Thursday, August 13, 2020

Actualités Politiques : Grandes Lignes

Orlando le 13août 2020
Par: Robert Benodin

On est à ce tournant où les puissances hégémoniques néocolonisatrices, après la démission en bloc des membres du CEP, encouragent Jovenel Moïse à solliciter des secteurs la désignation de leurs délégués, pour réorganiser le CEP. Jusqu’à présent les deux secteurs, le Vodou et celui des femmes sont les seuls à avoir désigné leur délégué. Les autres secteurs gardent le mutisme. Refusent-ils de désigner leurs délégués, sans le dire ? Ou, sont-ils dans l’expectative ? Il faut se rappeler que les premières élections organisées sous l’égide du régime PHTK en 2015 ont été dans les mêmes circonstances, une situation d’exception. Ces élections gérées par Michel Martelly ont été annulées en janvier 2016 dû à une contestation électorale massifiée. Ces élections ont été reprises à la fin de 2016, sous le gouvernement provisoire de Jocelerme Privert. Michel Martelly a dû abandonner le pouvoir le 7 février 2016 sans un successeur élu. Va-t-on revivre le même scénario ? Mais cette fois-ci faute de CEP. Ou élira-t-on un 3e gouvernement PHTK en reconduisant Michel Martelly au pouvoir, ou un autre dévergondé et corrompu du même calibre ?

Il faut se rendre à l’évidence que pour les tenants du CORE Group, pourvu qu’ils maintiennent le contrôle absolu de la macropolitique, ils ne s’en formaliseront pas ! Plus incompétents et plus corrompus, seront nos chefs d’état, mieux ça vaut, mieux ça fait leur affaire ! Le néocolonialisme ayant été introduit en Haïti aux débuts des années 1860, faisant d’Haïti le premier cobaye de ce système. Le néocolonialisme a fait sa première mutation le 28 juillet 1915, où les Etats-Unis ont assumé le contrôle exclusif de la macropolitique en Haïti, ils ont développé un penchant pour ce type de chefs d’état, parce qu’ils sont les moins retissant à leur domination, n’ayant aucun désir d’exercer leur droit à l’autodétermination. Ils ne sont intéressés qu’à se regorger de l’argent de l’Etat, pour se faire une fortune, avant de laisser le pouvoir.

Un autre aspect du système néocolonial qu’il faut aussi comprendre. Il donne l’illusion à tous les pays néocolonisés qu’ils soient en Démocratie représentative, en faisant routinièrement des élections, mais sans appliquer à lettre les règles et les principes qui régissent tes élections démocratiques. Dans la pratique le système néocolonial est de fait contre l’indépendance et l’égalité des trois pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire. Le système néocolonial, contrôlant la macropolitique, veut d’un pouvoir exécutif fort, dominant le pouvoir législatif, et vassalisant le pouvoir judiciaire, pour avoir un meilleur contrôle de la politique de ces pays néocolonisés. Se rappelle-t-on que l’ambassadrice Helen La Lime directrice de la mission judiciaire onusienne en Haïti, MINUJUSTH, n’a jamais à aucun moment considéré sérieusement la nécessité, ni l’impératif d’une réforme judiciaire en Haïti ? Les tenants du CORE Group ont-ils, à aucun moment, reconnu le fait que les résultats des élections n’aient jamais été le reflet fidèle de l’expression de la volonté générale en Haïti, mais de l’Exécutif qui les promulgue ? C’est ainsi que le système néocolonial contrôle qui a accès au pouvoir ! Après l’annulation des élections en janvier 2016, par réflexe les tenants du CORE Group, n’ont-ils pas automatiquement exiger le remboursement de la balance des montants offerts en aide pour la tenue de ces élections, en refusant de participer au financement de la reprise de ces élections annulées ? Le gouvernement provisoire de Jocelerme Privert n’a-t-il pas été obligé de s’adresser à l’Unibank pour le financement de la reprise des élections annulées, à la fin de l’année 2016 ? Si on n’a pas encore franchi le seuil de la démocratie représentative, le système néocolonial en est pour beaucoup !
 
