au-Prince.
Dans cette sommation il est porté  à l’attention du Conseil d’Administration de la UNIBANK et du Parquet de Port-au-Prince : 

Que le Sénateur Edwin Zenny a déclaré sur les ondes de Radio Télé Zénith que le Président Michel Martelly a construit sa luxueuse villa au bord de la mer à Montrouis grâce à un prêt de DEUX MILLIONS de dollars américains ($ 2, 000,000.00 US) contracté à la UNIBANK ;
Que selon d’autres sources, cette luxueuse villa aurait coûté NEUF MILLIONS de dollars américains ($ 9, 000,000.00 US) ;
Que le salaire du Président haïtien ne dépasse pas TROIS CENTS CINQUANTE MILLE dollars américains ($ 350,000.00 US) sur 5 ans ;
 
Conseil d'administration de la UNIBANK 
Qu’au cours de sa participation à l’émission Le Point sur Radio Télé Métropole le jeudi 21 janvier 2016 le Président Michel Martelly a avoué avoir construit sa luxueuse villa à l’aide d’un prêt bancaire ; 
  
Qu’à titre de rappel, la journaliste dominicaine Nuria PERIA a déclaré le 31 mars 2012 que le Président Michel Martelly a reçu des pots-de-vin estimés à  plus de 2.5 millions de dollars américains de Félix Bautista en novembre 2011, soit 5 mois après son investiture.
Que ces pots-de-vin proviennent des contrats estimés à plusieurs centaines de millions de dollars américains conclus en dehors des normes de passation des Marchés Publics entre l’Etat Haïtien et les entreprises de Félix BAUTISA HADOM, DOCE et ROFI ;

Que selon la journaliste dominicaine Nuria PERIA, ces transactions ont été réalisées entre la Banco Reservas, la Banco Popular en République Dominicaine et la UNIBANK. Ce, en violation de l’article 2.1.2 de la loi 7 avril 2001 réprimant le blanchiment des avoirs provenant de la drogue et d’autres infractions graves qui précise : « « Tout paiement en espèces ou par titres au porteur d’une somme globalement supérieure ou égale à deux cent mille (200,000) Gourdes ou l’équivalent en monnaie étrangère est interdit » ». 
Enfin,  selon l’avocat Newton Louis St Juste, passé ce délai, une plainte formelle sera déposée contre Carl Braun et consorts pour blanchiment d’argent, complicité de corruption et de détournement de fonds publics.


Lettre responsive de la UNIBANK à la sommation...

Sunday, January 24, 2016

Plus d'une trentaine de personnes sont prêtes à témoigner avoir reçu des pots-de-vin pour prendre part à une manifestation pro Martelly

Plus d'une trentaine de personnes sont prêtes à témoigner avoir reçu de l'argent à la délégation du Nord pour prendre part à la manifestation pro Martelly ce dimanche 24. La distribution a été faite par le Ministre de l'intérieur Ardouin Zéphirin.
Plus de 25 millions de gourdes sont mobilisés pour cette démonstration. L'action publique doit être mise en mouvement contre ce mercenaire Ardouin Zéphirin qui transforme les fonds publics en un véritable ATM pour la campagne de Jovenel Moise. Il faut rappeler que le député élu du Cap Haïtien a lui aussi reçu de l'argent a cet effet. Un autre corrompu vient de naître.
D'un autre côté, à Pétion Ville des personnes ont remarqué la présence du Directeur exécutif du CEP Mosler Georges entrain de distribuer de l'argent pour encourager les gens a prendre la rue pour supporter le pouvoir. À rappeler que Mosler est un protégé de Michel Martelly ce qui lui a permis de construire plusieurs maisons dans les hauteurs durant ce quinquennat.
Plus d'une centaine de bandits sont payés par Réginald Boulos et Karl B pour un massacre à Pétion-Ville, ils disent vouloir proteger le siège social de la UNIBANK.
Dans le Nord-est, l'ancien sénateur, le Directeur de la de Ouanaminthe, un chef de Poulailler couramment appelé Ton et Jovenel Moise lui même sont entrain de financer un vaste mouvement de tensions pour bloquer le département et brûler certains édifices publics pour rendre responsables les leaders de l'opposition et les deux Sénateurs Jean Baptiste Bien aimé et Ronald Larèche. Quant au dernier sénateur cité, Jovenel se dit déçu car il lui a manqué parole et doit payer pour avoir trahi Président Martelly.
Dans le Plateau, c'est à Wilfrid Gelain que revient cette tâche difficile car Willot semble être déçu car il croit avoir fait beaucoup plus de votes que Youri et dit ne pas vouloir se mettre face à Lavalas. Les militaires démobilisés reçoivent chacun 5000 gourdes pour relancer le mouvement.
Scandale dans l'équipe de propagande

