Sunday, April 26, 2015

Tangled Clinton Web: Firms tied to Clintons profited in post-quake Haiti

(Version Française de cet article; French version of the above article)
Bill and Hillary Clinton
On Jan. 12, 2010, Haiti suffered a devastating earthquake. More than 200,000 died, and over 100,000 buildings and homes were destroyed.
Within four days, U.S. Secretary of State Hillary Clinton arrived to survey the damage. 

Clinton assured the Haitian people that, "the United States is a friend, partner, and a supporter." 

The government of Haiti set up the IHRC -- the Interim Haiti Recovery Commission -- to coordinate the nation's recovery. 

Former President Bill Clinton was named co-chair of that committee. He expressed hope that the island nation would be, "rebuilt in a much stronger, much sustainable way. I think the Haitians want that." 
Peter Schweizer
But Peter Schweizer*, author of the new book "Clinton Cash," that investigates the tangle of money, politics and personal interest that has come to characterize the Clintons' interactions around the world, says that: "What quickly became apparent to many people was that if you ... wanted to do business in Haiti, you had to have relationships with a Clinton. That was absolutely key." 

Perhaps the most celebrated project of all was Caracol Industrial Park. 

Its grand opening was as glitzy as a Hollywood premiere. 

The Clintons at the opening of the Haiti Industrial Park of Caracol
"You had Bill Clinton there," said Schweizer. "You had Hillary Clinton there. You had Donna Karan, the fashion designer. You had Ben Stiller. You had Sean Penn." 
The anchor tenant of Caracol Industrial Park is a Korean manufacturer who is also a big Clinton supporter. 

And then there was Digicel. It helped create a system to transfer money via cell phones. In the six months running up to September 2012, it took in more than $50 million in revenue in Haiti. 

Digicel is run by Irish billionaire Denis O'Brien. He set up lucrative speeches for Bill Clinton and donated millions of dollars of his own money to the Clintons' foundation.

Denis O'Brien of Digicel

There was also a plan to raise money by exploiting Haiti's rich mineral wealth. 


One company that got a rare gold permit was VCS mining. It didn't actually have much mining experience, but it would soon have Hillary Clinton's brother, Tony Rodham, on its board. 

"Tony Rodham has no background in Haiti and he has no background in mining," said Schweizer. "Why on earth is he on the board and in this position to profit from VCS's mining gold exploitation permit in the first place?"

Sunday, April 19, 2015

Libération de Sonson La familia ou le jugement de la honte ?

Woodly Ethéart, ak Sonson Lafamilia
à (G)  et Renel Nelfort à (D)      
Le tribunal criminel siégeant sans assistance de jury a libéré le vendredi 17 Avril 2015 Woodly Ethéart, alias Sonson La familia, et Renel Nelfort, les deux principaux chefs du gang Galil poursuivis pour enlèvement, séquestration contre rançon, trafic illicite de stupéfiants, blanchiment des avoirs, assassinat et association de malfaiteurs. Ce jugement a été dénoncé depuis jeudi par le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), en raison du caractère spécial des assises criminelles réalisées par le juge Lamarre Bélizaire, réputé proche de l’équipe au pouvoir.  Ces assises criminelles, qui devaient être organisées pour l’ensemble des 15 membres du gang Galil qui sont poursuivis pour les mêmes chefs d’accusation, ont été réalisées spécialement pour ces deux inculpés sous prétexte que tous les autres membres ont interjeté appel de l’ordonnance du juge d’instruction Sonel Jean-François. Dans les milieux proches du pouvoir, on prétend que l’arrestation et la détention, l’année dernière, de ces deux responsables du gang Galil avaient été très mal accueillies par l’équipe au pouvoir, compte tenu de leur lien avec les plus proches collaborateurs du président de la République.

Les informations communiquées par la police et les aveux de la plupart des complices de ces deux chefs de gang font croire que cette association de malfaiteurs a procédé en moins de deux ans à l’enlèvement suivi de séquestration contre rançon de 17 personnes. Dans son ordonnance de renvoi, le juge d’instruction Sonel Jean François a mentionné l’ensemble des indices trouvés dans le cadre de cette enquête. Fasciné par l’élégance du juge d’instruction dans la rédaction de l’ordonnance de renvoi, le commissaire du gouvernement, dans son réquisitoire définitif daté du 23 février 2015, déclare concordants et suffisants les indices et charges retenus contre ces 15 inculpés pour qu’ils répondent des faits qui leur sont reprochés. Du 23 février 2015 au 17 avril de la même année, soit un mois et 23 jours, ce même parquet, par l’entremise de son représentant, Me Jean Abner Emile, renonce à l’accusation portée contre ces deux chefs de gang et requiert le doyen du tribunal criminel, Me Lamarre Bélizaire, de déclarer les faits non constants et renvoyer les accusés hors des liens de l’accusation.

