Monday, February 15, 2016

Le président provisoire Jocelerme Privert entend s’ériger en rassembleur en vue d’une issue à la crise


Président Jocelerme Privert 
Le président provisoire Jocelerme Privert dit vouloir travailler avec tous les Haïtiens et Haïtiennes en vue de dénouer la crise politique actuelle, lors de son investiture au palais national, le dimanche 14 février.

Il appelle tous les secteurs de la classe politique, souvent opposés sur des choix et des lignes d’engagements politiques, à rester des frères et des sœurs appartenant à une même patrie.

Mildred Aristide et Maryse Narcisse
   du parti Fanmi Lavalas.                       
L’investiture a eu lieu en présence de plusieurs personnalités, comme Mildred Aristide, épouse de l’ancien président Jean Bertrand Aristide du parti Fanmi lavalas, la coordonnatrice du parti, Dr. Maryse Narcisse, l’ancien sénateur et ex-candidat à la présidence, Simon Dieuseul Desras.

Discours d’investiture du Président Provisoire Jocelerme le 14 Février 2016.
Une courtoisie du Palais National

Étaient également présents le porte-parole du Mouvement national de l’opposition populaire (Monop), André Fardot, l’avocat et ancien candidat à la présidence, Newton Saint-Juste et Mathias Pierre de « Pitit Desalin », membre du Groupe des huit (8) candidats à la présidence, hostile au départ à l’accord de sortie de crise à l’origine de l’élection de Privert.

Le Premier ministre Evans Paul et son cabinet ministériel
Le premier ministre Evans Paul, d’autres officiels du gouvernement ainsi que plusieurs personnalités de la communauté internationale comme l’ambassadeur Bocchit Edmond, représentant permanent d’Haïti auprès de l’Organisation des Etats Américains (Oea), ont été remarqués, lors de cette cérémonie qui symboliserait, pour plus d’un, un retour aux affaires de Fanmi Lavalas.

Certains représentants du secteur des affaires, de la chambre de commerce et de la société civile y ont aussi pris part.

L'ambassadeur américain Kenneth Merten ,au centre,
parmi les autres membres  du corps diplomatique pré
sents lors de l'investiture du président Privert.           
Cette entrée en fonction du nouveau locataire du palais national est arrivée dans un contexte où divers secteurs politiques critiquaient la formule de transition prônée par le parlement à travers l’accord de sortie de crise, signé par celui-ci et l’exécutif pour résoudre la crise politique qui secoue le pays depuis plusieurs mois.

Privert a remporté, suite à un second vote, l’élection pour un nouveau président provisoire face à son rival, l’ancien sénateur Edgard Leblanc Fils, lors d’une séance marathon en assemblée nationale, débutée dans l’après-midi du samedi 13 pour finir dans la matinée du dimanche 14 février 2016.

Président Jocelerme Privert et son épouse recevant
les honneurs militaires sur la pelouse du P. N.       
« La politique vise certes la prise du pouvoir et sa conservation, mais la morale nous commande d’être mus essentiellement et uniquement par le souci d’une gestion saine et rigoureuse, impartiale et transparente des affaires de l’Etat pour le bien-être de chacun et de tous », déclare-t-il.

Jurant de respecter la constitution haïtienne sur laquelle il a prêté serment, il a aussi mis l’accent, dans son discours, sur le dialogue et la transparence.


L’ex-directeur général de la Direction générale des impôts (Dgi) invite le secteur privé des affaires à mieux soutenir l’Etat à s’acquitter de ses redevances fiscales afin que la Nation soit mieux fortifiée.

Il juge prioritaire le rétablissement d’un l’Etat de droit et le renforcement du processus électoral sans pourtant ignorer la situation financière et catastrophique du pays.

Le président Privert a un mandat de 120 jours 
Jocelerme Privert est la deuxième personnalité à occuper le poste président provisoire en 12 ans, après Me Boniface Alexandre qui a conduit une transition démocratique de 2004 à 2006, période pendant laquelle Privert a passé deux ans en prison, pour son implication présumée, comme ancien ministre de l’Intérieur, dans le massacre de la Scierie (Saint-Marc), le 11 février 2004.

