Sunday, August 27, 2006

Galerie de nos célébrités féminines

Galerie de nos célébrités féminines.

 

Dans la galerie de nos célébrités féminines et de nos héroïnes, une place à part, nous semble-t-il, doit être faite aux femmes de mon pays Haiti.

 

Elles sont nombreuses les Femmes haïtiennes qui ont l’honneur de toutes leurs forces physiques ou morales, par la plume ou par l’action sociale, pour améliorer le statut de vie de leurs sœurs de misère et de leurs familles démunies ou éprouvées.

 

Celles qui figurent à ce palmarès ont, certes, marqué la vie haïtienne dans ses manifestations littéraires, artistiques, éducatives, caritatives, politiques, familiales et nous en passons. Toutes méritent de se voir appliquer la phrase du poème de Paul Eluard, placé en exergue de cette page:



“Sœurs d’espérance, O femmes courageuses
Contre la mort vous avez fait un pacte”

 

O vous Femmes d’Haïti, les anonymes, les obscures comme les célèbres ou les glorieuses, pour tous les prodiges que vous avez accomplis et que vous réalisez encore, chaque jour, par le Miracle de votre Amour,

 

O Femmes de mon pays, soyez remerciées

 

Pendant que vous découvrez nos beautés haitiennes, cliquer sur Ansy Dérose pour l’entendre dans des chansons riches et imagées, dédiées à nos femmes haitiennes, depuis Anacaona jusqu’ aux autres femmes haitiennes aux quatre coins du monde.

 

Et c’est à un autre poète, Charles Péguy, fils illustre d’une humble paysanne, rempailleuse de chaises, que nous devons la plus belle évocation du rôle de la Femme éternelle:

 

“Vous qui prenez le lin pour essuyer la lampe
Et la mettre au milieu de la table servie
Vous qui prenez le lin pour essuyer la lampe
Et qui rangez la table et qui rangez la Vie.”

 

Que de tables servies par la Femme haïtienne dans son obscur labeur quotidien, dans le constant sacrifice de soi pour sa famille, ses enfants ou ceux des autres.

 

Que de Vies rangées par celles qui ont lutté publiquement, de toutes leurs forces physiques ou morales, par la plume ou par l’action sociale, pour améliorer le statut de vie de leurs sœurs de misère et de leurs familles démunies ou éprouvées.

 

A tous les avant-postes où l’on s’est battu pour qu’enfin “la Vie triomphe”, mères, filles, sœurs, épouses,compagnes, enseignantes, bénéficiaires ou inspiratrices de grandes œuvres ou de grandes choses, on vous retrouve partout “O Sœurs d’espérance”, à tous les créneaux où le cœur, la vaillance, le dévouement, l’abnégation, la constance, sont requis dans une offrande quotidienne, dans une oblation toujours recommencée.

 

O vous Femmes d’Haïti, les anonymes, les obscures comme les célèbres ou les glorieuses, pour tous les prodiges que vous avez accomplis et que vous réalisez encore, chaque jour, par le Miracle de votre Amour,

 

O Femmes de mon pays, soyez remerciées!

 

Hervé Gilbert

Saturday, August 26, 2006

A Young Haitian American Music Producer on the Road to Success

Carl Ghislain Gilbert, born in Cincinnati, OH. is finding the road to success in the field of music that he has been involved with since the  age of  4.

Wednesday, August 23, 2006

Le Génie Noir

Le génie Noir

 

L'Histoire des Noirs fait partie de l'histoire commune de l'humanité.  Elle montre que les gens de descendance africaine ont apporté une contribution importante à la civilisation .

Cette page inclut un lien sur l’histoire des noirs.

Un Monde sans noir est-il possible ?

