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Sunday, August 21, 2016

Le triomphe médiatique des propagandes : Fonds pour la reconstruction d'Haïti

Par : Emmanuelle Gilles
Plusieurs articles ont circulé sur le net concernant la gestion de l’ancienne Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti, (CIRH) sous la présidence de Bill Clinton et de Jean Max Bellerive.

Sans vouloir prendre la défense du président américain, qui d’ailleurs avait fait son mea culpa d’avoir affaibli davantage notre production de riz à travers une politique de dépendance alimentaire forcée pénalisant nos cultivateurs et restreignant notre production nationale, je peux affirmer que le rôle du président Clinton au sein de la CIRH n’avait rien à voir avec le « Fonds de  la Reconstruction ». Car il existait deux organismes avec des rôles différents, l’un (CIRH) servant d’unité de coordination et l’autre (HRF) servant d’agence d’exécution pour les fonds de la reconstruction au sein de la Banque mondiale. Je me permets de clarifier pour ceux qui sont intéressés à comprendre les détails, en long et en large, du Fonds pour la reconstruction d’Haïti. Tout d’abord , la CIRH était un instrument purement haïtien dont la loi sur son existence a été créée par l’exécutif et ratifiée par le Parlement haïtien. Le président Clinton a été invité par une lettre écrite de Préval à coprésider la dite commission. L’ancien président Préval et l’ancien Premier ministre Jean Max Bellerive seraient plus aptes à rendre compte et informer le public sur la gestion du CIRH, ce qui éviterait aux deux avocats haïtiens à se ridiculiser auprès des instances internationales.

Certainement, nos compatriotes doivent être tenus informés des détails du Fonds pour la reconstruction à partir des informations justes et honnêtes. On peut comprendre que le gouvernement a failli en ce sens. Ceux qui diffusent l’information doivent alors consentir de faire l’effort de rechercher dans la bonne direction. Le métier de journaliste exige l’observance d’une éthique, ce qui est rare dans notre culture. Les propagandes dominent trop l’actualité. Depuis un certain temps, nous constatons littéralement les dérives de ce métier, où des gens publient n’importe quoi sur n’importe qui. Certains reporters haïtiens malheureusement n’ont pas une grande formation ou expérience dans le journalisme investigateur, le métier est donc souillé entre propagandes, mensonges et vérités. Les lecteurs sont très souvent induits en erreur. Un éclaircissement et une clarification s’imposent, car l’utilisation des arguments falsifiés ne devrait en aucun cas être admise. Pour l’édification de ceux parmi nous qui croient encore en l’intégrité du métier, j’ai le plaisir de partager les détails ci-après en guise d’information.

HISTORIQUE DE LA CIRH
Bellerive, Martelly et Clinton s'entretiennent sur la CIRH
En ce qui a trait à la structure du CIRH aussi bien que son rôle dans le processus de la reconstruction, il y a lieu de préciser que le plan de reconstruction, qui a été approuvé durant la réunion des bailleurs organisée par le président Clinton aux Nations unies, relevait d’une stratégie multisectorielle et ne visait pas uniquement la reconstruction des bâtiments de l’État. Chacun des bailleurs avait formulé son intérêt pour un secteur prioritaire, tels que environnement, éducation, gouvernance, énergie, santé infrastructures, etc. Le plan donc touchait tous les secteurs du développement d’Haïti.

STRUCTURE ET MODALITÉ D’OPÉRATION
La CIRH gérait uniquement les fonds des opérations de la Commission et non les fonds de la reconstruction. Celui qui était chargé du fonds de fonctionnement de la CIRH était un Haïtien du nom de Gabriel Verret. Ce fonds servait à financer uniquement le Bureau de la CIRH. Grosso modo, la Commission coordonnait et analysait les projets des bailleurs dans le but de coordonner les activités et s’assurer qu’ils s’inscrivent dans le contexte du plan global qui a été approuvé. En clair, les fonds de la reconstruction ont été transités uniquement par la Banque mondiale et non par la CIRH.

