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Thursday, February 4, 2016

Haiti urgently needs international help overcoming its political crisis

A suporter of presidential candidate Jovenel Moise waves a Haitian
national flag during a march to demand elections be reinstated in
Port-au-Prince, Haiti, on Feb,2                                                    
 


AFTER MONTHS of mounting instability and political violence, Haiti now is days away from a full-bore leadership crisis. The way out of the impasse is unclear. What is clear is that the current, failed president, Michel Martelly, must go.
Under Haiti’s constitution, Mr. Martelly, who took office in 2011, must step down when his term ends Sunday. However, a runoff election to choose his successor was canceled amid street protests and political upheaval last month, leaving no alternate date for a vote and no plan for a democratic transition.
Now Mr. Martelly is suggesting that he may remain in office if there is no consensus on replacing him. That should be a non-starter, given his record of thuggish conduct, mismanagement and poor governance, his contempt for democratic processes, and his complicity in leading the country into its current dead end. Should Mr. Martelly be permitted to retain power, there is every reason to fear that Haiti, with its history of political turmoil, would be in danger of bloody upheaval. The international community cannot allow that to happen.
Demonstrators chant "Down with Martelly" as they
 protest against President Michel Martelly's gover
nment in Port-au-Prince, Haiti, on Jan. 24.          
 (Dieu Nalio Chery/Associated Press)      
There are a number of conceivable exits from the stalemate. None of them would be easily arranged in the absence of strong institutions and trusted legal bodies in Haiti. Any chance of a peaceful resolution will require timely and assertive diplomacy by the Organization of American States, the United States and other influential international actors.
One way forward would be the formation of an interim government — ideally chosen by the National Assembly, not by Mr. Martelly — charged with promptly overseeing new elections. Such a transition might be led by a Haitian Supreme Court justice, by Senate President Jocelerme Privert, by former president René Préval or by another respected figure, and would need to reorganize Haiti’s discredited electoral commission so the country can proceed to a new vote.
Granted, no such interim government would enjoy complete constitutional legitimacy, and there are precious few public figures in Haiti who enjoy broad public backing. Unfortunately, Mr. Martelly is not among them.
If an interim government is constituted, its sole task should be to organize elections as quickly as possible. That would be a difficult job given that six of Haiti’s nine electoral council members have resigned. Moreover, the country’s contentious political culture, poisoned by the autocratic Mr. Martelly, is ill-suited to compromise.
That’s why a strong international hand is required, one that can encourage or, if necessary, coerce the country’s political, civic and business leaders to come to terms on a Haitian resolution.
The history of international intervention in Haiti’s affairs is mixed, at best, and it is undeniable that many Haitians distrust outside meddling. Still, the uncomfortable truth is that Haiti, the hemisphere’s poorest and in some ways most dysfunctional nation, seems ill-equipped for now to manage a transparent democratic transition of leadership on its own. The risk of a vacuum of power is real, and the economy, beset by inflation and a weak currency, is teetering. The country desperately needs an effective government and international help in arranging elections that produce one.

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The Post’s View: Haiti on the brink

The Post’s View: Haiti’s expiring democracy

Friday, January 29, 2016

L'OEA vise à une prolongation du mandat de Martelly après le 7 février 2016

La Mission spéciale de l'Organisation des États américains (OEA) sera en Haïti dimanche, dirigée par le Président du Conseil permanent de l'OEA et Représentant d'Antigua-et-Barbuda, Ronald Sanders.

Complétant la mission, Leonidas Rosa Bautista, Représentant permanent de l'OEA, l'ancien ministre des Affaires étrangères et ancien procureur général du Honduras; Sonia Johnny, ancien Représentant permanent de Sainte-Lucie auprès de l'OEA; Gabriel Bidegain, Conseiller politique principal auprès du Secrétaire général de l'OEA; et Steven Griner, directeur du Département de la durabilité démocratique et des missions spéciales de l'OEA.

La Mission bénéficie également du soutien de Frédéric Bolduc, Représentant spécial du Secrétaire général de l'OEA en Haïti.

La mission, demandée par le Président d'Haïti, Michel Martelly, et mis en place par le Conseil permanent lors de sa réunion le jeudi 27 Janvier, vise à travailler ensemble pour parvenir à une compréhension chez les Haïtiens, après la suspension récente du second tour des élections présidentielles.

Pour ce faire, établir un dialogue avec les principaux représentants politiques et sociaux en Haïti. Le Secrétaire général de l'OEA, Luis Almagro, a déclaré la solution "doit être accepté par les Haïtiens", et a demandé au Président Martelly et le président du Sénat, Jocelerme Privert que le mécanisme de gouvernement soit adopté à la fin du mandat du Président Martelly le Février 7 être approuvé par la Cour suprême et qu'il demeure en place pour un temps aussi court que possible.

A l'issue de ses travaux à Port-au-Prince La mission rendra compte au Conseil permanent de l'OEA".

Source : OAS

Thursday, January 14, 2016

Haïti:CEP - Yolette Mengual se replie, le flou persiste!