 

La contribution des Noirs à l’histoire universelle est souvent ignorée, voire occultée. Il suffit de prendre les fabuleuses réalisations (dans les domaines de la Musique, du sport, de  l’architecture, des mathématiques, de la médecine, de l’astrologie, etc.) des Noirs en Egypte antique, dans les anciens royaumes de Méroé (Soudan actuel), d’Axum (ancienne Ethiopie), etc. qu’on se refuse universellement à présenter sous le label du « génie Noir ». Aux Etats-Unis, s’agissant de la construction de cette nation multi-ethnique, on met rarement en avant le génie Noir, soit importé directement d’Afrique avec la traite négrière (ex. techniques d’irrigation, travail des métaux et du cuir, etc.), soit produit sur place et aussitôt récupéré (via les brevets) par les maîtres ou patrons blancs (ex. l’invention du téléphone qui ne serait pas dû à Bell, mais plutôt à son assistant Noir, Grantvill T. Woods, à qui on reconnaîtra néanmoins quelques inventions dans le domaine électrique).

Ce génie que vous pouvez découvrir au Musée new-yorkais des inventions, ou dans certains ouvrages*, est bien réel. Sur le Net, circule un texte anonyme que vous avez peut-être déjà reçu une fois. Sous la forme d’un conte allégorique, il suggère l’importance du génie créateur des Noirs dans la construction de la superpuissance américaineque l’on connaît aujourd’hui. Il était une fois...

Que serait le monde sans les inventions noires ?

Alors,  Je vous invite à écouter en différé, une émission de radio que j’animais en Février 2005 à l’intention des Noirs .  Au cours de cette émission, j’avais passé en revue la vie du grand musicien noir américain Ray Charles, la chanteuse noire Dee Dee Bridgewater en duo avec Ray Charles, suivi  d'un rappel historique  des maintes  contributions des Noirs américains à la civilisation américaine,  agrémentée de la voie mélodieuse de deux autres vedettes.  Écoutez plutôt en cliquant ICI  ( Durée de téléchargement varie selon votre accès)  DSL ou Broadband recommandé

 HG

Sunday, August 20, 2006

Franck Etienne remporte le 16 ème prix de littératures romanes

Frankétienne, lauréat du Prix Prince Claus en Hollande 08-15-06)

L’écrivain haïtien Frankétienne est l’un des onze lauréats du Prix Prince Claus en Hollande, annonce la Fondation Prince Claus pour la culture et le développement.

Ce prix, d’une valeur de 25000 Euros, rend hommage au romancier, poète, dramaturge et professeur Frankétienne « pour tout ce qu’il a accompli dans le domaine artistique, dans un contexte politique d’une grande complexité », indique la Fondation.

Le prix récompense aussi l’usage poétique que Frankétienne fait de la langue, « son engagement en faveur des langues locales et l’importance de sa contribution à la littérature et à la culture régionales ».

Frankétienne est « l’auteur du premier roman écrit en créole haïtien et a publié plus de 30 livres », souligne la Fondation Prince Claus, dont c’est le premier Prix décerné à Haïti.

D’autre part, le Grand Prix Prince Claus 2006, d’un montant de 100.000 Euros, a été attribué au designer graphique iranien Reza Abedini. Les oeuvres de Abedini, également professeur de culture visuelle à l’université de Téhéran, « témoignent des rapports entre tradition visuelle et formes modernes », relève la Fondation Prince Claus.

Neuf autres créateurs, de plusieurs continents, sont également honorés, par ce prix qui existe depuis 10 ans. Les domaines retenus sont les arts visuels, l’écriture, l’édition, le théâtre, l’éducation et le patrimoine culturel.

Le jury international de ce prix est présidé par le photographe Niek Biegman, ancien ambassadeur auprès des Nations unies.

Depuis 1997, les Prix Prince Claus ont été décernés chaque année à des artistes, des intellectuels et des organisations culturelles en Afrique, en Asie,en Amérique latine et dans les Caraïbes.

 

Ecoutons Frankétienne  dans une récente interview à RFI/Section Créole

 

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Franck Etienne remporte le 16ème prix de littératures romanes.

L'écrivain haïtien Franck Etienne a remporté le 16 ème prix Union Latine de littératures romanes qui avait réuni cette année 9 écrivains de plusieurs pays.

"En décernant le prix littératures romanes 2006 le jury a voulu consacrer un géant des lettres dans la caraïbe et un des plus grands écrivains de langue française encore vivant" écrit la note qui explique la décision du jury. L'attribution du prix a été annoncée dans la salle d'exposition de l'institut Cervantes à Rome en présence de Frank Etienne qui a exprimé sa satisfaction de recevoir ce prix.