LA CIRH A-T-ELLE ÉTÉ UN ÉCHEC ?
On peut argumenter que la CIRH a été un échec mais non pas pour des raisons de mauvaise gestion de la Commission comme on veut le faire croire de façon erronée, mais plutôt à cause d’une ambiguïté en rapport au rôle de l’État haïtien qui n’était pas clair et n’avait pas suffisamment de pouvoir de décision sur les projets soumis par les différentes agences de développement et les ONG internationales.

QUEL ÉTAIT L’ORGANE RESPONSABLE DU FONDS POUR LA RECONSTRUCTION
Je voudrais particulièrement attirer votre attention sur le fait que les milliards annoncés constituaient non pas de fonds reçus au total, mais des annonces de contributions qui devront être déjà honorées et transmises à la Banque mondiale selon les modalités d’exécution retenues pour la gestion du Fonds pour la reconstruction. Cependant, certains pays ont préféré transiter leurs fonds à travers leur propre agence de développement sur place pour des projets qu’ils auraient choisi eux-mêmes et financés par eux. C’est le cas de l’USAID, l’agence de coopération canadienne, l’agence de développement espagnole, etc. Il faut faire une distinction entre les agences de développement et les ONG. En principe, le gouvernement haïtien est signataire de tous les projets du HRF (Haïti Reconstruction Fund), qui est également représenté en Haïti à travers la succursale de la Banque mondiale. (HRF SECRÉTARIAT -Ministry of Planning and External Coopération -387, route de Bourdon, Port-au-Prince, Haïti -Tél : (509) 3798-0817).

Toutes informations concernant le Fonds pour la reconstruction sont disponibles sur le site de la HRF. En principe, l’agence qui doit rendre compte des détails du Fonds pour la reconstruction, c’est la Banque mondiale et non le président Clinton qui d’ailleurs avait joué un grand rôle pour organiser cette conférence de bailleurs en faveur d’Haïti et permettre qu’Haïti ait reçu une promesse de 11 milliards. Les informations sur les contributions annoncées (pledge) et celles reçues des bailleurs sont disponibles au grand public, aussi bien que les détails sur les opérations du Fonds pour la reconstruction - http://www.haitireconstructionfund.org/members- autrement, comment exiger aux Américains, aux Canadiens, aux Français des comptes sur la gestion de leur argent ? Mais peut-on demander des comptes à l’USAID par exemple sur ses propres fonds après que ses projets avaient été soumis à la CIRH et exécutés par USAID, ou le gouvernement canadien pour les fonds de l’ACDI ? A titre d’exemple, lorsque Médecins sans Frontières ont présenté ses projets à hauteur de 40 millions pour être approuvé par la CIRH, ce projet a été enregistré par la CIRH mais cette somme est le financement propre des Médecins sans frontières exécutés par eux-mêmes. Il appartient au gouvernement respectif des bailleurs de faire un audit de leurs projets en Haïti. N’étant pas une agence d’exécution, la structure de la CIRH ne lui permettait pas de gérer le Fonds pour la reconstruction ni d’accorder des contrats à quiconque. Étant juste un instrument de coordination, les contrats n’ont pas été établis par la CIRH mais entre le HRF à travers la Banque mondiale et le gouvernement Haïtien. Le président Martelly ne devrait pas être imbu du rôle de la CIRH, j’avais bien noté son ignorance du rôle de cette commission dans son discours d’investiture. En réalité, tous pensaient pouvoir faire leur beurre des milliards qu’ils croyaient que le président Clinton gérait à travers la CIRH, c’est pourquoi il existe encore tant de palabres autour de la CIRH et la gestion de Clinton. Peu savent que Clinton ne gérait pas un dollar du Fonds. Tout le monde parle de milliards mais aucun n’a fait son devoir de recherche pour connaître les procédures, les modalités et le total des contributions reçues et par quelle entité? Ils ne peuvent faire une distinction entre contribution annoncée (pledge) et contribution reçue. C’est bizarre de constater combien les milliards annoncés pouvaient faire tourner tant de têtes au point que des avocats malveillants aient essayé indignement d’intenter un procès à l’ancien président américain pour les milliards qui n’ont même pas été mobilisés. Des Haïtiens ont même protesté devant le bâtiment de la Fondation Clinton réclamant de l’argent volé, ce que je trouve embarrassant pour nous en tant que peuple et en tant que nation.