Il est temps en Haïti que l’on comprenne tous les torts que fait le système néocolonial à travers le monde, à tous les pays néocolonisés. On n’est pas seul à subir le poids des conséquences de la notion surannée de la hiérarchisation racial. Il y a une nouvelle génération à travers le monde qui est en train de se révolter contre cette notion désuète et veut s’émanciper de ce carcan. Il faut joindre cet effort collectif contre celui des pays néocolonisateurs qui ne veulent pas admettre que la notion de hiérarchisation racial a fait son temps et qu’il soit un impératif de s’en débarrasser. La notion de la linéarité du temps et de l’histoire, fait que le monde ait évolué pour devenir conscient aujourd’hui du fait que l’humanité soit une. Que la distinction raciale ait été un prétexte inventé pour justifier l’exploitation de l’homme par l’homme durant plusieurs siècles. Ce temps est maintenant révolu. Posez-vous bien la question, nonobstant le besoin d’un contrôle absolu de la macropolitique en Haïti, quel autre intérêt peut porter les tenants du CORE Group et le BINUH auprès de la présidence d’imposer la présence de Jovenel Moïse au pouvoir, si ce n’est que le besoin d’exercer ce contrôle absolu ? Quel autre besoin a porté les Etats-Unis à proposer dès le 1er juin 2019 l’établissement du BINUH auprès de la présidence comme un bureau permanent, mais que le 25 juin 2019 le Conseil de Sécurité de l’ONU ne lui a accordé qu’un mandat d’un an renouvelable ?
 
Il ne s’agit pas de se débarrasser uniquement de Jovenel Moïse qui n’est qu’un pion. Il faut aller au-delà. Il faut chercher à comprendre ce qui est la cause qu’Haïti ait pu subir plus de 60 ans de régimes populistes successifs des deux extrêmes qui l’ont détruit au point d’être aujourd’hui le pays le plus pauvre de l’hémisphère et classifié parmi le 4 pays les plus corrompus du monde, avec plus de 60% d’analphabètes, plus de 40% de sa population en situation très avancé de famine ! Haïti est aujourd’hui un pays assisté, qui dépend de l’aide étrangère pour sa survie ! C’est une contradiction paradoxale avec les circonstances dans lesquelles les pères de cette nation l’ont fondée ! Les citoyens haïtiens n’ont plus droit à l’autodétermination ! C’est le BINUH auprès de la présidence qui dicte ses ordres au chef d’état. N’est-on pas sous tutelle ?

 

Friday, July 17, 2020

John Lewis, a civil rights icon who began pushing for racial justice in the Jim Crow south, has died

John Lewis, a giant in the history of civil
rights, he was 80 years old.                      
Rep. John R. Lewis, the civil rights icon whose fight for racial justice began in the Jim Crow south and ended in the halls of Congress, died Friday night.
The Georgia lawmaker had been suffering from Stage IV pancreatic cancer since December. He was 80.
The son of Alabama sharecroppers, Lewis served in Congress for more than three decades, pushing the causes he championed as an original Freedom Rider challenging segregation, discrimination and injustice in the Deep South – issues reverberating today in the Black Lives Matter movement.
Along with Martin Luther King Jr., he was an organizer of the March on Washington in 1963, a seminal moment in the Civil Rights Movement that led to the passage of voting rights for Blacks two years later.

Friday, June 19, 2020

L’US Navy confirme la révocation du commandant du porte-avion infecté à la COVID-19

Le commandant Brett Crozier avait appelé fin mars dans
 une lettre aux accents dramatiques à faire évacuer son 
navire  immobilisé à l’île de Guam dans le Pacifique.        

L’US Navy a confirmé vendredi la révocation du commandant du porte-avions nucléaire américain , démis de ses fonctions après ses critiques sur la gestion de l’épidémie de COVID-19 sur son navire.


