Sunday, January 24, 2016

Plus d'une trentaine de personnes sont prêtes à témoigner avoir reçu des pots-de-vin pour prendre part à une manifestation pro Martelly

Plus d'une trentaine de personnes sont prêtes à témoigner avoir reçu de l'argent à la délégation du Nord pour prendre part à la manifestation pro Martelly ce dimanche 24. La distribution a été faite par le Ministre de l'intérieur Ardouin Zéphirin.
Plus de 25 millions de gourdes sont mobilisés pour cette démonstration. L'action publique doit être mise en mouvement contre ce mercenaire Ardouin Zéphirin qui transforme les fonds publics en un véritable ATM pour la campagne de Jovenel Moise. Il faut rappeler que le député élu du Cap Haïtien a lui aussi reçu de l'argent a cet effet. Un autre corrompu vient de naître.
D'un autre côté, à Pétion Ville des personnes ont remarqué la présence du Directeur exécutif du CEP Mosler Georges entrain de distribuer de l'argent pour encourager les gens a prendre la rue pour supporter le pouvoir. À rappeler que Mosler est un protégé de Michel Martelly ce qui lui a permis de construire plusieurs maisons dans les hauteurs durant ce quinquennat.
Plus d'une centaine de bandits sont payés par Réginald Boulos et Karl B pour un massacre à Pétion-Ville, ils disent vouloir proteger le siège social de la UNIBANK.
Dans le Nord-est, l'ancien sénateur, le Directeur de la de Ouanaminthe, un chef de Poulailler couramment appelé Ton et Jovenel Moise lui même sont entrain de financer un vaste mouvement de tensions pour bloquer le département et brûler certains édifices publics pour rendre responsables les leaders de l'opposition et les deux Sénateurs Jean Baptiste Bien aimé et Ronald Larèche. Quant au dernier sénateur cité, Jovenel se dit déçu car il lui a manqué parole et doit payer pour avoir trahi Président Martelly.
Dans le Plateau, c'est à Wilfrid Gelain que revient cette tâche difficile car Willot semble être déçu car il croit avoir fait beaucoup plus de votes que Youri et dit ne pas vouloir se mettre face à Lavalas. Les militaires démobilisés reçoivent chacun 5000 gourdes pour relancer le mouvement.
Scandale dans l'équipe de propagande

Cirus Sibert a exigé une somme de 6000 dollars US pour continuer à défendre le pouvoir et a même annoncé son retrait sur les réseaux. Il a reçu un appel du Ministre de l'intérieur lui informant que sa femme va être révoquée de la diplomatie s'il ne reprend pas son travail de bricoleur d'informations pour mieux vendre l'image d'un Jovenel qui rend ses derniers soupirs. Stanley Lucas de son côté, dit avoir vu ça pour Michel Martelly qui lui a coupé certains avantages depuis le départ de Laurent Lamothe.
Jean Renel Sanon qui devait garantir que la somme de 3 millions us demandée par Guy Phillipe soit déposée en cash dans une maison à Laboule 12 a préféré de faire sa mallette. Vaste panique dans le camp du pouvoir! Et Wilson Laleau ne sait sur quel pied danser et commence à appeler ses anciens amis qui sont dans l'opposition pour les offrir des avantages afin d'assurer sa protection.


Source : www.vantbef.com

Jean Willy Francois Jr jwfjunior@vantbef.com

Wednesday, January 20, 2016

24 janvier, le navire des élections prend l’eau


Le Titanic est un luxueux paquebot,
qui lors de son voyage inaugural heurta
un iceberg et coula le 15 Avril 1912
avec plus de 1500 personnes à bord. 
Pierre-Louis Opont, comme le capitaine du Titanic, fonce. Des icebergs sont signalés et la banquise est en face. Il fonce quand même, même si Vijonet Demero et Ricardo Augustin sont officiellement débarqués du navire. Même si Yolette Mengual a pris un recul temporaire du CEP alors que les mauvaises langues prétendent qu’elle est dans la cabine à bagages, rêvant d’un destin plus glorieux pour le CEP.

