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Tuesday, March 14, 2017

NON, TI SIMONE N’EST PAS MICHEL MARTELLY

Par Elizabeth Sévère
Le magnifique éditorial que Marvel Dandin a présenté le jeudi 2 mars 2017 dans l’émission “Di-m ma di-w” sur les ondes de Radio Kiskeya a été bien reçu par tous ceux qui jusuq’ici ont horreur de la grivoiserie. Il l’avait fait dans le but de répondre aux obscénités qu’a proférées Joseph Michel Martelly, l’éternel Sweet Micky, au cours du dernier défilé carnavalesque qui a eu lieu aux Cayes à l’endroit des journalistes Liliane Pierre-Paul et Jean Monard Métellus. En très grande partie, je suis d’accord avec M. Dandin. Il existe un seul point sur lequel je suis en désaccord avec le courageux éditorialiste de “Kiskeya”. C’est quand il appelle Michel Martelly “Sweet Micky, Ti Simone, ancien président avadra”.

Il n’y a aucun doute que Joseph Michel Martelly est né “avadra”, a vécu toute sa vie en “avadra” et va sans aucun doute  mourir “avadra”. Cependant, c’est manquer d’égard à Ti Simone que de vouloir la comparer avec ce “bandit légal”. Peut-être que notre estimable Dandin et d’autres encore sont trop jeunes pour connaître Ti Simone. C’est injuste de comparer Joseph Michel Martelly à Ti Simone. Et sans aucun doute, M. Dandin a fait cette comparaison de bonne foi. Vers 1965-1966, celle-ci était une jeune fille du peuple, âgée d’une vingtaine d’années, qui se tenait devant le char carnavalesque de certains jazz, en dansant de façon indécente. Si c’était en 1995 que Ti Simone avait fait ce qu’elle faisait sur les chars en 1965, aujourd’hui, elle serait député, mairesse ou même présidente de la République. Si Joseph Michel Martelly a pu devenir président d’Haïti, n’importe quel chenapan peut l’être également, car jamais notre nation a accouché d’un vaurien aussi répugnant comme Joseph Michel Martelly.
Ti Simone avait plus de classe que Gracia Delva et Joseph Michel Martelly, dit Sweet Micky. Personne ne peut dire qu’elle a une seule fois entendu en public sortir des bouches de Ti Simone des insanités comme celles que Joseph Michel Martelly profère dans le pays depuis près de 30 années. C’est un monsieur qui a descendu son pantalon en public – comme il l’a fait dans l’administration haïtienne. Personne ne peut dire avoir vu une seule fois en public la culotte de Ti Simone comme on avait vu l’année dernière le caleçon de Gracia Delva au cours d’un meeting électoral. Pourquoi s’étonner que Jovenel Moïse ait applaudi Joseph Michel Martelly, ancien president-avadra? Qui se ressemble, s’assemble. Qui dit Sweet Micky dit Jovenel Moïse. N’est-ce pas Michel Martelly qui avait recommandé Jovenel Moïse?

Autrefois, dans le pays, on arrêtait et condamnait à de lourdes amendes les gens qui proféraient des insanités dans les rues. En 1968, le régime de Duvalier, un régime certes criminel, avait interdit la chanson “ Juge, juje-m bien” de Coupé Cloué, car celui-ci y avait dit quelques mots qui constituaient des entraves à la morale publique. Aujourd’hui, on voit Jovenel Moïse et sa femme, tout en souriant, danser aux Cayes les insanités de Michel Martelly. De toutes façons, c’est seulement dans l’Haïti d’aujourd’hui qu’un homme sans relief comme Jovenel Moïse peut en devenir le premier magistrat.

Où est passé le sens de la décence et de la moralité dans le pays? Où se trouvent nos autorités religieuses? Où se trouve le cardinal Chibly Langlois? Où se trouvent nos autorités intellectuelles, les Franck Etienne, les Dany Laferrière, les Michaëlle Jean, les Myrlande Manigat, les Lyonel Trouillot, les Arnold Antonin, etc? Où sont-elles passées les associations de défense des droits des femmes? Dans cette affaire, ce serait bien d’entendre la voix d’une grande dame telle que Odette Roy-Frombrun. N’existe-t-il pas en Haïti des associations de professeurs pour dénoncer et condamner publiquement cet acte de vagabondage de Joseph Michel Martelly? Il n’existe pas d’associations de parents dans le pays? Il ne s’agit pas de défendre ni Liliane Pierre-Paul ni Jean Monard Métellus. Ce sont deux adultes qui peuvent se défendre tout seuls. Il s’agit tout simplement de crier son ras-le-bol face à une situation qui porte atteinte à la dignité humaine.