Pour le jury, Franck Etienne est un écrivain doublement intéressant: pour sa poésie sincère, torrentielle , absolument irrépressible, pour être un fils maltraité d'une île maltraitée et pour l'incroyable énergie et les multiples talents avec qui il arrive à nous faire comprendre l'inexprimable: Haïti, terre fascinante et impossible, hacedora de rêves et prisonnier de tous les demons de son époque.

Le jury présidé par l'italien Vicenzo Consolo a donné l'assurance que Franck Etienne est la "somme de toutes les oeuvres de son île" et que son écriture est aussi le reflet magique et surréaliste tant du vodou que de Don Quichotte.

Après avoir reçu le prix Franck Etienne a déclaré que c'est une chance qu'il existe une institution aussi vive que forte et a souligné la force qui existe dans le monde latin. "La latinité pour moi est une matrice profonde", a souligné l'auteur, pour qui cette mère latine ne signifie pas le repli sur soi , mais ouverture et métissage . Une ouverture et une possibilité face à une mondialisation intolérante qui vient du monde anglo-saxon.

Enseignant, Poète, romancier, musicien, chanteur, comédien, dramaturge, écrivain et peintre, Jean-Pierre Basilique d’Anton Frankétienne (alias Franketienne ou Franketyèn), de son vrai nom Franck Étienne, est né le 12 avril 1936 dans une section rurale de l'Artibonite , suite, dit-il, au « viol d'une paysanne haïtienne de treize ans par un vieil industriel américain », il compte plus de trente titres publiés en français et en créole,. Cette scène primitive, qui est d'abord récit pour l'enfant presque blanc élevé sans connaître son père dans un milieu populaire noir, deviendra le motif principal d'un de ses livres les plus achevés, H'Éros-Chimères (Prix Carbet 2002), un énorme « roman familial » de 350 pages de format 8,5 x 11 pouces. Complètement éclaté dans sa forme – où images (peintures, copy art), jeux de caractères (typo-poésie) et calligraphies se combinent pour faire de chaque page un objet d'art que Frankétienne nomme « spirale » comme la plupart de ses textes non dramatiques depuis Ultravocal (1972) –, cette œuvre limite est aussi le récit des déchirures d'une société minée par une gangrène populiste autoritaire et obscurantiste qui a conduit, en l'année de son bicentenaire, le pays haïtien au fond d'un gouffre que préfiguraient déjà, jusqu'à un certain point, L'oiseau schizophone (1993) et la série picturale des « Têtes » (1999-2000.

Wednesday, August 16, 2006

FEW WORDS ABOUT TWO UNFORGETTABLE HAITIAN WOMAN ARTISTS (Continuation)

While you're reading the lyrics in Creole, listen to the song: CLICK HERE

FEW WORDS ABOUT TWO UNFORGETTABLE HAITIAN WOMAN ARTISTS (Continuation)

Here as announced before in our article called “Opened window one our Artists” original words in Creole of Carole Demesmin's Song devoted to Lumane Casimir.

Si Lakansyèl te gen vwa
Si lakansyèl te ka chante
Se tankou Limàn li ta chante
Kote Limàn pran lavwa
Gen yon toubiyon ki leve
Mande pye palmis yo danse
Epòk sa a se nan tan Bisantnè
Si ou fèt avanyè
Ou pa sa konnen
Kouman ayisyen te fou pou li
Kouman yo te renmen
Limàn Kazimi.