Comme les mauvaises nouvelles pour Opont et les siens volent en escadrille, Jude Célestin, classé au second tour, a dit un "non, merci" à prendre part à la "mascarade du 24 janvier", sans pour autant quitter la course électorale, a expliqué l'ex sénateur Jean Hector Anacasis au journal lundi soir. Par lettre, Jude Célestin a signifié sa décision, fait l’historique d’un processus électoral tortueux, d’une volonté manifeste du CEP, de l’Exécutif, des « blancs » de faire avaler au pays le « medsin chwal » de ces élections, a détaillé Anacasis Jean Hector.

Jude Célestin s’est aussi fendu d’une adresse à la nation diffusé lundi soir sur la toile et dans certains médias. Le président Martelly n’a qu’à prendre un décret pour faire de Jovenel Moïse le prochain président, nargue-t-il, accroché aux recommandations de la commission d’évaluation électorale indépendante.

Pareil à une lame de fond, Me Jaccéus Joseph, encore lui, est entré en scène ce lundi. Non, il ne va pas prendre part aux préparatifs du 24 janvier. Jusqu’au bout de sa logique, le représentant du secteur des droits de l’homme, accusé parfois d’enfumage, de s’accrocher aux privilèges de son poste, complique la vie au CEP.

Par rapport à l’article 172.1, sans Jaccéus Joseph, et si il n’y a pas de remplaçants aux sièges de Ricardo Augustin et Vijonet Déméro, Pierre-Louis Opont et les quatre autres conseillers s’agitent pour rien. L’article 172.1 stipule que « le CEP tranche les différends à travers ses organes contentieux, se prononce à la majorité des deux tiers 2/3 au moins de ses membres sur la validité des résultats définitifs et les transmet, toutes affaires cessantes, au président de la République pour promulgation et publication dans le journal officiel Le Moniteur ».

Et l’article 172 du décret indique que « La lettre de transmission des résultats des élections au président de la République pour publication au journal Le Moniteur doit être signée par au moins 2/3 des membres du Conseil ». Dans ce même décret, l’article 3 indique que « le conseil électoral provisoire est dirigé par 9 conseillers électoraux dont les attributions sont fixées par la constitution du 29 mars 1987 amendée et par le présent décret. Les décisions du conseil électoral provisoire sont prises en sessions à la majorité de cinq (5) membres ». Adelante jusqu'au bout? Personne ne le sait.

Incendie d'un véhicule à la rue Pavée (Port-au-Prince)
Ce lundi aussi, alors que les conseillers restants étaient dans les régions pour préparer le scrutin, plus d’une demi-douzaine d’organisations ont dit « non à la consultation du 24 janvier ». Parmi elles, il y a SOFA, CNO, CONHANE, RNDDH, CE-JILAP, POHDH. Ils sont importants pour crédibiliser un scrutin, les observateurs.

Le CEP, entre-temps, a sur les bras des incendies de Bureaux électoraux communaux dans le Nord. Preuve que les esprits tendent à se chauffer, à Port-au-Prince, après les déhanchements de la grande foule au premier dimanche d’exercice pré-carnavalesque, des restes de pneus enflammés ont signalés dans certains endroits de la zone métropolitaine de Port-au-Prince ce lundi aussi. Le navire prend l’eau !!! Reste à savoir si la situation imposera la sagesse des décisions difficiles à prendre pour sauver les meubles, le sauve-qui peut ou le on-s’en-fout, « adelante! », vogue la galère. Le temps le dira. Qui a dit que la politique est faite pour nous rendre collectivement intelligents dans la poursuite du bien commun? Il n'est pas d'ci. C'est certain....

Source : Le Nouvelliste 

Une adaptation de Haïti Connexion Culture 

Vidéo - Manifestants à bord de bateaux ont forcés l'évacuation à Labadee (Haïti)

Freedom of the Seas est un navire de croisière de
 la 
Royal Caribbean Cruise, Line mis à l'eau en avril
2006 et entré en service en juin 2006 pour des    
 croisières dans les 
Caraïbes                                                
Les protestations contre les élections en Haïti semble prendre de nouveaux sommets, aujourd'hui environ une centaine de manifestants à bord de nombreux petits bateaux en bois, ont pénétrés les locaux habituellement garantis de Labadee, le port de croisière célèbre au Cap-Haïtien.
Ces manifestants qui protestaient contre le prochain tour de la présidentielle, ont encerclés le bateau de croisière Freedom of the Seas, le forçant à tourner autour en laissant Labadee avant même que les touristes pouvaient débarquer.                                                                                                                                          
Labadee, une plage privée louée à Royal Caribbean, a réussi à opérer dans le pays depuis 1986 malgré les instabilités politiques qui caractérisent Haïti, en raison de sa clôture ne permettant pas l'accès à la population locale.