Si le pays avait aux autres branches de son gouvernment (législative et judiciare) des dirigeants valables et compétents, qui se soucient de l’avenir de la jeunesse, ceux-ci auraient dû punir sévèrement Joseph Michel Martelly. Et ce ne serait même pas étonnant si dans cinq ans le même galipiat redevienne président du pays. Car c’est justement le silence, la complaisance et la démission des élites qui avaient permis à un chenapan tel que Joseph Michel Martelly de briguer en 2011 la magistrature suprême de l’Etat haïtien. Cela peut arriver car certains des gens dont nous avons cité plus haut leur nom ne font pas leur travail. Quelle autorité administrative digne de ce nom peut délivrer un certificat de bonne vie et mœurs à un dévergondé,  un vagabond comme Joseph Michel Martelly? Ce qu’il a fait représente clairement un outrage public à la pudeur et aux bonnes mœurs et constitue une atteinte  à la décence  publique.

En son article 278, le Code pénal haïtien stipule clairement: « Toute personne qui aura commis un outrage public à la pudeur sera punie d’un emprisonnement de trois mois à un an, et d’une amende de seize gourdes à quarante-huit gourdes. Définissons alors l’expression “outrage public à la pudeur.” Selon René Garraud, dans son « Traité de droit pénal »: “L’outrage à la pudeur résulte d’un fait physique, acte, attitude ou geste, de nature à offenser la pudeur d’autrui.”  L’auteur continue: “Les éléments constitutifs de l’outrage public à la pudeur sont au nombre de trois. Il faut qu’un fait matériel, contraire à la pudeur, ait été publiquement commis, sans nécessité et volontairement.”

Il est lamentable le fait qu’un homme peu recommandable comme Michel “Sweet Micky” Martelly ait attaqué sans raison deux journalistes qui n’ont commis comme crime que dénoncer ses dérives à la tête de l’Etat. Mais certains membres de la presse haïtienne doivent avoir le courage de dire aujourd’hui “mea culpa… mea culpa… mea maxima culpa”. C’est que, en grande partie, ils sont responsables de la popularité de Michel Martelly en Haïti. C’est un vaurien qui dit ouvertement des insanités dans le pays depuis près de trois décennies, qui a plus d’une fois descendu son pantalon en public, qui s’est masturbé en public. En dépit de tout, jamais la presse n’a pris une position ferme pour dire le danger qu’un tel sacripant représente pour la jeunesse du pays. Devenu président, il a continué à faire les mêmes choses. Par exemple, le 26 juin 2011, voilà Michel Martelly qui se déhanche  au Kreyòl Festival à Wingate High School, à New York. Daniel Supplice, ancien tonton macoute certes, mais un homme quand même éduqué, présent, sourit et applaudit ces gestes de son infréquenatble ami. C’est que, pour Daniel Supplice, l’argent n’a pas d’odeur. De son côté, au lieu de dénoncer d’obscènes les gestes de ce vaurien, l’un des journalistes du Nouvelliste les a apppelés “ les petits gestes comiques du président de la République”.   

De nos jours, n’importe qui peut aspirer à n’importe quelle fonction dans le pays! N’importe qui, n’ayant fait aucune étude secondaire, peut se tenir devant un microphone pour parler au sujet de n’importe quelle science sociale. Récemment, j’ai entendu dans une de nos stations de radio un monsieur citer le nom de Jean Price Mars, ceux de J.B. Romain, d’Emmanuel C. Paul pendant que clairement il n’a jamais lu pas un seul livre de ces grands hommes. Il mésinterprétait tout et faisait un véritable galimatias. Et le public l’appelait au téléphone pour l’applaudir. Donc, un aveugle conduisait des milliers d’autres aveugles. Cela ne m’étonnerait pas si dans cinq ans celui-ci, à cause de son charisme, il deviendrait député, sénateur ou président d’Haïti.
Joseph Michel Martelly, un soi-disant ancien president du pays, l’ancien soi-disant premier magistrat de la nation, a violé aux Cayes tous ces principes. Toute peine doit être proportionelle à tout crime commis. Après un tel acte, un homme comme Joseph Michel Martelly aurait dû être banni de toute fonction publique ou / et élective au moins pendant 50 ans. Nous nous montrons durs à l’endroit de jeunes filles du peuple sans boussole, sans aucune ressource financière qui se prostituent malgré elles et nous offrons la magistrature suprême de l’Etat haïtien à un malandrin comme Joseph Michel Martelly. Trop, c’en est trop!

