Showing posts with label Hillary Clinton. Show all posts
Showing posts with label Hillary Clinton. Show all posts

Thursday, November 3, 2016

Présidentielle américaine: Hillary Clinton et Donald Trump sont-ils vraiment au coude à coude?

A quatre jours de l'élection, la course semble se resserrer mais certains sondages font le grand-écart..
Donald Trump face à Hillary Clinton lors du second débat 
présidentiel, le 9 octobre 2016.                                                 

Donald Trump compte 5 % d’avance sur Clinton ! Ça, c’est selon le dernier sondage du LA Times/USC Tracking. Non, Hillary Clinton a une marge confortable de 7 %, jure celui de NBC News. Qui croire ? Ni l’un ni l’autre, tacle Sam Wang, expert data de l’université de Princeton. Selon lui, la seule manière scientifique d’analyser ces chiffres, c’est de considérer la moyenne, non pas des études nationales mais celle des sondages régionaux, Etat par Etat, qui correspond à la carte du collège électoral. Et d’après son modèle, qui avait réalisé un sans-faute sur les résultats de 2012 et de 2008, Hillary Clinton reste l’immense favorite, avec 97 % de chance de devenir la prochaine présidente des Etats-Unis.

La carte électorale toujours favorable à Clinton

Dans les choux après les accusations d’une dizaine de femmes et ses mauvaises performances lors des trois débats télévisés, Donald Trump semble pourtant rebondir depuis la réouverture de l’enquête du FBI sur les emails d’Hillary Clinton. La moyenne des sondages nationaux  de Real Clear Politics  a fondu en deux semaines de 7,1 % d’avance pour la démocrate à seulement 1,7 %. Celle du Huffington Post, qui écarte certains sondages aux méthodes et aux échantillons douteux, a beaucoup moins varié, de 7,3 % à 5,8 %.

Au final, on revient encore et toujours à la carte électorale. Les écarts sont tels que tout va se jouer dans les dix Etats les plus serrés. Là, la route de Trump vers une victoire est semée d’embûches et il devrait créer la surprise dans trois ou quatre Etats pour atteindre le chiffre magique de 270 grands électeurs. Selon le statisticien Nate Silver, c’est cependant loin d’être impossible. « Même si les sondages régionaux sont plutôt bons, il suffit que deux ou trois se trompent et Trump peut gagner », analyse-t-il sur le site FiveThirtyEight. Selon son modèle, le candidat républicain a désormais une chance sur trois de l’emporter.

« L’avenir de la république est entre vos mains »

Les deux candidats à la présidentielle américaine 2016
Face à de tels enjeux, les candidats redoublent leurs efforts et leurs attaques. Selon le républicain, l’élection de sa rivale pourrait provoquer « une crise constitutionnelle sans précédent » si elle était inculpée après l’élection, voire « une Troisième Guerre mondiale » si elle mettait en place une zone d’exclusion aérienne en Syrie. La démocrate, elle, a demandé à ses supporteurs « d’imaginer Donald Trump avec le doigt sur le bouton nucléaire ». Même Barack Obama joue de l’hyperbole, lançant aux Américains : « Le sort de la république est entre vos mains ». Allez, plus que quatre jours jusqu’à l’élection pour être fixé…
Mots-clés :