Cette situation malheureuse, alors que le pays tente d'émerger comme une véritable destination touristique, a le potentiel d'inverser tout le travail incroyable qui a été fait jusqu'à présent et effrayer les investisseurs s'interressant au marché Haïtien.



Manifestation à Labadee (Labadie)

Photo  du freedom of the Seas lors d'une escale en Haïti

 

Tuesday, January 19, 2016

Le CEP en « situation d’implosion », Martelly et la petite porte le 7 février

Mr. Adelante
Le Conseil électoral provisoire (CEP) se démembre. En situation d'implosion, il n'est pas encore à terre. Qu'importe, pour Michel Martelly, à moins d'un improbable arrangement extraconstitutionel, la probabilité de sortir par le petite porte, sans passer l'écharpe à son successeur élu, n'est plus négligeable. Destins liés.2
3
Les rangs du CEP de Pierre-Louis Opont se dégarnissent. Officiellement, deux conseillers électoraux manquent à l’appel. Le docteur Ricardo Augustin, désigné par les évêques catholiques d’Haïti, a démissionné il y a quelques jours sans dire pourquoi. Le pêcheur d’âmes, le pasteur Vijonet Déméro, représentant de la Fédération protestante n’a pas noyé le poisson. Il a présenté ce vendredi sa démission au chef de l’Etat, Michel Martelly. « Je présente ma démission pour des raisons indépendantes de ma volonté », a révélé Vijonet Déméro, accusé par des candidats d’avoir magouillé au BCEN en échange de pot-de-vin. Ce que l’intéressé avait démenti.

Deux autres conseillers, Yolette Mengual et Jaccéus Joseph, entretiennent un flou artistique sur leur avenir au CEP. L’ex-journaliste et militante féministe Yolette Mengual, jusqu’au bout dans des acrobaties sémantiques, a annoncé avoir pris un recul temporaire parce qu’elle a un dossier d’accusation de corruption pendant devant la justice. Le conseiller Jaccéus Joseph, après une conférence de presse au cours de laquelle il a liquidé le CEP sans pour autant présenter sa lettre de démission, est aux abonnés absents.

Mr. Michel Martelly (Dwèt sou bouch)
Le temps, entre-temps, passe. Et à neuf jours des élections à candidat unique annoncées pour le 24 janvier avec l’annonce jeudi, sur Radio Kiskeya, de Jude Célestin de ne pas participer aux élections avec ce CEP responsable de la « mascarade électorale du 25 octobre », l’institution électorale emprunte la dernière ligne de sa vie, dans sa composition actuelle. Avec cette déclaration de Jude Célestin, en attendant sa lettre formelle au CEP, « le CEP est en pleine situation d’implosion », a souligné le président de l’ANMH, Hérold Jean-François.

En accord avec Pierre Manigat Junior, ex-rédacteur en chef du journal Le Nouvelliste, sur le fait qu’il a été désigné et qu’il n’est pas le représentant de la presse au CEP, Hérold Jean-François a confié avoir eu « une rencontre amicale » avec le concerné vendredi dernier. « Nous lui avons exprimé nos inquiétudes par rapport à sa présence au sein du CEP », a expliqué Hérold Jean-François, soulignant que la situation a évolué avec la dernière sortie de Jude Célestin.

« Nous pensons que la situation a évolué. Et je ne vois pas comment un démocrate peut s’associer à une telle situation où l'on a une élection avec un seul candidat. C’est notre point de vue. Comme les autres membres ont compris, Pierre Manigat pourra, de façon autonome, démissionner de l’institution par rapport à cette situation. Ce serait une décision personnelle », a expliqué Hérold Jean-François. « Je sais qu’il a la même grille de lecture que nous par rapport à ces élections-là pour lesquelles l’histoire va condamner tous les protagonistes qui se seraient associés jusqu’au bout à ce processus électoral pour le moins bizarre », a révélé Hérold Jean- François.

