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Wednesday, April 8, 2020

Bernie Sanders drops out of 2020 presidential race

Bernie Sanders dropped out of the Democratic primary race
Sen. Bernie Sanders dropped out of the Democratic primary race Wednesday, paving the way for Joe Biden to be officially declared the party’s nominee.

Addressing supporters in a livesteam, the self-described Democratic socialist, 78, said the decision to suspend his presidential campaign was “difficult and painful” but he understood there was no path forward.

Still, he said, he will stay on the ballot in the remaining primary states to push his ideological agenda at the Democratic National Convention.

The announcement comes after the former vice president trounced the Vermont independent in three primaries.

It also comes as the nation grapples with the coronavirus pandemic and growing calls for primaries to be postponed to avoid big social gatherings, especially with no clear path to victory left for Sanders.

Biden defeated Sanders in Florida, Illinois and Arizona last month and holds a large delegate lead, 1,217 to Sanders’ 914.

A candidate needs to gather 1,991 delegates to be nominated at July’s Democratic National Convention.

The senator’s campaign looked all but finished when he suffered a heart attack on the campaign trail in October.

But Sanders stayed in the race and became the front-runner after a series of razor-thin victories in the early states of Iowa, New Hampshire and Nevada.
However, Sanders lost his large lead when the Democratic Party rapidly coalesced against the self-described Democratic socialist outsider in early March to boost Biden’s ailing campaign.

Biden, 77, made a pitch to Sanders’ supporters during a livestreamed speech last month after thumping the Vermont senator in the last round of primaries, forecasting the fate of his upstart campaign.

“Sen. Sanders and I may disagree on tactics, but we share a common vision for the need to provide affordable health care for all Americans, reduce income inequality that has risen so drastically, to tackling the existential threat of our time, climate change,” he said.

“Sen. Sanders and his supporters have brought a remarkable passion and tenacity to all of these issues. Together, they have shifted the fundamental conversation in this country,” Biden added.

“So let me say, especially to the young voters who have been inspired by Sen. Sanders: I hear you. I know what’s at stake. I know what we have to do.”


Source New York Post

Thursday, July 28, 2016

Hillary Clinton prononce un discours d'investiture historique à la convention démocrate 2016


Face à Donald Trump, Hillary Clinton propose sa vision « lucide » de l’Amérique

Hillary Clinton a prononcé, jeudi 28 juillet, à Philadelphie (Pennsylvanie) le plus grand discours de sa longue carrière, avec la volonté de proposer aux Américains, appelés aux urnes en novembre, un projet qui contraste avec la sombre vision de son opposant républicain. La candidate démocrate à la Maison Blanche avait été officiellement désignée mardi à la convention d’investiture.

« C’est avec humilité, détermination et une confiance sans limites dans la promesse de l’Amérique que j’accepte votre nomination pour la présidence des Etats-Unis ! », a lancé l’ancienne première dame sous un tonnerre d’applaudissements.

Assurant qu’elle serait « la présidente des démocrates, des républicains, des indépendants », elle s’est adressée dès le début de son allocution aux partisans de son rival de la primaire, le sénateur du Vermont Bernie Sanders « démocrate socialiste » revendiqué.

« Je veux remercier Bernie Sanders. Et vous qui l’avez soutenu, ici et à travers le pays, je veux que vous sachiez que je vous ai entendus », a-t-elle déclaré devant les quelque 5 000 délégués rassemblés depuis lundi à Philadelphie. Et lorsque des délégués ou des invités ont lancé depuis les gradins des slogans anti-Hillary, les supporters de cette dernière ont recouvert immédiatement leur voix.

« Nous ne construirons pas de mur »

Hillary Clinton et son colistier Tim Kaine après son discours
d'acceptation de la nomination du Parti démocrate à la présiden
ce des Etats-Unis.                                                                            
L’ancienne secrétaire d’Etat n’a pas manqué l’occasion de décocher des flèches à son adversaire républicain, le milliardaire Donald Trump, qui a été investi, une semaine plus tôt, à Cleveland (Ohio) et qui veut sauver le pays « à lui seul ».

« Surtout, ne croyez pas quelqu’un qui dit : “Je suis le seul à pouvoir le faire”, a lancé l’ancienne chef de la diplomatie américaine. Ce furent les mots de Donald Trump à Cleveland. Et cela devrait tous nous inquiéter. »

L’homme d’affaires « veut que nous ayons peur de l’avenir et que nous ayons peur les uns des autres », a-t-elle relevé : « Nous sommes lucides devant ce à quoi notre pays est confronté. Mais nous n’avons pas peur. Nous relèverons les défis comme nous l’avons toujours fait. »

« Nous ne construirons pas de mur. A la place, nous bâtirons une économie dans laquelle tous ceux qui veulent un emploi bien payé peuvent en trouver un », a poursuivi la première femme à représenter un grand parti pour conquérir la Maison Blanche.


