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Sunday, October 11, 2020

Justin Trudeau craint des «perturbations» en cas de résultat serré

Les démocrates veulent créer une commission afin d’enquêter sur la capacité à diriger de Trump, mais l’issue de cette initiative reste très floue.

Donald Trump lors de son retour à la Maison-Blanche, lundi 5 octobre, après trois jours d’hospitalisation. 

Donald Trump lors de son retour à la Maison-Blanche, lundi 5 octobre, après trois jours d’hospitalisation.

AFP

La présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a annoncé jeudi qu’elle allait présenter, vendredi, une loi pour créer une commission afin d’enquêter sur les capacités à diriger les États-Unis de Donald Trump, convalescent du Covid-19.

«Cette loi créera la commission sur la capacité présidentielle à exercer les pouvoirs et les devoirs liés à ses fonctions», a annoncé son bureau dans un communiqué. Cette commission entre dans le cadre du 25e amendement de la Constitution américaine, qui prévoit que le président cède les rênes du pouvoir à son vice-président s'il n’est plus en situation de gouverner, précise-t-il.

L’issue de cette initiative reste très incertaine, Donald Trump bénéficiant d’un large soutien chez les républicains, notamment au Sénat, dont ils contrôlent la majorité. Son vice-président Mike Pence a encore fermement défendu la gestion de Donald Trump lors du seul débat entre candidats à la vice-présidence mercredi soir.

Plus de détails vendredi

Le 25e amendement, adopté en 1967 après l’assassinat du président John F. Kennedy, précise les modalités de transfert des pouvoirs exécutifs en cas de démission, de décès, de destitution ou d’incapacité temporaire du locataire de la Maison-Blanche.

Selon son article 4, encore jamais utilisé, si le vice-président --soutenu par une majorité des membres du cabinet ou «d’un organisme que le Congrès peut désigner par la loi»--, informe les chefs de la Chambre et du Sénat que le président est dans l’incapacité d’exercer ses fonctions, le vice-président peut assumer immédiatement ces fonctions en qualité de président par intérim.

Cet «organisme» est dans le cas présent la commission voulue par les démocrates. Nancy Pelosi et l’auteur du projet de loi, l’élu de la Chambre Jamie Raskin, le présenteront en conférence de presse au Congrès vendredi à 14H15 GMT (16h15 en Suisse).

Donald Trump, 74 ans, avait réagi à ces déclarations en invectivant Nancy Pelosi, 78 ans, sa bête noire au Congrès. «C’est Nancy la Folle qui devrait être en observation. Ils ne l’appellent pas la Folle pour rien!» avait-il tweeté en employant le surnom qu’il lui a attribué.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a affirmé jeudi que son gouvernement craignait «certaines perturbations» aux États-Unis en cas de résultat serré lors de l’élection présidentielle du 3 novembre, et qu’il se préparait à tous les scénarios possibles. «Nous regardons tous la polarisation aux États-Unis avec une certaine inquiétude», a déclaré Justin Trudeau, en référence au débat politique autour de la pandémie de coronavirus à moins d’un mois du scrutin.

Le président Trump a mis en cause l’intégrité du scrutin du 3 novembre en raison du vote par correspondance, et il a refusé de s’engager à une transition pacifique du pouvoir s’il perd l’élection. Justin Trudeau, qui entretient une relation souvent houleuse avec le président Trump, se garde généralement de commenter l’actualité politique de son puissant voisin. «Nous n’allons pas interférer ou nous mêler d’une manière ou d’une autre de leur processus électoral», a insisté le Premier ministre

Wednesday, September 26, 2018

Brett Kavanaugh, le candidat de Trump pour la Cour suprême, à nouveau accusé d’agressions sexuelles

Julie Swetnick, la troisème femme  ayant formulé
des accusations contre Brett Kavanaugh.               

Une troisième femme a formulé des accusations contre Brett Kavanaugh sur des faits qui remontent aux années 1980. Lui dément fermement.

Nouvel élément contre Brett Kavanaugh, le candidat de Donald Trump à la Cour suprême américaine. Une femme dit avoir été témoin de comportements sexuels abusifs de Brett Kavanaugh au début des années 1980 et avoir elle-même subi un viol collectif en 1982, durant lequel il était présent.


