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Sunday, January 31, 2016

The International has created a monster in Haiti

 EDITORIAL HCN -  (OUR VIEW)
 Original French Version
When Pop Music & Politics Collide
Several experts on Haiti agree that the international community is largely responsible for what is happening now in Haiti, although the Haitians also bear some responsability in the crisis.

This crisis began when the  Foreign Minister or the Secretary of State  of the United States  then Hillary Clinton, asked and even ordered the Provisional Electoral Council or CEP to change the results of the 2010 elections. Her action, " helped by some street protesters ", propulsed  Michel Martelly to power. The losing candidate Jude Celestin has  swallowed his anger for 5 years and has remained silent while his political opponent Michel Martelly went on to rule the country under the watchful eyes of the international community.

Reports through  the grapevine said  Mrs. Clinton, while passing orders to the CEP, had also threatened the  former President Rene Preval of sending him into exile if he did not take steps to also change the results, she believed, were fraudulent. But we all knew that Préval has never thought to go into exile, since he does not like it. Who loves exile? So she knew which button to push to get result; she knew how to push someone to cry Uncle (or Aunt) this Madame , the Baroness. We were in October 2010?

So we believe this pressure from Clinton  prompted Haitian politicians, wounded in their dignity, to propably swear not to get caught  in the same situation a second time in 2016. Sweet revenge, with good reason! Thus, the fact remains that the interference of Hillary Clinton in Haiti's elections is the real cause that brought about the genesis of the monster that now roars through the streets, roads and trails  of Haiti.

Louis Opont
Président of CEP
Remaining as an embryonic creature during the controversial administration of Michel Martelly inducted May 14, 2011, the monster grew up and suddenly emerged out of the womb of that CEP (Photo: Louis Opont, president of the CEP,) which believed he could cheat the Haitian electorate once more.

Why  Hillary Clinton, John Kerry, Kenneth Merten and even Obama have not learned from their famous compatriot President Abraham Lincoln:

"You can fool some of the people all the time and all the people some of the time, but you can not fool all the people all the time."?


Painting symbolizing the war of Haitian independence
They did  think they  could fool the people of Haiti in less than 5 years with fake elections. A people that had overcome the experience and the ability of Europe's largest army of the colonial era, in this case Bonaparte's army, to gain its freedom and independence!

As suggested by an expert on Haiti, they do not take the time to understand the Haitian realities  they always scan through their racist and distorting prism, based on one of stereotypes repeated a thousand times : the poorest people in the Western Hemisphere.

Another said: the international community behaves like an elephant in a china shop. A truly exotic image,original, it seems, because there is no elephants in Haiti!

In other words, they do not take the time to become "haïtologists," we would say.

Protest against the recent elections.
This monstrous fury that now rumbles through Haiti, removing sleep to the faithful., killing the innocent, causing pain to the righteous,  and this angry storm that is blowing away everything in its path in Haiti, are largely the result of the foreign policy  of the international community vis-à vis Haiti, a policy designed by the Core Group that wants to deny to the utmost even the smallest piece of self-determination to Haiti.
This time the Haitian people have spoken: it does not want fake election or selection.
You said that the electoral process is the democratic way, perhaps; but not a process  the guidelines of which are already concocted or pulled out of the drawer of some bureaucrat living in Washington, New York, Paris, Madrid, etc., like,  ironically enough,  those ballots that are printed in Dubai ...

Haiti is willing to get rid of this monster "dropped" on its shore like the cholera. As a nation, it wants and needs to do it  itself, but not when the "laboratories" of each of the Core Group countries already ire using  chapters of their Cookbook to destabilize the Haitian nation to fit the interests of their countries of origin.

Painting symbolising David vs Goliath 
Is it not strange, wonders another expert on Haiti, that a Guy Philippe, who has to answer for his alleged crimes before an American court is now talking of launching an armed struggle in Haiti ? If it  has been any other member of the Haitian opposition, who is currently protesting the "electoral masquerade", the Core Group embassies in Haiti would already start  shouting loudly that so and so of the Haitian opposition is now advocating violence in Haiti. A violence that is however unacceptable for the good people of Haiti.

This article can be reprinted and published, but its source as Haïti Network Connexion must be mentioned

HCN

Friday, January 29, 2016

Haïti-Elections: Mr. Pierre Louis Opont démissionne

Pierre Louis Opont
Le président du CEP, Pierre Louis Opont a enfin remis sa démission ce jeudi soir 27 Janvier, selon notre correspondant en Haïti qui nous a fait part également d'une copie de cette lettre de démission que nous annexons en bas Cette résignation était pressentie quand il déclarait que le CEP va liquider les affaires courantes, après qu'il eut annoncé officiellement l'annulation des élections du 24 Janvier 2016.