A Saint-Marc, des dizaines d’opposants à l’ancien président Jean Bertrand Aristide ont été tués et une soixantaine de maisons ont été incendiées, deux semaines avant son départ le 29 février 2004.

Source [AlterPresse]

Sunday, February 14, 2016

Jocelerme Privert est le nouveau Président Provisoire d’Haïti

Jocelerme Privert
Président provisoire d'Haïti
Le Parlement haïtien a élu Jocelerme Privert président provisoire d’Haïti, après la vacance présidentielle  créée par l’expiration du mandat de Michel Martelly le 7 février dernier sans qu'un successeur ne soit désigné en raison du report  sine die du second tour de la présidentielle, après des contestations de l’opposition suivies de manifestations populaires à travers les rues.

Jocelerne Privert succède à Michel Martelly  comme président provisoire de la république d’Haïti pour les prochains 120 jours, conformément au terme de l’accord signé entre l’Exécutif et le Législatif,  quelques heures avant la fin du mandat de Michel Martelly. Le Parlement avait reçu pour mission d'élire pour un mandat limité à 120 jours, un président provisoire.
Les 3 candidats à la Présidence provisoire
Déjean, Privert et Leblanc Fils (de G à D )
Jocelerme Privert, qui était jusqu'ici président du Sénat, est élu le président provisoire, au deuxième tour du scrutin après une longue séance dans la nuit de samedi à dimanche retransmise en direct par la télévision nationale d’Haïti. Au cours de cette longue séance débutée au cours de la matinée du samedi, les deux candidats à la présidence provisoire, Jocelerme Privert  et Edgard Leblanc Fils, un ancien président du Sénat, n'ont pas pu être départagés à l'issue du premier tour. Mais le second vote, tenu après 3 heures du matin, a offert à Jocelerme Privert une large majorité sur son concurrent, avec les votes favorables de 64 députés sur 92 et de 13 des 22 sénateurs présents à la séance marathon. 

Le nouveau président portant son écharpe présidentielle après
avoir prêté  son serment devant l'Assemblée nationale              
Jocelerme Privert est né à Petit Trou de Nippes le 1er février 1953. Il a été tour à tour directeur général de la DGI (Direction Générale des Impôts), Secrétaire d’État aux Finances, Ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales. C’est en 1979 qu’il a fait ses débuts dans l’administration publique, année où il est entré à la DGI en tant qu’inspecteur comptable affecté au service de la vérification des états financiers, il avait alors 23 ans. Arrêté le 4 avril 2004 pour sa participation présumée au massacre de La Scierie à Saint-Marc, il sera libéré le 16 juin 2006 après environ 26 mois.

Selon les termes de l’accord du 6 février 2016, le nouveau Président provisoire devra dans le plus bref délai entrer en consultation avec les principaux partis politiques représentés au Parlement, des groupes politiques non représentés au Parlement et les acteurs de la société civile afin de recueillir des propositions de noms de personnalités ayant les compétences et les qualités pour exercer la fonction de Premier Ministre.


C'est la première fois depuis 1946 qu'un chef de l'État haïtien est désigné via un scrutin indirect.

Par Herve Gilbert


Discours d'investiture du Président Jocelerme Privert 
Une courtoisie du Palais National d'Haïti


Jacqueline Charles of the Miami Herald scorns Haitian journalists in an email to Hillary Clinton’s assistant.

  Original French Version  is available
Jacquelines Charles
It is true that many Haitians take the title of journalist for nothing more than a passing moment when they find themselves behind a microphone.

But when Jacqueline Charles speaks with disdain in a manner generalizing Haitian journalists, that’s the limit.


In an e-mail addressed to Cheryl Mills, assistant to Hillary Clinton, Charles writes in a sarcastic tone to the recipient, "these so called - journalists” including journalist Kim Yves who is closely associated with JBA....