Non, Ti Simone n’est pas Michel Martelly! Ti Simone était une sainte comparée à un “fatras, un déchet toxique, un mardi gras mal masqué” comme Joseph Michel Martelly, à un avadra tel que Gracia Delva. La société haïtienne n’a jamais connu un vagabond de la trempe de Joseph Michel Martelly. Ce vaurien est une honte pour le nom et le prestige de la nation haïtienne.

Elizabeth Sévère severeelizabeth@yahoo.com
Fontamara, Haïti
5 mars 2017

Sunday, March 12, 2017

Lettre ouverte du Dr. Réginald Boulos au Président Martelly

Président Michel Martelly                 Dr Réginald Boulos

Port au Prince, le 10 mars 2017
Mr Michel Joseph Martelly
56ème Président de la République
En ses bureaux. 

Monsieur le Président, 

C'est après mûre réflexion et beaucoup d'hésitation que j'ai décidé de vous écrire cette lettre ouverte, inspirée de l'amour que nous portons tous pour notre pays. Nos expériences communes, lors de la crise de 2014 dans laquelle vous m'avez permis de jouer un rôle essentiel en vue de conjurer le spectre du chaos qui menaçait notre chère Haïti, me confèrent, sans doute je pense, le droit citoyen de m'adresser à vous et à tous mes concitoyens pour faire appel aujourd'hui à cette sagesse que devrait faire naître en nous notre désir intense de voir ce pays sortir de l’abîme.

Loin de moi toute idée de vouloir, comme d'autres essaient de le faire, jeter le blâme sur l'un ou l'autre dans cette déchirure morale et sociale qui tourmente actuellement notre pays. Je tiens surtout à partager avec vous un message qui m’est venu du cœur. Un message du cœur pour vous dire, en toute modestie et toute fraternité, que vous risquez de sortir du chemin noble et honorable que le destin vous a réservé en faisant de vous le 56ème Président de la République d'Haïti. Notre pays ne connaitra point la stabilité et le développement tant que nous ne briserons pas cette chaîne de revanche qui polarise et déchire le corps social haïtien depuis des lustres. 

En effet, les évènements regrettables de ces dernières semaines s’inscrivent dans cette lignée de violences physiques et verbales qui agitent notre société depuis plus de trente années. Nous, Haïtiens, pensions, raisonnablement, qu’était révolu le temps des horreurs de la mise à mort par le supplice du collier, des disparitions inexpliquées, du laxisme, de la lutte sélective et partisane contre la corruption. Pourtant, d’une part, le pays assiste, avec inquiétude et amertume, à des attaques continues sur les libertés individuelles, et, de l’autre, à l’utilisation abusive et incendiaire de la liberté de parole jusqu'à cette polémique qui vous oppose à deux membres de la presse haïtienne.  Cette polémique est l’expression d’un drame social très profond marqué par une dilution des mœurs, une perte de sens et de valeurs, et une propension, apparemment incontrôlable, à la destruction de l’autre dans l’articulation des frustrations et animosités interpersonnelles, avec des conséquences négatives sur l’avenir de nos enfants 

Il convient de nous dépasser et de faire, tous, preuve de transcendance en cassant résolument cette dynamique d’invectives.  Nous devrions nous ressaisir et démontrer, en gens de bien et pétris d’abnégation et de civilités, par nos paroles et nos actes, que l’esprit de transcendance et de générosité est de loin plus grand et plus noble que l’instinct de revanche.

Je me sens d'autant plus à l'aise, Monsieur le Président, à vous adresser ces mots que ma famille et moi faisions l'objet de viles calomnies et d'attaques inouïes, une vingtaine d’années durant. Vous noterez que, jamais, nous n'avions cédé à la tentation de nous ravaler au caniveau d’où nous étions farouchement attaqués et de répondre à nos détracteurs par des actions qui ne font pas honneur à notre famille et qui contredisent notre système de valeurs. 