* Philippe Berry

Monday, October 31, 2016

Les casseroles de madame Clinton

Hillary Clinton


12 septembre, 2016

Par Charles Gave
L’élection  Présidentielle est dans six semaines et d’après ce que je lis dans la presse française, elle va opposée:
Donald Trump
A ma droite: monsieur Trump , un démagogue, milliardaire et donc automatiquement quelque peu douteux, qui fait appel aux instincts les plus bas des électeurs, tels le racisme, l’islamophobie ou le nationalisme au front de taureau. C’est du moins ce que me dit la presse française. Depuis l’émergence de Ronald Reagan, je n’ai jamais vu quelqu’un être aussi attaqué par les oints du seigneur et autres hommes de Davos, ce qui aurait tendance à me le rendre sympathique. Après tout, si Attali et BHL déteste monsieur Trump, il ne peut pas être complètement mauvais.
Hillary Clinton
A ma gauche : madame Clinton, la candidate « de gauche », c’est-à-dire  de Goldman-Sachs et de Wall-Street, pétrie de bons sentiments et munie d’une énorme expérience puisqu’elle fût sénateur de l’Etat de New-York où elle vota pour la guerre en Irak, ministre des affaires étrangères de Barak Obama, créatrice de la fondation Clinton, œuvre charitable bien connue. Et donc elle a fait don de sa personne à son pays depuis fort longtemps puisqu’elle n’a jamais rien fait d’autre dans sa longue vie que de la politique, ce qui, chacun en conviendra est admirable. Remarquons au passage que la fortune actuelle des Clinton se monte à plus de $ 300 millions, ce qui prouve que faire don de sa personne à son pays peut être payant.
Curieusement, la presse française parle très peu d’un certain nombre de casseroles que madame Clinton traine derrière elle, et il me semble donc utile de faire un petit « état des lieux » des légères impropriétés qui l’ont suivies, elle et son ex président de mari tout au long de leurs carrières.
Commençons au début, en Arkansas, quand elle était la femme du gouverneur (et futur président). La principale société en Arkansas fait dans la production de produits alimentaires. Madame Clinton décide de spéculer sur la bourse des matières premières à Chicago, passe quelques dizaines d’ordres les uns après les autres, dont aucun n’est perdant, ce qui est admirable de compétence.
De ce fait, elle transforme quelques milliers de dollars en plusieurs centaines de milliers de dollars. L’enquête qui aura lieu après montre qu’en fait les ordres avaient été passés par l’un des principaux dirigeants de la société de produits alimentaires qui avait sans doute besoin que le gouverneur soit compréhensif.
Nul doute qu’il ne s’agisse du bon vieux système, si ça marche c’est pour le compte de la personne que l’on veut corrompre, si ça ne marche pas c’est pour le compte de la société qui a besoin d’un service politique. Technique vieille comme les marchés, serais-je tenté de dire.
Continuons à Washington. Madame Clinton, épouse du président, décide que les gens qui gèrent l’agence de voyages internes à la Maison Blanche sont incompétents et les vire tous. Ils sont remplacés par une société appartenant à des très proches « amis » des Clinton. Plainte s’en suit.Commission d’enquête.
Vincent Foster, très proche de madame Clinton et très impliqué dans cette affaire  se «suicide» juste avant d’avoir à témoigner, et dans cette nuit  là toutes ses archives disparaissent. Madame Clinton est blâmée par la commission d’enquête et le New-York Times déclare à la suite de ses témoignages qu’elle est une menteuse pathologique. Les anciens de l’agence de voyages sont réinstallés dans leurs fonctions.
Passons à sa carrière. Pendant sa campagne présidentielle, elle nous fait un coup à la BHL, expliquant que, quand elle était allée en Bosnie en tant que ministre des affaires étrangères, elle avait dû sortir de l’avion sous les bombardements, au péril de sa vie. Le film de sa visite montre qu’il n’en était absolument rien, que la garde d’honneur l’attendait, qu’elle est montée tranquillement dans la voiture officielle et qu’il n’y avait pas le moindre danger. De même, elle raconte que ses quatre grands parents étaient des immigrants alors qu’un seul des quatre l’était… qu’elle s’appelle Hillary à cause de celui qui le premier a conquis l’Everest alors que cela s’est passé bien après sa naissance et ainsi de suite… Madame Clinton semble avoir une relation très compliquée avec la vérité.
C’est elle, en tant que ministre  qui est à l’origine du soutien apporté à messieurs Sarkozy et Cameron pour renverser Kadhafi, faisant ainsi sauter le verrou qui empêchait le déversement de l’Afrique sur l’Europe. On en voit les effets heureux tous les jours.
Arrive l’incident de Benghazi ou plusieurs américains sont tués dont l’ambassadeur en Lybie. Ce même ambassadeur réclamait depuis des semaines un renforcement de sa protection sans que son ministre madame Clinton daigne lui répondre et nul ne sait pourquoi il était à Benghazi qui avait été évacué par tous les autres diplomates. La rumeur veut qu’il ait été chargé d’organiser –par madame Clinton- le transfert illicite d’armes aux rebelles syriens.
Quand le poste US est assailli pendant la nuit madame Clinton ne juge pas bon de faire envoyer des avions basés à Naples (à une demi heure de la Lybie) malgré les demandes des militaires. Le lendemain, le massacre ayant eu lieu, elle prétend devant le Congrès que la révolte était spontanée et imprévisible alors même que la CIA avait été avertie par tous les autres services secrets que quelque chose se préparait. La thèse de madame Clinton était que l’émeute « spontanée » trouvait sa source dans un film qui venait d’être posé sur Internet et où le prophète Mahomet était vilipendé, ce que tous les observateurs compétents tels le chef du département Moyen-Orient à la CIA démentiront devant le Congrès. Il est à craindre que le pauvre ambassadeur n’ait su trop de choses.
Dans la crise syrienne que les USA semblent avoir monté de toutes pièces pour essayer de renverser les Assad au profit des alliés Sunnites de l’Arabie Saoudite tout le monde sait que madame Clinton était à la tète du parti des faucons qui voulaient envahir militairement la Syrie.  Ce qui n’est guère étonnant quand l’on sait que la principale conseillère et amie de cœur de madame Clinton est de parents Saoudiens qui étaient affiliés à la confrérie des frères musulmans (sa propre mère avait créé la confrérie des sœurs musulmanes) tandis que le frère de cette même conseillère dirige à Oxford le département des études musulmanes subventionnée… par le principal financier d’Al-Qaïda, saoudien bien entendu.
Et cette collaboratrice de madame Clinton, de nationalité américaine maintenant et dont je ne mets pas en doute le patriotisme a eu accès à tous les emails et à toutes les informations y compris les plus secrètes qui sont passées sur le bureau de la ministre des affaires étrangères. Nous voilà rassurés.  Ce qui nous amène au scandale suivant, celui du serveur privé de madame Clinton établi dans le sous- sol de sa maison.