Despite her degree in Journalism from the University of North Carolina -- of which a member of Haiti Connexion is also a graduate in addition to having a master degree from Syracuse University*-- it seems Charles does not understand the term “journalist.”

For her personal knowledge, we offer to teach her that the profession of a journalist consists of gathering information to write an article or put together a report in order  to present facts that contribute to the news and public information. "

Thus, ""The work of a journalist is primarily to gather information and write articles or publish written reports (articles, audio, photo or video), by consulting  news agencies, gathering documentation and  interviewing experts or witnesses by protecting the sources who provide information to the journalists.”

We use the term reporter when he is placed at the scene, chronicler or columnist when their articles are specialized in a particular genre and even critiques for some of them: literary, dramatic, film, music, art gourmet. He or she is an editorialist or ticket agent, when he/she puts forward an opinion, usually that of his/her company. When the reporter conducts long and thorough investigations on difficult subjects, he is an investigative journalist.

Sub-editors, who provide editing work by rereading and rewriting as needed, also have the status of professional journalist, like their counterparts in broadcasting, publishing leaders and presenters, press photographers, designers, iconographers, photojournalists and press librarians ... "
At ease with her limited definition that she certainly did not learn from  the University of North Carolina-Chapel Hill, a school renowned for its academic standards in journalism, Jacqueline Charles does not hesitate to put  Haitian journalists in a "basket”, which only the check she receives from Miami Herald allows her to do so.

Indeed this check that she receives from Miami Herald does not give her the right to redefine the concept of universal journalism as she so despicably talked about Haitian journalists because they are simply Haitians.

Did you know that in countries like Haiti where freedom of the press has not existed "no degree is required to practice the profession of journalism? An internship in one or two news media may however be required." Because the human rights activists understand that where repression exists, people do not need a person with a "degree" from a US university to denounce to the world the violations they suffer.

While Kim Ives can independently inform the public about what is really happening in Haiti, we can bet that Charles is limited, as a simple reporter at Miami Herald, in her stories  because the board of directors of that newspaper are looking closely at what  she can write without damaging the interests of the newspaper. As Kim Ives is a journalist, chronicler, editorialist, investigative reporter, and columnist. Jacqueline Charles is to the contrary a simple reporter for the Miami Herald that holds her with a rope that she can’t detach herself from because she is afraid of losing the monthly check: A mandatory requirement of the major medias in the mainstream.

We hope that Charles has not lost all learning of her Journalism classes but at least she must know that JOURNALISM,  as known in the United States or Haiti, comes in many facets:


billetiste

•Literary criticism

• corresponding

• war correspondent

• cartoonist

• columnist

• feuilletonist

• fixer

• video journalism

• photojournalist

• Editor

• editorial secretary

It is not enough to be an employed reporter of an American newspaper to exclusively grab the title of "journalist" and belittle others working in the fields mentioned above.
Charles has prided herself on blaming "those alleged journalists including Kim Yves" to be affiliated with JBA "in one of the emails published by the US State Department.

Journalist Kim Ives of Haiti Liberté, DN 1/20/2010 (1/2)


Perhaps is it also fair to conclude that she is working or  collaborating closely with the clique of Hillary Clinton as she has promised to keep in touch and "update them"


*School also famous for its Journalism program

HCN
Carl Gilbert,MD

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Friday, February 12, 2016

Les propositions de sagesse de Daly Valet...

Conseil Présidentiel!

