Saturday, March 11, 2017

En Direct - Funérailles Officielles de l'ex Président RENÉ PRÉVAL

Au Champ de Mars - Port-au-Prince
Clquez sur la flêche

Wednesday, March 8, 2017

Des soupçons planent sur les causes de la mort de l’ancien président d'Haïti

Les causes de la mort de René Préval sont mises en soupçons
L’annonce de la mort subite de René Préval ce vendredi 3 mars a fait suivre un flot d’hommages et de témoignages dans les médias et sur les réseaux sociaux. Certains l’adulent pour avoir été  le seul président qui a réussi deux mandats dans l’histoire d’Haïti, d’autres  fustigent son laxisme et son libéralisme.
Tandis que le pays se receuille calmement en six jours de deuil national décrété par la présidence - et la famille du défunt en train de préparer les funérailles nationales programmées pour le samedi 11 mars, la question «Et si la mort de Préval n'était pas si simple », tombe comme un couperet en ce début de semaine sur la plateforme en ligne Ayibopost. Et la mort de l’ancien président de la République est aussitôt remise en question au point que le doute s’empare des dirigeants au plus haut sommet de l’Etat.
Car, si dans un premier temps des sources ont évoqué, pour cause, un accident cardio-vasculaire, « des informations non confirmées circulant autour de la mort de l’ancien Président René G. Préval privilégient une thèse d’empoisonnement ». Le sénateur Jean Renel Sénatus, président de la commission Justice, Sécurité du sénat, se fait l’écho de cette rumeur quand il écrit au ministre de la justice ce mardi 7 février.
Dans sa lettre au ton cordial, il demande à Camille Junior Edouard « d’instruire le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince de diligenter une enquête dans l’espèce, s’adresser aux responsables de l’Institut Medio Légal (IML) pour  que le cadavre soit autopsié avant les funérailles de l’ex-président et que rapport circonstancié lui soit copié en toute célérité. »
Jean Renel Sénatus justifie sa démarche par le « principe que l’Etat a le monopole des enquêtes, poursuites de la répression légale et compte tenu de promouvoir l’harmonie de tous les éléments de la société, se référant aussi à l’article 34 du code d’instruction criminelle en vigueur ».
Pourtant, déjà « l'autopsie médico-légal de l'ex président René Préval a  eu lieu ce mardi à la requête de son épouse », a annoncé sur Twitter, Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien le Nouvelliste.
René Préval et son épouse Elisabeth (D)
Sous le choc, Elisabeth Delatour a confié le même vendredi à la presse que René Préval  était « d’excellente humeur »et qu’elle lui a parlé trois fois dans la journée. Mais elle n’était pas à la maison avec son mari au moment de l’AVC.
L'une des rares personnes a avoir passé avec  René Préval « [s]es dernières heures sur terre » peu avant sa mort est le député Jerry Tardieu. Il l’a spontanément raconté dans un article publié dans Le Nouvelliste en ces termes : « Pendant deux heures, autour des expressos que nous servait à répétition la sympathique Rose, nous allons échanger dans la bonne humeur et la plus parfaite convivialité. Serein, calme, détendu, l’ex-président Préval pétait la grande forme. Fidèle à son côté blagueur, de temps à autre, il refilait des calembours trempés d’humour dont lui seul a le secret. Absolument rien ne laissait imaginer qu’il allait rendre l’âme cinq minutes après m’avoir raccompagné à mon véhicule vers 11 heures du matin. »
Source : LoopHaiti.com