Juge Lamarre Bélizaire
Voilà de façon grossière comment le représentant du parquet, qui est censé être le représentant de la société, s’est comporté ce vendredi dans le cadre de ce dossier. Ce qui est écœurant, c’est que le juge Lamarre Bélizaire a accordé la parole à un témoin, qui est l’une des victimes de cette association de malfaiteurs. Romain Armand révèle avoir versé 180 000 dollars américains en échange de sa libération, après avoir été enlevé et séquestré par ce gang dirigé par ces deux hommes. Quel signal l’administration Martelly veut-elle donner à la société à travers ce jugement de la honte ?
Comment les hommes et les femmes qui ont été victimes d’actes de kidnapping orchestrés par ce gang vont-ils accueillir l’élargissement de ces deux hommes ?
L’enquête réalisée sur 144 pays sur l’indépendance de la justice, où Haïti est classée 134e, n’est-elle pas le reflet du fonctionnement de la justice sous la présidence de Michel Martelly ? 
Le juge Lamarre Bélizaire a ordonné vendredi, à l’issue d’un procès-éclair, la libération des nommés Woodly Ethéart (Sonson La Familia) et Renel Nelfort


Source : Le Nouvelliste 

Sunday, April 12, 2015

Entretien "historique" Obama-Castro au sommet des Amériques

Version Anglaise
 Le président américain Barack Obama et son homologue cubain
 Raùl Castro au Sommet des Amériques , le 11 avril 2015.         
Barack Obama a eu un entretien qu'il a qualifié d'"historique" avec son homologue cubain, Raùl Castro, en marge du sommet des Amériques à Panama ce samedi 11 Avril 2015, moins de quatre mois après le début du processus de normalisation entre les  Etats-Unis et Cuba annoncé conjointement le 17 décembre.
Le président américain a jugé le moment venu de tourner la page de la Guerre froide, sans renoncer à insister sur le respect des droits de l'homme et de la démocratie.
"Nous sommes maintenant en mesure de tracer un chemin vers l'avenir", a-t-il déclaré à son interlocuteur avant d'entamer cet entretien sans précédent depuis près de 60 ans qui, selon lui, ne mettra toutefois pas fin aux divergences entre Washington et La Havane.
"Nous avons des points de vue différents sur l'organisation de la société et je lui ai dit de façon très directe que nous n'allions pas cesser de parler de sujets tels que la démocratie, la liberté de la presse et la liberté de réunion", a ensuite souligné Barack Obama, lors de la conférence de presse qui a suivi.
L'hostilité et les sanctions économiques n'ont pas entraîné de changement majeur, il était donc temps d'adopter une nouvelle approche, a-t-il expliqué, justifiant le tournant annoncé en décembre, qui doit conduire au rétablissement des liens diplomatiques rompus en 1961, deux ans après la prise du pouvoir par les "barbudos" de Fidel Castro.
Des dispositions limitant les déplacements et les échanges commerciaux entre les deux pays ont d'ores et déjà été levées. "La guerre froide est terminée", a insisté Barack Obama, ajoutant qu'une majorité d'Américains le soutenait dans sa démarche de rapprochement.
"NOUS DEVONS ÊTRE PATIENTS, TRÈS PATIENTS"


Vidéo de la rencontre historique Obama-Castro au Panama.

Le tête-à-tête, cordial mais franc, s'est déroulé dans une petite salle de conférence où les deux hommes étaient assis face à face. Il a duré 01h20.
"Nous sommes disposés à discuter de tout, mais nous devons être patients, très patients. Nous nous entendrons sur certains points, mais nous divergerons sur d'autres", avait auparavant averti Raùl Castro.
Il a par ailleurs condamné les tentatives américaines de renversement du régime communiste mais a salué en Barack Obama un "honnête homme".
"Je m'excuse auprès du président Obama, car il n'est en rien responsable de cela", a-t-il ajouté.