Tuesday, January 19, 2016

Le CEP en « situation d’implosion », Martelly et la petite porte le 7 février

Mr. Adelante
Le Conseil électoral provisoire (CEP) se démembre. En situation d'implosion, il n'est pas encore à terre. Qu'importe, pour Michel Martelly, à moins d'un improbable arrangement extraconstitutionel, la probabilité de sortir par le petite porte, sans passer l'écharpe à son successeur élu, n'est plus négligeable. Destins liés.2
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Les rangs du CEP de Pierre-Louis Opont se dégarnissent. Officiellement, deux conseillers électoraux manquent à l’appel. Le docteur Ricardo Augustin, désigné par les évêques catholiques d’Haïti, a démissionné il y a quelques jours sans dire pourquoi. Le pêcheur d’âmes, le pasteur Vijonet Déméro, représentant de la Fédération protestante n’a pas noyé le poisson. Il a présenté ce vendredi sa démission au chef de l’Etat, Michel Martelly. « Je présente ma démission pour des raisons indépendantes de ma volonté », a révélé Vijonet Déméro, accusé par des candidats d’avoir magouillé au BCEN en échange de pot-de-vin. Ce que l’intéressé avait démenti.

Deux autres conseillers, Yolette Mengual et Jaccéus Joseph, entretiennent un flou artistique sur leur avenir au CEP. L’ex-journaliste et militante féministe Yolette Mengual, jusqu’au bout dans des acrobaties sémantiques, a annoncé avoir pris un recul temporaire parce qu’elle a un dossier d’accusation de corruption pendant devant la justice. Le conseiller Jaccéus Joseph, après une conférence de presse au cours de laquelle il a liquidé le CEP sans pour autant présenter sa lettre de démission, est aux abonnés absents.

Mr. Michel Martelly (Dwèt sou bouch)
Le temps, entre-temps, passe. Et à neuf jours des élections à candidat unique annoncées pour le 24 janvier avec l’annonce jeudi, sur Radio Kiskeya, de Jude Célestin de ne pas participer aux élections avec ce CEP responsable de la « mascarade électorale du 25 octobre », l’institution électorale emprunte la dernière ligne de sa vie, dans sa composition actuelle. Avec cette déclaration de Jude Célestin, en attendant sa lettre formelle au CEP, « le CEP est en pleine situation d’implosion », a souligné le président de l’ANMH, Hérold Jean-François.

En accord avec Pierre Manigat Junior, ex-rédacteur en chef du journal Le Nouvelliste, sur le fait qu’il a été désigné et qu’il n’est pas le représentant de la presse au CEP, Hérold Jean-François a confié avoir eu « une rencontre amicale » avec le concerné vendredi dernier. « Nous lui avons exprimé nos inquiétudes par rapport à sa présence au sein du CEP », a expliqué Hérold Jean-François, soulignant que la situation a évolué avec la dernière sortie de Jude Célestin.

« Nous pensons que la situation a évolué. Et je ne vois pas comment un démocrate peut s’associer à une telle situation où l'on a une élection avec un seul candidat. C’est notre point de vue. Comme les autres membres ont compris, Pierre Manigat pourra, de façon autonome, démissionner de l’institution par rapport à cette situation. Ce serait une décision personnelle », a expliqué Hérold Jean-François. « Je sais qu’il a la même grille de lecture que nous par rapport à ces élections-là pour lesquelles l’histoire va condamner tous les protagonistes qui se seraient associés jusqu’au bout à ce processus électoral pour le moins bizarre », a révélé Hérold Jean- François.

« Le représentant de la presse au CEP a toujours la confiance de l’AJH. La possibilité de démissionner ou pas est un acte personnel qui revient à la personne qui est au sein de l’institution. Il a à faire une analyse par rapport aux informations dont il dispose », a confié Jacques Desrosiers, secrétaire général de l’AJH. Il a indiqué que des personnalités ayant démissionné du CEP ont été décriées et indexées par la CEEI.

Pierre Louis Opont
Tèt dwat nan eleksyon
Pour Joseph Guyler C. Delva, les secteurs ayant encouragé les personnalités qu’elles ont désignées a démissionner ont peut-être leur raison de le faire. « Je n’ai aucun problème avec Manigat. Absolument aucun problème. 100 % Manigat. » « Nous avons confiance en Manigat. Nous savons qu’il est honnête. Nous savons qu’il ne ferait jamais des choses incorrectes. Les choses peuvent être difficiles mais nous lui faisons confiance », a insisté Guyler C. Delva.