« Le représentant de la presse au CEP a toujours la confiance de l’AJH. La possibilité de démissionner ou pas est un acte personnel qui revient à la personne qui est au sein de l’institution. Il a à faire une analyse par rapport aux informations dont il dispose », a confié Jacques Desrosiers, secrétaire général de l’AJH. Il a indiqué que des personnalités ayant démissionné du CEP ont été décriées et indexées par la CEEI.

Pierre Louis Opont
Tèt dwat nan eleksyon
Pour Joseph Guyler C. Delva, les secteurs ayant encouragé les personnalités qu’elles ont désignées a démissionner ont peut-être leur raison de le faire. « Je n’ai aucun problème avec Manigat. Absolument aucun problème. 100 % Manigat. » « Nous avons confiance en Manigat. Nous savons qu’il est honnête. Nous savons qu’il ne ferait jamais des choses incorrectes. Les choses peuvent être difficiles mais nous lui faisons confiance », a insisté Guyler C. Delva.

Les tentatives pour entrer en contact avec le responsable d’Alterpresse, Godson Pierre, qui a critiqué le CEP comme un tout, d’autant que le Conseil a toujours affiché sa solidarité après la prise de décision controversée, ont été infructueuses.

Pour Josué Mérilien, le coordonnateur de l’UNOH, « le CEP devrait partir en bloc parce qu’il a perdu toute sa crédibilité ». « Il y a des accusations de corruption. Il y a des faits presque avérés », a dit le syndicaliste. « Si Lourdes Edith Joseph se souvient d’où elle vient et de ses combats, elle devrait être la première personne à partir. Je ne sais pas si elle a oublié d’où elle vient », a dit Josué Mérilien. Lourdes Edith Joseph, accusé elle aussi en rapport à son travail au BCEN, n’a pas fait de vagues.

Pierre Espérance du RNDDH a rappelé que depuis le 25 août, le RNDDH et les organisations membres de la plateforme des organisations de défense des droits de l’homme (POHDH) n’ont jamais rencontré Me Jaccéus Joseph. Le 30 novembre, il a été décidé que le secteur se désolidarise avec ce CEP qui n’était plus crédible, a rappelé Pierre Espérance qui dit avoir pensé que Me Jaccéus Joseph avait démissionné après la conférence de presse de vendredi dernier. « S'i reste après ces critiques envers le CEP c’est parce qu’il est attaché aux privilèges de sa fonction », a estimé Pierre Espérance.

« Pour l’instant, le Forum économique du secteur privé n’a pris aucune décision concernant la situation électorale. On suit ça de très près. On ne fait pas de déclaration pour l’instant », a confié en off une source proche de cette structure regroupant les principales associations patronales en Haïti.

« Opont n’est pas notre représentant. Il y a un distinguo à faire. Quand on désigne quelqu’un dans une institution, la personne est indépendante. Elle agit seule. On ne peut pas la rappeler. Elle peut elle-même démissionner comme cela se fait aujourd’hui. Je ne peux pas écrire et dire à la personne de se retirer. Techniquement et légalement, cela ne se fait pas », a insisté cette source. « Opont n’est pas mandaté par nous. Nous avons choisi Opont. Nous avons envoyé deux noms au président. Chaque secteur devait présenter deux noms pour le représenter », a-t-elle souligné, rappellant que Serge Villard, président de la Chambre de commerce du Nord, a été le membre du secteur privé à représenter le secteur privé au CEP de 1987.

Sur la conjoncture politique et l’interrogation quant à la possibilité ou non que le pouvoir soit transmis à un président élu le 7 février 2015, le Forum n’a tenu aucune discussion. « Non, nous n’avons pas discuté de cela . Nous avons beaucoup trop d’absences. Il y a des membres en voyage. « Nous suivons les évènements. Nous avons entendu la déclaration de Jude Célestin. Nous ne savons pas s’il va ou non envoyer la lettre au CEP, a indiqué cette source. « Nous suivons mais ne faisons pas d’intervention publique », a martelé cette source. Le journal a aussi appris que des membres du secteur privé ont souhaité voir un forum plus actif. Il semble être en mode marronnage alors que le CEP est en mode implosion, a souligné une autre source du secteur privé.

« J’accueille favorablement ces démissions. Elles favorisent le déblocage de la situation politique », a confié un sénateur de la République.