Après les accusations d’agressions sexuelles de Christine Blasey Ford, qui doit témoigner le 27 septembre devant la commission judiciaire du Sénat, puis celles de Deborah Ramirez, qui s’est dite prête à témoigner mais n’a, pour le moment, pas été conviée, il s’agit de la troisième accusation contre Brett Kavanaugh.

Nouvel élément contre Brett Kavanaugh, le candidat de Donald Trump à la Cour suprême américaine. Une femme dit avoir été témoin de comportements sexuels abusifs de Brett Kavanaugh au début des années 1980 et avoir elle-même subi un viol collectif en 1982, durant lequel il était présent.


Après les accusations d’agressions sexuelles de Christine Blasey Ford, qui doit témoigner le 27 septembre devant la commission judiciaire du Sénat, puis celles de Deborah Ramirez, qui s’est dite prête à témoigner mais n’a, pour le moment, pas été conviée, il s’agit de la troisième accusation contre Brett Kavanaugh.

Après cette troisième série d’accusations, le président américain s’en est pris à l’avocat de Julie Swetnick, « un avocat de bas étage »,un « minable », uniquement « bon à porter de fausses accusations ».

Monday, November 20, 2017

Trump met fin au programme de statut temporaire pour quelque 60 000 Haïtiens


Le gouvernement Trump met fin à un programme temporaire de résidence ayant permis à quelque 60 000 Haïtiens de résider et de travailler aux États-Unis depuis le puissant séisme de 2010 en Haïti. En fait, le programme sera prolongé une dernière fois jusqu’en juillet 2019 afin de donner aux Haïtiens du temps pour préparer leur retour dans leur pays natal, selon l’annonce faite ce lundi par le département de la Sécurité intérieure.

Après avoir « passé en revue les conditions dans lesquelles [les ressortissants haïtiens avaient] initialement obtenu » ce statut de protection temporaire, la ministre par intérim du département de la Sécurité intérieure (DHS), Elaine Duke, a établi que ces « conditions extraordinaires mais temporaires […] n’existaient plus », a expliqué le DHS dans un communiqué.

Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a tué des dizaines de milliers de personnes, détruit une grande partie de la capitale de Haïti, Port-au-Prince, et déplacé plus d’un million de Haïtiens. C’est ce contexte qui avait justifié la mise en place d’un statut de protection temporaire dont 58 700 Haïtiens bénéficient aux États-Unis, selon le DHS, et qui leur permet de rester sur le sol américain après l’expiration de leurs visas et de travailler légalement.

Une annonce plus tôt cette année indiquant que le statut était réexaminé a entraîné un afflux de milliers de demandeurs d’asile à la frontière entre les États-Unis et le Canada, particulièrement au Québec, prenant au dépourvu le gouvernement libéral de Justin Trudeau.

Alors qu’une échéance sur le sort du programme arrivait jeudi, le ministre fédéral de la Sécurité publique, Ralph Goodale, disait croire plus tôt que le Canada serait averti si les États-Unis décidaient de retirer le statut de protection temporaire pour quelque 60 000 Haïtiens habitant aux États-Unis.

M. Goodale soutenait que les ressources nécessaires à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et aux agents frontaliers pour gérer un afflux de demandeurs d’asile étaient en place, de même que des plans d’urgence pour divers scénarios.

L’afflux de demandeurs d’asile avait mené à une campagne canadienne auprès des communautés haïtiennes aux États-Unis, et deux députés libéraux fédéraux se sont rendus à Miami et à New York à la fin de la semaine dernière et au cours du week-end pour relancer ces efforts. Un troisième député, le Canadien d’origine haïtienne Emmanuel Dubourg, doit se rendre à New York mardi et s’entretenir avec des membres du bureau du maire et des groupes de la diaspora.

M. Dubourg a affirmé que l’annonce récente que le Canada acceptera près d’un million d’immigrants au cours des trois prochaines années a été présentée dans un média haïtien comme si le pays ouvrait ses portes à un million d’immigrants cette année. Elle a aussi été relayée comme une preuve de l’accueil des Haïtiens.

M. Dubourg a dit avoir joint par téléphone la rédaction du journal en question il y a deux semaines pour clarifier les choses, après avoir réalisé que l’article avait été partagé des centaines de fois sur Facebook.

« J’y serai pour les informer : soyez prudents avant de prendre une décision », disait-il en entrevue, lundi, avant l’annonce du gouvernement Trump.