« Je ne réinvestirai pas le capitaine de vaisseau Brett Crosier dans ses fonctions de commandant du Theodore Roosevelt, et il ne sera pas éligible à de futurs commandements », a déclaré le chef d’état-major de l’US Navy, l’amiral Mike Gilday.
Brett Crozier n’est pas chassé de l’US Navy et un nouveau poste lui sera confié, a-t-il précisé au cours d’une conférence de presse.
SYLVIE LANTEAUME
AGENCE FRANCE-PRESSE
« Je ne réinvestirai pas le capitaine de vaisseau Brett Crosier dans ses fonctions de commandant du Theodore Roosevelt, et il ne sera pas éligible à de futurs commandements », a déclaré le chef d’état-major de l’US Navy, l’amiral Mike Gilday.
Brett Crozier n’est pas chassé de l’US Navy et un nouveau poste lui sera confié, a-t-il précisé au cours d’une conférence de presse.
Le porte-avions USS Theodore Roosevelt
Le commandant du groupe aéroporté du Theodore Roosevelt, le vice-amiral Stuart Baker, voit sa promotion au grade de vice-amiral d’escadre « suspendue jusqu’à nouvel ordre », a-t-il ajouté.
L’affaire du Theodore Roosevelt avait valu son poste au secrétaire à l’US Navy Thomas Modly et c’est accompagné de son successeur, Kenneth Braithwaite, que l’amiral Gilday a annoncé ces sanctions.  
Le commandant Crozier avait appelé fin mars dans une lettre aux accents dramatiques à faire évacuer son navire immobilisé à l’île de Guam dans le Pacifique, plusieurs cas de COVID-19 ayant été enregistrés à bord.
« Nous ne sommes pas en guerre. Il n’y a aucune raison que des marins meurent », s’exclamait-il dans cette missive qui avait fuité et été publiée par le quotidien californien San Francisco Chronicle.
Le limogeage immédiat sans enquête formelle préalable de Brett Crozier, acclamé par ses marins lors de son départ du navire, avait été vivement critiqué, notamment par plusieurs élus démocrates, et l’amiral Gilday lui-même avait recommandé sa réintégration.
Mais à l’issue de cette enquête fouillée, qui a donné lieu à un rapport de 88 pages, le plus haut gradé de l’US Navy a changé d’avis.

« Jugement contestable »

« Si j’avais su alors ce que je sais aujourd’hui, je n’aurais pas fait cette recommandation de redonner son poste au commandant Crozier », a-t-il déclaré. « Et si le commandant Crozier était encore à la tête du navire aujourd’hui, je le relèverais de ses fonctions. »
Selon lui, le commandant Crozier a fait preuve d’un « jugement contestable » dans sa gestion de l’épidémie au sein de son équipage en mars, après une escale dans le port de Danang, au Vietnam, alors que l’épidémie de COVID-19 s’était déjà largement propagée en Asie.
Il a notamment libéré certains membres d’équipage de la quarantaine qu’ils observaient après que des cas aient été décelés dans l’hôtel de Danang où ils logeaient.
Brett Crozier et le vice-amiral Baker, qui était lui aussi à bord du Theodore Roosevelt, « ont échoué à s’attaquer au problème (de la COVID-19) et à prendre leurs responsabilités et, en plusieurs instances, ils ont placé le confort de l’équipage avant la sécurité de l’équipage », a poursuivi l’amiral Gilday.  
« Ils n’en on pas fait assez, ni assez vite, pour remplir leur principale obligation », qui est d’assurer la sécurité de leur équipage, a-t-il ajouté dénonçant leur « immobilisme », notamment l’absence de plan pour évacuer les 4865 marins le plus vite possible dès l’arrivée du navire à Guam.
Le Theodore Roosevelt était un des premiers foyers de l’épidémie de coronavirus de l’armée américaine.
Le porte-avions avait finalement été évacué et l’équipage mis en quarantaine sur une base américaine et dans des hôtels de l’île. Un millier d’entre eux avaient été testés positifs au nouveau coronavirus. Un marin du Theodore Roosevelt en est mort.
Depuis, le Theodore Roosevelt a repris la mer. Il croise actuellement en mer des Philippines, où il participe à l’effort de l’US Navy pour chercher à contrer l’influence croissante de la Chine dans cette région.
Le secrétaire américain de la Défense Mark Esper a apporté son soutien à aux décisions de l’US Navy, selon un porte-parole du Pentagone, Jonathan Hoffman.