Les tentatives pour entrer en contact avec le responsable d’Alterpresse, Godson Pierre, qui a critiqué le CEP comme un tout, d’autant que le Conseil a toujours affiché sa solidarité après la prise de décision controversée, ont été infructueuses.

Pour Josué Mérilien, le coordonnateur de l’UNOH, « le CEP devrait partir en bloc parce qu’il a perdu toute sa crédibilité ». « Il y a des accusations de corruption. Il y a des faits presque avérés », a dit le syndicaliste. « Si Lourdes Edith Joseph se souvient d’où elle vient et de ses combats, elle devrait être la première personne à partir. Je ne sais pas si elle a oublié d’où elle vient », a dit Josué Mérilien. Lourdes Edith Joseph, accusé elle aussi en rapport à son travail au BCEN, n’a pas fait de vagues.

Pierre Espérance du RNDDH a rappelé que depuis le 25 août, le RNDDH et les organisations membres de la plateforme des organisations de défense des droits de l’homme (POHDH) n’ont jamais rencontré Me Jaccéus Joseph. Le 30 novembre, il a été décidé que le secteur se désolidarise avec ce CEP qui n’était plus crédible, a rappelé Pierre Espérance qui dit avoir pensé que Me Jaccéus Joseph avait démissionné après la conférence de presse de vendredi dernier. « S'i reste après ces critiques envers le CEP c’est parce qu’il est attaché aux privilèges de sa fonction », a estimé Pierre Espérance.

« Pour l’instant, le Forum économique du secteur privé n’a pris aucune décision concernant la situation électorale. On suit ça de très près. On ne fait pas de déclaration pour l’instant », a confié en off une source proche de cette structure regroupant les principales associations patronales en Haïti.

« Opont n’est pas notre représentant. Il y a un distinguo à faire. Quand on désigne quelqu’un dans une institution, la personne est indépendante. Elle agit seule. On ne peut pas la rappeler. Elle peut elle-même démissionner comme cela se fait aujourd’hui. Je ne peux pas écrire et dire à la personne de se retirer. Techniquement et légalement, cela ne se fait pas », a insisté cette source. « Opont n’est pas mandaté par nous. Nous avons choisi Opont. Nous avons envoyé deux noms au président. Chaque secteur devait présenter deux noms pour le représenter », a-t-elle souligné, rappellant que Serge Villard, président de la Chambre de commerce du Nord, a été le membre du secteur privé à représenter le secteur privé au CEP de 1987.

Sur la conjoncture politique et l’interrogation quant à la possibilité ou non que le pouvoir soit transmis à un président élu le 7 février 2015, le Forum n’a tenu aucune discussion. « Non, nous n’avons pas discuté de cela . Nous avons beaucoup trop d’absences. Il y a des membres en voyage. « Nous suivons les évènements. Nous avons entendu la déclaration de Jude Célestin. Nous ne savons pas s’il va ou non envoyer la lettre au CEP, a indiqué cette source. « Nous suivons mais ne faisons pas d’intervention publique », a martelé cette source. Le journal a aussi appris que des membres du secteur privé ont souhaité voir un forum plus actif. Il semble être en mode marronnage alors que le CEP est en mode implosion, a souligné une autre source du secteur privé.

« J’accueille favorablement ces démissions. Elles favorisent le déblocage de la situation politique », a confié un sénateur de la République.

La CEEI avait recommandé aux secteurs ayant désigné des personnalités au CEP accusées de corruption de les rappeler pour que la justice puisse faire jaillir la lumière de la vérité. Cette commission avait aussi proposé un examen en profondeur du scrutin et un dialogue politique entre les acteurs. En mode "Adelante", le président Michel Martelly, avec un CEP yo-yo par rapport à la date du second tour de la présidentielle, s’est appuyé sur la communauté internationale qui redoute comme la peste le vide institutionnel si l’écharpe présidentielle n’est pas passée à un élu le 7 février.


Face à des réactions outrées, des condamnations de la préparation d’une élection singulière à candidat unique et devant le refus ferme de Jude Célestin de se plier aux demandes répétées des Américains et d’autres émissaires étrangers de participer au second tour, des positions se sont infléchies au niveau de certaines ambassades, a appris le journal. Une ou deux autres démissions au CEP dans les prochains jours confirmeraient que Michel Martelly risque fort probablement de quitter le pouvoir par la petite porte, sans passer le maillet à son remplaçant élu. Entre-temps, des lignes bougent. Très vite. On est encore