Revoir le discours d'Hillary Clinton à la Convention Démocrate

Une courtoisie de France 24.com


Sources:  Le Monde, France24.com

Monday, January 18, 2016

Etats-Unis : le débat se muscle entre les démocrates Clinton et Sanders

Des échanges corsés au dernier débat entre les candidats démocrates

Favorite à la primaire démocrate américaine, Hillary Clinton a fourbi les armes, dimanche soir, contre son challenger Bernie Sanders, lors d'un ultime débat avant le début des primaires le 1er février dans l'Iowa, puis le 9 dans le New Hampshire.

Hillary Clinton est passée à l’offensive contre son challenger, Bernie Sanders, dimanche 17 janvier au soir à Charleston, en Caroline du Sud, lors de leur quatrième et ultime débat organisé avant le début des primaires démocrates avec le caucus de l’Iowa le 1er février puis du New Hampshire, le 9 février.
L’ancienne secrétaire d’État, qui est en tête des intentions de vote démocrates au niveau national mais voit son adversaire progresser dans l’Iowa et le New Hampshire, s’est efforcée de déstabiliser le sénateur du Vermont qui se présente en "socialiste démocrate", occupant l’espace laissé à gauche par sa rivale.
Débat entre les candidats démocrates Martin O'Malley, Hillary Clinton
                              et Bernie Sanders à Charleston, en Caroline du Sud, le 17 janvier.                                                                 
Clinton défend les acquis d’Obama
Hillary Clinton s’est présentée comme la candidate la plus capable de gérer un pays polarisé, reléguant Bernie Sanders au rang des néophytes, à un moment où les républicains sont particulièrement déterminés à annuler les acquis des années Obama dans la santé, l'immigration, l'environnement et le droit à l'avortement. "Nous avons besoin d'une présidente qui sache faire tous les aspects du travail. Je comprends à quel point c'est le travail le plus difficile du monde, je suis préparée et prête à m'y atteler", a déclaré la candidate.
La démocrate a volé dans les plumes du sénateur de 74 ans sur son plan "Medicare-for-All" qui propose de créer une assurance-maladie publique et universelle, en excluant les assurances privées du marché. Hillary Clinton a argué qu'il serait dangereux de "mettre en pièces" la réforme signée Barack Obama. "Le fait est que nous avons l’Affordable Care Act (ou Obamacare, NDLR). Nous avons déjà 19 millions d’Américains qui ont obtenu une assurance."
Bernie Sanders a avancé qu’il voulait s’appuyer sur l’Obamacare pour rendre l’assurance santé encore plus abordable. "L'assurance maladie devrait être un droit pour chaque homme, femme et enfant", a martelé Bernie Sanders. Mais sa proposition a un coût qui doublerait le budget fédéral, que le "socialiste démocrate" financerait par de nouveaux impôts. Hillary Clinton a critiqué l'irresponsabilité budgétaire d'une telle refonte. "Je suis la seule candidate à avoir promis de ne pas augmenter les impôts sur la classe moyenne", a répété la candidate.
Sanders et Wall Street


C'est justement l'ambitieuse "révolution politique" de Bernie Sanders qui galvanise ses partisans. Il dénonce un système économique "truqué", manipulé par Wall Street et les lobbies. Il condamne la collusion des hommes politiques avec le secteur financier, visant Hillary Clinton et ses réseaux new-yorkais. Avant 2015, elle a prononcé des discours rémunérés par des entreprises, dont la banque d'affaires Goldman Sachs.

"Je n'ai jamais été payé pour donner des discours chez Goldman Sachs", a lâché Bernie Sanders. Pour le sénateur, "le vrai problème, c'est que le Congrès appartient aux puissances de l'argent" - une antienne scandée tout au long de la soirée.
Mais Hillary Clinton a su faire porter ses coups. Elle a notamment rappelé que Bernie Sanders avait voté pour donner une immunité judiciaire aux fabricants d'armes en 2005. Sous pression, il a dû désavouer ce vote samedi. "Il a voté pour autoriser des armes dans l’Amtrak (les trains), dans les parcs nationaux. Il a voté contre des études pour savoir comment nous pourrions sauver des vies. N’oublions pas ce dont il s’agit : 90 personnes meurent de violence par arme à feu chaque jour dans notre pays", a déclaré l’ex-sénatrice.
Sur les questions de politique étrangère, elle a démontré son aisance, forte de ses quatre années à la tête de la diplomatie américaine. Les candidats ont désormais deux semaines de campagne avant le premier test, le 1er février lors des "caucus" de l'Iowa. En 2008, Hillary Clinton y avait terminé troisième, derrière Barack Obama et le sénateur John Edwards.
Avec AFP et Reuters