Le président cubain, qui est âgé de 83 ans, a entamé de timides réformes économiques, mais a exclu de renoncer aux principes de la révolution de 1959 qui a porté son frère Fidel au pouvoir. Ce dernier lui a cédé la place en 2008 pour raisons de santé.
La dernier sommet américano-cubain, qui avait réuni Dwight Eisenhower et Fulgencio Batista, remontait à 1956. Il s'était également déroulé au Panama.
Au-delà des gestes symboliques, Cuba attend avec impatience d'être rayé de la liste américaine des Etats promoteurs du terrorisme. Barack Obama prendra sa décision dans les jours à venir, a promis samedi un membre de la délégation américaine, ajoutant que la Maison blanche avait achevé sa réflexion sur le sujet.
"Nous devons dire très clairement que Cuba n'est pas une menace pour les Etats-Unis", a quant à lui estimé le chef de la Maison blanche lors de sa conférence de presse.
Cuba figure sur cette liste depuis 1982. La Havane soutenait alors des rebellions marxistes en Amérique latine. L'Iran, la Syrie et le Soudan s'y trouvent également.
(Jean-Philippe Lefief pour le service français)

Source Reuters : Matt Spetalnick et Daniel Trotta 

Etats-Unis: Hillary Clinton annonce sa candidature à la présidentielle

Hillary Rhodam Clinton
La démocrate Hillary Clinton a annoncé ce dimanche  12 Avril sur internet qu’elle tenterait une nouvelle fois de devenir la première femme à diriger les Etats-Unis, l’investiture de 2016 lui semblant promise.

C’est dans une vidéo sur son site hillaryclinton.com puis dans un tweet qu’Hillary Rhodam Clinton, 67 ans, ancienne Première dame, sénatrice et secrétaire d’Etat, a officialisé sa seconde candidature aux primaires démocrates, après sa défaite de 2008 contre Barack Obama.
«Je suis candidate à la présidence», y déclare-t-elle, debout et souriante, dans un clip d’un peu plus de deux minutes où témoignent des Américains de la classe moyenne: une jeune mère de famille, un jeune couple noir, deux frères entrepreneurs hispaniques, un enfant, un couple d’hommes et un autre de femmes, un ouvrier...
«Les Américains se sont battus pour surmonter les difficultés économiques. Mais ceux qui sont au sommet sont toujours favorisés», poursuit Hillary Clinton. «Les Américains ordinaires ont besoin d’une championne. Je veux être cette championne».
«Je pars sur le terrain pour gagner votre voix», ajoute-t-elle.
Cette petite phrase et la stratégie de lancement ont un but: signifier qu’elle entend mériter son investiture, bien qu’elle soit la grande favorite des primaires démocrates, avec environ 60% des intentions de vote.
Son premier grand discours de campagne n’aura lieu qu’en mai, a indiqué son service de presse. Les six à huit prochaines semaines seront consacrées à aller à la rencontre «directe» des électeurs, d’abord dans l’Etat rural de l’Iowa, qui lancera la saison des primaires au début de l’année prochaine.
Elle s’y rendra dès cette semaine. La présidentielle aura lieu en novembre 2016.
Immédiatement après l’annonce, guettée par le monde médiatique et politique depuis des semaines, les républicains ont dénoncé le retour en politique de la plus connue des Américaines, sous les projecteurs depuis plus de trois décennies.
«Nous savons exactement à quoi nous attendre», a réagi Ted Cruz, candidat à l’investiture républicaine, dans une vidéo. «Hillary Clinton représente les échecs du passé. L’Amérique veut-elle un troisième mandat Obama?»
Vidéo - Je suis candidate à la présidence
«Nous devons faire mieux que la politique étrangère d’Obama et Clinton, qui a affaibli les relations avec nos alliés et enhardi nos ennemis», a dit celui qui pourrait devenir son principal rival, le républicain Jeb Bush, 62 ans, dans une vidéo.
Le président américain, Barack Obama, a mis tout son poids derrière son ex-rivale, qu’il avait nommée en 2009 secrétaire d’Etat. «Elle ferait une excellente présidente», a-t-il déclaré samedi.
«Good luck» (bonne chance), a souhaité le Premier ministre français, Manuel Valls sur Twitter.
- Faible concurrence démocrate -
Aucun autre démocrate n’est à ce stade plus connu, ni plus apprécié qu’elle. Si plusieurs devraient se lancer, ce sera sans réel autre espoir que de faire bonne impression pour être recruté comme colistier. Aucune personnalité d’envergure, comme le vice-président Joe Biden ou la sénatrice Elizabeth Warren, ne s’est déclarée. Seuls deux démocrates peu connus (l’ex-gouverneur Martin O’Malley et l’ex-sénateur Jim Webb) semblent décidés à la concurrencer.
Son CV est à la fois sa force et son talon d’Achille.
La vie d’Hillary Clinton est indissociable du pouvoir: ancienne Première dame, sénatrice et chef de la diplomatie.
Quand ses rivaux républicains ont à peine fait quelques voyages à l’étranger, elle a rencontré des dizaines de présidents, Premiers ministres et rois, et jonglé avec les crises, de la Libye à la Russie. Aucun autre candidat n’a vécu pendant huit ans à la Maison Blanche.
Mais cette riche expérience s’accompagne d’erreurs, gaffes et scandales, dès les premières années des Clinton au pouvoir. Bill Clinton fut élu gouverneur de l’Arkansas en 1978.
Pour les républicains, les manquements éthiques et moraux des Clinton disqualifient Hillary Clinton, un thème qu’ils ont relancé avec la découverte, en mars, qu’elle avait exclusivement utilisé une messagerie privée lorsqu’elle dirigeait la diplomatie américaine, au lieu d’un compte officiel.
Le Congrès, dominé par les républicains, a prévu de la convoquer prochainement pour une audition parlementaire qui s’annonce tendue.
Côté républicain, par contraste à la course démocrate, la concurrence est rude. Deux candidats se sont officiellement déclarés, les sénateurs Ted Cruz et Rand Paul, et jusqu’à une dizaine d’autres envisagent de se lancer.