Monsieur le Président,
Notre peuple vous a élevé, par son vote, à la Magistrature Suprême de l’État. Aux droits qui s’y rattachent s’associent, évidemment, des devoirs auxquels il n’est point permis de se soustraire, comme celui de toujours montrer de la retenue et de manifester du respect envers ses concitoyens. Si d'autres, regrettablement, se croient en droit de dire ou faire n'importe quoi en tout temps et tout lieu, vous, par contre, devez, toujours et partout, vous interdire de dire ou faire n'importe quoi. 

Votre statut d’ancien Chef d’État vous commande plutôt d’agir en modèle et en leader pour amener nos frères et sœurs haïtiens, notre communauté humaine traversée d’angoisses et de dissensions perpétuelles, à se réconcilier avec elle-même dans la concorde, l’harmonie, le respect de l’un pour l’autre, et la tolérance mutuelle dans la diversité des goûts et des préférences individuels. Vous aurez beaucoup mérité de la patrie si vous saisissez l'opportunité enviable qui vous est offerte par l’histoire et le destin de servir de modèle à nos enfants et nos jeunes. Loin de la trivialité de l’ordinaire, le statut de Président est à réinscrire dans l’ordre suprême de grandeur et de prestige qui est naturellement et conventionnellement le sien. 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mon profond respect. 


Dr Reginald Boulos

Sunday, February 7, 2016

Michel Martelly quitte le pouvoir, Haïti n'a plus de président

Sunday, February 7, 2016

Michel Martelly quitte le pouvoir, Haïti n'a plus de président

Michel Martelly a officiellement quitté son poste de chef d'Etat,
 ici accompagné de sa femme Sophia, au Parlement, à Port-au
-Prince,le 7 février 2016                                                             
Michel Martelly a achevé son mandat sans transmettre le pouvoir à un successeur à cause du report sine die des élections. En donnant hier son dernier discours à la nation, il a exprimé ses regrets face à cette situation inédite pour le pays.

Michel Martelly a expliqué qu'il assumait seul ses échecs et son plus grand regret a été « celui d'élections présidentielles différées ». Il n'a donc pas transmis son écharpe bicolore à son successeur, mais c'est le président de l'Assemblée nationale qui l'a reçue avant que ce symbole du pouvoir exécutif ne soit déposé au musée national, pour l'histoire.
Dans son discours écrit en français et en créole, Michel Martelly a été solennel, en appelant les Haïtiens à continuer à croire au changement, mais, fidèle à son fort tempérament, il a aussi taclé ses détracteurs, saluant au passage sa femme et son fils aîné, accusés par les opposants de détournements de fonds publics. Devant les députés, sénateurs, ambassadeurs étrangers et journalistes, Michel Martelly s'est dit lui prêt à répondre devant le tribunal de l'Histoire.
L'Histoire se rappellera, malgré vents et marées, bon gré, mal gré, la pierre que j'aurai apportée à l'édification d'une Haïti plus belle. Elle se rappellera aussi de mes échecs que j'assume, seul ! Je voudrais vous dire, vous, peuple haïtien, que je vous aime
Source : RFI  via la  correspondante à Port-au-Prince,  Amélie Baron

Sunday, January 31, 2016

The International has created a monster in Haiti

 EDITORIAL HCN -  (OUR VIEW)
 Original French Version
When Pop Music & Politics Collide
Several experts on Haiti agree that the international community is largely responsible for what is happening now in Haiti, although the Haitians also bear some responsability in the crisis.

This crisis began when the  Foreign Minister or the Secretary of State  of the United States  then Hillary Clinton, asked and even ordered the Provisional Electoral Council or CEP to change the results of the 2010 elections. Her action, " helped by some street protesters ", propulsed  Michel Martelly to power. The losing candidate Jude Celestin has  swallowed his anger for 5 years and has remained silent while his political opponent Michel Martelly went on to rule the country under the watchful eyes of the international community.

Reports through  the grapevine said  Mrs. Clinton, while passing orders to the CEP, had also threatened the  former President Rene Preval of sending him into exile if he did not take steps to also change the results, she believed, were fraudulent. But we all knew that Préval has never thought to go into exile, since he does not like it. Who loves exile? So she knew which button to push to get result; she knew how to push someone to cry Uncle (or Aunt) this Madame , the Baroness. We were in October 2010?

So we believe this pressure from Clinton  prompted Haitian politicians, wounded in their dignity, to propably swear not to get caught  in the same situation a second time in 2016. Sweet revenge, with good reason! Thus, the fact remains that the interference of Hillary Clinton in Haiti's elections is the real cause that brought about the genesis of the monster that now roars through the streets, roads and trails  of Haiti.