Il existe une loi aux USA qui s’appelle le « freedom of information act »  qui fut passée après le scandale du Watergate sous Nixon. Cette loi dispose que tous les actes, délibérations et recommandations des hommes politiques aux USA, quand ils sont au pouvoir, doivent être systématiquement conservés dans les archives de l’administration en question et que chaque citoyen peut en demander communication sous le contrôle d’un juge qui en expurgera les informations tenant à la sécurité nationale. Ce qui veut dire que pour un ministre, il ne peut pas y avoir de systèmes de communication autonome. Or, madame Clinton a établi un tel système, ce qui constitue un premier crime.
L’ayant établi, elle a ensuite juré sous serment qu’elle ne s’en servait que pour des raisons personnelles et cela a été prouvé comme faux par le FBI, puisque l’on a trouvé des centaines d’emails afférents à la diplomatie américaine sur ce serveur dont certains marques confidentiels (C  ). Ensuite, pour se dédouaner,  elle a dit qu’elle ne comprenait pas ce que le signe C voulait dire sur les documents qu’elle recevait alors qu’elle en avait marqué elle-même de multiples envois.
Or il existe une autre loi aux USA qui précise que quiconque a mis en danger le système de communication de la diplomatie américaine est passible de prison.Le général Petraeus, le héros de la guerre d’Irak et à  cette époque le patron de la CIA a été débarqué et sa carrière brisée parce qu’il avait glissé quelques informations  sur l’oreiller à sa petite amie journaliste.
Le crime de madame Clinton est dans le fond beaucoup plus grave. Il se murmure par exemple à Washington que le scientifique nucléaire Iranien qui vient d’être exécuté à Téhéran l’aurait été parce que son nom figurait dans ces communications non protégées comme agent de la CIA. Si cela venait à être prouvé par de nouveaux emails, les chances de madame Clinton  de rentrer à la Maison Blanche deviendraient infimes tandis que ses chances d’intégrer une prison monteraient fortement.
Enfin, madame Clinton a juré sous serment et à plusieurs reprises ne s’être JAMAIS servi de son serveur privé pour des raisons autres que familiales, ce qui constitue un parjure avec lequel la justice américaine ne plaisante pas. Et comme ces archives ont été effacées malencontreusement après que les autorités US aient donné l’ordre de ne pas y toucher, madame Clinton a commis un nouveau forfait.
Troisième crime puisqu’une partie de ses archives deviendraient alors inaccessibles.
Madame Clinton devrait donc passer devant les tribunaux pour ces trois raisons.
Heureusement, il ne fait pas le moindre doute que les services secrets Chinois, Iraniens ,Russes et sans doute français ou anglais aient «hacké » le  serveur de madame Clinton, ce qui n’était guère difficile, et que certains d’entre eux se feront une joie de fournir les documents à Wikileaks  les plus intéressants, c’est-à-dire les plus compromettants quelques semaines avant l’élection présidentielle, c’est-à-dire dans les semaines qui viennent.
Il ne restera donc rien d’autre  à la justice américaine que de poursuivre madame Clinton, ce qui fera désordre ou au président Obama de la gracier, ce qui fera encore plus désordre.
Mais le pire de tout est certainement la fondation Clinton qui n’est qu’une grotesque machine   à toucher de l’argent pour les Clinton, en étant en fait un outil qui permet aux pays étrangers de corrompre les autorités américaines en leur permettant de donner de l’argent aux politiciens américains, ce qui est bien sur interdit par la loi.  Les autorisations administratives pour un investissement aux USA n’étaient données  ainsi par le Secrétariat d’Etat que si de grasses donations étaient faites à la fondation Clinton. Les rendez-vous avec la ministre n’étaient obtenus que si l’ex Président (le mari de la ministre) pouvait donner une conférence où sa venue était payée $ 500.000 ou plus .
Miraculeusement, cette fondation n’a pas été « auditée »  depuis sa création, et elle doit être la seule dans son cas, mais il semble de plus en plus que des sommes portant sur des centaines de millions de dollars qui ont été payées officiellement par de grands pays démocratiques comme l’Arabie Saoudite ou le Qatar à  la fondation ne soient jamais apparus dans les comptes de la dite fondation. Où est donc passé l’argent ?
On sait aussi aujourd’hui qu’à peine 5 % des donations allaient aux nobles objectifs de la fondation, 95 % allant aux dépenses de fonctionnement, c’est-à-dire à l’entretien des Clinton et de la machine politique démocrate qui s’est vendue aux Clinton. Cette fondation restera sans doute dans l’histoire des Etats-Unis comme la plus grande escroquerie jamais faite par des politiques dés que la justice pourra s’y intéresser, ce qui n’arrivera bien sur que si monsieur Trump est élu, puisque le ministre de la justice actuel fait partie du clan Clinton depuis le début et qu’elle a déjà bloqué toutes les tentatives faites par le Congrès ou les citoyens pour savoir ce qu’il en était vraiment. Et madame Clinton a déjà annoncé que si elle était élue, elle la garderait comme ministre de la justice. Encore une fois nous voila rassurés.
Mais le plus extravagant dans toute cette histoire est le rôle que joue la grande presse américaine qui défend bec et ongle le clan Clinton, suivie bien sur par tous nos oints du seigneur franco-français.
Certes, chacun sait que la majorité des journalistes est « de gauche», mais on aurait pu espérer qu’entre la gauche et la vérité, les journalistes choisiraient la vérité ou à tout le moins la recherche de la vérité.
Or, il n’en est rien.
Le Mc Carthysm règne aux USA à nouveau et tous ceux qui se permettent de mettre en question la probité des Clinton ou la santé de la candidate sont immédiatement pris à partie et mis au rencart. La nouvelle blague aux USA est que CNN veut dire Clinton News Network, et quiconque écoute cette chaine de désinformation comprendra immédiatement pourquoi. Pour être parfaitement clair, à l’exception du Wall Street Journal et de la chaine de télévision Fox news (qui tous les deux appartiennent à Murdoch), les seules informations dignes de ce nom sur le couple Thénardier que constituent les Clinton se trouvent sur Internet, ce qui confirme mes suspicions sur le monde journalistique dans son ensemble qui ne semble plus faire correctement son boulot de quatrième pouvoir.
Et d’ailleurs, les journalistes des grands medias sont dans les sondages d’opinion au plus bas niveau jamais atteint, juste avant les hommes politiques et les prostituées, ce que je trouve très sévère pour les prostituées.