MONTANT TOTAL REÇU PAR LE FOND POUR LA RECONSTRUCTION D’HAÏTI

Il est impérieux de vous informer que certains pays n’ont jusqu’ici versé un centime de ce qu’ils avaient promis, d’autres ont honoré seulement une partie de leur « pledge ». En tout, la Banque mondiale, en sa qualité de Fonds pour la reconstruction, a reçu seulement 381 millions jusqu’en 2014 sur les 11 milliards annoncés. Ces montants ont été programmés pour des projets devant être exécutés en partenariat avec le gouvernement, dont une partie était affectée au budget de l’État haïtien. La Banque mondiale aurait gardé aussi près de 119 millions en réserve en 2014. Ce montant n’inclut pas les projets exécutés en direct par les agences de développement et qui, je présume, faisaient partie des contributions annoncées mais ne sont pas transités par le Fonds pour la reconstruction, ni non plus des fonds transférés directement au gouvernement Haïtien comme par exemple le gouvernement de l’Inde qui avait transféré$ US 5 millions directement au gouvernement haïtien sans transiter par le Fonds.

Sur ce site - Haiti Reconstruction Fund, vous trouverez tous les projets du Fonds pour la reconstruction (HRF) de la Banque mondiale avec les montants alloués par secteur et le budget prévu pour chacun des projets. Une agence qui n’apparaît nulle part, c’est la Croix-Rouge américaine qui avait annoncé une contribution de 450 millions qu’elle aurait collectée pour Haïti. Cette agence devrait rendre compte des 450 millions qui ne sont pas transférés au HRF de la Banque mondiale et dont les projets n’étaient pas présentés à la CIRH dans le cadre du programme de coordination de projets de la CIRH. Comment les Fonds pour la reconstruction ont été alloués jusqu'ici par la Banque mondiale et le gouvernement haïtien:

67% pour des projets à hauteur de $ 2645 millions;
  2% frais de gestion $ 9,5 millions
  1% budget administratif $ 3.83 millions
30% non alloués – $ 119 millions

Que finance le Fonds pour la Reconstruction (HRF) ?

48% logements - $132 millions
15% gestion et ramassage des débris $ 42 millions
11% éducation - $ 30 millions
13% création d’emplois - 37 millions .
  4% renforcement des capacités - 1 million
12% multisectoriel – 33 millions

Si les résultats ne sont pas visibles, nous aurions encore fait l’expérience de l’inefficacité de l’assistance au développement. Rien de nouveau ! L’impact des projets traitant de sujets thématiques comme la gouvernance, la réforme de l’administration publique, la réforme judiciaire, politique environnementale ne sera jamais visible, car les interventions ne contribuent pas nécessairement à l’économie mais tout au plus servent à renforcer les capacités au niveau gouvernemental. Il est temps qu’on arrête de compter avec l’argent des autres, de pleurnicher sur des milliards que nous n’avons pas. Nous aurions beaucoup plus de mérite à développer des moyens de générer nos propres ressources avec tout le potentiel que nous possédons en termes de ressources naturelles et humaines. Évitons les propagandes gratuites qui nous discréditent. Le président Clinton non seulement ne gérait pas l’argent de la reconstruction, mais il touchait la somme symbolique d’un dollar pour son travail en qualité d’Envoyé spécial de l’ONU. Apprenons à respecter les autres pour que nous bénéficiions de leur respect.