Yon tifi, yon ti kòmè pwovens
Ki rive Pòtoprens
Vini chache lavi
Yon tifi, san fanmi san zanmi
Yon gita anba bra l
Ak yon espwa nan vwa l
Lè l kanpe, lè l kanpe pou l chante
Wosiyòl k ap pase vin poze pou tande
Se konsa anvan 1 an pase
Bèlè kou Bwavèna se de li y ap pale.
Nan yon ti kay san limyè
Ki te nan lakou Fò Senklè
Genyen yon fi ki pwatrinè
Se la yo di l remize
Gen yon sèl moun k ap okipe l
E se pa toulejou l vini
Se de twa timoun nan vwazinay
Ki konn fè ti goutay
Pou ba li manje
San konnen se yon dènye zanmi
Se yon dènye fanmi:
Limàm Cazimi

Lè l mouri, lantèman lap chante
Tout moun li te fè byen yo youn pa prezante
Men se te yon jounen san solèy
Syèl la t ape kriye tout nyaj yo te pran dèy
Pye lorye ki gen sou plas Sentàn
Yo pliye yo panche pou yo salye Limàn
E nan van, nan van ki t ap pase
Gen moun ki fè sèman yo tande l ap chante:
Papa Gede bèl gason
Gede Nibo bèl gason

 

The song originally composed and sang in Creole  has been translated to English, with the aim of facilitating a better comprehension to our young people who do not speak Creole very well, and to enjoy the words of this song.

If the Rainbow could speak

If the rainbow could sing

It would sing just like Lumane.

Each time Lumane sings

A gust of wind  emerges

And makes all the palm trees dance.

This time goes back to the time of the bicentenary

If you are bornyesterday ,

you missed this era   where the Haitians were insane about her

And how that they liked  Lumane Casimir…

A small girl, a back country-woman

hardly arrived at Port-with-Prince

In search of a better life.

A small girl without family and  friends

Having only one guitar under the arms,

  But a very great hope in her voice.

When she was held upright to sing,

Even the nightingale perched itself to hear her.

And then, in less than one year,

The whole neighborhood of Belair and  Bois Verna spoke only of her.

In a small isolated and obscure shack

Located in trimmings of  Fort St Claire,

a small girl reached of tuberculoses was reported,

it is well there that she took refuge all alone.

Somebody gave her the hand sometimes

But not  every day.

Andsome small neighborssubtly fed her sometimes.

Without worrying that they represented the last friends, last close relations

of   Lumane Casimir…

In her  death, during her funeral,

None of her admirers whom she charmed formerly were present,

It was a  day without sun,

the sky was dark and the clouds were engulfed as a sign of mourning.

Even bay-trees in the neighborhoods of  St. Anne church  leaned very low to greet Lumane

And in the gust of wind suddenly occurred during the shock of the funeral procession, Some people confirm that they heard her singing…

(Dad Guede handsome)

(Dad Nibo Handsome)

                                                                                                                                                  H.Gilbert

 

Tuesday, August 15, 2006

Le Mémorandum de Dieu (Og Mandino)

Le Mémorandum de Dieu  (Og Mandino)

 

 

Nous vous invitons à un moment d’Inspiration et de motivation avec Og Mandino, l’auteur le plus lu dans le domaine de la motivation et du développement. Og Mandino inspire millions de personnes à travers le monde.

 

Le "Mémorandum de Dieu" représente seulement votre billet pour une vie nouvelle.  Il ne peut rien faire pour vous à moins que vous n'ouvriez votre coeur et votre esprit pour le recevoir.  À lui seul, il ne vous bougera pas d'un seul pouce.  Le moyen de transport et la puissance de rompre votre inertie doivent être générés par des forces depuis longtemps endormies, mais toujours en vie au plus profond de vous.  Suivez ces quelques règles et vos forces se réveilleront d'elles-mêmes. Chaque soir, avant de vous coucher, écoutez le Mémorandum de Dieu" et ce, autant que vous voulez,  puis dormez en paix, pendant que le message que vous venez d’écouter se grave graduellement dans votre subconscient, puis, dormez en paix.   Ne sautez jamais même un seul soir d’écoute, pour quelle que raison ou excuse que ce soit.

 Peu à peu, alors que les jours se transformeront en semaines, vous remarquerez de grands changements en vous-même...  comme le feront tous ceux qui vous entourent.