Yolette Mengual
Le Conseil électoral provisoire avance en pleine tempête. Yolette Mengual se met à l’écart. Ce serait sa nouvelle stratégie pour faire face au scandale de corruption qui éclabousse l’institution électorale et sa personne en particulier. Supportée par « Fanm Yo la », elle voudrait que lumière soit faite sur le dossier. Mieux vaut tard que jamais. En tout cas, avec la démission de deux conseillers déjà enregistrés et le dissident Jaccéus Joseph, de fait, en quarantaine, le CEP s’affaiblit, et la possibilité pour cet organisme d’organiser des élections le 24 janvier s’amenuise.
Personnage controversé, Yolette Mengual est aujourd’hui au cœur de ce tragique scénario électoral. Non pas pour cette dernière disposition adoptée, mais pour ses attitudes jugées inquiétantes depuis le début du processus qui indignent certains militants féministes. Déjà, son entrée au sein de l’organisme électoral miné, selon certains candidats par une corruption endémique, a divisé le secteur « Fanm ». La Sofa qui devait également coordonner son processus de nomination s’était rétractée. Une décision motivée par des malversations et autres actions déloyales pour propulser Mme Mengual au CEP, avait dénoncé cette organisation.
Vraie funambule, Yolette Mengual a su se maintenir au CEP, malgré tous les vents contraires. Dans un premier temps, elle avait été membre du Cep provisoire de Max Mathurin. Elle était désignée par le CSPJ, en dépit des nombreuses ressources qualifiées au sein du système judiciaire. Une désignation critiquée par Desras Simon Dieuseul qui accusait déjà Mme Mengual d’être une employée de la Primature. Après, c’est le secteur Fanm qui l’a désigné, malgré les critiques. Son retrait était longtemps réclamé. La puissance publique par le biais du parquet doit maintenant apporter des éclaircies sur cette affaire en vue de faciliter la rénovation du personnel électoral.
Surprenant, la décision de madame Mengual soulève de nombreux questionnements. Lors des cascades d’accusation de corruption, elle s’était enfermée dans un silence inquiétant. Juste avant d’apporter un démenti et que ses alliés du secteur « fanm » lui renouvellent sa solidarité. La démission ou le retrait n’était nullement à l’ordre du jour. Face aux dérives corruptrices dénoncées, plusieurs hypothèses sont aujourd’hui sur le tapis. Au-delà de sa volonté, si volonté il y a de faire la lumière sur le scandale qui balaie le CEP, Mme Mengual aurait été, rapporte-t-on, conseillée par une ancienne cheffe de file du mouvement féministe haïtien, afin qu’elle se retire.
L’autre hypothèse aujourd’hui agitée, serait le fait que cette mise à l’écart volontaire soit le signe annonciateur de grand chamboulement au sein de l’appareil électoral. L’éventualité d’une démission en bloc ne serait plus écartée si les élections ne peuvent se tenir comme prévu le 24 janvier. La sortie tonitruante de Marie Lucie Bonhomme Opont, épouse du président du CEP ainsi que le dialogue annoncé par le secteur protestant sonnent comme des confirmations à ce postulat.
Yolette Mengual rejoint Néhémie Joseph et Ricardo Augustin…
Le 9 août 2015, Mme Mengual a été la première a dénoncé les élections dans la Grand’Anse, notamment dans la ville de Jérémie, qui étaient, selon elle, entachées de graves irrégularités et qu’elles ne devaient pas être prises en compte. Pourtant, son rapport s’est longtemps fait attendre, selon une source au CEP. Le jour de la publication des résultats préliminaires, elle était absente. Pour cause médicale. Un argument douteux qui faisait déjà planer des suspicions sur sa crédibilité et sur ses déclarations le jour du scrutin.
Avec la quarantaine que s’inflige Jaccéus Joseph, qui n’a pas encore le courage de démissionner, le quorum est désormais fragile au CEP. Ricardo Augustin s’est retiré sans fournir aucune explication sérieuse à la population sur les accusations de corruption qui l’entachaient. Il a été l'une des personnalités les plus mouillées par les dénonciations des candidats. Le représentant de l’Église catholique garde depuis sa démission, un profond silence qui continue d’alimenter les suspicions autour de lui et du Conseil qui est copieusement décrié par les opposants à Martelly qui se tournent de plus en plus vers la transition.
M. Augustin rejoint Me Néhémy Joseph qui avait jeté l’éponge après la publication des résultats définitifs du premier tour des législatives. Depuis, il a repris du service dans son cabinet aux Gonaïves. Il aurait même été un des défenseurs d’un cartel à la mairie des Gonaïves, lors des séances de contestation au BCED de l’Artibonite. Bon! En tout cas, la République attend encore les explications de Me Joseph sur les raisons réelles qui l’ont poussé à démissionner. Des explications qu’il n’aurait même pas jugé nécessaire de fournir au secteur qui l’avait désigné, apprend-on.  
Si le conseil a erré sur bien des sujets juridiques, selon les informations, Me Néhémy Joseph n’y serait pas étranger, considérant le fait que vu ses connaissances en droit, il a été le premier conseiller du conseil en la matière. Celui qui s’est voulu immaculé a été également, faut-il le mentionner, l’un des juges siégeant au BCEN qui avait accordé la victoire au premier tour à Youri Latortue, conseiller du président, dont la victoire a été remise en question par la commission de validation au Sénat de la 
République, le lundi 11 janvier 2016.

Par Lionel Édouard

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