Ces parlementaires qui veulent imposer leur " président provisoire " au pays sont frappés d'hérésie. Laissons les fous de pouvoir à leur folie du pouvoir.
La solution par la Cour de Cassation relève de l'anachronisme constitutionnel. Laissons les nostalgiques du passé à leur nostalgie de l'ère des présidents provisoires "popetwèl". Surtout laissons nos vieux Juges à leur vieille justice.
Soyons sages. Et soyons raisonnables.
J'etais personnellement pour la solution intérimaire par le Conseil des Ministres et un Premier ministre de consensus désigné par Martelly, accepté par l'Opposition et ratifié par le Parlement. Mais hélas ! Martelly, Privert et l'opposition n'ont su se transcender. Ils ont tous "bêtisé" et raté l'opportunité de se faire raisonnables dans cette folle déraison de tous.
L'opposition a voulu le scalp de Martelly. Ils ont obtenu le scalp de la République. Martelly a voulu tout le pouvoir pour lui dans la continuité de la bamboche permanente. Il a laissé le pays sans pouvoir et en pleine déréliction.
Notre destin immédiat de peuple désormais entre les mains de véreux crétins profiteurs de République en panne de leadership éclairé et de vilains prestidigitateurs locaux et internationaux en mal de puissance et agents rédempteurs du "status quo ".
Dans le délire ambiant, j'en appelle à ce résidu de raison humaine et de vertu civique qui habite malgré tout le plus voyou d'entre nous. Par la raison, confions temporairement les rênes du pays aux doyens d'âge et aux sages reconnus de la Cité:
1. Constituons un Conseil Présidentiel Provisoire avec les 3 personnalités suivantes :
a. Gérard Gourgue
b. Odette Roy Fombrun
c. Franck Étienne

2) Formons un Gouvernement de Consensus avec Mirlande Manigat comme Premier ministre.
Le Conseil Présidentiel Provisoire et le Gouvernement de Consensus assureront le Pouvoir Exécutif dans toute sa plénitude pendant toute la période que durera la transition jusqu'à l'élection juste et honnête d'un président légitime au suffrage universel direct.
Vive la République!
Daly Valet
12 Février 2016

Sunday, February 7, 2016

Extraits du dernier discours de l'ex Président Michel Martelly

Président Michel Martelly 
le 7 février 2016 
Ce dimanche 7 février 2016, au terme de son mandat constitutionnel de 5 ans, le Président de la République, Michel Joseph Martelly a délivré son dernier discours à la Nation avant de quitter les commandes de la magistrature suprême de l'État, lequel  discours que nous partageons avec vous.

Extraits du discours du Président Michel Martelly :
« [...]

Mes chers Compatriotes
Ce 7 février 2016, comme le veut la Constitution de 1987 amendée, mon mandat touche à sa fin [...] s'il est vrai que mon mandat a commencé le 14 mai 2011 en démocrate convaincu, respectueux des lois et de la Constitution de mon pays, je laisse la magistrature suprême de l'État pour contribuer au retour à la normalité constitutionnelle.



[...] me voilà rendu au terme de mon mandat [...] au terme de toutes les batailles que j'ai menées sans merci pour vous peuple haïtien avec tout mon cœur, avec toute ma bonne foi, avec tout ce que je peux porter de rêve de grandeur pour mon pays.



Je voudrais d'abord vous remercier vous peuple haïtien, vous qui m'avez fait le grand honneur de me confier la plus haute magistrature de l'État pour conduire sa destinée, je veux vous exprimer toute ma reconnaissance et vous dire de continuer de croire, croire au changement pour forcer le destin et remettre Haïti à la place qui est la sienne dans le concert des Nations [...] ce travail ne sera pas facile il sera de longue durée, il demande de l’intelligence de l'esprit de sacrifice et d’abnégation, il suppose une grande ambition pour la République [...]



Je pars avec la conviction que les avatars de l’Histoire ne pourront pas avoir raison de ces projets d’avenir.



La relève est partout dans le pays, les yeux grands ouverts, le front haut, pour refuser le destin de fatalité dans lequel nos guerres fratricides pour le pouvoir l'ont piégé. La relève est là, dans nos écoles, dans nos universités, elle est partout dans nos montagnes, dans nos quartiers, dans nos villes, dans la diaspora, prête à organiser la vigilance pour condamner sans l'ignorer, le passé au passé et envisager l'avenir avec fougue, avec détermination, avec dignité.