Wednesday, March 25, 2015

Un Airbus A320 de la compagnie GermanWings s'est écrasé mardi matin dans les Alpes françaises

Version anglaise

Ce modèle d'avion a déjà connu des tragédies.
Un Airbus A320 de la compagnie GermanWings s'est écrasé mardi matin dans les Alpes françaises, près de Barcelonette (Alpes-de-Haute-Provence). IL y avait 150 personnes à bord et, selon les autorités, il n'y aucun survivant.Ce modèle d'avion a déjà connu des tragédies.
.Dans un communiqué, Lufthansa, maison mère de la compagnie GermanWings, a indiqué qu'à ce stade, le crash de l'avion A320 est "un accident". "Toute autre théorie serait spéculation", a encore affirmé le groupe.
L'Espagne va observer trois jours de deuil national, comme l'a annoncé la vice-présidente du gouvernement espagnol, Soraya Sainz de Santamaria.
Barack Obama cherche "à confirmer combien d'Américains ont pu être à bord de l'appareil"
"Nos pensées et nos prières vont à nos amis en Europe, notamment aux peuples d'Allemagne et d'Espagne, après le terrible crash" survenu dans les Alpes françaises, a déclaré Barack Obama en préambule à une conférence de presse avec son homologue afghan Ashraf Ghani, en visite à Washington. "Nos équipes sont en contact étroit et nous cherchons à confirmer combien d'Américains ont pu être à bord de l'appareil" qui reliait Barcelone à Düsseldorf, a-t-il ajouté. Le président américain a précisé avoir appelé la chancelière allemande Angela Merkel, et il compte s'entretenir avec le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy.
Ce n'est pas la première fois qu'un A320 s'écrase. Ce mardi 24 mars, un A320 avec 150 personnes à bord s'est crashé dans les Alpes-de-Haute-Provence, avec à son bord 150 personnes, il n'y aurait pas de survivant. Mais par le passé, ce modèle d'avion a déjà été au cœur d'accidents.

En 1988, deux mois après sa mise en service, lors d'un vol de démonstration à Habsheim, près de Mulhouse, l'avion s'écrase dans les arbres. L'accident fait 3 morts et 120 blessés. En cause, une altitude trop basse et une vitesse trop faible, pour la justice c'est une erreur de pilotage.

87 morts, neuf survivants en 1992
Le 20 janvier 1992, Un A320 de la compagnie Airinter s'écrase sur les flancs du Mont-Sainte-Odile, dans les Vosges. La zone est difficile d'accès pour les secours. Ils ne localisent l'épave qu'après plusieurs heures de recherches. 87 personnes périssent dans le crash, il y a neuf survivants. En cause, les pilotes, qui ont entré de mauvaises données dans l'ordinateur de vol.