Sunday, October 30, 2016

A 11 jours du scrutin, le FBI s'invite de nouveau dans la campagne présidentielle américaine.

Les deux candidats à la présidentielle américaine
On a jamais vu de campagne électorale américaine aussi riche en revirements et en rebondissements retentissants depuis probablement bien longtemps. C'est la campagne électorale aussi où les coups bas sont les plus féroces et où les candidats s'invectivent grossièrement et cavalièrement l'un contre l'autre. Le dernier coup d'éclat d'hier est un coup de génie. Il est fort certain que ce coup ne soit pas réalisé pour profiter quoi que ce soit au candidat Trump. Car son cas est déjà bien scellé.

La bataille présidentielle pour les républicains est perdue. Même si Trump continue à gesticuler en haranguant ses partisans, les stratèges républicains sont déjà rendus à l'évidence qu'il faut sauver le sénat et la chambre des représentants. La lutte se passe désormais au dessus de la tête de Trump et est prise en main par le parti qui veut coute que coute sauver les meubles. C'est pourquoi, il n'est pas étonnant d'assister en toute fin de cette campagne à un déploiement extraordinaire d'artillerie lourde avec accompagnement de forces de pressions, de tordages de bras dans le simple but de sauver les meubles, c' est à dire pour les républicains de conserver au moins intact le rapport de force avec la prise du congrès.

TRIBUNE DE LIBRE OPINION
JM 



A 11 jours du scrutin, le FBI s'invite de nouveau dans la campagne présidentielle américaine. C'est le retour du scandale des emails envoyés par Hillary Clinton, alors secrétaire d'Etat, depuis sa messagerie personnelle, au lieu d'utiliser la messagerie sécurisée du gouvernement.