La CEEI avait recommandé aux secteurs ayant désigné des personnalités au CEP accusées de corruption de les rappeler pour que la justice puisse faire jaillir la lumière de la vérité. Cette commission avait aussi proposé un examen en profondeur du scrutin et un dialogue politique entre les acteurs. En mode "Adelante", le président Michel Martelly, avec un CEP yo-yo par rapport à la date du second tour de la présidentielle, s’est appuyé sur la communauté internationale qui redoute comme la peste le vide institutionnel si l’écharpe présidentielle n’est pas passée à un élu le 7 février.


Face à des réactions outrées, des condamnations de la préparation d’une élection singulière à candidat unique et devant le refus ferme de Jude Célestin de se plier aux demandes répétées des Américains et d’autres émissaires étrangers de participer au second tour, des positions se sont infléchies au niveau de certaines ambassades, a appris le journal. Une ou deux autres démissions au CEP dans les prochains jours confirmeraient que Michel Martelly risque fort probablement de quitter le pouvoir par la petite porte, sans passer le maillet à son remplaçant élu. Entre-temps, des lignes bougent. Très vite. On est encore 

Monday, January 18, 2016

Messages télévisés de Jude Célestin et Jovenel Moise à la nation haïtienne en ce lundi 18 janvier 2016



” C’est pour la première fois qu’un politicien haïtien dit NON aux pressions internationales… Un pas est entrain d’être franchi dans la bonne direction.” Selon Colonel Himler Rebu ancien Ministre du pouvoir Tet Kale sur caraibe FM ce samedi matin 16 janvier 2016. ” il s’agit d’une deuxième indépendance ” a ajouté Maitre Renold Georges toujours à “Ranmase”

En dernière heure nous venons de recevoir une copie de l'adresse de Mr Jovenel Moise à la nation en ce lundi 18 Janvier dont nous nous empressons de publier également.


Discours du candidat à la présidence Jovenel Moise en ce 18 janvier 2016 
                   
           

Etats-Unis : le débat se muscle entre les démocrates Clinton et Sanders

Des échanges corsés au dernier débat entre les candidats démocrates

Favorite à la primaire démocrate américaine, Hillary Clinton a fourbi les armes, dimanche soir, contre son challenger Bernie Sanders, lors d'un ultime débat avant le début des primaires le 1er février dans l'Iowa, puis le 9 dans le New Hampshire.

Hillary Clinton est passée à l’offensive contre son challenger, Bernie Sanders, dimanche 17 janvier au soir à Charleston, en Caroline du Sud, lors de leur quatrième et ultime débat organisé avant le début des primaires démocrates avec le caucus de l’Iowa le 1er février puis du New Hampshire, le 9 février.
L’ancienne secrétaire d’État, qui est en tête des intentions de vote démocrates au niveau national mais voit son adversaire progresser dans l’Iowa et le New Hampshire, s’est efforcée de déstabiliser le sénateur du Vermont qui se présente en "socialiste démocrate", occupant l’espace laissé à gauche par sa rivale.
Débat entre les candidats démocrates Martin O'Malley, Hillary Clinton
                              et Bernie Sanders à Charleston, en Caroline du Sud, le 17 janvier.                                                                 
Clinton défend les acquis d’Obama
Hillary Clinton s’est présentée comme la candidate la plus capable de gérer un pays polarisé, reléguant Bernie Sanders au rang des néophytes, à un moment où les républicains sont particulièrement déterminés à annuler les acquis des années Obama dans la santé, l'immigration, l'environnement et le droit à l'avortement. "Nous avons besoin d'une présidente qui sache faire tous les aspects du travail. Je comprends à quel point c'est le travail le plus difficile du monde, je suis préparée et prête à m'y atteler", a déclaré la candidate.
La démocrate a volé dans les plumes du sénateur de 74 ans sur son plan "Medicare-for-All" qui propose de créer une assurance-maladie publique et universelle, en excluant les assurances privées du marché. Hillary Clinton a argué qu'il serait dangereux de "mettre en pièces" la réforme signée Barack Obama. "Le fait est que nous avons l’Affordable Care Act (ou Obamacare, NDLR). Nous avons déjà 19 millions d’Américains qui ont obtenu une assurance."
Bernie Sanders a avancé qu’il voulait s’appuyer sur l’Obamacare pour rendre l’assurance santé encore plus abordable. "L'assurance maladie devrait être un droit pour chaque homme, femme et enfant", a martelé Bernie Sanders. Mais sa proposition a un coût qui doublerait le budget fédéral, que le "socialiste démocrate" financerait par de nouveaux impôts. Hillary Clinton a critiqué l'irresponsabilité budgétaire d'une telle refonte. "Je suis la seule candidate à avoir promis de ne pas augmenter les impôts sur la classe moyenne", a répété la candidate.
Sanders et Wall Street