Le maire de New York, Bill de Blasio, a vivement critiqué cette décision « cruelle » du département de la Sécurité intérieure, qui affectera de « nombreuses familles » dans la grande ville. « Nous devons nous battre contre cette décision sans coeur », a-t-il écrit sur Twitter.

Sources combinées y compris Le DEvoir

Monday, January 18, 2016

Etats-Unis : le débat se muscle entre les démocrates Clinton et Sanders

Des échanges corsés au dernier débat entre les candidats démocrates

Favorite à la primaire démocrate américaine, Hillary Clinton a fourbi les armes, dimanche soir, contre son challenger Bernie Sanders, lors d'un ultime débat avant le début des primaires le 1er février dans l'Iowa, puis le 9 dans le New Hampshire.

Hillary Clinton est passée à l’offensive contre son challenger, Bernie Sanders, dimanche 17 janvier au soir à Charleston, en Caroline du Sud, lors de leur quatrième et ultime débat organisé avant le début des primaires démocrates avec le caucus de l’Iowa le 1er février puis du New Hampshire, le 9 février.
L’ancienne secrétaire d’État, qui est en tête des intentions de vote démocrates au niveau national mais voit son adversaire progresser dans l’Iowa et le New Hampshire, s’est efforcée de déstabiliser le sénateur du Vermont qui se présente en "socialiste démocrate", occupant l’espace laissé à gauche par sa rivale.
Débat entre les candidats démocrates Martin O'Malley, Hillary Clinton
                              et Bernie Sanders à Charleston, en Caroline du Sud, le 17 janvier.                                                                 
Clinton défend les acquis d’Obama
Hillary Clinton s’est présentée comme la candidate la plus capable de gérer un pays polarisé, reléguant Bernie Sanders au rang des néophytes, à un moment où les républicains sont particulièrement déterminés à annuler les acquis des années Obama dans la santé, l'immigration, l'environnement et le droit à l'avortement. "Nous avons besoin d'une présidente qui sache faire tous les aspects du travail. Je comprends à quel point c'est le travail le plus difficile du monde, je suis préparée et prête à m'y atteler", a déclaré la candidate.
La démocrate a volé dans les plumes du sénateur de 74 ans sur son plan "Medicare-for-All" qui propose de créer une assurance-maladie publique et universelle, en excluant les assurances privées du marché. Hillary Clinton a argué qu'il serait dangereux de "mettre en pièces" la réforme signée Barack Obama. "Le fait est que nous avons l’Affordable Care Act (ou Obamacare, NDLR). Nous avons déjà 19 millions d’Américains qui ont obtenu une assurance."
Bernie Sanders a avancé qu’il voulait s’appuyer sur l’Obamacare pour rendre l’assurance santé encore plus abordable. "L'assurance maladie devrait être un droit pour chaque homme, femme et enfant", a martelé Bernie Sanders. Mais sa proposition a un coût qui doublerait le budget fédéral, que le "socialiste démocrate" financerait par de nouveaux impôts. Hillary Clinton a critiqué l'irresponsabilité budgétaire d'une telle refonte. "Je suis la seule candidate à avoir promis de ne pas augmenter les impôts sur la classe moyenne", a répété la candidate.
Sanders et Wall Street


C'est justement l'ambitieuse "révolution politique" de Bernie Sanders qui galvanise ses partisans. Il dénonce un système économique "truqué", manipulé par Wall Street et les lobbies. Il condamne la collusion des hommes politiques avec le secteur financier, visant Hillary Clinton et ses réseaux new-yorkais. Avant 2015, elle a prononcé des discours rémunérés par des entreprises, dont la banque d'affaires Goldman Sachs.

"Je n'ai jamais été payé pour donner des discours chez Goldman Sachs", a lâché Bernie Sanders. Pour le sénateur, "le vrai problème, c'est que le Congrès appartient aux puissances de l'argent" - une antienne scandée tout au long de la soirée.
Mais Hillary Clinton a su faire porter ses coups. Elle a notamment rappelé que Bernie Sanders avait voté pour donner une immunité judiciaire aux fabricants d'armes en 2005. Sous pression, il a dû désavouer ce vote samedi. "Il a voté pour autoriser des armes dans l’Amtrak (les trains), dans les parcs nationaux. Il a voté contre des études pour savoir comment nous pourrions sauver des vies. N’oublions pas ce dont il s’agit : 90 personnes meurent de violence par arme à feu chaque jour dans notre pays", a déclaré l’ex-sénatrice.
Sur les questions de politique étrangère, elle a démontré son aisance, forte de ses quatre années à la tête de la diplomatie américaine. Les candidats ont désormais deux semaines de campagne avant le premier test, le 1er février lors des "caucus" de l'Iowa. En 2008, Hillary Clinton y avait terminé troisième, derrière Barack Obama et le sénateur John Edwards.
Avec AFP et Reuters

Thursday, July 4, 2013

GOOD MORNING AMERICA !

