Michel Martelly au milieu, Carl Braun à droite |
Suite aux aveux de Michel Martelly relatifs à la provenance des millions de dollars américains ayant permis la construction de sa luxueuse villa au bord de la mer à Montrouis, Jean L. Théagène, Jacques Sampeur, Dr. Marie Antoinette Gautier, Varnel Durandisse, Luckner Désir, Nelson Flecourt, Membres de la Coordination du G30 et Alliés ont sommé Carl Braun, Président du Conseil d’Administration de la UNIBANK de FAIRE DANS LE DELAI D’UN (1) JOUR FRANC la déclaration de soupçon exigée par les articles 3.1.1 à 3.1.7 de la loi du 3 décembre 2001 sur le blanchiment des avoirs provenant du trafic illicite de la drogue et d’autres infractions graves concernant le prêt fait à Michel Martelly et de communiquer dans le même délai, la copie de l’avis de réception au Parquet de Port-au-Prince.
Dans cette sommation il est porté à l’attention du Conseil d’Administration de la UNIBANK et du Parquet de Port-au-Prince :
Que le Sénateur Edwin Zenny a déclaré sur les ondes de Radio Télé Zénith que le Président Michel Martelly a construit sa luxueuse villa au bord de la mer à Montrouis grâce à un prêt de DEUX MILLIONS de dollars américains ($ 2, 000,000.00 US) contracté à la UNIBANK ;
Que selon d’autres sources, cette luxueuse villa aurait coûté NEUF MILLIONS de dollars américains ($ 9, 000,000.00 US) ;
Que le salaire du Président haïtien ne dépasse pas TROIS CENTS CINQUANTE MILLE dollars américains ($ 350,000.00 US) sur 5 ans ;
Qu’au cours de sa participation à l’émission Le Point sur Radio Télé Métropole le jeudi 21 janvier 2016 le Président Michel Martelly a avoué avoir construit sa luxueuse villa à l’aide d’un prêt bancaire ;
Qu’à titre de rappel, la journaliste dominicaine Nuria PERIA a déclaré le 31 mars 2012 que le Président Michel Martelly a reçu des pots-de-vin estimés à plus de 2.5 millions de dollars américains de Félix Bautista en novembre 2011, soit 5 mois après son investiture.
Que ces pots-de-vin proviennent des contrats estimés à plusieurs centaines de millions de dollars américains conclus en dehors des normes de passation des Marchés Publics entre l’Etat Haïtien et les entreprises de Félix BAUTISA HADOM, DOCE et ROFI ;
Que selon la journaliste dominicaine Nuria PERIA, ces transactions ont été réalisées entre la Banco Reservas, la Banco Popular en République Dominicaine et la UNIBANK. Ce, en violation de l’article 2.1.2 de la loi 7 avril 2001 réprimant le blanchiment des avoirs provenant de la drogue et d’autres infractions graves qui précise : « « Tout paiement en espèces ou par titres au porteur d’une somme globalement supérieure ou égale à deux cent mille (200,000) Gourdes ou l’équivalent en monnaie étrangère est interdit » ».
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