Hervé  Gilbert

Maintenant, Auguste Nazaire  auguste_nazr@yahoo.com vous invite à l’écoute du “Mémorandum de Dieu”, CLiquez Ici

 

Sunday, August 13, 2006

FEW WORDS ABOUT TWO UNFORGETTABLE HATIAN WOMAN ARTISTS

FEW WORDS ABOUT TWO UNFORGETTABLE HAITIAN WOMAN ARTISTS

Welcome to this special Edition, today, I began a first edition in the columns of Haiti d’Outre-Mer, entitled, “Opened window on our Haitian artists”, this edition is dedicated exclusively to all Haitian Citizen all over the world.   Opened window, will enable you to better appreciate our artists… From time to time, we will propose other editions to you in order to allow yourselves to enjoy the artists that are too often forgotten. Haiti d’Outre-Mer,  a great reality of which it is necessary to hold and appreciate.

Today, no society, no country, on whatever its level of equipment and the nature of its ambitions, can remain unaware of the globalization of the phenomena of communication, directly related to the continuous acceleration of the technological improvements.   The Internet radically modifies the landscape of communication, and therefore offering a vast field to share ideas all the way through. We inevitably need to fall into step and to put ourselves at the tuning-fork.The opportunity of today is a beautiful asset, which offers a colossal advantage on the cultural level.

In the perspective of research of our Haitian female celebrities, in my opened window today, I introduce to you two valiant women of Haiti who formerly made my father, my mother, sisters and brothers dance. We want to speak about these two distinguished women, Lumane Casimir and Martha Jean-Claude. They were not soldiers, they did not wear shoulder pads, but they account for two remarkable ladies in the history of the music in Haiti.    However, other women deserve to be quoted among the crowd today. But, in my opinion, these two distinguished women represent the first generation of women on scene in the 20th century in Haiti.

Lumane Casimir, Martha Jean Claude

These women, in some aspect appear to owe their reputation only thanks to us, a generation in the process of disappearance, not of a Haitian national academy. The generation to come, will not find foot steps of them because of the chronic deficiency of information which reigns in my country…However, these valorous artists make party of our cultural inheritance and deserve better recognition.

In a preoccupation of conservation of their legacy, and the goal to ventilate their stardom, I invite you to a historical background for the benefit of the rising generation and this is the reason, that we dedicate a special tribute to them.

Today, a special page is devoted to them …

Both belong to the first generation of women on scene in Haiti.

What have they become in our cultural legacy?  Some of us still remember vaguely that they were just singers. They are all thrown in the drawers of the lapse of memory. Among so, much forgotten artists, let us quote:  Lumane Casimir, Martha Jean-Claude, Emerante de Pradines, Yannick Coupet, Toto Bisainthe, Carole Demesmin and, leading into our generation, the beautiful voice of Emeline Michel. We especially did not forget Toto Bissainthe, of which the interpretation of voodoo songs stripped in Europe 1980’s, made her the largest singer and Haitian actress at that time. Another woman Yole Dérose, who not long ago, sang in duet or solo accompanied by her husband, now deceased, is one we should also remember. We do not have any sign of her in the Haitian Diaspora, but according to a recent report arrived to us, she continues to annually organize concerts in Haiti in order to promote the women of art.

It is always the same situation which still reigns concerning our current Haitians artists; they are always in prey with this statuquo.

Things are worse in Haiti into a perpetual political crisis where all institutions are in a state of deliquescence.

Our Music “Choucoune sé te yon  Marabout”, one of the most beautiful poetic parts of our national bard Oswald Durand, one of our folk songs was subsidized by  the Latin and taken as their own. All this happen due to the absence of Copyrights Institution in Haiti.

Let’s talk about Lumane now:

The reports/ratios on her life are so often confined as a legend and appear to us as little chatter. In addition, traces of her authentic existence, had not been the implicit credit granted to certain forms of testimony, some would have the right to see in Lumane only piles and pure product of a collective mirage. Very few things of hers remain today, apart from what she was, “a country-woman with a gold voice” whose songs will remain “in the memories of the most evocative airs of the hours of enchantment and of the Exposure of the “Bicentenaire” (2). And in spite of our meeting of certain people who knew her a little, and more often seen her on scene, to outline a linear course of Lumane can hold only of one real challenge that after many unfruitful attempts we humbly renounce to rise.