Je voudrais remercier tout   celles et ceux  qui avec moi, à côté de moi, en face de moi parfois [...] se sont pendant ces 5 longues année impliqués pour Haïti, parce qu'ils ont cru en Haïti, parce qu'ils ont choisi Haïti, parce qu'ils ont aimé Haïti, parce qu’Haïti pour eux a été plus important qu'eux même. je voudrais leur dire que leur investissement n'aura pas été vain.


[...]

Le 14 mai 2011 [...] J'ai fait face à tout les défis, face à l'impossible, face au désespoir le plus total mais surtout face à celles et ceux que la mauvaise foi n'a jamais cédé et ce cédera jamais, mais qu'importe, Haïti se souviendra sur son long chemin vers la terre promise qu'un certain Michel Joseph Martelly, Micky pour son peuple, avait aimé, avait donné, avait bâti peut être mieux que ceux qui n'ont jamais pêché.

[...]

Aux amis d’Haïti, dont la compassion jamais démentie et la critique constructive auront permis d'espérer : un Grand Merci !

[...]

À toute ma famille, particulièrement à toi, Sophia, mon épouse, merci. Que serais-je sans toi qu’une corde brisée aux doigts du guitariste ?

[...]

Mes chers compatriotes au rendez-vous de l'histoire, l’histoire se rappellera malgré vent et marées, bon gré mal gré, la pierre que j'aurai apporté à l'édification d'une Haïti plus belle. Elle se rappellera aussi de mes échecs que j'assume et que j'assume seul et parmi ceux-ci mon plus grand regret, celui d'élections présidentielle différées.

Je voudrais vous dire à vous peuple haïtien que je vous aime et que je ne cesserais jamais de vous aimer et de vous accompagner, le Président sera toujours là pour vous.

Mais je voudrais vous dire aussi que ce n'est qu'une bataille, une bataille de perdue car la guerre, celle que j’aurais initié contre la pauvreté extrême, contre l'ignorance [...] cette guerre là, sera gagnée. J’envoie déjà des obus avec l'accord paraphé hier avec le parlement. Puisse les forces vives de la Nation unies aux institutions Républicaines, travailler ensemble à parachever le processus initié et éviter ainsi à notre pays de nouveaux traumatismes.


[...]

Aujourd'hui je suis prêt à répondre devant le tribunal de l'histoire. Parce que même si c'est vrai que j'ai joué ma partition dans la musique qui m'a permis de partir avec le sentiment d'un travail bien fait, je ne peux pas retirer de ma bouche le goût d'une mission qui n'est pas encore finie et qui reste encore beaucoup à faire.



[...]



Aujourd'hui est arrivé le jour pour dire qu'Haïti peut continuer à compter sur moi, je ne vais pas la lâcher, je vais rester avec, ici, en face de tous ceux qui détruisent l'histoire, la volonté, les rêves de tout un peuple.



[...]



J'invite chaque haïtien à comprendre que les idée et opinions différentes ce n'est pas un mal, l'on peut ne pas être d'accord avec l'autre, mais l'on peut réussir à s'entendre, à nous unir pour éclairer le chemin du développement du pays.


[...]

Tous les citoyens qui ont choisi de servir le pays lors de ma présidence, je vous dis merci [...] continuons à travailler et nous battre pour que nos résultats puissent couvrir tous les bruits de propagandes et mal parlé qui sont fait chaque jour.

[...]

Un gros merci à chaque haïtien, ceux qui étaient pour moi et ceux qui étaient contre moi, je me suis toujours dit, il n'y a personne dans l’opposition ni dans la presse qui haïssaient Michel Martelly, mais plutôt je pensais que certains d'entre eux avaient des problèmes avec l'idéologie et la vision du Président Martelly.

[...]

Je pense que ce 7 février est un jour spécial pour chaque haïtien, un jour qui marquera l'histoire, je veux l'utiliser pour pardonner, pardonner chaque personne, ceux  qui se sont mis devant le développement d'Haïti, pardonner chaque personne qui ont vu leur intérêt personnel au lieu de voir l’intérêt d'Haïti, pardonner ceux qui ont pris plaisir à vendre une mauvaise image de notre pays.