Guy Philippe - Une patate chaude à travers la gorge des kidnappeurs

L’affaire Guy Philippe poursuit son cours au tribunal fédéral 
L’affaire Guy Philippe poursuit son cours au tribunal fédéral du district Sud de la Floride. Après un moment de calme relatif, la défense du sénateur élu qui est passée de trois à une seule avocate en moins d’un mois, a présenté plusieurs requêtes au tribunal le 28 février dernier. Dans l’une de ces requêtes, intitulée « motion to dismiss for lack of personal jurisdiction » (requête en dessaisissement pour défaut de compétence personnelle), le sénateur élu, à travers son avocate, Me Zeljka Bozanic, a fait des déclarations fracassantes qui risquent d’avoir des conséquences majeures en Haïti.
Avant de faire ressortir les éléments de cette requête, il convient de faire deux considérations qui éclaireront le lecteur sur cette affaire riche en rebondissements imprévus. Premièrement, la stratégie des avocats de M. Philippe est maintenant connue. L’emphase, aujourd’hui, est mise sur le caractère politique de l’arrestation, et sur l’immunité dont, selon les avocats de M. Philippe, il devrait jouir en tant que sénateur élu. En ce sens, dans certains des documents soumis à la cour, l’avocate de M. Philippe insiste qu’il s’agit d’un sénateur élu dans une nation souveraine, et en tant que tel, les États-Unis devraient, en signe de courtoisie internationale (comity, en Anglais) envers Haïti, lui reconnaitre ce statut et surseoir aux poursuites au moins durant les 6 ans de son mandat.
Le second élément qu’il convient de souligner est que la stratégie de la défense aujourd’hui est clairement d’obtenir du tribunal le rejet de l’affaire (non-lieu) avant que le procès, prévu pour le 3 avril prochain, ne démarre. Et la défense de M. Philippe, dans la poursuite de cette stratégie, qualifie son arrestation de kidnapping par les forces américaines avec la complicité des autorités haïtiennes. Un élément important de cette stratégie sera d’obtenir, dans les prochains jours, une résolution du sénat haïtien condamnant fermement l’arrestation de M. Philippe, et préférablement, affirmant son statut de sénateur bénéficiant de l’immunité parlementaire. Venons en maintenant aux déclarations contenues dans la requête déposée par l’avocate du sénateur élu à la cour fédérale à la fin du mois dernier. Nous les reproduisons ici sans interférence rédactionnelle :
« Le 5 janvier 2017 le sénateur Philippe reçut un appel téléphonique de Salvador Étienne, un des policiers travaillant sous la direction du chef de la Police nationale haïtienne, Michel-Ange Gédéon. Salvador Étienne dit au sénateur Philippe qu’il avait un message urgent à lui communiquer de la part de chef Gédéon, et voudrait le rencontrer le plus tôt possible. Le sénateur Philippe accepta de rencontrer Salvador Étienne devant le Best Western Hôtel, à Pétion-Ville.
Dans la matinée du même jour, le sénateur Philippe, accompagné du député Ronald Étienne et de Paul Mython, rencontra Salvador Étienne devant l’hôtel Best Western, à Pétion-Ville. Salvador Étienne confia alors au sénateur Philippe que Chef Gédéon l’a envoyé l’avertir que des individus voulaient le tuer. Il lui dit aussi que le président Privert et le Chef de la Police judiciaire, Normil Rameau, travaillaient avec les Américains pour l’empêcher de devenir sénateur, et ils seraient même prêts à l’éliminer physiquement.

Après avoir reçu cette information, le sénateur Philippe décida de se faire accompagner d’agents de sécurité, et fit des apparitions publiques seulement dans des endroits où il y avait beaucoup de témoins potentiels, ce qui, selon lui, garantirait sa sécurité.

Parce que la conduite des agents américains qui se rendirent dans un pays étranger où, apparemment, ils tentèrent d’éliminer physiquement l’accusé est si scandaleuse, le tribunal devrait exercer son jugement et rejeter l’affaire pour défaut de compétence personnelle. »


Un peu plus tard, au cours de la même journée, le sénateur Philippe accorda une interview à une station de radio locale en tant que sénateur fraichement élu. À sa sortie de la station, des hommes armés fusèrent de toutes parts et tirèrent deux coups de feu, apparemment dans le cadre de l’exécution du projet d’assassinat dont il avait été informé dans la matinée. À ce moment, alors que l’un des hommes armés tirait un coup de feu, l’un des agents affectés à la sécurité de M. Philippe, Udy Noël, reçut deux projectiles à la place du sénateur après avoir poussé ce dernier hors du champ des projectiles. À cause des coups de feu, des badauds s’attroupèrent, et tout à coup, il y avait trop de témoins. Le sénateur Philippe fut alors appréhendé par des hommes qui semblaient être des agents américains. Ils placèrent une cagoule sur sa tête pour l’empêcher de voir. Cependant, il put entendre les communications radio que ces hommes échangeaient avec leurs interlocuteurs. Lorsque l’homme qui était le plus proche du sénateur annonça « nous l’avons épinglé », l’interlocuteur à l’autre bout de la ligne demanda « est-il mort » ? L’autre de répondre : « Non, on a dû modifier le plan à la dernière minute. »
Le sénateur Philippe fut conduit à un autre véhicule dans lequel il resta trois ou quatre heures. Il fut forcé de s’asseoir sur le plancher extrêmement chaud du véhicule, car le moteur était juste en dessous de lui. Après être resté plusieurs heures dans la voiture, privé de nourriture et d’eau, le sénateur Philippe fut conduit à une maison appartenant aux Américains où il demeura plusieurs heures, encore privé de nourriture et d’eau. Il fut ensuite envoyé aux États-Unis par avion et amené devant ce tribunal pour être poursuivi selon une inculpation datant de 2005.
Comment expliquer cet argumentaire, sans tomber dans des considérations trop techniques ? Essayons. D’après la loi américaine, une fois que l’accusé se trouve devant le tribunal, ce dernier a compétence personnelle (personal jurisdiction) pour entendre de l’affaire. Cependant, il y a deux exceptions à cette doctrine dite Ker-Frisbie Doctrine. La première, c’est dans le cas où le gouvernement américain arrête l’accusé dans un autre pays, en violation d’un traité d’extradition conclu entre les États-Unis et le pays où l’accusé a été arrêté. La seconde exception, c’est dans le cas où, dans le cadre de l’arrestation, le comportement des agents américains est tellement scandaleux que le tribunal devrait se sentir interpellé à ne pas entendre l’affaire, sous peine de cautionner ce comportement. C’est sur cette exception que l’avocate de M. Philippe, Me Zeljka Bozanic, fonde son argumentaire. Nous nous garderons de nous prononcer sur l’efficacité de cette stratégie de la défense dans ce cas précis.