Cirus Sibert a exigé une somme de 6000 dollars US pour continuer à défendre le pouvoir et a même annoncé son retrait sur les réseaux. Il a reçu un appel du Ministre de l'intérieur lui informant que sa femme va être révoquée de la diplomatie s'il ne reprend pas son travail de bricoleur d'informations pour mieux vendre l'image d'un Jovenel qui rend ses derniers soupirs. Stanley Lucas de son côté, dit avoir vu ça pour Michel Martelly qui lui a coupé certains avantages depuis le départ de Laurent Lamothe.
Jean Renel Sanon qui devait garantir que la somme de 3 millions us demandée par Guy Phillipe soit déposée en cash dans une maison à Laboule 12 a préféré de faire sa mallette. Vaste panique dans le camp du pouvoir! Et Wilson Laleau ne sait sur quel pied danser et commence à appeler ses anciens amis qui sont dans l'opposition pour les offrir des avantages afin d'assurer sa protection.


Source : www.vantbef.com

Jean Willy Francois Jr jwfjunior@vantbef.com

Wednesday, January 20, 2016

24 janvier, le navire des élections prend l’eau


Le Titanic est un luxueux paquebot,
qui lors de son voyage inaugural heurta
un iceberg et coula le 15 Avril 1912
avec plus de 1500 personnes à bord. 
Pierre-Louis Opont, comme le capitaine du Titanic, fonce. Des icebergs sont signalés et la banquise est en face. Il fonce quand même, même si Vijonet Demero et Ricardo Augustin sont officiellement débarqués du navire. Même si Yolette Mengual a pris un recul temporaire du CEP alors que les mauvaises langues prétendent qu’elle est dans la cabine à bagages, rêvant d’un destin plus glorieux pour le CEP.

Comme les mauvaises nouvelles pour Opont et les siens volent en escadrille, Jude Célestin, classé au second tour, a dit un "non, merci" à prendre part à la "mascarade du 24 janvier", sans pour autant quitter la course électorale, a expliqué l'ex sénateur Jean Hector Anacasis au journal lundi soir. Par lettre, Jude Célestin a signifié sa décision, fait l’historique d’un processus électoral tortueux, d’une volonté manifeste du CEP, de l’Exécutif, des « blancs » de faire avaler au pays le « medsin chwal » de ces élections, a détaillé Anacasis Jean Hector.

Jude Célestin s’est aussi fendu d’une adresse à la nation diffusé lundi soir sur la toile et dans certains médias. Le président Martelly n’a qu’à prendre un décret pour faire de Jovenel Moïse le prochain président, nargue-t-il, accroché aux recommandations de la commission d’évaluation électorale indépendante.

Pareil à une lame de fond, Me Jaccéus Joseph, encore lui, est entré en scène ce lundi. Non, il ne va pas prendre part aux préparatifs du 24 janvier. Jusqu’au bout de sa logique, le représentant du secteur des droits de l’homme, accusé parfois d’enfumage, de s’accrocher aux privilèges de son poste, complique la vie au CEP.