Les dix derniers jours de la campagne présidentielle américaine se sont engagés samedi sur une nouvelle surprise: le retour du scandale de la messagerie personnelle d'Hillary Clinton, placée sur la défensive après la découverte d'emails mystérieux par le FBI.

Donald Trump, le candidat républicain qui semblait se diriger vers une défaite le 8 novembre, a saisi l'aubaine pour assurer à ses partisans que la Maison Blanche n'était pas perdue. Il a redonné un nouveau sens au thème de sa fin de campagne: la "corruption" supposée et les problèmes éthiques de sa rivale.
"L'enquête est le plus grand scandale politique depuis le Watergate, et tout le monde espère que justice sera enfin rendue", a affirmé le milliardaire lors d'un meeting à Cedar Rapids, dans l'Iowa, vendredi soir.

La candidate démocrate mène nettement dans les sondages, alors que le vote a déjà commencé dans 34 des 50 Etats et que plus de 18 millions d'Américains ont déjà voté de façon anticipée.

Une surprise pour la dernière ligne droite de la campagne 
James Comey, directeur du FBI
Le rebondissement s'est produit en milieu de journée ce vendredi, et complique la suite de la campagne, que les démocrates entendaient consacrer à une grande opération de mobilisation, après une saison électorale éprouvante. Le point d'orgue du week-end devait être un grand concert avec Jennifer Lopez à Miami samedi, en présence d'Hillary Clinton.

Le directeur du FBI, James Comey, a informé par courrier des élus du Congrès, contrôlé par les républicains, que de nouveaux messages, potentiellement "pertinents", avaient été découverts dans une enquête distincte des investigations closes en juillet dernier sur les messages de l'ancienne chef de la diplomatie.

Des milliers de nouveaux messages découverts 
A l'époque, James Comey avait conclu à l'absence de volonté délictueuse d'Hillary Clinton lorsqu'elle avait délibérément choisi de communiquer avec une messagerie personnelle, de 2009 à 2013, au lieu d'un compte gouvernemental sécurisé. Il avait recommandé de ne pas la poursuivre, ce que les procureurs fédéraux avaient accepté.

Les milliers de nouveaux messages, dont le contenu reste un mystère entier, ont été découverts par le FBI, selon NBC, sur un ordinateur portable d'Huma Abedin, proche d'Hillary Clinton et membre de son cabinet au département d'Etat, et de son mari Anthony Weiner, dont elle est séparée depuis août et qui fait l'objet d'une enquête distincte pour l'envoi de messages à caractère sexuel à une mineure.

Donald Trump sera en meeting samedi dans le Colorado, l'Arizona et le Nevada.

Le FBI critiqué, Clinton sûre d'elle
Les démocrates ont dénoncé le geste de James Comey, à un moment si proche de l'élection, et l'ont appelé à en dire plus, afin de mettre un terme aux rumeurs sur le contenu des messages découverts.

"Je suis certaine, quels qu'ils soient, qu'ils ne changeront pas la conclusion de juillet", a déclaré Hillary Clinton en fin de journée lors d'un court point presse à Des Moines, dans l'Iowa, en s'en prenant directement au Bureau fédéral d'investigation (FBI).

"Il est impératif que le Bureau explique l'affaire en question, quelle qu'elle soit, et sans délai", a tonné la candidate.

Mais l'ampleur du travail pour étudier des milliers de messages rend peu probable que le FBI parvienne à de nouvelles conclusions d'ici au 8 novembre.

Le camp Trump se réjouit
Les réactions ont plu d'un bord à l'autre de l'échiquier politique.
Le camp Clinton martelait un même message: le FBI doit s'expliquer sur la grenade qu'il a lui-même dégoupillée.

Des alliés sous-entendaient que James Comey, qui avait été très critiqué par Donald Trump pour avoir recommandé d'épargner Hillary Clinton, cherchait à se couvrir afin qu'on ne lui reproche pas d'avoir caché ces nouveaux développements dans un dossier si sensible.

Les républicains, eux, ont relancé leurs attaques contre le comportement d'Hillary Clinton, accusée d'avoir risqué d'exposer des secrets d'Etat à de potentiels pirates informatiques, au nom de son confort ou de son désir de protéger ses communications, au mépris des consignes de sécurité.

"La corruption d'Hillary Clinton atteint une ampleur sans précédent", avait déclaré Donald Trump vendredi dans un autre meeting. Et sa directrice de campagne, Kellyanne Conway, a également appelé le FBI à faire toute la lumière sur ce nouveau volet d'une enquête décidément interminable.