Un habitant de la région de Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence), manuisier de profession, a vu l'avion de la compagnie Germanwings s'écraser mardi 24 mars. Il travaillait sur un chantier lorsqu'il a vu l'avion "baisser" depuis une crête. Choqué d'avoir appris que 150 personnes sont mortes dans le crash, il se confie à France 2.
"C'est bizarre, parce qu'on n'a pas l'habitude de voir un avion à cette altitude-là, raconte cet habitant de la commune de Prads-Haute-Bléone, non loin du site de crash. J'ai tout de suite compris qu'il allait se crasher." Selon lui, l'avion volait entre 1 500 et 2 000 mètres d'altitude. L'Airbus A320 n'est pas tombé à pic, ajoute-t-il, sans pouvoir dire si l'avion volait plus vite que la normale. "C'est après qu'on réalise que, certainement, ils ne vont pas s'en sortir", souffle-t-il.

 La trajectoire du vol Barcelone-Düsseldorf expliquée en 3D

Des milliers de morceaux de l'avion A320 se trouvent dans la zone de l'accident


Crash site: Pieces of debris, including what appear to be parts of the aircraft's tail fin and a wheel, are seen strewn on the mountainside
Site du crash: morceaux de débris, y compris ce qui semble être des parties de la queue de l'avion et une roue, sont  éparpillés sur la montagne                                                                                                                                                                                   
Wreckage: The registration of the aircraft, which features a German flag, was one of the larger pieces of debris photographed at the site
Épave: L'immatriculation de l'aéronef,  portant l’emblème du drapeau allemand, était l'un des gros morceaux de débris photographiés sur le site de l'accident                                                                                                
A rescue helicopter flies over wreckage of a Germanwings Airbus A320 plane that crashed between the towns of Barcelonnette and Digne in the French Alps. All 150 people on board - including two babies and 16 children from the same German school - died in the crash
Un hélicoptère de sauvetage survole l’épave de l’avion A320 Germanwings Airbus qui s’est écrasé entre les villes de Barcelonne et les Alpes françaises. Toutes les 150 personnes à bord - dont deux bébés et 16 enfants d’une école allemande - sont morts dans l'accident.                                                                                          
Destruction: The distinctive colours of the Germanwings plane are seen in this close-up photo of the destroyed rudder of the aircraft
Les couleurs évidentes allemandes  sont vues dans cette photo en gros plan de la gouverne de direction de l'avion détruit.                                                                                                                                                     
Obliterated: Debris reportedly from the Airbus A320 is seen on the mountainside. Mystery surrounds the final moments of the plassenger plane after air traffic controllers claimed they received no SOS signal despite the jet nosediving 32,000ft in just eight minutes
Les débris l'Airbus A320 sont éparpillés sur la montagne. Le mystère demeure  autour des derniers instants du vol de l’avion après que les  contrôleurs  de l'air ont affirmé  n’avoir pas reçu aucun signal de SOS de l’avion,  malgré la descente rapide de 32,000 pieds en seulement huit minutes                                                               
Crews in the first helicopter to reach the site said they had seen no survivors and reported finding chunks of plane the size of a car
L’équipe  dans le premier hélicoptère ayant atteint le site le site en premier  dit qu'elle n avait vu aucun survivant et declare  trouver des morceaux de l'avion de la taille d'une voiture                                         
About 150 firefighters and mountain police were deployed to the scene, although officials warn it could take days to retrieve any bodies
About 150 firefighters and mountain police were deployed to the scene, although officials warn it could take days to retrieve any bodies
Windows from the Airbus A320, a model of plane known as the 'workhorse of the skies', are clearly visible on this piece of debris 
Windows from the Airbus A320, a model of plane known as the 'workhorse of the skies', are clearly visible on this piece of debris 
Photographs taken of the scene this evening show what appears to be sections of charred aircraft on the mountainside
Photographs taken of the scene this evening show what appears to be sections of charred aircraft on the mountainside

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Saturday, March 21, 2015

Haïti Elections - Plus de 180 partis et regroupements politiques se sont inscrits

Le dernier appel nominal accuse la présence de tout le monde. Ils sont plus de 187 au dernier décompte. Même ceux  qui ne voulaient pas aller aux élections avec le chef  des "Tèt Kale" répondent à l'appel. Pour le dernier jour de l'inscription, vendredi, les organisations électorales du CEP sur la route de Frères. Mardi prochain, Le Conseil électoral publiera la liste des partis et regroupements politiques qui seront habilités à prendre part aux élections. Il y aura des remis à leurs parents..