Wednesday, May 27, 2020

Haiti-Déportation: Emmanuel Toto Constant n’est pas déporté en Haïti

Les autorités Américaines ont déporté en Haïti, ce mardi 26 mai 2020, 30 compatriotes qui étaient en situations irrégulières aux États Unis d’Amérique. Mais Emmanuel “Toto” Constant, n’en fait pas partie.
Contrairement à ce qui avait été annoncé dans la capitale Haitienne, depuis plus d’une semaine, l’ancien chef du Front pour l’avancement et le Progrès d’Haïti, FRAPH, Emmanuel “Toto” Constant ne faisait pas partie de cette 3eme vague de déportation, à laquelle 30 personnes ont été rapatriées par les autorités americaines, depuis la découverte du premier cas de coronavirus en Haïti, en mars dernier.
Le secrétaire d’état à la communication, Eddy Jackson Alexis, qui était venu accueillir ces compatriotes, a confirmé que le chef du FRAPH, une organisation paramilitaire, Emmanuel “Toto” Constant, n’est pas déporté en Haïti contrairement à ce qui a été annoncé. Après plusieurs temps de négociations avec les autorités de l’immigration Americaine, le chef du gouvernement, Joseph Jouthe, a pu obtenir, pour la deuxième fois, le report à une date favorable pour les autorités haitiennes, de la déportation d’Emmanuel Constant en Haïti, a fait savoir le secrétaire d’Etat à la Communication.
De son côté, le directeur général de l’Office National de la Migration (ONM), Jean Nego Bonheur Delva, qui était aussi sur le tamac de l’aéroport Toussaint L’ouverture, à fat savoir que seulement trente(30) compatriotes haïtiens, au lieu de 78 prévus, en provenance des États Unis d’Amérique, qui ont été rapatriés.
Parmi ces 30 haïtiens, 16 ont été condamnés par la juctice américaine pour diverses raisons et les 14 autres vivaient illégalement aux États Unis, poursuit le DG de l’ONM.
Ces personnes seront placées en quarantaine pendant 14 jours avant d’être testées pour déterminer si elles sont infectées à la Covid-19 ou non, à expliqué le titulaire de l’ONM.
Emmanuel «Toto» Constant, 63 ans, qui vit aux États-Unis depuis 1994, vient de passer 12 ans en prison dans l’État de New York, après sa condamnation pour fraude hypothécaire et vol à main armée en 2008. Emmanuel Constant avait été condamné par contumace en Haïti avec 14 autres personnes pour le massacre de Raboteau en 1994.

Source : FACT CHECKING NEWS

Wednesday, May 13, 2020

« Si je pouvais détruire l’Etat, je le ferais déjà » affirme le premier-ministre de facto d’Haïti, Joseph Jouthe

COMPLOT CONTRE LA SÛRETÉ INTÉRIEURE DE L’ETAT D’HAÏTI PAR LE PREMIER-MINISTRE DE L’ADMINISTRATION MOISE-JOUTHE

Le , menace de détruire le fonde
ment de l'État tout en admettant que le président Jovenel Moïse
et lui sont loin d'avoir une carrure d '« Homme d’Etat ».            