Par: Jean L. Théagène  jeanlt212@yahoo.com
Le 4 Juillet 1776, il y a quelque 237 ans, une déclaration solennelle était adoptée par le Congrès Continental réuni à Philadelphie. Rédigée par Thomas Jefferson, cette déclaration proclamait l’indépendance des treize colonies vis-à-vis de l’Angleterre, au nom des «  droits naturels ». Ainsi naquit la Fédération américaine avec un destin politique commun liant entre eux les Etats de l’Amérique du Nord. Et ce fut la Guerre de sécession (1861-1865) qui, à propos de la suppression de l’esclavage des noirs aux Etats-Unis opposa les Etats esclavagistes du Sud érigés en confédération  à Richmond aux Etats abolitionnistes du Nord, dits fédéraux. L’Histoire rapporte que ceux-ci triomphèrent après une longue lutte qui fit plus de 600.000 morts.
Au terme de fortunes diverses, ce grand pays de 9.364.000 kilomètres carrés sans les territoires extérieurs et d’une population  de plus de 260 millions d’habitants, a fini par s’imposer comme la plus grande puissance du monde. La disparition du bloc de l’Est confronté à des problèmes primaires de survie accrut à travers le monde l’influence américaine déjà très forte. A présent, les Etats-Unis n’ont en face d’eux que les tentatives timides de la Communauté Economique Européenne et la démarche claudicante de pays du Tiers-Monde dans un non-alignement qui ne peut être que suicidaire s’il va à l’encontre des contraintes du nouveau concept désigné sous le vocable d’interdépendance. Désormais, les Américains ne peuvent être contrariés dans leur projet d’hégémonie, en dépit des problèmes internes : diminution annoncée des soins de santé et autres avantages sociaux, chômage, drogue, criminalité, délinquance, ils parviennent à se maintenir au plus haut niveau des succès politiques, technologiques et économiques.
Cependant, ceci ne va pas sans quelques inconvénients majeurs pour cette immense nation qui est devenue la cible de tous les terroristes du monde. En dehors des installations militaires et autres structures américaines de l’extérieur, ces derniers portent leurs coups au cœur même de l’Amérique surprotégée. Dès lors, le talon d’Achille des USA apparaît dans toute sa faiblesse. Grande autant par sa culture multiforme que par sa puissance de feu et ses performances économiques, l’Amérique accuse des déficiences étonnantes, incompatibles avec  sa prestation générale. C’est que le nationalisme qui couve sous certaines formes de militantisme ne s’accommode pas toujours de certaines dérives ou bavures imposées à la culture de la résignation ou de la coexistence pacifique. En effet, les Tiers-mondistes ont fini par découvrir les mensonges de la démocratie en les comparant aux vertus  de l’égalitarisme  international.
La super-grande puissance que sont les Etats-Unis n’en finira pas de faire parler de sa générosité. C’est son rôle et son destin. Que de nations, petites ou grandes, ne reçoivent l’aide au développement de ce pays ! Générosité proverbiale mais parfois mesquinerie et vénalité de certains dirigeants de cette grande nation dont la population est devenue une mosaïque mondiale. Aux lendemains de la victoire des Alliés sur Adolphe Hitler, les Etats-Unis se sont découvert une vocation de gendarmes de la Planète. Et de cette date à nos jours, on peut compter sur les doigts de la main les rares pays où ils n’ont pas eu, pour une raison ou une autre, à intervenir. Sans y être invités, ils prennent position dans les conflits internes des peuples de la Terre, tuant les plus récalcitrants, les plus belliqueux et méprisant les plus dociles, les plus facilement apprivoisables. Ils créent de ce fait une situation ambigüe où le choix s’avère difficile quand il s’agit de s’investir sentimentalement dans la trajectoire de son  destin. Comme pour parodier l’autre :
« Il m’a fait trop de bien pour en dire du mal
   Il m’a fait trop de mal pour en dire du bien »