Vendredi 20 mars, 8 heures du soir. Au bureau des opérations électorales du CEP sur la route de Frères, les responsables de partis politiques n’ont pas encore fini de s’inscrire. Pour les cinq jours d’inscription jusqu’à cette heure précise, environ 187 partis et regroupements politiques se sont fait enregistrer au CEP avec pour but de prendre part aux élections.  Ils ont jusqu’à 11h59 minutes ce vendredi pour s’inscrire, a indiqué à Le Nouvelliste le directeur exécutif du CEP, Me Mosler Georges. 

« A minuit, avec un juge de paix, on fait le constat du nombre des inscrits ou confirmés », a-t-il déclaré au journal. Dès le début du processus des inscriptions le lundi 16 mars, les avocats du CEP avaient déjà commencé à analyser les pièces déposées par les responsables de partis politiques, a souligné M. Georges. 

La politique est dynamique, MOPOD et Pitit Dessalines en savent quelque chose

De nombreux partis et regroupements de partis ont attendu le dernier jour pour s’inscrire au processus électoral. De ce nombre, on retrouve notamment des partis de l’opposition. L’aile radicale, ceux-là qui, jusqu’à ce vendredi 20 mars, refusaient d’aller aux élections avec Michel Martelly au pouvoir. Le MOPOD et la plateforme Pitit Dessalines sont dans la course électorale. Les leaders de ces regroupements politiques, très amers contre le pouvoir Tèt Kale, ont confirmé leur participation aux prochaines joutes.

Le groupement de Moise Jean Charles
devant le bureau du CEP ce jeudi.    
Il est déjà 2 heures de l’après-midi quand des klaxons retentissent brusquement devant l’annexe du Conseil électoral provisoire à Frères. Quelques dizaines de motards et des sympathisants brandissent des posters à l’effigie du père de la nation, Jean-Jacques Dessalines. Des T-shirt rouges estampillés plateforme Pitit Dessalines confirment la rumeur qui circulait depuis jeudi soir. Ce regroupement de partis de l’opposition radicale emmené par l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles fait le grand revirement. « La politique est dynamique », lance Assad Volcy, l’autre voix autorisée de l’organisation.

... Moise Jean Charles et ceux du député Arnel Belizaire sont fortement
Moise Jean-Charles
« Nous sommes un mouvement politique mobilisé contre le pouvoir en place, martèle Moïse Jean-Charles. Nous nous engageons dans la bataille politique et nous allons utiliser ces élections pour atteindre notre objectif, réaliser une révolution pacifique dans le pays », tente-t-il d’expliquer.  L’ex-sénateur du Nord, qui s'est perdu dans ses arguments devant les journalistes sur sa volte-face, annonce déjà la couleur. «  Que l’on proclame ou pas les résultats des votes, nous allons gagner les rues », lance l’opposant farouche au président Martelly. 

Mirlande H. Manigat
Peu de temps après le cortège de la plateforme Pitit Dessalines, arrive Mirlande Manigat. Elle est accompagnée de l’ancienne mairesse de Pétion-Ville, Claire Lydie Parent. « Je suis là pour inscrire le MOPOD », répond la candidate malheureuse de la dernière présidentielle aux questions des journalistes. D’autres membres de ce regroupement politique, dont Serges Jean Louis, Turnep Delpé, rejoignent madame Manigat et Claire Lydie Parent un peu plus tard.

« Au sein du MOPOD, nous avons toujours été favorables aux élections. Aujourd’hui nous nous sommes rendu compte que les manifestations de rue ne suffisent pas, nous entrons dans la bataille. Nous entrons pour gagner », lance Madame Manigat sous les regards d’un Serge Jean Louis visiblement gêné devant les caméras. Avant même que la secrétaire générale du RDNP ne finisse son intervention, Serge Jean Louis prend la parole pour annoncer que le MOPOD fixera sa position officielle lors d’une conférence de presse au début de la semaine prochaine. 
  