Je crois qu'il n'est pas trop tard, il n'est pas trop tard pour qu'il y ait une prise de conscience générale, chez chaque haïtien.

[...]

Martelly passe, Haïti reste, lorsque vous pensez faire du mal à Martelly dans le kraze brize, c'est à Haïti que vous faites mal.

[...]

Aujourd'hui le moment est arrivé pour dire au peuple haïtien merci, merci pour votre patience et courage, merci beaucoup, merci pour votre confiance et l'honneur que vous m'avez fait lorsque vous m'avez donné la chance de servir mon pays.

Haïti Chérie, Haïti Maman, j'étais là, je suis là, et je serais toujours là pour toi.

Que Dieu nous bénisse et protège Haïti

Ayibobo

Mèsi anpil »


Michel Martelly: Discours d'adieu à la Nation [ 7 fevrier 2016 ]

Michel Martelly quitte le pouvoir, Haïti n'a plus de président

Sunday, February 7, 2016

Michel Martelly quitte le pouvoir, Haïti n'a plus de président

Michel Martelly a officiellement quitté son poste de chef d'Etat,
 ici accompagné de sa femme Sophia, au Parlement, à Port-au
-Prince,le 7 février 2016                                                             
Michel Martelly a achevé son mandat sans transmettre le pouvoir à un successeur à cause du report sine die des élections. En donnant hier son dernier discours à la nation, il a exprimé ses regrets face à cette situation inédite pour le pays.

Michel Martelly a expliqué qu'il assumait seul ses échecs et son plus grand regret a été « celui d'élections présidentielles différées ». Il n'a donc pas transmis son écharpe bicolore à son successeur, mais c'est le président de l'Assemblée nationale qui l'a reçue avant que ce symbole du pouvoir exécutif ne soit déposé au musée national, pour l'histoire.
Dans son discours écrit en français et en créole, Michel Martelly a été solennel, en appelant les Haïtiens à continuer à croire au changement, mais, fidèle à son fort tempérament, il a aussi taclé ses détracteurs, saluant au passage sa femme et son fils aîné, accusés par les opposants de détournements de fonds publics. Devant les députés, sénateurs, ambassadeurs étrangers et journalistes, Michel Martelly s'est dit lui prêt à répondre devant le tribunal de l'Histoire.
L'Histoire se rappellera, malgré vents et marées, bon gré, mal gré, la pierre que j'aurai apportée à l'édification d'une Haïti plus belle. Elle se rappellera aussi de mes échecs que j'assume, seul ! Je voudrais vous dire, vous, peuple haïtien, que je vous aime
Source : RFI  via la  correspondante à Port-au-Prince,  Amélie Baron

Saturday, February 6, 2016

FLASH: Haiti - US Marines READY to be Deployed on Haitian Soil

US MARINES OFF SHORE – READY TO INTERVENE AT THE FIRST SUGGESTION OF VIOLENCE, AS PRESIDENT MARTELLY LEAVES A POWER VACUUM, WITH HIS DEPARTURE

Secretary of State John Kerry deployed Ambassador Kenneth Merten to Haiti last night, for a meeting with outgoing President Martelly – to ensure his safe departure is guaranteed Sunday Feb 7th.

As a precautionary measure, SOUTHCOM has ordered the mobilization of a Strategic Amphibious Platoon, of the United States Marine Corp, based at Camp Lejeune, North Carolina

A unit of this type is made up of 300 officers and men.
This is a precautionary measure, in case of civil unrest in Haiti where over 25,000 United States Citizens reside. The so-called political opposition has promised violence, starting Sunday afternoon.
SOUTHCOM is planning this contingency to protect American lives against any violent acts.
Troops can be launched off a Tarawa Class assault vessel, probably holding off the coast of Haiti, at this time.