C'est justement l'ambitieuse "révolution politique" de Bernie Sanders qui galvanise ses partisans. Il dénonce un système économique "truqué", manipulé par Wall Street et les lobbies. Il condamne la collusion des hommes politiques avec le secteur financier, visant Hillary Clinton et ses réseaux new-yorkais. Avant 2015, elle a prononcé des discours rémunérés par des entreprises, dont la banque d'affaires Goldman Sachs.

"Je n'ai jamais été payé pour donner des discours chez Goldman Sachs", a lâché Bernie Sanders. Pour le sénateur, "le vrai problème, c'est que le Congrès appartient aux puissances de l'argent" - une antienne scandée tout au long de la soirée.
Mais Hillary Clinton a su faire porter ses coups. Elle a notamment rappelé que Bernie Sanders avait voté pour donner une immunité judiciaire aux fabricants d'armes en 2005. Sous pression, il a dû désavouer ce vote samedi. "Il a voté pour autoriser des armes dans l’Amtrak (les trains), dans les parcs nationaux. Il a voté contre des études pour savoir comment nous pourrions sauver des vies. N’oublions pas ce dont il s’agit : 90 personnes meurent de violence par arme à feu chaque jour dans notre pays", a déclaré l’ex-sénatrice.
Sur les questions de politique étrangère, elle a démontré son aisance, forte de ses quatre années à la tête de la diplomatie américaine. Les candidats ont désormais deux semaines de campagne avant le premier test, le 1er février lors des "caucus" de l'Iowa. En 2008, Hillary Clinton y avait terminé troisième, derrière Barack Obama et le sénateur John Edwards.
Avec AFP et Reuters

Haiti-Élections :Des organisations de la société civile disent non à l’observation des élections du 24 janvier

De g. à d. Marie France Joachim, Joseph Maxime Rony, Marie Yolène Gilles…
Plusieurs organisations de la société civile ont, dans une conférence de presse donnée ce lundi 18 janvier 2016, à Port-au-Prince, déclaré qu’elles ne vont pas observer les élections prévues pour le 24 janvier 2016.
« Ces organisations portent à la connaissance de tous et de toutes qu’elles n’observeront pas la consultation programmée le 24 janvier 2016 que le CEP veut faire passer pour des élections », a déclaré les représentants de ces organisations dans un document remis aux journalistes après la conférence de presse.
La responsable de programme au sein du RNDDH, Marie Yolène Gilles en a profité pour dénoncer ces élections que le CEP organise au profit d’un seul candidat à la présidence. « Les droits civils et politiques du peuple haïtien doivent être respectés », a-t-elle ajouté.
Pour sa part, la coordonnatrice de la Solidarité de la femme haïtienne (SOFA), Marie-France Joachim a rappelé que l’institution électorale n’a pas pris en compte les recommandations de la Commission d’évaluation électorale indépendante (CEEI).
Ce faisant, « le CEP continue de violer systématiquement le droit du peuple haïtien », a-t-elle soutenu.
Questionner sur les suites à donner auprès du CEP, le coordonnateur de la Plateforme des organisations de défense des droits humains, Joseph Maxime Rony a précisé que les organisations signataires de ce document vont écrire au CEP afin de l’informer de manière formelle à ce sujet.
Ces organisations de la société civile qui ont décliné l’invitation du CEP sur l’observation des élections sont : Solidarité de la femme haïtienne (SOFA), Conseil national d’observation électorale (CNO), Conseil national des acteurs non étatiques(CONAN), Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Commission épiscopale nationale justice et paix (CE-JILAP) et Plateforme des organisations haïtiennes des droits humains (POHDH).
 Source : Vant bèf info (VBI)