Emmanuelle Gilles 14 janvier 2015

Une illustration de HCC 


Sunday, October 11, 2015

Révélations accablantes autour de la gestion de l’ex-Consul Justin Viard

L'ex-consul Justin Viard
L’étau se resserre autour de Justin Viard quelques semaines après la nouvelle de sa surprenante révocation et son remplacement par l’actuel Chef de poste a.i. Kurdy Larèche. Les trois années de règne de M. Viard au Consulat Général d’Haïti à Montréal auraient été marquées par des infractions d’une gravité sans nom. Sous le sceau de l'anonymat, plusieurs sources concordantes, proches de la diplomatie haïtienne, en Haïti et au Canada, nous ont révélé que sa gestion serait entachée «d’irrégularités flagrantes, de détournements de fonds, d’enrichissement personnel, de gabegie administrative, d’insubordination, voire d’usurpation de titre, etc.». 
Inscrit dans le cadre d'une campagne anti-corruption au sein des ambassades et consulats, un audit a été commandé et réalisé par des enquêteurs dépêchés récemment à Montréal par la chancellerie haïtienne pour vérifier l’exactitude des faits allégués contre M. Viard. Et selon les informations dont nous disposons en exclusivité, tout porterait à croire que les conclusions de cet audit risquent d’être défavorables à l'endroit de l'ex-Consul. En effet, plusieurs transactions douteuses, irrégulières, voire fictives, à coup de milliers dollars, ont été faites, non pas, via le compte bancaire institutionnel du Consulat, mais à partir du compte personnel de Justin Viard (Consultez les preuves).
9 800$ perçus au nom de La Tohu
À commencer par la Tohu au profit de laquelle M.Viard prétend avoir émis un chèque de 9 800$ en date du 9 janvier 2015, pour financer une activité liée au 5ème anniversaire du séisme en Haïti. Pourtant, ce montant pour lequel il a réclamé remboursement auprès de l’administration du Consulat au nom de la Tohu n'a jamais été encaissé par celle-ci. Imbu du rebondissement de l’«Affaire Tohu», M. Viard s'est précipité le 30 septembre 2015 en personne à la Tohu pour remettre ledit chèque en modifiant la date de celui-ci pour faciliter l'encaissement. Trouvant cela un peu bizarre, La Tohu a hésité à participer à la manœuvre et a alerté les autorités consulaires haïtiennes en date du 2 octobre dernier (Voir les correspondances).
Notons que le Consulat n’a nullement été co-organisateur de ladite commémoration. Pour preuve, dans des documents relatifs à la conception même de ce projet obtenus par Médiamosaïque, on y voit très clairement les noms des trois organismes (Maison d’Haïti, La Tohu et la Croix-Rouge Canadienne), ayant cofinancé l’activité. Dans le budget réel de l’événement, il est indiqué que la célébration en question avait été commanditée à hauteur de 2000$ par la Maison d’Haïti,  de 5000$ par la Tohu et de 5000$ par Croix-Rouge Canadienne. On n’y fait aucunement mention du Consulat qui aurait offert quasiment le double des contributeurs, comme l’a prétendu Justin Viard (Voir document).
8700$ encaissés pour une «Soupe» ?
Un stratagème similaire s'est reproduit avec l’organisme «Association haïtiano-canado-québécoise d’aide aux démunis» au profit duquel M. Viard aurait émis, en date du 31 décembre 2014, un autre chèque ficitif (pour lequel il a exigé remboursement du Consulat), de son propre compte personnel, d’un montant de 8 700$ en vue de l’organisation de rien d’autre qu’un événement dénommé «Soupe traditionnelle  du 1er janvier 2015», lit-on dans le libellé du chèque. Il importe de préciser que dans la soi-disant demande dudit organisme présentée par Justin Viard à la comptable du Consulat, Carline Sanon, pour remboursement, figurent les noms de Jean Robert Mainville, président et de Joseph Ducarmel vice-président. Vérification faite, ledit organisme est dirigé par nulle autre que sa présidente, Mme Felicidades Joseph. Pire encore, le papier-en-tête de la demande en question diffère de celui de  l’octogénaire bien connue, Mme Joseph. 