Mercredi 13 mai 2020–Sans savoir que ses confidences livrées à des « amis » en privé, allaient être plus tard révélées au grand public, le premier-ministre de facto Joseph Jouthe a déclaré que s’il savait comment faire pour « pouvoir détruire l’Etat, il l’aurait longtemps fait« .
Jouthe, pour citer l’exemple d’un vrai homme d’Etat haitien, a pris pour référence un homme de l’arrière-pays, qui, selon lui, respecte toujours ses paroles et avec lui « un Oui c’est un Oui et un Non, un Non. Le PM aurait-il fait allusion aux actes manqués de son patron, le président Jovenel Moise, très avide de faire des promesses sans toutefois parvenir à les tenir. Et les exemples sont nombreux : électricité 24/24 ; exportation de bananes de AgriTrans ; lajan nan pòch tout mounn ; combattre la corruption et l’impunité ; et récemment $29 lajan MonCash à plus de 1 5000 personnes nécessiteuses.
Dans cette deuxième partie d’une conversation privée enregistrée entre le premier-ministre de facto de Jovenel Moise et « ses amis », Jouthe s’est dit encore « étonné qu’après plus de deux semaines, il est encore toujours PM« . Il a admis avoir en moins de deux ans occupé quatre postes au sein de l’administration Tèt Kalé, sans toutefois avoir l’allure d’un homme d’Etat, à la hauteur de ses responsabilités dans un « pays fictif ».
Joseph Jouthe en donnant libre cours à ses élucubrations, a traité les habitants de Thomonde de « mauvais échantillon » tout en ravivant ses souvenirs d’enfance au cœur du paysage de sa ville natale.
« Je ne m’attendais pas à être premier-ministre » a admis l’Ingénieur Joseph Jouthe ajoutant que s’il avait l’autorité nécessaire, « il aurait renvoyé toute l’équipe » – de corrompus – « au ministère des finances ».
En tentant encore sa chance pour tourner la roue, Joseph Jouthe n’a pas écarté toute possibilité « d’être candidat » sans préciser la fonction élective et dans quel pays, car pour lui, « Haïti est un pays fictif » ki pa pral pyès koté, probablement avec Jovenel Moise comme président, indexé d’usurpation de titre – fo Enjenyè – et de détournement de fonds de Petro Caribe selon un document public de la Cour des Comptes.
Source : rezonodwes.com

Monday, May 11, 2020

Trinidad and Tobago’s First Female President Sworn Into Office

President Paula-Mae Weekes, the first woman to hold the office in
Trinidad and Tobago.                                                                        
On Monday, Paula-Mae Weekes became Trinidad and Tobago’s sixth and its first female president.
Weekes, who previously worked in the country’s Director of Public Prosecutions office of the as an attorney, took her oath of office in front of a large crowd that included members of the Trinidadian Parliament and Government of Ministers.
During her speech to the citizens of the twin-island nation, the new head of state spoke about issues that have been plaguing the country, according to Caribbean360.
“[Trinidad and Tobago] is perilously close to the point of no return”, with crime, corruption, racism, abysmal public services and an ineffective judicial system, among other problems, so thick on the ground that all hope is lost, and the country had two choices: “Option 1 – We can lament, blame, criticise and allow a miasma of despair to overwhelm us or Option 2 we can consciously and intentionally choose the alternative,” Weekes said.
Facebook’s global chief diversity officer, Maxine Williams, who’s from the country, congratulated Weekes.
Congratulations to President Paula-Mae Weekes, the first woman to hold the office in Trinidad and Tobago,” said Williams. “The thing about ‘firsts’ is that they are bitter sweet.”

ICE To Deport COVID-Positive Immigrants To Haiti


Isabel Macdonald
HuffPost

The U.S. plans to deport Haitians on Monday who say they have tested positive for COVID-19 ― a move that would put both fellow airline passengers and people in their homeland at risk. 

A manifest for the scheduled deportation flight, obtained by HuffPost, shows 100 passengers. Two of those listed, Stephane Etienne and Mackendy Calice, confirmed to HuffPost that they have tested positive for the coronavirus, and three others listed on the manifest also have tested positive, according to U.S.-based human rights group the Institute for Justice and Democracy In Haiti. The Miami Herald reported on the case on Friday.

These removals of COVID-positive detainees would align with the Trump administration’s deportation priorities, but not with pleas from foreign governments to stop deporting people with the virus during the pandemic. In the past, some Haitian deportees have tested positive once they’ve been returned to the country. A Haitian official told HuffPost in April that further removals was “putting an additional burden on all of our fragile systems.”

The latest planned removals show that Immigration and Customs Enforcement may be deporting people it knows for certain are COVID-19-positive ― a move that can spread the virus and strain the health care system in other countries. 

ICE did not respond to a request for comment on the removals. 

Etienne and Calice, the two Haitian men who said they tested positive for COVID-19, were in “total lockdown” inside Pine Prairie Immigration and Customs Enforcement Processing Center in Louisiana, Calice said. They’re isolated from the detainee general population in a special area for those who test positive for the virus. Etienne’s coronavirus tests have twice come back positive, he said. Calice, who said he hasn’t been allowed to go outside in more than a month, tested positive on April 26. 

They said they were surprised to learn that they, along with three dormmates who also tested positive, were scheduled to be deported to Haiti on Monday.