Sources : Tribune Libre Opinion, BFMNews

Tuesday, August 16, 2016

OBAMA MET EN GARDE CONTRE UN EXCÈS DE CONFIANCE

Le président américain invite le parti démocrate à conserver un sens de l'urgence en vue de l'élection du 8 novembre.




Barack Obama a appelé lundi les démocrates à ne pas pécher par excès de confiance à l'approche de l'élection présidentielle de novembre, en dépit de l'avance d'Hillary Clinton dans la course à la Maison blanche. Il s'est dit las de parler de Donald Trump.
Interrompant momentanément deux semaines de vacances sur l'île de Martha's Vineyard, à l'est du Massachusetts, Barack Obama a participé à une levée de fonds pour la candidate démocrate, dont il espère la victoire.
Hillary Clinton devance Donald Trump dans les sondages. Le candidat républicain subit un retour de bâton après des remarques sur la famille d'un militaire musulman mort au combat, ainsi que des accusations attribuant à Barack Obama l'émergence de l'organisation Etat islamique.
Sens de l'urgence
Le président a toutefois mis en garde son parti, l'invitant à garder un sens de l'urgence de l'élection du 8 novembre. «Si nous ne faisons pas campagne dans la peur jusqu'au lendemain de l'élection, nous allons commettre une grave erreur», a-t-il dit à 60 donateurs réunis dans une résidence privée de l'île.
«Si nous faisons notre travail, alors Hillary sera élue présidente des Etats-Unis. Mais si nous ne faisons pas notre travail, il est encore possible qu'elle perde», a-t-il dit.
Ces remarques sont susceptibles d'indiquer le rôle que pourrait endosser le président en octobre pour encourager les électeurs à aller voter pour l'ex-secrétaire d'Etat.
«Indigne»
Barack Obama, qui ne fait pas mystère de son mépris pour le candidat républicain Donald Trump, qu'il juge «indigne» de devenir président, s'est dit fatigué de parler de lui. «Je n'ai pas besoin de plaider contre son adversaire, à chaque fois qu'il prend la parole il ajoute des arguments contre sa propre candidature», a dit Barack Obama. (ats/nxp)
 Source : lematin.ch/monde

Thursday, July 28, 2016

Hillary Clinton prononce un discours d'investiture historique à la convention démocrate 2016


Face à Donald Trump, Hillary Clinton propose sa vision « lucide » de l’Amérique

Hillary Clinton a prononcé, jeudi 28 juillet, à Philadelphie (Pennsylvanie) le plus grand discours de sa longue carrière, avec la volonté de proposer aux Américains, appelés aux urnes en novembre, un projet qui contraste avec la sombre vision de son opposant républicain. La candidate démocrate à la Maison Blanche avait été officiellement désignée mardi à la convention d’investiture.

« C’est avec humilité, détermination et une confiance sans limites dans la promesse de l’Amérique que j’accepte votre nomination pour la présidence des Etats-Unis ! », a lancé l’ancienne première dame sous un tonnerre d’applaudissements.

Assurant qu’elle serait « la présidente des démocrates, des républicains, des indépendants », elle s’est adressée dès le début de son allocution aux partisans de son rival de la primaire, le sénateur du Vermont Bernie Sanders « démocrate socialiste » revendiqué.

« Je veux remercier Bernie Sanders. Et vous qui l’avez soutenu, ici et à travers le pays, je veux que vous sachiez que je vous ai entendus », a-t-elle déclaré devant les quelque 5 000 délégués rassemblés depuis lundi à Philadelphie. Et lorsque des délégués ou des invités ont lancé depuis les gradins des slogans anti-Hillary, les supporters de cette dernière ont recouvert immédiatement leur voix.

« Nous ne construirons pas de mur »

Hillary Clinton et son colistier Tim Kaine après son discours
d'acceptation de la nomination du Parti démocrate à la présiden
ce des Etats-Unis.                                                                            
L’ancienne secrétaire d’Etat n’a pas manqué l’occasion de décocher des flèches à son adversaire républicain, le milliardaire Donald Trump, qui a été investi, une semaine plus tôt, à Cleveland (Ohio) et qui veut sauver le pays « à lui seul ».