Le procès est prévu pour le 3 avril prochain. Le 28 février, l’avocate de M. Philippe a soumis plusieurs requêtes à la cour. Le gouvernement a jusqu’au 10 mars pour répondre à ces requêtes. Le tribunal rendra sa décision peu après avoir reçu les documents responsifs des avocats du gouvernement. Le bureau Floride du National promet de suivre l’affaire de très près, et de publier, le cas échéant, plusieurs articles par semaine. Entre- temps, certains individus auront des éclaircissements à apporter à la communauté sur les déclarations du sénateur Philippe.
Frandley Denis Julien
Doctorant en droit Miramar, Floride

Friday, March 3, 2017

L'ancien président haïtien René Préval est mort

René Préval
17 janvier 1943 - 3 mars 2017
L’ancien président haïtien René Préval est mort ce vendredi 3 mars d’un accident cardio-vasculaire à l’âge de 74 ans, a annoncé l’actuel président, Jovenel Moïse. « J’ai appris avec émoi le décès de l’ancien président René Préval. Je me prosterne devant la dépouille de ce digne fils d’Haïti», a-t-il écrit sur son compte Twitter. « Mon frère, mon ami, mon conseiller, ton départ nous laisse sous le choc », a également réagi son successeur en mai 2011, Michel Martelly. Divorcé et remarié, M. Préval était père de deux filles et un fils.


René Préval a dirigé Haïti  durant deux mandats, entre 1996 et 2001, puis de 2006 à 2011, seul dirigeant depuis la fin de la dictature duvaliériste, en 1986, à avoir  achevé ses deux mandats, la limite imposée par la Constitution, sans  subir de coup d’Etat ni avoir à partir en exil.

C’est lui qui était à la tête du pays lors du terrible tremblement de terre qui a tué plus de 220 000 personnes le 12 janvier 2010, et M. Préval avait achevé son mandat sans bénéficier  d’une grande popularité, les habitants lui reprochant notamment son manque de leadership au lendemain du séisme.

Agronome de  formation, cet élu de gauche a été en 1991 le premier ministre  du leader charismatique Jean-Bertrand Aristide, avant d’être renversé sept mois plus tard par un coup d’Etat militaire.

Exilé en 1963
Né le 17 janvier 1943, fils d’un ancien ministre, M. Préval, surnommé « Ti René » par les Haïtiens en raison de sa petite taille, parlait, outre les deux langues officielles haïtiennes (français et créole), l’anglais et l’espagnol.

Exilé avec sa famille en 1963, René Préval, serveur dans des restaurants aux Etats-Unis dans les années 1970, était revenu dix ans plus tard en Haïti pour y  ouvrir  une boulangerie. Puis, en 1986, après la chute de la dictature de la  famille  Duvalier en 1986, il a activement milité dans les organisations populaires et les organismes de  défense  des droits de l’homme. Il s’est lié d’amitié avec le fondateur du mouvement La famille, "Ce Lavi", le prêtre Jean-Bertrand Aristide, qui le considère comme son « frère jumeau ».

En 1996, de retour des Etats-Unis, il est devenu à son tour président. Lors de son mandat, il a construit des routes, inauguré des places et distribué du matériel scolaire dans les écoles. Il a finalement remis le pouvoir à Aristide en 2001, élu au premier tour d’une élection controversée et boycottée par l’opposition. René Préval a alors pris ses distances avec l’ancien prêtre.
Marqué par le séisme
Réélu président en 2006, il ne parvient pas à juguler  l’aggravation de la crise économique du pays qui enregistre, en 2008, d’importantes manifestations populaires, surnommées les « émeutes de la faim ».