À noter que, si les 8700$ réclamés en ce sens par Justin Viard au Consulat lui ont été versés en date du 5 janvier 2015, ce dernier ne l’avait aucunement remis à son prétendu bénéficiaire. Est-ce pour brouiller éventuellement les pistes ou effet de l'audit? Curieusement, ce n’est que ce 1er octobre 2015, alors qu’il n’est plus consul depuis déjà trois semaines, que M. Viard est allé en personne remettre, soit-disant «sous forme de don», le chèque de 8700$ en question (qui était inutilisable, mais a convenu d’émettre un nouveau du même montant pour faciliter l’encaissement) à Mme Joseph.
Heureuse, cette dernière l’a rapidement déposé dans le compte de banque de son association, mais a dû, contre son gré, le rembourser, sur demande expresse des enquêteurs,  en libellant un chèque de son organisme d’un montant similaire daté du 7 octobre 2015 à l’ordre du Consulat (Voir documents). Selon nos informations, Mme Joseph serait en sanglots en apprenant les non-dits de la transaction et aurait menacé de poursuivre l’ex-Consul pour faux et usage de faux. Contactée cependant au téléphone par Médiamosaïque, la présidente de l’«Association haïtiano-canado-québécoise d’aide aux démunis», qui avait organisé une cérémonie de remise de plaque d’honneur le 3 octobre 2015, deux jours après la réception du fameux «don» en guise de remerciements à ce dernier pour sa «grande générosité», n’a toutefois pas retourné notre appel avant de mettre sous presse.  
Se faire payer les taxes de sa résidence privée 
À titre de privilèges liés à la fonction, comme le veut la tradition, l’État haïtien offre une auto et met toujours un loyer à la disposition du Consul général. Cependant, pour être plus à son aise, l’ex-Consul avait lui-même décidé d’acheter sa propre maison. Toutefois, sous le règne de Justin Viard, ce sont les pauvres contribuables haïtiens qui ont du payer les taxes municipales de la propriété privée de ce dernier. En effet, plusieurs factures dont nous disposons copie attestent, en effet, que M. Viard a exigé au Consulat de lui rembourser le paiement des taxes de sa résidence personnelle. La transaction la plus récente remonte au 4 février 2015 où un montant de 1441,05 dollars lui a été versé en guise de remboursement par le Consulat. Même scénario en date du 7 avril 2014: un paiement de 1404,07 $ lui a été remboursé. Un autre décaissement en sa faveur d’un montant de 1404,06 dollars a été fait le 16 juin 2014 alors qu’il devrait lui-même payer ces taxes de ses propres fonds à  la Ville de Montréal.
Frais en hausse et per-diem à la pelle 
On apprend par ailleurs que, mis à part son salaire mensuel de 6000 US$, l’ex-consul général disposait de «frais mensuels» légalement offerts par l’État haïtien de l’ordre de 2300$, montant qu’il aurait toutefois hissé, sans l’aval de ses supérieurs hiérarchiques à Port-au-Prince, à 3000 US$. Il se ferait aussi rembourser ses tickets de contravention, peu importe le type d’infraction par le Consulat. Alors que le président haïtien, Michel Martelly, souhaitait rencontrer, pendant environ trois heures, le nouvel académicien Dany Laferrière à Port-au-Prince, sans qu’il n'ait été personnellement invité, Justin Viard a décidé d’accompagner ce dernier et a demandé, à son retour, au Consulat de lui rembourser huit (8) jours de per-diem à raison de 500 US$ par jour pour un montant total de 4 000 US$
Objet d’une campagne de salissage?
Aux dernières nouvelles, M. Viard, dont on ignore le statut présentement au Canada, n’a toujours pas remis le passeport diplomatique qui lui a été offert par l’État haïtien. On l'aurait sommé de rendre ledit document dans les 72 heures suivant son limogeage. Ce qu’il n’aurait toujours pas fait. Pire, loin d’être un employé exemplaire, Viard aurait reçu plusieurs lettres de blâme de la part de ses supérieurs hiérarchiques dans l’exercice de ses fonctions. Rejoint au téléphone pour réagir à ces accablantes accusations, l’ex-consul général s'est borné à dire qu'il est la cible d’une campagne de salissage. Il a cependant refusé de faire la moindre déclaration enregistrée.  Nos colonnes lui demeurent toutefois ouvertes au cas où il manifeste l'intention de prendre le contrepied de ces fracassantes révélations à son endroit.
Source :MONTRÉAL (MÉDIAMOSAÏQUE)