Clarens Renois,le Secrétaire
du parti "UNIR" a été officiel
lement inscrit sur la liste 

électorale ce jeudi au CEP  
Ce qui n’empêchera pas la veuve de Lesly Manigat de continuer son échange avec les travailleurs de presse. « Le pays va mal et nous pensons que le meilleur est de changer l’équipe au pouvoir. Le MOPOD s’est battu pour l’application de l’article 289 de la Constitution en vue d'appuyer les sénateurs de l’opposition, soutient Mirlande Manigat. Ce Conseil électoral est formé sur la base de cet article, cependant, cela ne veut pas dire qu’on leur donne un chèque en blanc ». 

A la Direction des opérations électorales pendant toute cette semaine, on pouvait compter également de nouveaux partis, inconnus du grand public mais aussi des partis politiques qui se passent de présentation comme INITE, Fusion, OPL, Fanmi Lavalas, PHTK, Lavni, entre autres. Ils sont plus de 180 connus ou inconnus, à vouloir aller aux élections.

Respè participe, mais demeure vigilant
Charles Henri Baker
C.Henry Baker
« Nous sommes venus confirmer la participation de Respè aux prochaines sélections… affirme, vendredi, Charles-Henry Baker après l’inscription de son parti. Vu ce qui s’est passé durant les dernières élections, j’ai le droit de dire que ce sont des sélections qu’on va essayer de faire », a poursuivi Monsieur Baker, très critique vis-à-vis du CEP.  En dépit des irrégularités qu’il peut y avoir, Respè a fait le choix de s’engager dans la bataille électorale.

Jean Henry Céant (Renmen Ayiti):
J. Henry Céant
Jean Henry Céant voit les choses autrement. C’est l’un des rares leaders de parti qui font crédit au Conseil électoral. « Nous avons participé à la création de ce Conseil électoral. Nous faisons entièrement confiance aux membres du CEP et nous croyons qu’ils feront de bonnes élections », a soutenu le notaire, signataire de l’accord du 11 janvier 2015 ayant donné naissance à l’actuel CEP. 

Du Sénat de la République au CASEC
Jude Celestin
Jude Celestin
Il a toujours dit qu’il ira aux élections, quelles que soient les circonstances. Il a toujours dit aussi qu’il sera candidat pour le poste de CASEC  pour la deuxième section communale de Gayard, sa localité dans le département du Sud-Est. Avec l’ancien candidat à la présidence, Jude Célestin, il dirige le parti LAPEH. Cependant,  l’ancien sénateur Jean Hector Anacacis, ami ou ancien ami de l’ex-président René Préval, semble mal digérer le fait que son ami mette sur pied pour les prochaines élections la plateforme nommée VERITE sans même lui en parler. 

« Il s’associe avec des gens qui ont la même idéologie que lui et qui ont les mêmes intérêts que lui », a indiqué Anacacis. Selon lui, en lançant la plateforme VERITE, René Préval se tourne maintenant vers la bourgeoisie.  Même s’il n’a pas été contacté par son ami, l’ex-sénateur n’écarte pas la possibilité de rallier VERITE avec LAPEH. Cependant, a-t-il dit, Jude Célestin doit rester le candidat à la présidence de la plateforme. 

Le PONT !
Senateur Evalière Beauplan
Evalière Beauplan 
Dans un autre registre, l’ancien sénateur Evalière Beauplan, l’un des responsables de l’organisation politique PONT, se dit prêt à aller aux élections. Ce parti compte sur la popularité des anciens élus comme Kely C. Bastien dans le Nord, Jean Tolbert Alexis dans l’Ouest, Evallière Beauplan dans le Nord-Ouest, entre autres, pour rentrer au Parlement.

PONT, selon l’ex-sénateur Beauplan, se veut un parti moderne et ouvert. « Nous sommes prêts à nous asseoir avec tous ceux qui croient que ce pays doit sortir de ce marasme… », a-t-il affirmé, soulignant que le parti aura des candidats au Sénat, à la Chambre des députés et aux collectivités territoriales partout à travers le pays. Pour leur champion à la présidence, le parti attend encore avant de se décider.

Pour les partis politiques faisant l’objet de contestations ou de conflits internes, c’est le ministère de la Justice qui dira au CEP qui est véritablement autorisé à diriger le parti. Ce sera le cas pour, entre autres, Konfyans où ses dirigeants ont étalé sur la voie publique leurs différends. Après quoi, l’institution électorale publiera le mardi 24 mars la liste des partis agréés à prendre part aux élections.

Source: Le Nouvelliste

Auteurs :Robenson Geffrard et Louis Joseph Olivier