With her guitar under the arms, she would be seen in Port-au-Prince around the age of 14 years old, freshly arriving from Gonaïves and carrying out the typical existence of the mown artists. She was discovered in “champs de Mars” during one of her improvised street performances by painter Alix Roy who hastily introduced her to his aunt Lina Mathon Blanchet. The diagnosis of the Master was immediate: her talent was undeniable and was automatically recruited to be counted as one in Lina’s group. Informally, according to one of our sources, Lumane held the scene with the famous Band ”Jazz des Jeunes”. Lina, had no doubt of this art she had created, taking advantage of this opportunity to lavish more success, to make it efficient and profitable, especially for hers at the time. This would also be accompanied by the untamable and talented Ti Roro in the tam tam. Which finally brings me to say, who is Lumane? With diffuse memories, it arises to this: the perception of her oscillates between a street girl and not more advisable, of a girl with emotional and sentimental unstable life. It is reported, incidentally, that around 1949, she would marry a man named Jean-Bart for a short period of time. It was also reported that many of her songs where written by her. It was known that she was always broke and drunk profusely … Some people from that period remembers her looking down with an attitude a little rough, and the promptness of her remarks seemed unapproachable. Her appearance composed of nappy hair, white tennis shoes and on scene, a large flowered hat. Even when she would perform overseas she presented the same attire and attitude.

If we refer to the year 1953, reported the year of her death, the passage of Lumane in the Haitian song seems, in the final analysis, to have been only of short duration. According to people during that period, she was abandoned suffering great misery, and died from tuberculosis in a ghetto at “Fò Senklè” borough of Port-au-Prince. Other voices insist that Lina or another helping hand would have assisted her in the last moments and that she would have died in the hospital. A last version, that is quite as plausible, supports that she would have died a very young person - approximately 35 years old, of improper use of alcohol, and of the disorderly and unmanageable life she carried out.   The life of Lumane, just like her death, was that of large, impregnable density. Of her remains most important, these songs so marvelously tough, and of the bits that obviously we did not take time to restock yet,is carried by the voice of epigone, Carole Démesmin, and was also performed at her first opus, this homage of the Koralen writer-storyteller (Jean Claude Martineau:   She left us five songs (Papa Guédé, Panama' m tombé s, Carolina Acao, Viv Ayiti and Ayiti Cheri) which one can always listen with happiness in spite of the distorting sonority of the disc vinyl engraved in 78 turns. Of an impeccable voice, fragile and of charm, she still remains as being the best artist in folk song. She was the first woman to be accompanied by a Guitar. Carole Demesmin, in a well versified and well arranged song that she sang, described her a little bit with these following words: Lyrics Songs

 

Thursday, August 10, 2006

Opened Window on our Artists

Fenêtre ouverte sur nos artistes
A tous les enfants d’Haiti, pour la mémoire et pour l’histoire afin qu’ils sachent d’où ils viennent.
 
Lumane Casimir, l’Impératrice de la Méringue haitienne, elle était  toute musique: chanteuse, guitariste et interprète. Voix suave et crystalline. Son gosier, un apprentis sonore d’où s’échappaient, on eût dit, des myriades d’onomatopées. On ne peut parler de diva ou de chef de file sans évoquer Lumane Casimir, le modèle inamovible, la pionnière, l’héroine et la cinglée. Après avoir allumé, silloné et fait danser toute la ville, la samba éternelle retournait aux confins du temps et de l’espace, loin du milieu impitoyable du show-business et de cette vie qui ne lui fit jamais cadeaux. Après avoir revigoré la nation et son folklore l’oiseau du paradis s’envolait chanter pour les anges, au regret éternel des amants de la musique.
 
Martha Jean-Claude, Sirène chanterelle et diva aux deux iles. C’est sa voix qui berçait et revitalisait même en exil, durant les années ombrageuses de la dictature duvalierienne, comme une éclaircie pour faire espérer et apaiser de son flair angélique le coeur des opprimés. Une voix exceptionnelle de la musique haitienne et certainement pas une femme-artiste de tous les Jours.
 
Ecoutez : sirènes et  diva chanterelles En cliquant Ici
 
Hervé Gilbert