Toutefois, le drame Américain est plus profond que les jeux de mots des psychodrames cornéliens. Pays riche et chanceux, labouré par la force multiethnique qu’il abrite et   qui extrait de son sol les plus grandes richesses dont un peuple peut rêver, les Etats-Unis restent une Nation, malgré la juxtaposition géographique de ses solitudes ethniques et en dépit des soubresauts du racisme dans le fonctionnement des membres de la société Américaine, à l’opposé des nations Africaines toujours en butte aux tracasseries du tribalisme, des pays hispanophones ou lusophones qui tiennent en laisse leurs minorités ethniques, les USA ont su créer chez leurs minorités visibles les conditions de cette émotion supra-sensorielle qui les rend solidaires et cimente leurs élans quand il s’agit pour tous de défendre les idéaux de la Patrie. Ce sont là des arguments irréfragables auxquels on ne peut rien opposer.
Quoiqu’on puisse penser des USA, une réalité demeure : c’est le pays des contradictions. Et ce sont justement ces contradictions qui accélèrent la croissance de l’ensemble en permettant tant soit peu à chaque solitude de développer ses aptitudes de façon parallèle  et verticale. On aura beau dire : les Michael Jackson, les Tyson, les Oprah, les Jordan, les Magic Johnson, et j’en passe, et des meilleurs, ne sauraient atteindre les sommets de leur art et de leurs talents dans un milieu autre que les USA. On comprend dès lors qu’entre autres ethnies, l’importante minorité noire se batte extérieurement avec autant d’enthousiasme pour un pays où les blancs la traitent avec tant de morgue, de hauteur et de racisme. C’est là un paramètre difficilement compréhensible que le rêve du Dr King sacrifié sur l’autel du racisme aura fini peut-être par estomper. « Chaque Nation porte en elle-même les germes de sa puissance et de sa dégénérescence ».Ce mot de Montesquieu tend de plus en plus à s’éloigner des rives du Potomac. Au contraire, l’administration américaine enregistre des victoires à droite comme à gauche. Le bloc Soviétique  s’est désagrégé au profit du G7. Et, n’étaient la résistance de Cuba et les réticences de la Chine Populaire, la victoire américaine serait totale.
Malheureusement, tant qu’il y aura, des personnages à exacerber les instincts de domination des grandes puissances, à apprécier leur beurre sur le dos des petites nations, il y aura toujours des désespérés, des kamikazes Moyens-Orientaux pour rappeler aux puissants qu’ils ne peuvent pas se permettre de juger les conflits qui interviennent dans quelques coins de la Planète à la seule aune de leurs intérêts et de leurs propensions anthropo-sentimentales. Dès lors, il n’est pas question de mettre bas les armes devant les promoteurs de la violence. Mais il n’est pas question non plus de substituer au terrorisme individuel ou groupusculaire un terrorisme systématique d’Etat. Et c’est là une stratégie boiteuse à laquelle les grandes démocraties devraient se garder de souscrire pour ne pas réveiller la bête qui sommeille dans chaque être humain.
En ce 4 Juillet 2013, notre vœu le plus cher est que cet immense pays, berceau d’une des plus généreuses constitutions que l’homme se fût donnée, réservoir de compétences et surtout point de chute de l’immigration mondiale continue à jouer son véritable rôle dans le leadership planétaire. Qu’il ne se laisse pas prendre dans le jeu scabreux des leaders sans dimension prêts à sacrifier une position de prépondérance collective à quelques mièvres prestations individuelles. Si l’histoire au quotidien ovationne les électoralistes, l’histoire intemporelle rabaisse toujours la faune politique sans éclat à des proportions d’insignifiance. Ce qui manque à ce pays pour planer définitivement sur ces sommets non atteints, c’est l’humanisation pure et simple d’attitudes mêmes dictées par l’intérêt. « Omnia vincit amor » ! L’amour triomphe de tout : de l’arrogance, de l’inhumanité, de la mesquinerie, de la vénalité.
Good Morning America !...La voix des Petits s’élève aujourd’hui pour te dire que désormais ton succès est lié à ton maintien sur la voie lumineuse  de la solidarité dans la paix et à la remontée fulgurante de l’humanisme de tes fondateurs et de leurs succès.
                                                       Miami, le 3 Juillet 2013
                                                        Dr Jean L. Théagène