Très affecté et critiqué après le séisme de 2010, il s’était vu reprocher par les Haïtiens sa volonté d’imposer le candidat de son parti pour sa succession en octobre 2010, ce qui avait provoqué, dans la capitale d’importantes manifestations de partisans de Michel Martelly.

C’est à ce dernier que René Préval a finalement passé l’écharpe présidentielle en mai 2011.
Très discret et sortant rarement en public, René Préval n’en est pas moins resté une personnalité politique incontournable du pays.

Durant l’interminable crise électorale de 2015 et 2016 et même jusqu’au jour de sa mort, politiciens et diplomates se rendaient régulièrement à son domicile, sur les hauteurs de la capitale, pour prendre conseil.

Source de référence Le Monde.fr

Monday, February 27, 2017

Carnaval National 2017 - Bilan du Premier Jour Gras

"Jour 1 - T- Vice Champion"


Les 20 minutes de grosses pluies sur l'Avenue des *4 chemins* n'ont pas été suffisantes pour annuler le Premier Jour Gras aux Cayes. Mais les 20 minutes ont empêché la bande de *T-Joe Zenny* sacré Champion pour la première journée Carnavalesque dans la ville de Gabriel Fortuné. 

Si Djakout #1 placé en dernière position dans la liste n'a pas pu dire Bonjour aux Stands sur l'avenue des 4 chemins, T-Vice, son éternel adversaire a donné une leçon aux amis de Shabba. D'une foule immense, d'une sonorisation de haut niveau, une animation sans pareille, Roberto garde sa voix, son calme, son rythme pour rappeler Djakout #1 à l'Ordre dans la ville où il a été sacré Champion en 2012.

*Le duel Djakout - TVice* est loin d'être terminé si on fixe pas les règles du jeu bien avant le début des festivités culturelles et artistiques.

Mais ma plus grande question, que vienne faire Mass Compas Chaque année au parcours du Carnaval? Nul. Nul et nul. Malgré le backup de Top Adler man, L'actuel Sénateur de l'Artibonite, Chanteur de ce groupe passe inaperçu sur l'avenue des 4 chemins.

Dieu Merçi Mikaben faisait partie du Kai. Une belle méringue, de bonne sonorisation et animation mais, le public ne comprenait pas le langage du nouveau groupe mené par Mikaben.

Bravo Bel Plezi.
Après le passage inaperçu des autres groupes, le plus fort des Bravos est resté à Sweet Micky, le Président du Compas. El Mitchele Matala.   Après les propos malsains lancés à l'encontre De Ti Mona et Ti Lili tout au long du parcours, d'un gout sucré, mélangé d'un "Gouyad San Rete", d'une sonorisation à nulle autre pareille, une animation de classe, l'ancien Président de la République s'est montré à niveau plus de 5 ans absent sur le parcours carnavalesque.

La première journée est d'une réussite parfaite. De la couleur, de l'ambiance, du rire...  Avec un bilan de 0 mort, 2 bléssés.

De notre correspondant en Haïti DG

Quelques photos du Premier Jour Gras aux Cayes
Une courtoisie de Richarson Dorvil
 
 
 
 
 
 
 

 
 

Thursday, February 16, 2017

Dictature des Duvalier et les masturbations intellectuelles de Michelle Bennett!


Mme Michèle Bennett Duvalier
Elle accuse une présence soutenue sur la toile en écrivant au jour le jour des lettres ouvertes aux multiples destinataires. Elle y est pour éplucher les critiques qu’on adresse à son ancien mari dictateur, Jean Claude Duvalier. Dans ses nombreuses lettres, elle brosse, à cette génération qui n’a pas connu la dictature homicidaire de son mari , le portrait d’un pays régnant dans le progrès le plus parfait .
Cependant, dans ses lettres dénommées Points sur les I, madame oublie toujours de barrer les T. Ces T sont écrits dans l’histoire. L’histoire qui tient à rappeler le caractère sanguinaire du régime de son mari. L’histoire des faits que se lit sur le visage de chaque victime du régime.


Est ce que des lettres ouvertes peuvent effacer la mémoire de tout un peuple ? Est ce que des lettres peuvent réparer tous les dégâts que le régime de son mari a orchestrés?
Sous la dictature de Jean Claude Duvalier, on maltraitait les opposants politiques, on massacrait des journalistes opposants, on pillait l’argent du peuple, on hypothéquait l’avenir du pays . Alors que cette même dame se contentait de rassembler de l’argent pour s’offrir une vie luxueuse.
À l’heure actuelle, le peuple n’a pas besoin de se rappeler de la dictature de Jean Claude Duvalier pour se démarquer de la réalité, il attend la restittution de son argent qu’on lui a ravi.