« Surtout, ne croyez pas quelqu’un qui dit : “Je suis le seul à pouvoir le faire”, a lancé l’ancienne chef de la diplomatie américaine. Ce furent les mots de Donald Trump à Cleveland. Et cela devrait tous nous inquiéter. »

L’homme d’affaires « veut que nous ayons peur de l’avenir et que nous ayons peur les uns des autres », a-t-elle relevé : « Nous sommes lucides devant ce à quoi notre pays est confronté. Mais nous n’avons pas peur. Nous relèverons les défis comme nous l’avons toujours fait. »

« Nous ne construirons pas de mur. A la place, nous bâtirons une économie dans laquelle tous ceux qui veulent un emploi bien payé peuvent en trouver un », a poursuivi la première femme à représenter un grand parti pour conquérir la Maison Blanche.


Revoir le discours d'Hillary Clinton à la Convention Démocrate

Une courtoisie de France 24.com


Sources:  Le Monde, France24.com

Wednesday, July 27, 2016

Barack Obama passe le flambeau à Hillary Clinton à la convention démocrate

Obama considère Hillary comme la seule "qualifiée pour la présidence"
Le président américain Barack Obama s'est adressé aux délégués, réunis à Philadelphie pour la troisième soirée de la convention démocrate, afin de rallier les électeurs derrière Hillary Clinton, qu'il considère comme la seule « qualifiée pour la présidence ».

« Je peux dire en toute confiance que jamais un homme ou une femme n'a été aussi qualifié qu'Hillary Clinton pour la présidence des États-Unis d'Amérique », a affirmé Barack Obama après avoir vanté la carrière d'Hillary Clinton et son travail dans la vie politique fédérale. 

Président Barack Obama à la DNC
À l'avant-dernier jour de la convention démocrate, le 44e président américain a utilisé cette tribune pour faire valoir que le pays est prêt pour une femme présidente, et que cette femme est Hillary Clinton.

Accusant les républicains d'alimenter « la haine et la colère », le premier président afro-américain de l'histoire des États-Unis a dénoncé la vision sombre du pays promue par Donald Trump. À l'inverse, Barack Obama s'est dit « plus optimiste que jamais pour l'avenir de l'Amérique » et estime qu'Hillary Clinton est « la seule candidate de cette élection à croire en cet avenir. »

Le rêve américain n'est pas quelque chose qu'un mur peut arrêter.

À six mois de la fin de son mandat, Barack Obama a remercié les Américains pour leur confiance. Il les a appelés à rejeter « la peur et le cynisme » et à se joindre à lui afin de mener Hillary Clinton à la victoire.

Tim Kaine, colistier de Hillary Clinton
Plus tôt, les délégués réunis au Wells Fargo Center ont ratifié par acclamation le choix d'Hillary Clinton de prendre Tim Kaine comme colistier. Peu connu des Américains, le nouveau candidat démocrate à la vice-présidence a su faire bonne impression lors de sa première déclaration au côté d'Hillary Clinton, samedi dernier. Le sénateur de Virginie a accepté formellement sa nomination à la convention démocrate, avant le discours présidentiel.

Leon Panetta, ancien directeur de la CIA
Leon Panetta, ancien directeur de la CIA, n'a pas manqué lui non plus de vanter le travail de la candidate démocrate dans la lutte contre le terrorisme, soulignant le rôle qu'elle a joué dans le combat contre Al-Qaida. « Hillary Clinton est la seule à présenter un plan solide pour combattre [le groupe armé État islamique] et pour faire des États-Unis un lieu sûr », a-t-il déclaré.

À plusieurs reprises, les propos de l'ancien directeur de la CIA ont été recouverts par les huées de la foule, alors qu'il critiquait l'attitude de Donald Trump. M. Panetta a dénoncé la tendance du candidat républicain « à se ranger du côté de la Russie », faisant référence à la controverse des courriels internes du Parti démocrate révélés par WikiLeaks. 


Regardez l'intégralité du discours du président Barack Obama
 à la Convention nationale démocratique 2016

Dans la même lignée que le président Barack Obama, M. Panetta a conclu en déclarant qu'Hillary Clinton était la seule candidate réellement prête à prendre les rênes du pays.
L'actuel vice-président Joe Biden a pour sa part exprimé la confiance qu'il avait envers la candidate démocrate et son colistier. « Hillary Clinton est la seule personne à avoir toujours été là pour vous. Elle a toujours été là et le sera toujours. Tout comme Tim Kaine. »

Michael Bloomberg qualifie Donald Trump de
charlatan à la convention démocrate.                
Michael Bloomberg, ancien maire de New York, est à son tour venu donner son appui officiel à Hillary Clinton, en écorchant au passage le candidat républicain.

Je suis de New York, et les New-Yorkais savent reconnaître un escroc lorsqu'ils en voient un!

Républicain devenu indépendant, avant d'envisager de briguer lui-même la présidence américaine, M. Bloomberg devrait attirer les républicains plus modérés, frileux devant le controversé Donald Trump. C'est du moins ce qu'espère l'équipe de la candidate démocrate.