Par rapport à l’article 172.1, sans Jaccéus Joseph, et si il n’y a pas de remplaçants aux sièges de Ricardo Augustin et Vijonet Déméro, Pierre-Louis Opont et les quatre autres conseillers s’agitent pour rien. L’article 172.1 stipule que « le CEP tranche les différends à travers ses organes contentieux, se prononce à la majorité des deux tiers 2/3 au moins de ses membres sur la validité des résultats définitifs et les transmet, toutes affaires cessantes, au président de la République pour promulgation et publication dans le journal officiel Le Moniteur ».

Et l’article 172 du décret indique que « La lettre de transmission des résultats des élections au président de la République pour publication au journal Le Moniteur doit être signée par au moins 2/3 des membres du Conseil ». Dans ce même décret, l’article 3 indique que « le conseil électoral provisoire est dirigé par 9 conseillers électoraux dont les attributions sont fixées par la constitution du 29 mars 1987 amendée et par le présent décret. Les décisions du conseil électoral provisoire sont prises en sessions à la majorité de cinq (5) membres ». Adelante jusqu'au bout? Personne ne le sait.

Incendie d'un véhicule à la rue Pavée (Port-au-Prince)
Ce lundi aussi, alors que les conseillers restants étaient dans les régions pour préparer le scrutin, plus d’une demi-douzaine d’organisations ont dit « non à la consultation du 24 janvier ». Parmi elles, il y a SOFA, CNO, CONHANE, RNDDH, CE-JILAP, POHDH. Ils sont importants pour crédibiliser un scrutin, les observateurs.

Le CEP, entre-temps, a sur les bras des incendies de Bureaux électoraux communaux dans le Nord. Preuve que les esprits tendent à se chauffer, à Port-au-Prince, après les déhanchements de la grande foule au premier dimanche d’exercice pré-carnavalesque, des restes de pneus enflammés ont signalés dans certains endroits de la zone métropolitaine de Port-au-Prince ce lundi aussi. Le navire prend l’eau !!! Reste à savoir si la situation imposera la sagesse des décisions difficiles à prendre pour sauver les meubles, le sauve-qui peut ou le on-s’en-fout, « adelante! », vogue la galère. Le temps le dira. Qui a dit que la politique est faite pour nous rendre collectivement intelligents dans la poursuite du bien commun? Il n'est pas d'ci. C'est certain....

Source : Le Nouvelliste 

Une adaptation de Haïti Connexion Culture 

Vidéo - Manifestants à bord de bateaux ont forcés l'évacuation à Labadee (Haïti)

Freedom of the Seas est un navire de croisière de
 la 
Royal Caribbean Cruise, Line mis à l'eau en avril
2006 et entré en service en juin 2006 pour des    
 croisières dans les 
Caraïbes                                                
Les protestations contre les élections en Haïti semble prendre de nouveaux sommets, aujourd'hui environ une centaine de manifestants à bord de nombreux petits bateaux en bois, ont pénétrés les locaux habituellement garantis de Labadee, le port de croisière célèbre au Cap-Haïtien.
Ces manifestants qui protestaient contre le prochain tour de la présidentielle, ont encerclés le bateau de croisière Freedom of the Seas, le forçant à tourner autour en laissant Labadee avant même que les touristes pouvaient débarquer.                                                                                                                                          
Labadee, une plage privée louée à Royal Caribbean, a réussi à opérer dans le pays depuis 1986 malgré les instabilités politiques qui caractérisent Haïti, en raison de sa clôture ne permettant pas l'accès à la population locale.


Cette situation malheureuse, alors que le pays tente d'émerger comme une véritable destination touristique, a le potentiel d'inverser tout le travail incroyable qui a été fait jusqu'à présent et effrayer les investisseurs s'interressant au marché Haïtien.



Manifestation à Labadee (Labadie)

Photo  du freedom of the Seas lors d'une escale en Haïti