La banque mondiale sur le développement affirme que Jean Claude Duvalier s’est enfui avec 1,6 milliards de dollars . Cette somme d’argent pouvait engendrer des avancées majeures dans le cadre du développement du pays. Pourtant, avec cette somme , Jean Claude Duvalier , s’est offert une vie dispendieuse en France. Il fallait au peuple une lettre ouverte en ce sens.

Dommage ! Cette jeunesse ne mesure pas trop la cruauté de la dictature de Jean Claude Duvalier, alors qu’elle est l’instigatrice des malheurs qu’elle endure aujourd’hui. Le règne sanglant des Duvalier a tout vassalisé. En ce sens, madame n’a aucune autorité morale pour faire des remontrances à quiconque. Si elle veut aider Haïti, qu’elle prenne son argent pour venir en aide aux oubliés de Cité Soleil, La saline … Elle pourrait peut être obtenir le pardon des haïtiens.
En ce qui a trait à son mari, avant de mourir , il a eu le temps de voir son spectre.
L’histoire ne prête jamais à l’oubli!

James Marc Donald ORPHÉE

Wednesday, February 15, 2017

La Première Dame d’Haïti répond à Mme Michèle Bennett Duvalier

Martine Moïse, première Dame de la République d'Haïti

Mme Martine Moïse
Première Dame de la République d’Haïti-.
Palais National, Port-au-Prince, Haïti

À
Mme Michèle Bennett Duvalier
Ancienne Première Dame de la République d’Haïti-.

Je suis particulièrement touchée par vos lignes et vos conseils. Certainement, comme vous l’avez souligné il n’y a pas d’école d’apprentissage de la fonction de Première Dame. Nous devenons des apprenants au moment même où nos maris accèdent à la magistrature suprême de l’État.

J’apprécie vos sincères remarques sur ma physionomie et mon apparence le jour de l'investiture du Président de la République. Je tiens à vous rassurer que par l’idéologie qui anime le Président Jovenel Moïse et moi, je serai la Première Dame de tous nos frères et sœurs haïtiens sans distinction. Je continuerai sans relâche, comme je l’ai fait depuis plus de 20 ans et surtout au cours des 22 mois écoulés, à être le support indéfectible de notre Président Jovenel Moïse dans toutes les circonstances.

(Collage  d'une photo archive de MBD avec MM) 
Cela me chagrine beaucoup que vous ayez à subir ce comportement indigne de certains secteurs de notre société au moment où vous deveniez Première Dame. En ce qui me concerne, je suis une personne qui croit en ces valeurs morales et éthiques qui constituent les racines de la société Haïtienne. Lesquelles valeurs qui font de nous des personnes responsables, animées d’un désir profond d’aider à l'épanouissement de nos citoyens et citoyennes. Parallèlement, on ne peut parler d’une société parfaite et équilibrée. La responsabilité nous incombe donc de renforcer les structures étatiques existantes, ce qui nous permettra d’empêcher l'effritement des valeurs humaines; désherber ces techniques de destruction de caractère de la personne afin que quiconque, n’en soit plus victime. Le devoir a fait appel à moi en tant que première Dame de la République. Soyez en rassurée Mme Duvalier  que, de concert avec le Président de la République, en toute transparence, le pays arrivera à bon port grâce au respect des lois et les principes républicaines


Chère Michèle, mon mari et moi avons pour devoir de prêter une oreille attentive à la population pour agir en fonction de leur besoin afin d’améliorer leur condition de vie. Notre mission c'est de nous assurer qu'il n'existe aucune barrière entre nos compatriotes qu’ils soient de la capitale ou de nos villes de province. Pour ce faire, le Président de la République ne tolèrera aucune injustice, il aura pour boussole la constitution et les lois de la République.
Madame Duvalier, encore une fois, je vous remercie pour vos bons conseils et votre franc parler. Je vous promets, qu’au cours des cinq (5) prochaines années, il y aura une nette amélioration en ce qui a trait aux différents problèmes que confronte la population haïtienne. Mon mari et moi, allons travailler de façon à soigner davantage l’image du pays. Nous allons mener également des combats socio-économiques afin de remettre notre chère Haïti sur les rails du développement durable au nom de la démocratie instaurée depuis plus de trente ans en Haïti.

Que Dieu vous Bénisse!!!
Que Dieu bénisse Haïti!!!
Martine Moïse
Première Dame de la République d'Haïti.

Le 14 Février 2017