Lors de la dernière soirée de la convention, jeudi, Hillary Clinton acceptera formellement sa nomination en tant que candidate démocrate à la présidence.


Sources : Radio Canada / AGENCE FRANCE-PRESSE


À la Convention démocrate, le discours de Bill Clinton ne ressemblait à aucun autre

Dans un discours drôle et vivant, l'un de ses meilleurs, l'ex-président  Bill Clinton a décrit une Hillary généreuse et passionnée que l'Amérique ne connaissait pas. A elle de transformer l'essai.
Et pas seulement parce qu’il s’agissait du premier «First Man» potentiel.

«Au printemps 1971, j’ai rencontré une fille. La première fois que je l’ai vue, nous étions, et c’était approprié, dans une classe sur les droits politiques et civiques. Elle avait des cheveux blonds épais, de grandes lunettes, pas de maquillage, et une force et un sang-froid que je trouvais magnétiques.» C’est avec ces quelques mots que, mardi 26 juillet au soir lors de la Convention démocrate, à Philadelphie, Bill Clinton a démarré  son discours de soutien à sa femme Hillary , candidate officielle du parti pour la prochaine élection présidentielle américaine.

Pendant une quarantaine de minutes, l’ancien président des États-Unis dresse un portrait parfait de sa femme, qui a su endurer ses tromperies et qui mérite désormais d’occuper le siège qui a été le sien. «Hillary va nous rendre plus forts. Vous le savez parce qu’elle a passé sa vie à le faire. J’espère que vous allez l’élire.»

En apparence, ce discours au storytelling ciselé, peut paraître banal. Melania Trump a sensiblement fait le même la semaine précédente pour son mari. Mais, comme le souligne le Washington Post, ce discours ne ressemble en réalité à aucun autre. D’abord parce qu’Hillary Clinton est la première femme candidate à la présidentielle américaine, mais aussi à cause de sa fonction passée auprès de Bill Clinton:

«Un mari qui parle pour sur sa femme, cela a déjà été fait par le passé, écrit le journal. Un ancien président qui parle pour soutenir quelqu’un qui aimerait le devenir n’est pas nouveau non plus. Mais la combinaison des deux n’a pas de précédent. Un ancien président qui veut être “First Man” et qui vante les vertus d’une ancienne Première dame qui veut être présidente, il n’y a que les Clinton pour ça.»

S’effacer pour laisser toute la lumière à Hillary
Et le discours a aussi un sens particulier pour le couple lui-même. Alors que Bill a été discret pendant toute la campagne de la primaire, miné par des problèmes cardiaques, qui l’ont affaibli, et par le spectre de l’affaire Lewinsky qui ne le lâche pas, il a livré le discours qui, selon ses proches, avaient plus de sens que n’importe quel autre à ses yeux. Désormais, après les scandales et les polémiques qui ont émaillé sa propre présidence, c’est à lui d’être aux côtés de sa femme et de tout faire pour l’aider, coûte que coûte. Désormais, c’est à Hillary d’être sur le devant de la scène, et à Bill d’afficher un sourire constant:

«Il y a toujours une oscillation dans la relation entre les Clinton. Quand l’un est en haut, l’autre a tendance à être au plus bas, estime le Washington Post. Les opposants politiques qui pensent qu’ils peuvent affaiblir Hillary en rappelant les tendances libertines de Bill devraient savoir que sa popularité a constamment grimpé quand elle se met dans le rôle de la victime.»
Preuve ultime que le discours du mari de la candidate restera dans les annales, une petite anaphore utilisée en fin de discours. À plusieurs reprises, il a utilisé l’expression «the real one» («la vraie») pour désigner sa femme et la mettre un peu plus en valeur et balayer les opposants qui l’accuse d’être fausse. «La vraie vous appelle quand vous êtes malade, quand votre enfant a des problèmes ou quand il y a un décès dans votre famille.» Sur Twitter, souligne le site WIRED, le hashtag #TheRealOne s’est vite hissé en haut des conversations grâce aux soutiens d’Hillary, qui tentent depuis longtemps de prouver l’authenticité de la candidate. «Pas mal pour un président qui est arrivé au pouvoir quand les hashtags étaient encore appelés dièse, conclut le site. Pas mal non plus pour le mari d’une candidate. Ah oui et je suppose que le costume était pas mal aussi.»

Source de référence : Slate

Le discours de Bill Clinton  au Congrès national démocratique (DNC) 
 le  26 Juillet, 2016 à Philadelphie.