Louis Opont
Président of CEP
Remaining as an embryonic creature during the controversial administration of Michel Martelly inducted May 14, 2011, the monster grew up and suddenly emerged out of the womb of that CEP (Photo: Louis Opont, president of the CEP,) which believed he could cheat the Haitian electorate once more.

Why  Hillary Clinton, John Kerry, Kenneth Merten and even Obama have not learned from their famous compatriot President Abraham Lincoln:

"You can fool some of the people all the time and all the people some of the time, but you can not fool all the people all the time."?


Painting symbolizing the war of Haitian independence
They did  think they  could fool the people of Haiti in less than 5 years with fake elections. A people that had overcome the experience and the ability of Europe's largest army of the colonial era, in this case Bonaparte's army, to gain its freedom and independence!

As suggested by an expert on Haiti, they do not take the time to understand the Haitian realities  they always scan through their racist and distorting prism, based on one of stereotypes repeated a thousand times : the poorest people in the Western Hemisphere.

Another said: the international community behaves like an elephant in a china shop. A truly exotic image,original, it seems, because there is no elephants in Haiti!

In other words, they do not take the time to become "haïtologists," we would say.

Protest against the recent elections.
This monstrous fury that now rumbles through Haiti, removing sleep to the faithful., killing the innocent, causing pain to the righteous,  and this angry storm that is blowing away everything in its path in Haiti, are largely the result of the foreign policy  of the international community vis-à vis Haiti, a policy designed by the Core Group that wants to deny to the utmost even the smallest piece of self-determination to Haiti.
This time the Haitian people have spoken: it does not want fake election or selection.
You said that the electoral process is the democratic way, perhaps; but not a process  the guidelines of which are already concocted or pulled out of the drawer of some bureaucrat living in Washington, New York, Paris, Madrid, etc., like,  ironically enough,  those ballots that are printed in Dubai ...

Haiti is willing to get rid of this monster "dropped" on its shore like the cholera. As a nation, it wants and needs to do it  itself, but not when the "laboratories" of each of the Core Group countries already ire using  chapters of their Cookbook to destabilize the Haitian nation to fit the interests of their countries of origin.

Painting symbolising David vs Goliath 
Is it not strange, wonders another expert on Haiti, that a Guy Philippe, who has to answer for his alleged crimes before an American court is now talking of launching an armed struggle in Haiti ? If it  has been any other member of the Haitian opposition, who is currently protesting the "electoral masquerade", the Core Group embassies in Haiti would already start  shouting loudly that so and so of the Haitian opposition is now advocating violence in Haiti. A violence that is however unacceptable for the good people of Haiti.

This article can be reprinted and published, but its source as Haïti Network Connexion must be mentioned

HCN

Monday, January 12, 2015

Déclaration de l’Ambassade des Etats-Unis en Haïti sur l’impasse politique

Document transmis à HCN le 11 janvier 2015
Le gouvernement des États-Unis supporte fermement les efforts accomplis par le Président Martelly pour arriver à un consensus politique global en vue de résoudre l’impasse politique en Haïti.
Le gouvernement américain constate avec de graves inquiétudes que malgré les diverses concessions faites par le Président, le Parlement n’a pas encore voté une loi électorale pour faciliter l’organisation des élections en 2015.
Dans le peu de temps qui reste avant la fin du mandat constitutionnel de l’actuel Parlement le 12 janvier, nous exhortons toutes les parties à se mettre d’accord sur un cadre en ce qui concerne les mandats    parlementaires, la création d’un nouveau Conseil Electoral Provisoire, le vote des amendements de la loi électorale, et la formation d’un gouvernement de consensus.
Le gouvernement des États-Unis exhorte fortement les parties à trouver une solution qui garantit la continuité des institutions républicaines d’Haïti en conformité avec la Constitution. Toutefois, si cette solution ne peut être trouvée d’ici le 12 janvier, les États-Unis continueront de travailler avec le Président Martelly et quelles que soient les institutions du gouvernement légitime haïtien en place en vue de sauvegarder les avancées significatives que nous avons réalisées ensemble depuis le tremblement de terre du 12 janvier 2010.
Le peuple haïtien a le droit d’élire ses dirigeants, et dans ces circonstances, les Etats-Unis s’attendraient à ce que le Président se serve de ses pouvoirs exécutifs de manière responsable en vue d’organiser des élections inclusives, crédibles et transparentes, aussi rapidement que possible.
Fin du communiqué